l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

> encéphalite à tiques : des transmission via le fromage de chèvre au lait cru

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : santé Mots clés : aucun

          Des cas de contaminations humaines par le virus de l'encéphalite à tiques via l'alimentation ont été observés pour la première fois en France en 2020. Plusieurs laboratoires de l'Anses se sont mobilisés afin d'en comprendre les circonstances, d'améliorer la détection du virus dans les produits au lait cru et de prévenir ainsi les risques de contamination similaires. Les premiers résultats de leurs travaux sont parus récemment.

          Au printemps 2020, 43 personnes habitant l’Ain ont souffert de méningites, de méningo-encéphalites ou de symptômes grippaux causés par une contamination par le virus de l’encéphalite à tiques (TBEV). Elles avaient toutes consommé du fromage de chèvre au lait cru.

          Il s’agissait de la première infection par voie alimentaire connue en France, le TBEV se transmettant généralement par piqûres de tiques. « En avril 2020, le premier confinement a favorisé la consommation de produits locaux, rappelle Gaëlle Gonzalez, chargée de projet à l’unité de virologie du laboratoire de santé animale de l’Anses. Le fait que les cas soient groupés a facilité l’identification de l’origine de la contamination. ».

          Les laboratoires de santé animale, de sécurité des aliments et de la rage et de la faune sauvage de l’Anses ont participé aux investigations menées dans l’exploitation agricole où ont été produits les fromages suspectés d’être à l’origine de la contamination. Les résultats de ces travaux scientifiques, qui ont également impliqué d’autres équipes françaises d’infectiologie, ont été publiés dans la revue Frontiers in microbiology.

Tracer le virus des fromages jusqu’aux tiques

          Il est apparu que tous les fromages impliqués provenaient d’une même exploitation. Suite à l’alerte sanitaire, les fromages ont été retirés du marché afin d’éviter d’autres contaminations. En parallèle, les chèvres ont été confinées à l’intérieur.

          Un quart des chèvres présentaient des anticorps contre le virus de l’encéphalite à tiques, ce qui indique qu’elles avaient été exposées au virus et que celui-ci était assez fortement présent dans la zone. Le virus a été détecté dans le lait de trois d’entre elles. Sachant que le TBEV peut être excrété dans le lait jusqu’à 23 jours après l’infection, les chèvres avaient été contaminées récemment. Des tiques porteuses du virus ont été trouvées dans le sous-bois présent dans la pâture des chèvres, elles sont probablement à l’origine de leur infection.

          Ce premier cas d’infection par voie alimentaire en France a souligné l’importance de disposer de méthodes efficaces pour la détection du virus de l’encéphalite à tiques dans les produits laitiers. Les scientifiques de l’Anses ont donc participé à l’évaluation de la méthode utilisée pour s’assurer qu’elle était suffisamment sensible et spécifique au TBEV.

Des infections en dehors de l’aire géographique connue du virus

          Ces contaminations ont pour la première fois révélé la présence du virus de l’encéphalite à tiques dans l’Ain, alors que sa présence en France était jusque-là surtout connue en Alsace, en Lorraine, en Savoie et en Haute-Savoie. Ce n’est cependant pas étonnant pour les scientifiques, qui savent que l’aire de répartition du virus a tendance à s’étendre depuis l’est de l’Europe et que sa présence peut passer inaperçue. « L’encéphalite à tiques ne cause pas de symptômes chez les animaux. Chez les humains, seuls 10 à 30 % des cas provoquent une méningite ou une encéphalite. Le reste du temps, les symptômes sont de type pseudo-grippal et passent donc inaperçus. », explique Gaëlle Gonzalez, première auteure de l’article publié dans Frontiers in microbiology.

Étudier les facteurs pouvant influencer le risque de contamination

          Depuis les premiers cas du printemps 2020, quelques autres cas de contamination par voie alimentaire ont été signalés en France. Des études sont actuellement en cours au sein des laboratoires de l’Anses pour identifier les facteurs pouvant influencer ces risques de contamination.

          Une de ces études vise ainsi à comprendre l’effet du microbiote sur le risque de transmission. Elle va prendre en considération l’ensemble des microorganismes présents dans le système digestif des tiques, dans celui des animaux domestiques et dans le lait.

