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> autoroute sans barrière de péage : comment fonctionne ce dispositif lancé en France ?

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          La première autoroute à «flux libre» est mise en service vendredi 4 novembre pour traverser l’Allier. Pour éviter une amende, ses utilisateurs auront le choix entre se procurer un badge, payer en ligne ou sur une des 16 bornes installées au bord de la route.

          Les retours de vacances pourraient réserver des surprises dans l’Allier. A partir de ce vendredi, les automobilistes vont devoir s’organiser s’ils veulent éviter une amende pour emprunter l’A79, première autoroute payante sans barrière de péage de France. Cette autoroute longue de 80 kilomètres traverse le département d’Ouest en Est, pour relier Montmarault (Allier) à Digoin (Saône-et-Loire). Cette expérimentation, menée jusqu’en 2025, se substitue à la route nationale 79 qui était en travaux depuis deux ans. Mis en place depuis longtemps à l’étranger, ce type d’autoroutes en «flux libre» est appelé à se généraliser dans les prochaines années. Libération fait le point.

Le «flux libre», c’est quoi ?

          Concrètement, les usagers pourront passer au péage sans ralentir ni s’arrêter, en passant sous six portiques. Il s’agit des mêmes structures que ceux qui avaient été installés pour l’éphémère écotaxe poids lourds, entre 2014 et 2017.

          Ils sont dotés de capteurs ainsi que de trois caméras par sens de circulation, dont la bande d’arrêt d’urgence, pour identifier les véhicules, précise sur son site le groupe des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) qui gère ce tronçon. A l’extrémité du portique, une autre caméra évaluera la longueur du véhicule et le nombre d’essieux.

          A noter que ces caméras ne serviront pas à scruter la vitesse des véhicules, y compris en cas de non-respect des vitesses autorisées : «Ce qui intéresse le concessionnaire c’est le véhicule en lui-même, ainsi que sa plaque minéralogique», assure APPR.

Comment fonctionne le paiement ?

          Les automobilistes disposeront de plusieurs façons de s’acquitter de la douloureuse. La solution la plus simple est de se procurer un badge de télépéage classique, quel qu’en soit le fournisseur. Auquel cas, le prélèvement est automatique.

          Il sera également possible de payer sur le site de la nouvelle autoroute, soit en enregistrant une fois pour toutes son numéro d’immatriculation et ses coordonnées bancaires, soit en réglant chaque passage. Sinon, dernière possibilité : 16 bornes installées notamment sur des aires de l’autoroute, qui permettront de payer en carte ou en espèces.

          « Le client a 72 heures pour régler son trajet», souligne Pierre Méau, directeur clientèle adjoint des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR), le groupe qui gère ce tronçon. Faute de quoi, une amende de 90 euros viendra s’ajouter au montant du péage, et même 375 euros sans règlement dans les soixante jours. L’exploitant aura accès au fichier des plaques d’immatriculations européennes. « C’est bien le propriétaire du véhicule qui sera redevable en cas de problème de paiement», et non le conducteur, rappelle d’ailleurs le groupe APPR.

Quel intérêt de ce dispositif ?

          « A chaque barrière de péage, c’est un arrêt avec potentiellement des bouchons », expose Arnaud Quemard. Sur le papier, des gains de temps, des économies de carburant et des réductions des émissions de CO2 dans l’atmosphère sont donc espérés grâce à ces nouvelles installations, qui vont de pair avec le développement du numérique et des paiements en ligne.

          « L’objectif est de redresser l’autoroute », affirme notamment Arnaud Quemard, directeur général de la Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France (Sanef). Sur l’autoroute de Normandie, il compte rendre à la nature 28 hectares – l’équivalent de 40 terrains de football – actuellement occupés par les gares de péage.

          Mais contrairement à ce qu’on pourrait penser, passer au flux libre ne fera pas faire des économies au concessionnaire. « Aujourd’hui, sur le péage en Normandie on a environ 150 collaborateurs. Pour exploiter la même autoroute en flux libre, on en aura besoin d’à peu près 300 », qui s’occuperont surtout des relations avec les clients, indique Quemard.

Et ailleurs ?

          Le système est assez répandu dans de nombreux pays, entre Johannesburg et Pretoria en Afrique du Sud, autour de Toronto au Canada, sur les autoroutes urbaines de Santiago-du Chili, dans de nombreux États américains, sur l’Autostrada pedemontana lombarda près de Milan en Italie, sur de nombreux axes routiers en Norvège, sur la moitié des autoroutes portugaises ou encore pour entrer dans Göteborg ou Stockholm en Suède.

          En France, la Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France (Sanef) a transformé en laboratoire l’échangeur de Boulay-Moselle, sur l’autoroute A4, en y supprimant les barrières physiques en 2019. Malgré quelques incidents au départ, « le système a démontré sa fiabilité et les clients se sont familiarisés avec ce nouveau système de paiement », assure son directeur général, Arnaud Quemard.

          Si la société Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc (ATMB) entend convertir «à moyen terme» l’autoroute blanche (A40) en Haute-Savoie, l’autoroute de Normandie est la prochaine sur la liste de l’autoroute à «flux libre». «Sur l’A13 et l’A14 entre Paris et Caen, il y a cinq barrières, avec un trafic domicile-travail assez fort et des pics de week-end importants, dénombre Arnaud Quemard. Ces barrières seront progressivement remplacées par des portiques entre la mi-2024 et la mi-2025. L’investissement est évalué à environ 120 millions d’euros, en partie couvert par une hausse annuelle des péages pour les 32 000 voitures par jour, dont on ignore encore le montant.

          En outre, toutes les nouvelles autoroutes qui sortiront de terre devraient suivre ce modèle, comme la future A69 entre Toulouse et Castres prévue en 2024. - source -

Et, les tarifs des péages vont exploser. Ce sera comme le compteur Linky, selon les envies des sociétés d'autoroutes et de leurs cupides actionnaires, les tarifs vont varier fortement selon l'heure, le jour, le niveau de CO² et autres, etc... Sans oublier, qu'avec la vidéo-surveillance renforcée et la reconnaissance faciale, et, cerise sur le gâteau, les boites noires obligatoires dans les voitures, on sera tracé dans tous nos déplacements.

J'ai utilisé ce système lorsqu'il venait juste d'être appliqué au Portugal => les tarifs habituels ont été plus que doublés, les portugais ont abandonnés les autoroutes ( déjà chères ) pour reprendre les routes ( à l'entretien quasi-abandonné ) entrainant de gros bouchons et multiples accidents ; j'ai eu l'impression d'être revenu 25 ans en arrière ! Sans oublier qu'à chaque passage en-dessous d'un portique ( après chaque sortie ) des frais de gestion sont appliqués !