l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


💩 vers un Internet régulé, modéré et censuré par les États.

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          Le gouvernement indien veut disposer d'un contrôle total d'Internet, l'UE pour sa part entend scanner toutes les conversations privées pour lutter contre la pédopornographie

          Vers un Internet piloté à l’échelle globale sur le modèle chinois ? L’Inde a bloqué TikTok ainsi que 58 applications chinoises à mi-parcours de l’année 2020. Le pays fait partie de ceux qui poursuivent les efforts pour briser le chiffrement de bout en bout proposé par les géants technologiques. L’Inde a même ordonné aux sociétés de VPN de collecter et transmettre les données des utilisateurs. C’est dire que le pays veut disposer d’un contrôle total d’Internet. Les tentatives dans le genre se multiplient à l’échelle mondiale. En effet, même l’Union européenne entend scanner toutes les conversations privées. Le motif : lutter contre la pédopornographie.

          La Commission européenne propose d'obliger les fournisseurs de services de courrier électronique, de chat et de messagerie à rechercher automatiquement des contenus suspects dans tous les chats, messages et courriels privés, de manière générale et sans distinction. L'objectif : lutter contre les abus sexuels des enfants en ligne. Le résultat : Une surveillance de masse par le biais d'une surveillance en temps réel entièrement automatisée des messageries et des chats et la fin de la confidentialité de la correspondance numérique. Un vote en plénière est prévu pour le mois d’octobre de l’année en cours.

De façon plus détaillée, les conséquences de l’entrée en vigueur de ce projet de loi sont :

- toutes les conversations en ligne et tous les courriels seront automatiquement fouillés pour détecter tout contenu suspect. Rien ne reste confidentiel ou secret. Il ne sera pas nécessaire d'obtenir une ordonnance du tribunal ou d'avoir un soupçon initial pour effectuer une recherche dans les messages ;
- si un algorithme classe le contenu d'un message comme suspect, les photos privées ou intimes pourront être consultées par le personnel et les sous-traitants de sociétés internationales et les autorités policières. Ces mêmes contenus pourront être consultés par des personnes inconnues ou se retrouver entre les mains d’individus mal intentionnés ;
- les conversations intimes pourront être lues par le personnel et les sous-traitants de sociétés internationales et les autorités policières, car les filtres de reconnaissance de texte qui ciblent la "sollicitation d'enfants" signalent souvent à tort les conversations intimes ;
- des tiers pourront être faussement signalés et faire l'objet d'enquêtes pour diffusion présumée de matériel d'exploitation sexuelle d'enfants. Les algorithmes de contrôle des messages et des chats sont connus pour signaler des photos de vacances tout à fait légales d'enfants sur une plage, par exemple. Selon les autorités de la police fédérale suisse, 86 % de tous les signalements générés par des machines s'avèrent sans fondement ;
- lors d’un voyage à l'étranger, l’on peut se retrouver face à de gros problèmes. Les rapports générés par les machines sur les communications pourront être transmis à d'autres pays, comme les États-Unis, où la confidentialité des données demeure très mal encadrée, ce, avec des résultats incalculables ;ce serait la porte ouverte pour les services de renseignement et les pirates sur les conversations et courriels.

          À mi-parcours de l’année 2021, le gouvernement australien a annoncé son intention de lever l’anonymat sur Internet en requérant des internautes de fournir une pièce d’identité (passeport, permis de conduire, etc.) pour l’accès à leurs comptes de réseaux sociaux. La nouvelle disposition s’inscrivait en droite ligne avec l’adoption d’une loi qui autorise les forces de l'ordre à prendre le contrôle de comptes de médias sociaux lorsque des tiers sont soupçonnés dans le cadre d'une enquête. C’est la plus osée de toutes celles en gestation dans l’alliance Five Eyes. Elle permet à la police de pirater les appareils de tiers et de collecter ou de supprimer leurs données.

          La manœuvre est destinée à protéger les citoyens contre les abus en ligne (pédophilie, discours haineux, propagande terroriste, etc.). Elle n’est pas sans faire penser à une sortie d’Emmanuel Macron à propos de l’anonymat en ligne : « Nos gouvernements, nos populations ne vont pas pouvoir tolérer encore longtemps les torrents de haine que déversent en ligne des auteurs protégés par un anonymat devenu problématique. » Beaucoup s'accordent sur le fait qu'en rendant les utilisateurs responsables de leurs propos – en supprimant la possibilité de poster des messages dans l’anonymat –, il est moins probable qu’ils s'engagent dans des discussions ou publications inciviles. C’est la raison pour laquelle des élus français ont proposé que les réseaux sociaux et autres hébergeurs soient obligés à vérifier l’identité réelle des internautes lors de leur inscription.