            Par ailleurs, on sait que la pasteurisation du lait élimine le virus et que celui-ci ne survit pas dans les fromages ayant un temps d’affinage de plusieurs mois. Une thèse a débuté en 2021 pour déterminer l’incidence des étapes de fabrication du fromage au lait cru sur le virus : diminuent-elles la quantité de virus par rapport à celle présente dans le lait ? Celle-ci est-elle homogène dans tout le fromage ? Ces connaissances supplémentaires devraient permettre de mettre en place des mesures de surveillance et de prévention adaptées. - source -

> TinEye : rechercher des images similaires sur internet

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : en ligne Mots clés : aucun

          TinEye est un moteur de recherche d’image inversé, vous lui fournissez le lien vers une image ou vous lui envoyez un fichier et il vous propose une liste de sites internet qui affichent cette image. Vous pouvez ensuite lui demander de vous montrer d’abord soit les sites qui affichent l’image la plus proche de celle que vous avez envoyé, soit les images les plus modifiées soit celles qui ont la meilleure résolution. Cet outil est particulièrement pratique pour retrouver la source d’une image, en apprendre plus sur son contexte ou trouver une image dans la meilleure résolution possible quand vous n’avez qu’une vignette.

>>> c'est par ici

> la vertu pas très cardinal

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : presse Mots clés : aucun

en mode texte :

          C'était le dernier credo auquel se raccrochaient les évêques : « Il n’y a pas plus d’abuseurs sexuels et de pédophiles dans l’Eglise que dans le reste de la société. » Ce vœu pieux vient de voler en éclats avec la révélation d’un chiffre stupéfiant par le propre patron des évêques de France, Éric de Moulins-Beaufort : 11 de ses collègues sont accusés d’avoir abusé de mineurs ou de majeurs. Soit plus de 5 % des 200 évêques en activité ou à la retraite. Et l’on ne sait sans doute pas tout.

          Il y a du sacré beau linge dans la liste. A commencer par le cardinal Jean-Pierre Ricard, l’un des quatre cardinaux français qui peuvent participer à un conclave pour élire un nouveau pape. Archevêque de Bordeaux jusqu’en 2019, Mgr Ricard a reconnu, dans une lettre ouverte envoyée à ses confrères mitrés, qu’il s’était « conduit de façon répréhensible avec une jeune fille de 14 ans » voilà « trente-cinq ans », alors qu’il était simple curé à Marseille. Ricard, qui avait alors 42 ans, a conclu sa missive par un « en raison de ces actes, je décide de prendre un
temps de retrait et de prière ». En se gardant bien de préciser la durée du « temps » en question...

          Avant de passer ainsi à confesse et de faire pénitence, le cardinal n’avait pas hésité à prendre la tête de la croisade contre les abuseurs. Ricard tenait si bien ce rôle que le pape l’avait nommé, au début de cette année, délégué pontifical pour reprendre en main les Foyers de charité, dont le fondateur est accusé d’avoir abusé de 26 femmes. Après avoir accepté le poste, Son Éminence avait fini par en démissionner, un mois plus tard, « pour raison de santé ». Le cardinal rejoint la litanie des hauts prélats rattrapés par leurs agressions sexuelles. Comme Mgr Santier, devenu célèbre pour ses confessions strip-teases, et Mgr Lafont, accusé par un migrant haïtien de lui avoir promis sa régularisation en échange de relations sexuelles.

          Noyés sous ce flot de révélations, les autres évêques, qui, durant leur dernière assemblée annuelle - réunie à Lourdes du 3 au 6 novembre -, se sont beaucoup regardés, soupçonneux, ne savent plus à quel saint se vouer.

          Les fidèles, eux, semblent décidés à ne plus s’en laisser conter. Un collectif baptisé « Sortons les poubelles » a ainsi vu le jour ces dernières semaines dans plusieurs paroisses. Sauf que les bennes sont déjà pleines... H.L.

il y avait, évidemment, une explicitation simple pour que la pédophilie se soit aussi développée dans l'église catholique, les responsables en faisaient partie et l'omerta était leur credo...

