l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

> des pulls anti-reconnaissance faciale

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          Une entreprise italienne vend des vêtements tricotés pour lutter contre la reconnaissance faciale. Grâce à des motifs conçus à l’aide d’une IA, le système de reconnaissance identifie des animaux au lieu d’êtres humains.

          Avec ChatGPT qui domine la discussion autour de l’intelligence artificielle récemment, on en oublierait presque les autres usages. Comme par exemple la reconnaissance faciale, qui a fait d’énormes progrès ces dernières années, au point de ne plus être trompée par les tatouages sur le visage.

          Cependant, la reconnaissance faciale a ses faiblesses, et il n’est pas nécessaire de porter un masque ou du maquillage pour y échapper. Cap_able, une entreprise italienne, vend des vêtements tricotés conçus pour confondre les algorithmes, qui identifient alors le porteur en tant qu’animal, même à visage découvert.

          Rachele Didero, co-fondatrice de Cab_able, a conçu les motifs dans le cadre de son doctorat à l’École polytechnique de Milan. Son but est de tromper l’algorithme le plus utilisé dans la reconnaissance des visages : YOLO. L’idée est très simple. Avant de reconnaître les visages, l’IA identifie les humains dans l’image. Grâce à ces pulls aux motifs très particuliers, l’algorithme identifie des chiens, des zèbres ou encore des girafes, et donc ne classifie pas le visage comme étant humain. Les motifs sont générés avec l’aide de l’intelligence artificielle, et fonctionnent avec un taux de réussite entre 60 et 90 %.

          Toutefois, l’intérêt de tels vêtements risque d’être limité. YOLO est constamment mis à jour, et pourrait du jour au lendemain parvenir à reconnaître les personnes qui en portent. Capable travaille sur l’amélioration des motifs pour mieux confondre l’IA, mais reconnaît qu’il s’agit d’une véritable course aux armements et que les vêtements auront une efficacité limitée dans le temps. Comptez au moins 277,50 euros pour un pantalon tricoté, ou 390 euros pour un pull manches longues. - source -

Ce sera effectivement une "course aux armements" pour s'équiper d'un produit/système anti-reconnaissance faciale. Il parait évident, d'une part l'utilisation de techniques invisibles (infra-rouge, ondes de gammes diverses,...) permettront d'éviter les "obstacles" à cette reconnaissance faciale, et d'autre part, des interdictions ciblées seront inscrites dans la loi (comme les anti-radars).

 

> les robins des bois électriciens-gaziers

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          A leur manière, ils débordélisent la France ! Le gouvernement prévoyait des coupures d’électricité cet hiver : ils la rétablissent dans certains foyers qui en avaient été privés.
          Les tarifs de l’électricité des artisans ont explosé au-delà de toute mesure (pour les boulangers, notamment) : à Marseille, ils mettent leurs compteurs en tarif réduit, ce qui fait baisser la facture de 60 %. A Lille, Nantes, Lyon, Nice, Saint-Nazaire et ailleurs, ils offrent l’électricité à des crèches, des lycées, des hôpitaux, des piscines, des bibliothèques, bref, des établissements publics étranglés par la hausse des prix.
          A l'image des Robin des bois, ce collectif de bénévoles qui tentent de maintenir le gaz et l’électricité de certains usagers les électriciens et les gaziers CGT ont commencé à frapper jeudi 26 janvier, jour de grève et de manifs. Et ils comptent bien remettre ça pour soutenir la bataille contre la réforme "des retraites. Certes, ces actions sont illégales. Mais populaires. Elles énervent le gouvernement.
          Quand les nouveaux Robins des bois ajoutent qu’ils vont couper l’électricité de quelques milliardaires, comme Vincent Bolloré, Bruno Le Maire s’emporte : « Inacceptable ! » Mais que faire contre Robin des bois ? Par nature, il est insaisissable. C’est un mythe. Et il porte moustache, comme Philippe Martinez. Les vrais héros ne prennent jamais leur retraite. (J.-L. P.)

> shrinkflation : arnaques sur les étiquettes

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          Shrinkflation : contraction, en anglais, des termes "shrink" pour réduction, et "flation" pour "inflation". Encore un anglicisme, et encore une innovation de la Start Up Nation, qui vient grossir la liste des scandales qui de mois en mois assomment des gaulois réfractaires sur qui le ciel tombe de plus en plus fort et de plus en plus souvent sur la tête. Après Buitoni, après ORPEA, et en attendant le suivant. Le point commun ? Comme toujours le même : la sacro sainte rentabilité. Celle sur l’autel de laquelle on peut tout sacrifier.