          Ces développements laissent penser que l’on s’achemine à l’échelle globale vers un Internet piloté sur le modèle chinois. Pour parvenir à une telle maîtrise de son cyberespace, la Chine s’appuie sur un levier de taille : le contrôle de l’anonymat en ligne. Il n’ y a qu’à jeter un œil à l’article 6 de la réglementation chinoise en la matière. À la réalité, la question revient de plus en plus en Europe ; le cas autrichien l’illustre puisque le pays a lui aussi annoncé son intention de mettre fin à l’anonymat en ligne. On anticipe à 2020 la période à laquelle il ne sera plus possible dans ce pays de rédiger un commentaire en ligne sans fournir son nom, prénom et adresse exacts. La raison, souligne le ministère en charge des médias dans ce pays, est très simple ; en cas d’enquête, les opérateurs de plateformes seraient tenus de fournir des informations aux agences gouvernementales ou, dans certains cas, aux personnes privées en cas d'insulte ou de diffamation. En France, le processus est lancé pour la mise en place d’une loi en vue d’en finir avec l’anonymat sur Internet.

          Le train est en marche ; lentement certes, mais il semble que la destination finale soit, à l’échelle globale, un Internet régulé, modéré et censuré par les États. - source -

 

Le secret de la correspondance est l'un des préalables incontournables d'une société démocratique, retirer ce secret - peu importe les excuses bidons utilisées pour le justifier - indique l'avènement ou la confirmation d'une dictature...

 

> visalisation d'un mal de dent, France XVIIIe siècle

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          "Le ver dentaire en tant que démon de l'enfer", sud de la France, XVIIIe siècle. Cette sculpture en ivoire de conception artistique est contenue dans une molaire de 10,5 cm de hauteur, qui peut être séparée en deux moitiés de taille égale.

 

> démocratie

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Pour garder le pouvoir, la bourgeoisie détourne le langage

          Au fil du temps, de nombreux concepts populaires théorisés par des scientifiques ou des intellectuels ont été détournés par les plus riches à leur avantage. À tel point que certains d’entre eux ont fini par être totalement vidés de leur sens et même parfois obtenir une connotation péjorative.

          Ce type de procédé machiavélique a été utilisé à plusieurs époques et dans divers domaines politiques : écologie, social, institution… Le but de la manœuvre est simple : s’approprier des idées au départ appréciées jusqu’à ce qu’elles soient complètement corrompues.
(...)

Démocratie

          Le mot « démocratie » est sans doute l’un des exemples les plus parlant en matière d’appropriation sémantique de la bourgeoisie. À tel point que l’on est aujourd’hui obligé de faire une différenciation entre « démocratie représentative » et « démocratie participative ». Pourtant la première expression est un oxymore (figure de style qui vise à rapprocher deux termes dont le sens est contradictoire) et la seconde un pléonasme (répétition de mots qui ont le même sens.).

          Pire encore, le terme a tellement été dévoyé et repris à toutes les sauces, que pour beaucoup il est devenu synonyme de liberté ou d’État de droit. On aurait d’un côté la démocratie et de l’autre la dictature. Or, il existe bien des alternatives entre les deux, dont celle du gouvernement représentatif.

          À l’origine, la démocratie signifie simplement « le pouvoir au peuple ». Autrement dit, il s’agit d’un système où la population choisit elle-même les règles qui régissent sa société. Et pourtant, on l’associe plus communément de nos jours aux élections. Et ce, même si ces dernières ôtent toute souveraineté aux citoyens pour la confier à des représentants.

          Au moment des révolutions de l’époque des Lumières, le concept de démocratie est largement rejeté par les fondateurs américains et français. À cette période, certains qualifient même ce système « d’irrationnel », « tyrannique », ou « intolérable ». C’est au début du XIXe siècle que ce vocable est détourné par la bourgeoisie, en premier lieu aux États-Unis, puis dans le reste du monde.

          Comme l’explique Francis-Dupuis-Déri dans son ouvrage Démocratie, Histoire politique d’un mot, au milieu des années 1820, le terme est encore très mal perçu. On pourrait d’ailleurs le rapprocher de ce qu’on appelle aujourd’hui le populisme, qui n’a pourtant pas un sens étymologique très éloigné.