► pour lire la suite...

> fourgon aménagé : le module plugvan

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : ingénieux Mots clés : aucun

          Si la place vient à manquer dans votre fourgon, PlugVan propose une extension qui agrandit l’espace intérieur de façon simple et rapide. Spécialisée dans l’aménagement de véhicules pour les artisans et les amateurs de voyages, l'entreprise berlinoise PlugVan a développé une extension intérieur qui se déploie en quelques minutes. Il s’agit d’un caisson coulissant (Lxlxh : 2,09 x 1,28 x 1,70 m) qui s’emboîte dans le fourgon par l’arrière.
          Il peut être aménagé de différentes manières. On y trouve toutefois deux banquettes en vis-à-vis qui encadrent une table. Ce module s’extrait facilement grâce à des rails fixés au plancher. Une fois sorti, il prend appuie sur deux pieds. L'ensemble s'adapte à la majorité des utilitaires du marché, type Volkswagen Crafter.
          Chaque module est personnalisable. Mais la marque a prévu trois variantes baptisées Pure (10 780 €), Basic (14 780 €) ou Life (16 550 €). Cette dernière reçoit un maximum d'équipements (bloc-cuisine avec réchaud, évier et réserve d’eau de 43l.). Il est possible d’ajouter, en option, une glacière électrique (32l.) et un cabinet de toilette avec WC et douche avec eau chaude (3 990 €). - extrait du camping-car magazine 356 de novembre 2022 -

descriptif et

c'est à voir, c'est très cher, mais - on peut rêver - l'idée est à prendre, surtout sur le système d'élargissement intérieur du module, le système d’entrée et fixation du module dans le fourgon me semble facilement améliorable...

🎨 Edward Ulan, vous connaissez ?

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : arts Mots clés : aucun

          Edward Ulan est né en 1949 à Oulan-Ulan-Ude (russie). Il a suivi l'école de peinture de Kharkov. Peintre, monumentaliste, peintre graphiste, écrivain. Participant actif du Moscou d'avant-garde des années 1970. Organisateur du célèbre groupe artistique «monde de la peinture".

 

 

► pour lire la suite...

> ZFE : tout se met en place pour ostraciser un peu plus les pauvres hors des villes

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

ZFE : Zones à Faibles Émissions

 

ZFE : des sanctions automatiques et un objectif crapuleux

          Comme le mentionnait un précédent billet d’il y a seulement quelques mois, tout se met en place pour (enfin !) ostraciser un peu plus les pauvres hors des villes.

          Oui, vous avez bien lu : avec l’implantation de ces “Zones à Faibles Émissions”, les voitures “polluantes” seront interdites ♩ ce qui garantira ♪ enfin des villes propres ♫ à l’atmosphère respirable ♬ puisque c’est, du reste, le but affiché très officiellement.

          Bien évidemment, par “faible émission”, on n’entend pas “faible émission d’âneries” ce qui garantirait la disparition d’un paquet d’écologistes boboïdes de ces mêmes centres ville, mais bien “faible émission de dioxyde de carbone” qui, comme chacun le sait, est un abominable polluant sans lequel le climat serait hypothétiquement plus froid et la Terre certainement sans vie.

          Et pour s’assurer que ces zones seront bien respectées, on apprend – par le truchement d’un de ces comités ministériels froufroutant – la mise en place d’un système de “contrôle sanction automatisé” contre les véhicules ne répondant pas aux normes ubuesques des agglomérations concernées par le dispositif, d’ici au second semestre 2024.

          Autrement dit, si votre véhicule n’a pas sa petite vignette truc-bidule et son petit contrôle machin-chouette à jour, si son constructeur ne peut pas garantir que son moteur n’est pas finement syntonisé avec Gaïa pour une parfaite harmonie de déplacement éco-conscient, alors vous allez vous prendre prune sur prune ce qui, à 750 euros la prune, risque de vite calmer les ardeurs des artisans, professions libérales, livreurs et autres taxis un peu foufous qui se risqueraient encore à venir travailler dans ces Zones devenues de Faible Intérêt Économique.