          Shrinkflation, ou la nouvelle arnaque des industriels de l'agro-alimentaire. Augmenter leurs prix tout en réduisant la quantité, ce qui se faisait depuis des décennies, mais cette fois sans l'indiquer sur les emballages. Ce afin de ruser avec les augmentations des prix des matières premières et de l'énergie, sur le dos des consommateurs bien entendu. Lesquels consommateurs, éternels dindons de la farce, lorsque les emballages sont trompeurs, ne peuvent qu'échouer à comparer les prix de ce qu'ils achètent, sauf à peser un à un chacun des articles avant de les amener en caisse. Ce qui dans la pratique relève de l'impossible ou presque, notamment et surtout aux heures de pointe.

          Qui a eu cette idée saugrenue ? Des cabinets conseil, pardi ! Payés par les industries de l'agro-alimentaire pour leur souffler cette idée du siècle pour limiter leurs pertes. Lesquelles pertes sont par essence inexistantes pour ces conseillers fort bien rémunérés. Qui nous apportent une nouvelle preuve que dans un marché mondialisé, les chacals se nourrissent toujours sur la bête.

          En 2022, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a procédé à des contrôles dans 33 usines en France, et pu constater que 7 d'entre elles, pratiquaient cette "shrinkinflation" au détriment des consommateurs. Près de 20 % : à ce niveau de fraude, on peut parler de process industriel à grande échelle.

          Devinez ce qui en découle… Va-t-on procéder à des amendes pour les contrevenants que sont ces industries violant les règles auxquelles elles sont soumises ? Allons-nous leur interdire toute subvention publique pour les cinq prochaines années, ou annuler leurs réductions de charges accordées au détriment de la collectivité ? L’État va-t-il attaquer en justice ces boîtes de consulting qui conseillent à leurs clients d'enfreindre la loi moyennant de juteux honoraires ?

          Pensez donc, on ne s'attaque pas au nerf de la guerre en économie libérale ! Pas touche aux hors-la-loi, lesquels pourront continuer à utiliser leurs anciens emballages jusqu'à épuisement de leurs stocks sans avoir à les refaire. On passe l’éponge. Au nom de la préservation de l’emploi et de la lutte contre l’inflation. Aux coupables les mains pleines.

          La grande distribution ? Celle-là même qui n'hésite pas à laisser en rayon de la viande bien au-delà des dates de péremption autorisées, ou à faire nettoyer ses hachoirs et rôtisseries une fois tous les six mois pour faire de menues économies au détriment de la santé du consommateur : figurez-vous qu’elle n'avait pas songé à contrôler le poids des produits qu'elle mettait dans ses rayons. Elle qui comptabilise jusqu’à la durée des pauses pipi de ses caissières n’avait pas exigé de ses chefs de rayon qu’ils vérifient qu’il n’y avait pas tromperie sur la marchandise. Pas le temps, et surtout quel intérêt ? Pour nos grandes surfaces, que votre paquet de chips contienne 250 ou 200 grammes ne change pas grand-chose sur ses volumes et sur ses marges, son cœur de métier, rappelons-le, c’est d’acheter un prix, le produit c’est votre affaire, et pas le sien. La voilà du coup contrainte d'ajouter en catastrophe des stickers sur les emballages des produits contrevenants en lieu et place de leurs fournisseurs. A l'arrache, et avec quelques mois de retard. Complice par indifférence, certes, mais pas coupable. Michel-Edouard Leclerc, l’Edwy Plenel auto-proclamé de la profession, viendra bientôt faire sur nos antennes son grand numéro de chevalier blanc.

          Où que l’on porte le regard, on se fait gruger, et pas qu’à la marge. Sur le prix, sur le service, sur le poids, sur les ingrédients, sur les dates de péremption, sur les clauses du contrat, sur tout. Et où qu’on prête l’oreille on n’entend parler que de transparence, de valeurs, de respect, de traçabilité. Toutes les Elise Lucet de France et de Navarre ont un bel avenir tout tracé, les fraudes se ramassent comme les feuilles mortes à la pelle. Attendons la création d’un nouveau numéro vert. - source -

Ce 21ème siècle sera celui des boutiquiers (récupérer le moindre centime), du langage dévoyé (les mots sont utilisés pour dire leur contraire), du mensonge à tous les niveaux (ils disent blanc mais font noir), de la pauvreté organisée des populations et la fin des démocraties pour un totalitarisme ultralibéral...

 

> la démocratie manipulée

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          Après l’immense succès de la manifestation du 19 janvier dernier, le gouvernement a dégainé ses habituels arguments de « démocratie » et de « pédagogie ». Entre infantilisation et bras d’honneur.

Le gouvernement, décidément, ne déborde pas d’imagination. Après une mauvaise semaine marquée par l’immense manifestation du 19 janvier, ses ministres ont été invités à ânonner sur tous les plateaux de télévision les deux mêmes mots qui refleurissent dans chaque conflit social : « Pédagogie » et « démocratie ». Deux jolis mots, mis hélas à une très mauvaise sauce.

