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💩 Europe : « Uber Files », les liaisons dangereuses entre Uber et la commissaire européenne Neelie Kroes

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          La dirigeante néerlandaise a été embauchée par le groupe en mai 2016, un « pantouflage » préparé alors qu’elle était encore en poste à Bruxelles, et réalisé au prix de multiples irrégularités. A l’époque, ce « pantouflage » a pu sembler au-dessus de tout soupçon. Mais les « Uber Files » éclairent ce dossier d’un jour nouveau. Ces documents confidentiels montrent que la Néerlandaise a, en réalité, entretenu des relations régulières avec le groupe californien lors des derniers mois de son mandat, multipliant même en privé les initiatives en faveur de la société avant son embauche, à une période où elle avait des obligations de réserve liées à ses fonctions passées. Un cas d’école de la passivité dont l’Union européenne peut faire preuve face aux intérêts privés. (...)

          Elle avait ainsi esquissé un accord avec la société dès l’été 2014, avant de rencontrer, le 18 octobre 2014, à moins de deux semaines de son départ de la Commission, un représentant du cabinet de lobbying Fipra, missionné par Uber, avec qui elle discute notamment de son futur rôle dans l’entreprise.L’affaire est alors particulièrement sensible tant pour l’intéressée que pour la start-up. Le lobbyiste en chef d’Uber en Europe, Mark MacGann, donne ainsi pour consigne, en interne, que rien ne filtre auprès du cabinet de Mme Kroes, car celui-ci « n’a pas connaissance » des tractations en cours avec la commissaire néerlandaise. Ce qui donne lieu à des situations dignes du théâtre de boulevard.La direction d’Uber est également avertie par ses conseils juridiques des contraintes spécifiques au recrutement d’une ancienne dirigeante européenne. Celle-ci doit notamment notifier à la Commission des fonctions qu’elle envisage de prendre avec un préavis d’au moins quatre semaines. Plus embêtant : tout lobbying vis-à-vis de la Commission en lien avec ses anciennes prérogatives lui sera prohibé pendant les dix-huit mois qui suivent la fin de son mandat.En mars 2015, Mark MacGann réprimande deux cadres d’Uber lorsqu’il s’aperçoit que Neelie Kroes est mentionnée sur un document interne :« C’était une erreur (euphémisme). Son nom ne devrait jamais apparaître sur un document interne comme externe. Nous avons une relation spécifique avec [Neelie Kroes] actuellement qui est sensible et hautement confidentielle. Ce serait inapproprié et dangereux pour elle et pour nous. » (...) Les tractations précoces entre la Néerlandaise et Uber pourraient théoriquement justifier des poursuites à son encontre. L’article 245 du traité de fonctionnement de l’Union européenne lui imposait alors, en effet, des « devoirs d’honnêteté et de délicatesse » quant à l’acceptation de certaines fonctions après son départ de la Commission. (...)

          Autre entorse à l’éthique, voire à la loi : Neelie Kroes a œuvré en faveur d’Uber sans même attendre son embauche officielle par l’entreprise. Au mois de mars 2015, le service de chauffeurs particuliers UberPop est en passe d’être interdit aux Pays-Bas. Elle se propose de contacter le premier ministre néerlandais de l’époque, Mark Rutte, pour plaider la cause de la plate-forme, à qui elle demande de brèves notes pour pouvoir lui expliquer « ce qui est en jeu ». L’année suivante, quelques jours avant l’officialisation de son rôle dans la multinationale, Neelie Kroes est de nouveau sollicitée par l’entreprise pour intervenir en sa faveur auprès de son compatriote Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne. « Oui, je ferai tout mon possible » pour que Travis Kalanick puisse le rencontrer, répond-elle, à un moment où tout lobbying auprès des commissaires européens lui est encore interdit. Selon le registre de transparence de l’Union européenne, M. Timmermans n’aurait finalement pas rencontré le dirigeant d’Uber. Interrogé à ce sujet par le quotidien britannique The Guardian, un porte-parole de la Commission européenne affirme n’avoir aucune trace de correspondance entre le responsable et Neelie Kroes – ce qui n’exclut pas des échanges privés non répertoriés. (...)

          Plus surprenant encore, le groupe américain a sollicité l’aide de l’ancienne commissaire en pleine perquisition aux Pays-Bas, visant les activités d’UberPop. Le lobbyiste Mark MacGann affirme alors dans un e-mail interne que « Neelie Kroes appelle le ministre de l’économie [Henk Kamp] et d’autres membres du gouvernement pour forcer la police à se retirer ». Une intervention qui, si elle était avérée, pourrait être vue comme une tentative d’obstruction de la justice. Interrogé à ce sujet, M. Kamp dit ne pas se souvenir de conversations avec Mme Kroes au sujet d’Uber. (...) - source -

S'en suit le bal des "faux-culs" où plus  aucun responsable européen cité se souvient de quelque chose et où les données enregistrées disparaissent mystérieusement...