          En 1824, Andrew Jackson est battu lors du scrutin présidentiel américain. Ce sont les grands électeurs qui offrent la victoire à son adversaire malgré un nombre de voix supérieur recueilli au sein du peuple. C’est à ce moment qu’il a l’idée de se revendiquer ouvertement du mot démocratie. C’est même lui qui fonde l’actuel Parti démocrate en vue des élections de 1828 qu’il va cette fois remporter. À l’aune de cette victoire, les politiciens de la planète entière commencent à percevoir sous un jour nouveau le terme « démocratie ». Petit à petit, tout le monde finit par s’en réclamer alors que rien n’a pourtant changé dans le système de gouvernance.

          Au fil du XIXe siècle, le mot se propage et est revendiqué par des États. Comble du ridicule, on voit jusqu’à apparaître des « démocrates-monarchistes ». C’est bien simple, à l’heure actuelle, se dire opposé à la démocratie est un véritable suicide politique. Même les plus grands tyrans s’habillent de ce concept. Le nom officiel de la Corée du Nord est par exemple la « République populaire démocratique de Corée ».

          L’avènement de ce mot n’est donc ni plus ni moins qu’un coup de communication remarquablement bien mené et dépassé par son succès. À tel point qu’aujourd’hui il devient très compliqué de discuter de la démocratie réelle, tant un nombre considérable de gens en ont oublié le sens originel. (...) - source -

Effectivement, les pouvoirs et plus particulièrement la macronie et la finance, ont complètement détourné le sens des mots pour déstabiliser, soumettre et arnaquer les populations... Le XXIème siècle est le siècle des boutiquiers menteurs. Dans l'union européenne, la commission européenne est clairement l'ennemi de la démocratie et des peuples.

Sans oublier la novlangue chère à Macron et sbires > wikipedia (...) L’idée fondamentale du novlangue est de supprimer toutes les nuances d’une langue afin de ne conserver que des dichotomies qui renforcent l’influence de l’État, car le discours manichéen permet d'éliminer toute réflexion sur la complexité d'un problème : si tu n'es pas pour, tu es contre, il n'y a pas de milieu. Ce type de raisonnement binaire permet de favoriser les raisonnements à l'affect, et ainsi d'éliminer tout débat, toute discussion, et donc toute potentielle critique de l'État.

Un rythme élevé de syllabes est aussi visé, avec l’espoir que la vitesse des mots empêche la réflexion.

De plus, si la langue possède le mot « bon », il est inutile qu’elle ait aussi le mot « mauvais », car cela suppose l'existence de nuances entre ces deux termes. Le concept « mauvais » est donc détruit pour être remplacé par le « non bon », fabriqué en ajoutant un préfixe marquant la négation (cela donnera « inbon »). (...)

 

> à Angoulême, on invente une voiture à pédales pour les centres-villes

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          La start-up Midipile travaille sur le développement d’une voiture à pédales. À mi-chemin entre un vélo-cargo et une voiture urbaine, le véhicule est conçu pour être déployé dans de grands centres-villes urbains à partir de 2025.

          Dans les rues d’Angoulême, le petit véhicule ne passe pas inaperçu. Développée par la start-up appelée Midipile, cette voiture à assistance électrique souhaite révolutionner le monde de la mobilité et de la logistique. « Notre vision c’est que ce petit véhicule simple, durable et peu coûteux va être une vague déferlante et va permettre de sortir les véhicules automobiles des centres-villes » espère Benoît Trouvé, fondateur de l’entreprise, interrogé par Le HuffPost.

          Cette voiture à pédales est modulable et peut aussi bien prendre une forme biplace que recevoir un coffre spécifique à l’arrière. Le véhicule peut recevoir des charges allant jusqu’à 300 kilogrammes, en plus du pilote. Lancé à pleine vitesse, l’engin tutoie les 45 km/h.

Un véhicule pour les professionnels

          Le concept naît lors du premier confinement, pendant lequel Benoît Trouvé fonde sa start-up. Depuis, la quinzaine de salariés de l’entreprise travaille sur l’engin, principalement dédié aux professionnels de la logistique dite « du dernier kilomètre ». Ce maillon essentiel représente la dernière étape de la chaîne de livraison de l’e-commerce, lorsque le colis est acheminé à sa destination finale.