          Bien évidemment, pour “accompagner” cette pluie drue de coups de massue écolo-punitifs, le gouvernement fait mine d’aider les particuliers à “transitionner”, ce nouveau mot à la mode qui permet indistinctement de changer d’opinion politique, de sexe ou maintenant de moteur de voiture : des aides de plusieurs milliers d’euros d’argent gratuit en provenance directe de la poche des autres sont donc prévues pour aider à l’acquisition rapide de voitures électriques afin d’inciter même les gueux pauvres à se tourner vers ces engins.

► pour lire la suite...

> des « postes de police » chinois semi-clandestins dans les grandes villes occidentales

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : presse Mots clés : aucun

en mode texte :

          Des « Postes de police » chinois ont été installés par Pékin de façon semi-clandestine dans les grandes villes occidentales.. . Comme l’a révélé l’association de défense des droits humains Safeguard Defenders, une trentaine de ces nids de poulets ont vu le jour à Paris et à Amsterdam, mais aussi au Canada, au Portugal ou en Allemagne.
          A Paris, « Le Monde » (3/11) en a retrouvé un dans une tour de l’avenue de Choisy, dans ce quartier du XIIIe arrondissement où vit une importante communauté asiatique. Officiellement, cet immeuble n’accueille qu’une inoffensive association de natifs de la ville de Fuzhou, charmante bourgade de 7 millions d’habitants située à mi-chemin entre Shanghai et Hong-kong. C’est dans ces murs que la police de Fuzhou a élu domicile. Les fonctionnaires présents aux côtés des membres de l’association sont censés, rapporte le confrère, se contenter de faciliter les démarches juridiques et judiciaires des Chinois de France. Et jamais - cela va de soi - ils ne se mêlent de fliquer les mal-pensants ou de traquer les Ouïghours. Encore moins de faire pression sur les récalcitrants en les menaçant de représailles contre leur famille restée dans la mère patrie...

Habituel dans les dictatures vis-à-vis de leurs sujets vivants/travaillants à l'étranger. Cette police étatique secrète est généralement postée dans les ambassades, mais là, les chinois semblent avoir amélioré le système... D'un autre côté, faut pas se leurrer, les barbouzes de tous les pays "s’intéressent" à leurs ressortissants à l'étranger.

> 14 euros par smartphone : un rapport pointe les zones d'ombre de la redevance copie privée

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

          L’Inspection générale des finances et l’Inspection des affaires culturelles multiplient les critiques contre un système qui coûte 300 millions d'euros par an aux Français.

          Payer 14 euros pour avoir le droit de copier manuellement le contenu d'un CD sur son smartphone a-t-il encore un sens en 2022? Autour de cette épineuse question de la redevance pour copie privée, l’Inspection générale des finances (IGF) et l’Inspection des affaires culturelles (IGAC) voudraient davantage de transparence, expliquent-elles dans un rapport évoqué par le site l'Informé. Un document de plus de 300 pages, que Tech&Co a également pu consulter.

          Pour rappel, la redevance pour copie privée, instaurée en France en 1985, consiste à faire payer les acheteurs de supports de stockage (cassettes, CD, puis smartphones) pour avoir le droit de réaliser des copies à usage personnel, par exemple sur un lecteur MP3 pour écouter un morceau en déplacement. Mais la situation actuelle fait face à un paradoxe de taille : alors que les usages ont évolué, cette redevance n'a jamais autant rapporté aux ayants droit : environ 300 millions d'euros chaque année.

Des études biaisées

          Et pour cause, le principal appareil touché par cette redevance n'est autre que le smartphone. Pour les modèles dont la capacité de stockage est égale ou supérieure à 64 Go (la majorité des smartphones vendus en France), le client doit débourser la somme de 14 euros, comprise dans le prix affiché.

          Pour justifier cette redevance, la Commission pour la rémunération de la copie privée s'appuie sur des études d'usage, financées par les ayants droit eux-mêmes. Selon le rapport, ces études, qui visent à interroger un panel de Français pour comprendre leurs usages, souffrent de lacunes importantes, avec des questions trop complexes et des échantillons bien moins importants que chez nos voisins européens. Le tout avec une méthodologie qui n'a pas été mise à jour depuis 2012 et des données datées.