          Le premier est un classique du genre : si les Français se mobilisent à une forte majorité contre la réforme des retraites, c’est qu’on leur a mal expliqué. C’est le fameux « déficit de pédagogie ». Quelques ministres se sont timidement avisés que cela revenait à traiter les Français d’imbéciles. Ils n’avaient pas tort. Du coup, l’argument est en perte de vitesse.

          Quelle impudence, en effet, que de vouloir expliquer à des femmes et des hommes de quoi leur vie est faite et ce qu’elle va devenir, ou que leur métier n’est pas aussi pénible qu’on le dit. Dans la même gamme, on entend aussi de drôles de choses qui sortent de la bouche de journalistes. Un éditorialiste de France Inter juge par exemple que l’issue du conflit dépend de la capacité du gouvernement à « donner du sens au travail ».

"Allez expliquer au terrassier ou à la caissière de grande surface qu’ils ne comprennent pas le sens de leur travail."

          C’est tout un monde qui se révèle ici, assez étranger à la rugueuse réalité. Celui de la pure idéologie. Allez expliquer au terrassier ou à la caissière de grande surface qu’ils ne comprennent pas le sens de leur travail. Dans cette rhétorique évanescente, les corps n’ont pas leur mot à dire. La souffrance relève du simple quiproquo. Bienvenue dans le monde de l’immaculée conception !

          Soyons juste : plusieurs politistes ont noté que l’argument de la pédagogie, c’est une tentative d’infantilisation de la population. Un rapport d’enseignant à enseigné qui n’a rien à faire dans un conflit social. C’est surtout la négation du conflit social lui-même. Il n’y aurait donc pas d’antagonisme d’intérêts. Mais le gouvernement et le président de la République lui-même usent d’un autre argument tout aussi difficile à entendre. C’est l’argument « démocratique ».

          Celui-là ressemble à un bras d’honneur adressé à tous ceux qui ont voté Macron au second tour de la présidentielle : « Vous avez voté pour moi, vous avez donc voté pour ma réforme. » Les légionnaires avaient une formule plus triviale pour soumettre ceux qui avaient « signé… ». Il lui a été beaucoup répondu qu’une bonne moitié de ses électeurs de circonstance (dont l’auteur de ces lignes) n’avaient pas voté pour lui, mais contre Marine Le Pen.

          L’argument macronien est dévastateur. Peut-on imaginer mieux pour assurer le triomphe de la candidate du Rassemblement national en 2027 si, par malheur, il n’y a pas un candidat ou une candidate de gauche au casting du second tour ? La revendication d’Emmanuel Macron en légitimité n’est certes pas discutable pour lui-même ; elle l’est en revanche pour les volets de son « programme » qui bouleversent la vie des gens.

          La manipulation pose une nouvelle fois avec acuité la question du caractère plébiscitaire de cette élection du président au suffrage universel. L’usage qu’en fait Macron est redoutable pour la démocratie et, jusqu’à un certain point, pour la paix civile. On se souvient ce que Rousseau (Jean-Jacques) écrivait déjà dans son Contrat social à l’adresse des Britanniques, « libres le jour de l’élection des membres du Parlement », mais « esclaves » sitôt qu’ils les ont élus. Et le philosophe ne connaissait pas le 49.3 !

          Il existe heureusement une voie médiane entre le scrutin plébiscitaire et la révolte. C’est ce qu’on appelle la démocratie sociale. Il faut pour cela que le pouvoir exécutif entende les syndicats, tienne compte de l’état de l’opinion, et n’agisse pas comme le dépositaire exclusif d’intérêts économiques minoritaires.

          La semaine n’a pas seulement été mauvaise pour le gouvernement en raison du succès de la manifestation du 19 janvier, et de l’unité syndicale réaffirmée pour le 31, mais aussi parce qu’un autre argument est tombé. Celui de l’urgente nécessité d’une réforme.

          Le président du Conseil d’orientation des retraites lui a porté, le jour même de la manif, le coup de grâce. « Les dépenses de retraites ne dérapent pas, elles sont relativement maîtrisées », a déclaré Pierre-Louis Bras, lors d’une audition à l’Assemblée nationale. Même cet honorable haut fonctionnaire a besoin d’une sérieuse pédagogie ! Enfin, on sent que le doute s’empare de l’exécutif quand on entend Élisabeth Borne affirmer que nous avons affaire à « une réforme féministe ». Il fallait oser ! - source -

Qu'est-ce que la démocratie aujourd'hui en France ? Facile, tous les 5 ans, les "citoyens" de cette V° république de merde ( avec un parlement et des médias corrompus ) sont libres de choisir leur dictateur pour 5 ans...