          La voiture à pédales de MidiPile est conçue alors qu’à l’horizon 2025, tous les véhicules utilitaires acheminant des colis ne pourront plus rentrer dans les centres-villes des communautés d’agglomération de plus de 150 000 habitants, qui seront considérées comme des Zones à Faibles Émission (ZFE). « L’arrivée des zones à faible émission nous oblige à repenser la ville. 2025 c’est demain » avance Erhouarn Cotonea, développeur du véhicule.

          En France, la livraison du dernier kilomètre est responsable d’environ 25% des gaz à effet de serre du pays. « Nous sommes face à une urgence climatique. Nous voulons agir en proposant des solutions. L’industrie automobile a son rôle à jouer dans la transition écologique » explique Erhouarn.

L’atout de la petite taille

          Comparée au vélo-cargo, la voiture à pédales offre plus de sécurité et de confort aux professionnels. « Une entreprise qui souhaite travailler avec nous m’a confié que 100 % de ses livreurs à vélos avaient déjà eu un accident » remarque Benoît, ancien ingénieur chez PSA. Elle peut aussi transporter des charges plus lourdes que le vélo-cargo. Son ergonomie s’adapte parfaitement aux mobilités citadines. Avec ses 90 centimètres de large, le véhicule est capable de circuler jusque dans les rues les plus étroites.

          De par sa petite taille, le véhicule électrique divise par 10 ses émissions de CO2 par rapport à une solution diesel standard de 2020, bien qu’il possède une batterie en lithium. Le frein régénératif, les panneaux photovoltaïques et les pédales permettent de recharger en partie la batterie et d’augmenter l’autonomie du véhicule, pouvant atteindre jusqu’à 300 km selon l’usage. La start-up souhaite développer d’ici 2023, quinze véhicules. En attendant, l’entreprise cherche des ambassadeurs intéressés, prêts pour expérimenter le véhicule et à l’adapter à leur usage. - source -

 

Ah ! Les centres-villes ! Le fond de commerce des amendes de stationnement... Celles-ci ni échapperont pas... Je me demande à combien cet engin sera vendu.

 

💩 le projet d’opérateurs télécom européens pour pister sans cookies tiers est validé

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          Les quatre plus grands opérateurs européens de téléphonie ont reçu le feu vert de la Commission, le 10 février, pour créer une coentreprise dite de « marketing neutre ». Son objectif est de proposer à ses clients de donner leur numéro de téléphone pour voir des publicités ciblées.

          Vodafone, Deutsche Telekom, Telefónica et le français Orange rassemblent plus de 400 millions de clients à travers l’Europe dans son ensemble. L’alliance entre les quatre entraînerait la constitution d’une base de données immense, très attrayante pour les annonceurs. Dans les semaines suivant la création de la coentreprise, les abonnés des opérateurs recevront un SMS pour savoir s’ils acceptent de partager leurs données via leur numéro de téléphone.

          Les géants de la téléphonie assurent que cette nouvelle méthode sera « respectueuse de la vie privée ». Afin d’y parvenir, les seules données dont les marques auront accès seront « un jeton anonymisé qui ne peut pas faire l’objet d’une analyse réversible [NDLR : les annonceurs n’auront pas le droit d’essayer de récupérer les données exactes du jeton] ».

          Contrairement aux cookies, les jetons ne permettront pas d’établir un profil complet d’un internaute. Ils seront aussi combinés par le biais d’une « correspondance sécurisée » pour empêcher une publicité d'apparaître plusieurs fois à une même personne. Grâce à ces technologies, les marques pourront distribuer leurs publicités à des catégories d’utilisateurs tout en « respectant » le Règlement général sur la protection des données (RGPD).

          Les internautes pourront révoquer librement leur consentement en passant par trois points d’accès : le site web de la marque, l’éditeur de la publicité, un portail dédié à la protection de la vie privée « facilement accessible ». Depuis mai dernier, Vodafone et Deutsche Telekom ont testé avec succès la mise en place de l’ensemble du dispositif sur le réseau allemand.

          À la tête de cette innovation publicitaire, Vodafone affirme dans un communiqué que « le portail est spécialement conçu pour offrir aux consommateurs un changement radical dans le contrôle, la transparence et la protection des données. » Elle poursuit « Actuellement, ce sont des acteurs non européens qui collectent, distribuent et stockent à grande échelle les données des citoyens européens. La création d’une coentreprise pourrait changer cela. »

          Les quatre grands opérateurs se placent en concurrence directe avec les géants américains de la Tech qui dominent le marché. Cet argument a fait mouche auprès de la Commission européenne. Son autorité de la concurrence a estimé que la nouvelle entité « ne poserait aucun problème » de son point de vue.