          "Les études d’usages qui fondent les barèmes des principaux supports reposent sur des données d’usages datant au mieux de 2017 ou 2018 et sont donc anciennes au regard de l’évolution rapide des pratiques de consommation", tacle ainsi le rapport, qui souligne que les recettes de cette redevance pourraient "atteindre 380 millions d'euros à court terme".

          Les deux inspections pointent également l'opacité autour de ces études censées justifier l'application de cette redevance, qui ne sont pourtant pas rendues publiques. A tel point que la publication systématique de telles études est la toute première proposition du rapport.

Les Français les plus "taxés"

          De façon générale, le rapport pointe les biais de ces études afin de les rendre artificiellement favorables aux ayants droits. Comme le rappelle l'Informé, les ayants droit veulent inclure les téléchargements des internautes utilisant des plateformes de streaming comme Deezer ou Spotify comme exemples de l'application du système de copie privée.

          Problème : ces téléchargements ne concernent pas la copie privée, dans la mesure où l'utilisateur paie déjà son abonnement pour obtenir ce service d'écoute hors-ligne, et ne peut donc être facturé deux fois, rappellent l’Inspection générale des finances (IGF) et l’Inspection des affaires culturelles (IGAC).

          Malgré l'évolution des usages, le gouvernement avait toutefois choisi de soumettre les smartphones reconditionnés à cette redevance pour copie privée en 2021, au grand dam du secrétaire d'Etat au Numérique de l'époque Cédric O.

          Si le sujet est aussi sensible, c'est que les ayants droits français sont les plus gourmands de l'Union Européenne. D'après les chiffres rappelés dans le rapport, un Français payait 4,1 euros par an pour la copie privée en 2018, contre 4 euros pour un Allemand, et 50 centimes pour un Suédois. (Raphaël Grably) - source -

Pourquoi se gêner ? Lorsque l' "on" a l'oreille des gouvernements successifs et surtout de leurs ministres de la culture... Cerise sur l'arnaque, c'est l'ayant-droit ( ou l'entreprise ) lui-même qui fait les études, c'est une ineptie très favorable à l'ultra-libéralisme au préjudice des populations.

Et, tant qu'à faire, ils ont réussi à taxer aussi les produits numériques reconditionnés : Les smartphones reconditionnés devront payer deux fois la taxe Copie Privée (...) À commencer par la taxe Copie Privée, qui sera désormais applicable à tous les appareils numériques, même en cas de reconditionnement. Jusqu’à présent, cette redevance imaginée en 1985 s’appliquait à tous les appareils numériques, smartphones, tablettes, ordinateurs, mais aussi disques durs et clés USB vendus à l’état neuf. Cette taxe, comprise entre 12 et 14€ (pour un smartphone) permettait aux ayants droit des œuvres musicales de toucher une compensation financière, en contrepartie de quoi les utilisateurs et utilisatrices privés étaient autorisés à réaliser des copies desdites œuvres à titre privé.

Sauf qu’en plus de coûter cher au contribuable (172 millions d’euros en 2019, soit 70% des recettes liées à cette redevance rapporte Copie France), cette taxe semble surtout complètement obsolète aujourd’hui, à l’heure où les services de streaming légaux représentent la plupart de nos habitudes d’écoute. Dans le cadre du texte de loi adopté cette semaine par le Sénat, les députés ont pourtant confirmé l’adoption de cette redevance pour les appareils reconditionnés. Concrètement, un smartphone devra s’acquitter deux fois de la taxe Copie privée : une première fois au moment de sa vente à neuf — 14€ pour un modèle 64 Go ou plus — et une seconde fois en cas de reconditionnement, cette fois à hauteur de 8,40€ (toujours pour 64 Go ou plus).

Les smartphones seront donc taxés deux fois (jusqu’à 22,40€) pour donner le droit aux utilisateurs d’écouter des MP3 téléchargés (ce que plus personne ne fait). (...) - source -

> ma longue nuit aux urgences pédiatriques

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : santé Mots clés : aucun

          Ma fille a de la fièvre depuis 5 jours. Visite chez la pédiatre vendredi : "c'est probablement pas grand chose, il y a plein de virus qui circulent, mais si la fièvre continue, il faudra aller à l’hôpital faire une analyse au cas où ce soit une infection urinaire". Le lendemain, rebelote, fièvre à plus de 40 pendant toute la journée. On file aux urgences pédiatriques, une grande première pour ma compagne et moi, bientôt parents depuis un an.

À l'arrivée à 18h30, la salle d'attente est pleine. Au guichet, on annonce 5h d'attente. Génial.

          On attend, les heures passent. On observe tous les autres patients (mot qui n'aura jamais autant pris son sens que dans ces circonstances), il y a de tout. Un gamin avec un énorme pansement sur son nez le t-shirt plein de sang. Une fille avec un œil gonflé comme une patate, plein d'enfants qui toussent, des enfants qui vomissent toutes les 10mn.

5h... 6h...

          Soudain des parents qui attendaient depuis plusieurs heures eux aussi se mettent à crier. Dans leurs bras un enfant visiblement inconscient, yeux révulsés. Il est pris en charge et on commence à relativiser... À culpabiliser aussi parce que face à ces urgences vitales, on se sent con avec son gosse qui n'a "que" de la fièvre. Beaucoup d'autres enfants ne sont pas en urgence vitale, mais quelle alternative a-t-on ? Si on veut des résultats rapides pour les analyses on a pas d'autre endroit où aller...

          7h... Un autre parent se met à crier. Cette fois ci c'est sur le personnel au guichet d'accueil. C'est la 20eme fois que sa fille vomit, elle n'a plus de vêtements propres, sa mère est seule avec ses deux enfants, elle attend depuis 8h, elle n'en peut plus. On la comprend, on est tous à bout de nerfs. Mais on la recadre: "évidemment que c'est long, mais on est en sous effectif. On vous comprend mais on est sous l'eau. Actuellement les médecins de garde sont occupés avec des enfants qui ne respirent plus alors oui, votre fille qui vomit c'est pas prioritaire".

          8h, alors qu'on y croit plus, on nous appelle, à 2h40 du matin. Le médecin est extrêmement sympathique, pro, rassurant. Il ne précipite rien, prend le temps qu'il faut malgré tout le monde qui reste dans la salle d'attente. Alors qu'on a peur de se faire faire la morale parce qu’on est venus pour un "petit" truc, il nous dit qu'on a bien fait de venir, 6 jours de fièvre c'est inquiétant.

          On attend encore 45mn les infirmières qui viennent faire prise de sang et prélèvement urinaire, là aussi super pro, puis encore 1h45 d'attente pour les résultats, qui s'avèrent négatifs, pour enfin pouvoir rentrer à la maison à 6h du matin.

          Ce que je retire de cette nuit c'est que l'hôpital public est dans un état effarant. On en entend parler depuis un moment mais être plongé en plein dedans de cette manière, wow. Le fait qu'on doive aller aux urgences pour faire des analyses, qu'on doive engorger des urgences qui seraient déjà sous l'eau sans ça, il y a vraiment quelque chose qui cloche. (...) - source -

un des nombreux commentaires :  " On a les hommes politiques qu'on se choisit. On continue à fermer des lits. Macron voulait encore supprimer des hébergements d'urgence (il a renoncé... Pour l'instant). Ils vont aller où les SDF qui trainent dehors par -10° à votre avis ? On a eu 30% d'abstention à l'élection présidentielle récemment... 53% aux législatives. Parmi ceux là combien viennent chialer maintenant que les hôpitaux sont devenus pourris, que pôle emploi c'est nul et que la retraite sera bientôt a 70 ans. Ça fait 20 ans qu'on se paye des libéraux qui veulent faire des économies, ou ''limiter la dette ''. Voilà ce qu'on a."

ou celui-ci : " il y a aussi quelque chose de très insidieux derrière. Rendre un service public inapte via des coupes budgétaires ou un alourdissement administratif permet aussi d'ouvrir la porte à la privatisation. Quelque chose que certains gouvernements aiment beaucoup. Il y a une infiltration des cercles politiques par les intérêts privés qui va passer des petites mesures qui vont aboutir à ça. C'est fait de manière volontaire."