          L’entreprise, encore sans nom, sera installée en Belgique et dirigée par une direction indépendante. Les quatre opérateurs détiendront 25% des parts de la société. Ils n’ont pas communiqué, pour le moment, quand commenceront les opérations. - source -

Donner son n° de téléphone pour des publicités ciblées, bé bien sûr, combien de moutons vont le faire volontairement ? Comme pour l'accès à certains journaux/magazines et autres, il va falloir accepter de donner son n° de téléphone pour avoir accès à divers usages choisis de ces opérateurs qui pourront, avec votre accord, bien sûr, pomper tout ce que vous faites avec votre téléphone...

 

> 1re sommation : harceler les harceleurs

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Des collectifs de précaires en colère décident de renverser la vapeur.

          Ce mercredi 15 février 2023, des collectifs de précaires en colère ont décidé de renverser la vapeur et d’aller « harceler les harceleurs » en organisant une action coordonnée au niveau national et cibler les prestataires privés de Pôle Emploi. Leur objectif : visibiliser les techniques capitalistes de précarisation organisée de la population, et rappeler que les expérimentations de conditionnement du RSA à des heures de travail gratuit, la réforme du chômage, celle des retraites, l’abjecte loi asile-immigration, ne sont que les parties d’un projet autoritaire au service des plus riches.

          A Lille (Tingari), Marseille (Aksis), Paris (Solerys), ils sont allés rendre visite à ces prestataires privés qui ont empoché 300 millions d’euros d’argent public en 2021 afin de surveiller, traquer et contrôler les plus précaires.

Ils nous ont transmis ce communiqué de revendication commun que nous reproduisons. - source -


1re sommation.
Harceler les harceleurs !

          Le projet de Macron et son triste monde, c’est la mise au travail généralisée. Pour nous faire taffer, l’État contrôle, précarise et flique toujours plus. Pour nous pousser à perdre notre vie au turbin, Pôle emploi multiplie les rencards inutiles, les procédures interminables et n’hésite pas à nous couper les vivres. Pour nous faire croire que vivre dignement, s’habiller, se nourrir et se chauffer, ça se mérite, le gouvernement attaque les plus précaires à grands coups de loi sur l’immigration, de réformes des retraites, du chômage et du RSA.

          Aujourd’hui, nous ciblons les prestataires privés de Pôle Emploi. Ces boites pourries (comme Askis, Catalys, Solerys, Tingari, etc.) encaissent des millions d’euros de l’État (plus de 300 millions d’argent public en 2021) pour servir la demande de main d’œuvre des entreprises, faire baisser les chiffres du chômage et foutre la pression sur les plus démuni.e.s. En gros, tu te fais harceler, et tu payes pour ça ! On voudrait renverser la vapeur, arroser l’arroseur, harceler le harceleur et rappeler que, partout en France, on sera là pour dénoncer, s’organiser et gueuler chaque fois qu’il le faudra.

          On est des précaires de plusieurs villes (Brest, Lille, Marseille et Paris) à s’être retrouvés pour s’organiser ensemble et coordonner nos actions. On est autonomes et déters parce qu’on veut monter au créneau. Occuper, bloquer, saboter, nous parle plus que manifester sagement et négocier.

          Le travail exploite, le travail rend malade, le travail tue, le travail pollue, le travail ne nous permet pas de vivre. Nous exigeons le temps libre, l’entraide, la débrouille et la thune !

Ça t’intéresse ? Écris- nous : precairesorganisees@riseup.net


extrait de ce jour de reddit : " Sans revenus le mois prochain car j'ai raté un rendez vous

Coup de gueule du jour sur les internets pour que toute la terre se rende compte de comment Macron fait baisser les chiffres du chômage !Pôle emploi m'a radié pendant 1 mois car j'ai raté un atelier de création de CV (huhu). J'ai immédiatement proposé de refixer un rendez vous à ma conseillère par mail qui est resté sans réponse, et 2 semaines après j'apprends par courrier (aucun messages sur l'espace personnel qui aurait pourtant été bien plus rapide et m'aurait laissé plus de temps pour me retourner car la décision à été prise le 3 février et je n'en ai pris connaissance que le 18....)

Bref j'ai fait une réclamation mais cela m'étonnerait qu'elle aboutisse car je n'ai pas de justificatifs pour l'absence au rendez vous.

Je me retrouve donc sans aucun revenus le mois prochain, étant locataire, pour un atelier bidon de création de CV, à 30 ans alors que j’enchaine les jobs en industrie depuis mes 20 ans, et que je me suis permis de rester un peu plus longtemps (le mois de mars sera mon 5ème mois de chômage) à profiter de mes droits acquis après toutes ces années pour essayer de trouver quelque chose en dehors de l'industrie. Merci Pôle emploi, le mois de mars va être sympa ! "

 

> grandeur de la stratégie insoumise

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          Les 15 jours consacrés à l'Assemblée Nationale aux mesures sur les retraites ont été marqués par la stratégie des députés insoumis. Nous avons assisté pour la première fois depuis longtemps à une sorte de dérèglement méthodique de tous les rituels parlementaires pour faire entrer enfin dans cette enceinte la politique à l'état pur, la vraie, la politique non domestiquée par des formes fictives.

          L’idée de débat et d’échange parlementaire est un mythe. Toute personne qui a déjà regardé des séances de l’Assemblée nationale sait qu’aucun argument, même le plus rationnel, ne fait jamais changer le moindre vote. Pourquoi donc se soumettre à ce rituel factice ? Pourquoi ne pas plutôt utiliser le temps disponible pour mettre en question, acculer, devenir maître d'une temporalité que les macronistes voulaient "programmée". Pourquoi présenter des amendements comme de bons petits soldats que personne n'écoute et respecter un rituel qui ne sert jamais à rien ? Il n'y a pas de débat parlementaire. Il y a des prises de parole qui se déroulent dans l'indifférence générale, et des députés qui votent en fonction de leur camp. Puisque l'on sait que ces rites sont de purs mythes, autant les subvertir et faire l'usage le plus dissident possible que l'on peut de cette enceinte : exprimer la colère, demander des explications, cibler les ministres. Si personne n'a rien d'autre à opposer à la stratégie insoumise qu'un mythe politique, c'est parce que c'est elle qui porte une part de vérité.

          La stratégie de la montée en tension a permis de relayer dans l'assemblée la colère qui s'exprime dans la rue. Elle a permis aussi d'empêcher les macronistes de voter tranquillement, avec bonne conscience, ces mesures de régression sociale et d'exercer, assis sur leur siège rouge, une extrême violence sur la vie des autres, avant de rentrer chez eux en ayant le sentiment du devoir accompli et d'avoir été de bons parlementaires. Être une opposition non violente (discursivement), domestiquée, c'est faire le jeu de la majorité et lui être loyal. C'est lui permettre de se dire : j'ai débattu, j'ai écouté, j'ai voté, tout va bien. Faire exploser ce rituel, faire bouillir l'assemblée, en faire un lieu de tension, les bousculer, c'est rappeler à chaque député de la majorité la violence que représente le fait de voter ces Lois pour celles et ceux qui vont voir les conditions de leur vie et de leur mort s'aggraver. C'est leur retirer la bonne conscience (et c'est déjà quelque chose). Et c'est aussi accroître le rejet à leur encontre qui sera susceptible, dans le futur, d'être la base d'un mouvement de conquête de l'appareil d’État.

          Comme l'a justement dit Jean-Luc Mélenchon dans un post vendredi soir, avoir empêché l'Assemblée Nationale de voter le texte a permis de surcroît de saboter l'objectif que Macron s'était fixé en terme de communication politique et que les médias se seraient empressés de reprendre pour décrédibiliser le mouvement social : faire voter rapidement l'assemblée à travers une fraude procédurale afin d'opposer au mouvement social, à la rue, le fait que "La Loi a été votée". "Macron voulait pouvoir opposer la légitimité de l’Assemblée à celle du mouvement social avec un vote favorable de l’Assemblée nationale. Échec total."

          Les macronistes voulaient contrôler le temps politique. Les insoumis ont subverti ce dispositif, ils se sont appropriés le temps - et c'est une conquête décisive.

          Moment de colère, moment de sabotage, moment de montée en tension, ces 15 jours ont aussi été un moment de véridiction. Il y a eu des polémiques sur Thomas Portes posant avec un ballon sur lequel était collé un masque du ministre du travail ou Aurélien Saintoul le traitant d'«assassin» et d'«imposteur».. Si certains se sont empressés de dénoncer cela comme des "excès", il faut au contraire les voir comme les pièces essentielles d'une opération stratégique visant à mettre en question la déréalisation qu'opèrent les rituels politiques et à rappeler la vérité de ce qui se joue sur la scène dite politique. Il n'est pas indifférent que Thomas Portes soit cheminot et que la présidente de l'assemblée nationale qui l'a exclu possède 1,5 million d’euros d’actions chez l’Oréal, 40 000 euros d’actions émanant de plusieurs multinationales (LVMH, Kering, Axa, Total, BNP Paribas…) C'est comme si la lutte des classes avait fait irruption de manière quasi-parfaite au sein de l'assemblée : celle qui préside une assemblée qui fait voter des Lois qui aggravent l'exploitation de classes (dont elle profite) et exercent des effets concrets sur l'espérance de vie accusant de violence celui qui résiste de manière symbolique à la violence qu'elle exerce sur lui.

          Si nous étouffons dans ce monde politique, c'est parce que presque tout le monde y joue un rôle faux, mythique, fictif, c'est parce que les discours sont en décalage avec la réalité et masquent les rapports concrets, c'est parce que tout le monde a tendance à se conformer à des rites prescrits et sans aucun sens - à aller au devant d'une recherche d'une sorte de respectabilité institutionnelle et médiatique. Les oppositions sont trop souvent domestiquées et participent de la mystification politique et des effets de déréalisation qu'elle produit. Et il suffit de se souvenir de la manière dont le Parti Communiste se comportait à l'Assemblée en 1947, alors qu'ils étaient un parti si important, pour comprendre que c'est dans la conflictualité et non dans la respectabilité que se trouve la clé d'une gauche puissante.

          Grandeur de la stratégie insoumise qui a fait voler en éclat les mythes politiques de l'assemblée nationale, qui a domestiqué une institution pour en faire l'un des lieux essentiels de la conflictualité sociale assumée, sans masque, sans faux semblant, sans politesse. Ces 15 derniers jours furent un moment essentiel de la politique contemporaine et si le 7 mars est une réussite, ce sera en grande partie grâce aux députés insoumis. - source -

Excellente analyse et grand MERCI à la France Insoumise. D'un autre côté, Macron fait tout pour empêcher l'Assemblée nationale de jouer son rôle constitutionnel législatif, il l'a cantonnée à une simple chambre d'enregistrement formée de députés, traîtres à bien des valeurs de la démocratie antinomiques des "valeurs" financières...

 

> le monde merveilleux de la réforme

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(...) De quoi cette réforme [ de la retraite ] est-elle le nom ?

          Elle porte l’empreinte du dogme néo libéral pétri de vieilles lunes comme celle du ruissellement. Elle se situe donc dans le droit fil de la fin de l’Etat providence : c’est donc l’argent que les entreprises accumuleront qui permettra les nouveaux investissements et les emplois de demain, sauf que ça ne marche pas et que tant les pays en voie de développement fourniront une main d’œuvre taillable et corvéable à merci, le choix de la production à l’étranger sera toujours la règle avec ses contraintes sociales et environnementales minimales, avec à la clé des profits qui feront le bonheur des actionnaires et un ruissellement cantonné aux paradis fiscaux paradis fiscaux.

          Il est clair que le gouvernement actuel élu pour faire « barrage au front national » et rien d’autre, s’en donne à cœur joie en matière de « dérégulation du marché du travail », de fermetures de services publics au motif « que le privé sait mieux gérer ».

          Les exemples ne manquent pas en ce domaine, du tarif de l’électricité avec l’appauvrissement d’EDF au profit de fournisseurs qui ne produisent rien mais qui se gavent, à la concession scandaleuse de l’exploitation des autoroutes à des opérateurs avides en passant par le délaissement des hôpitaux publics et de l’éducation nationale qui font le bonheur des intérêts privés.

          Dernier exemple, la suppression de la redevance pour l’audiovisuel public au nom de « l’amélioration du pouvoir d’achat des français » qui nous annonce à court terme une « restructuration du groupe » qui se traduira par une privatisation larvée et une hanounasisation au nom d’un « mieux disant culturel », sans doute…

          Il est là, le cœur du projet gouvernemental actuel : faire croire aux français que la réforme veut leur bien ou va « sauver » les dispositifs existants.

          Ce que n’ont pas encore perçu les français, c’est le formidable jeu de bonneteau et de transferts financiers qui se joue : des services publics payés par leurs impôts qui échapperont à leur contrôle puisque gérés par le privé qui au passage leur fera payer leurs services plus chers (on assiste actuellement à une envolée des prix des abonnements pour le gaz et l’électricité, par exemple) ou qui organise déjà, de fait, la sélection étudiante par le prix des études dans le privé et des frais accessoires, (logements, transports,…) avec le système sélectif Parcoursup.

          Tout cela est bon pour le commerce : un service public qui s’éteint c’est une lumière éclatante qui s’allume dans l’initiative privée soumise à la TVA, cet impôt indolore qui rapporte de plus en plus. Quand une nouvelle activité taxable ouvre ses portes ou lorsque les prix flambent comme ceux de l’énergie et provoquent en sus une envolée des prix, le fermier général Darmanin empoche le pognon sans effort, sans se soucier de la gestion des services publics qu’on laisse dépérir : les conseils du cabinet Mac Kinsey s’avèrent au final très profitables pour le budget de l’Etat. Et si vous n’êtes pas convaincus, le gavage à la publicité sous toutes ses formes (que vous payez dans le produit), achèvera de vous convaincre de consommer et de vous taire.

          De quoi vous plaigniez vous ? L’Etat a désormais les moyens de vous faire un chèque de temps en temps pour remplir votre réservoir d’essence, nous abritons en France un des hommes les plus riches du monde et certaines grosses entreprises battent des records en matière de profits

Tout ça c’est pour votre bien. On dit merci qui ? - source -

 

> attention, gros effets secondaires avec la mélatonine synthètique

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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Les cas d'intoxications à la mélatonine explosent chez les jeunes

          Dans son édition du mois de février, la revue indépendante Prescrire relaie des chiffres alarmants. Les centres antipoison des Etats-Unis ont recensé de nombreux cas d’intoxications à la mélatonine chez des enfants et adolescents. En dix ans, ces cas ont été multipliés par six.

          Plus de 260 000 cas d’ingestion de mélatonine, intentionnelle ou accidentelle. C’est le bilan dressé par les centres antipoison américains, pour une période allant de 2012 à 2021, et ne concernant que des enfants et des adolescents de moins de 19 ans.

          Des chiffres suffisamment inquiétants pour que la revue Prescrire, qui alerte régulièrement sur les effets indésirables de la mélatonine, choisisse de s’en faire l’écho dans son édition de février.
Mais qu’est-ce que la mélatonine ?

          Dans sa version naturelle, elle est parfaitement inoffensive : il s’agit en fait d’une hormone sécrétée durant la nuit, essentielle pour notre sommeil car elle régule notre horloge biologique et informe notre organisme de l’alternance entre le jour et la nuit. C’est dans sa version synthétique qu’elle peut s’avérer à risque.

Pourquoi est-elle potentiellement dangereuse ?

          Cette version synthétique se retrouve dans de nombreux compléments alimentaires supposés favoriser l’endormissement ou réduire les effets du décalage horaire. Accidentelle dans 95 % des 260 000 cas signalés aux centres antipoison américains entre 2012 et 2021, l’ingestion de mélatonine synthétique a provoqué des symptômes, « surtout digestifs, cardiovasculaires et neuropsychiques » chez 17 % des enfants signalés.

          Environ 5 000 personnes ont dû être hospitalisées dans des états considérés comme graves et deux enfants de moins de deux ans sont décédés à l’hôpital. Environ huit signalements sur dix concernaient des enfants de moins de cinq ans.

Et en France ?

          La mélatonine synthétique est surveillée de près, et depuis longtemps, par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). À elles deux, les agences ont recensé pas moins de 300 effets indésirables, comprenant douleurs abdominales, éruptions cutanées, vomissements, céphalées, irritabilité…

          Voilà pourquoi, en 2018, l’Anses a plaidé pour une meilleure information des consommateurs, et recommandé à de nombreuses catégories de population de ne pas consommer de mélatonine : les femmes enceintes et allaitantes, les personnes souffrant de maladie inflammatoires, auto-immunes, d’épilepsie, d’asthme, et les enfants et adolescents.

Ces recommandations sont-elles respectées ?

          La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) s’est récemment intéressée au sujet, face à l’explosion du nombre de compléments alimentaires ou médicaments en vente libre et contenant de la mélatonine : 700 nouvelles références entre 2019 et 2021 !

          Si, dans l’ensemble, la teneur annoncée sur l’étiquette est cohérente avec la teneur réelle, l’information au consommateur potentiellement à risque est insuffisante, voire contradictoire « avec les recommandations de l’Anses. C’est le cas, par exemple, des compléments alimentaires dont l’étiquette indique qu’ils peuvent être consommés par les enfants ».

La DGCCRF a émis plusieurs avertissements à l’intention des fabricants. - source -

Bravo la DGCCRF, vive les avertissements qui ne servent absolument à rien car les industriels se torchent certainement avec en rigolant... !