l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


💩 un nouveau rapport dénonce l’influence « démesurée » des Big Pharma sur l’UE

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          Une influence « démesurée » qui « nuit » à la santé publique. Voilà comment deux ONG spécialisées en santé qualifient, dans leur dernier rapport, la relation entre les laboratoires pharmaceutiques et les institutions européennes.

          L’influence du lobby pharmaceutique dans les institutions européennes, que ce soit à la Commission européenne ou au Parlement européen, aurait été amplifiée lors de la pandémie de Covid-19. Et ce, non sans impact sur la santé des citoyens. C’est en tout cas ce que pointent du doigt les associations Global Health Advocates (GHA) et StopAids dans leur rapport publié ce vendredi (20 janvier).

          « Les intérêts privés ont exercé une influence démesurée sur les décideurs européens pendant la pandémie, ce qui a entraîné un manque de transparence sur les contrats de vaccins financés par des fonds publics », résume Rowan Dunn, coordinatrice du plaidoyer pour l’UE chez GHA, lors d’un entretien avec EURACTIV France.

          Retour en arrière. En mars 2020, alors que la pandémie de Covid-19 éclate en Europe, la Commission européenne cherche à fournir au plus vite des doses de vaccins aux États membres. « À ce moment-là, la Commission européenne promeut le vaccin comme un bien commun accessible à tous », explique Rowan Dunn.

          Mais très vite, l’Europe accumule du retard dans sa campagne de vaccination, notamment par rapport au Royaume-Uni et aux États-Unis et une « pression publique » commence à peser sur la Commission, poursuit la coordinatrice du plaidoyer chez GHA.

          Il y a alors un changement « très important » dans la stratégie vaccinale de la Commission européenne, souligne de son côté l’eurodéputé belge Marc Botenga, également membre de la commission spéciale sur le Covid.

          « Ursula von der Leyen a abandonné l’idée de faire du vaccin un bien commun pour aller vers des accords d’achat avec les laboratoires pharmaceutiques », précise-t-il lors d’un entretien avec EURACTIV France.

70% des Européens vaccinés à l’été 2021

          En juin 2020, la Commission européenne passe des contrats avec des laboratoires pharmaceutiques afin de livrer des doses de vaccins contre la Covid-19 aux États membres.

          Plus connus sous le nom de stratégie européenne en matière de vaccins, ces achats groupés de vaccins ont permis d’accélérer la fabrication des doses et de garantir un accès équitable à la vaccination à tous les citoyens européens.

          Si la majorité des doses ont été achetées auprès de Pfizer, cinq autres laboratoires ont également reçu le feu vert de l’Agence européenne du médicament (EMA) : Moderna, AstraZeneca, Janssen, Novavax et Valneva. C’est une réussite : les premières doses sont administrées fin 2020 et en juillet 2021, 70% des adultes au sein de l’UE avaient reçu au moins une dose de vaccin.

          Mais selon le rapport des deux ONG, face à l’urgence vaccinale, la Commission aurait cédé à certaines demandes des laboratoires pharmaceutiques dont le prix des vaccins, la transparence des contrats mais aussi la propriété intellectuelle. Or, « l’avantage de la propriété intellectuelle, c’est que les laboratoires pharmaceutiques ont le monopole et peuvent donc faire un maximum de profit », estime Marc Botenga. Avant d’ajouter : « En laissant le contrôle des prix des doses aux laboratoires pharmaceutiques grâce à la propriété intellectuelle, il y a eu un hold-up sur notre sécurité sociale ».

          Mais ce n’est pas tout. Le rapport accuse « l’influence démesurée » des Big Pharma sur la Commission européenne, d’avoir potentiellement entravé l’accès au vaccin aux populations des pays pauvres. « Avec les Big Pharma aux commandes, qui ont choisi de suivre leurs intérêts privés, l’accès aux vaccins pour les pays à faible revenu a probablement été refusé », avance James Cole, responsable du plaidoyer à StopAids.

Pfizer et l’affaire des SMS

          Pour illustrer le poids du lobby pharmaceutique, le rapport prend comme exemple les contrats d’achats des vaccins entre Pfizer et la Commission européenne. Ces contrats d’achat des vaccins passés entre le géant américain et l’exécutif européen sont au cœur d’une polémique : ils sont caviardés et donc illisibles. Le Parlement européen, des ONG mais aussi la médiatrice de l’UE appellent à les rendre publics.

          À cela s’ajoutent des soupçons sur des SMS échangés entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le PDG de Pfizer Albert Bourla, qui porteraient sur la négociation d’un contrat de 1,8 milliard de doses de vaccins Covid.

          « Personne ne peut négocier la complexité de ces contrats, par SMS ou seul. Il s’agissait d’une procédure très bien structurée entre les États membres et la Commission », avait assuré le vice-président de la Commission Margaritis Schinas mercredi 26 octobre.

          « Il y a une relation malsaine entre les institutions et Pfizer. Nous voulons connaître l’influence de ces SMS sur la négociation. Certains détails, comme le prix, sont-ils passés par SMS ? », répond Marc Botenga.

          Malgré le succès de la vaccination en Europe, la pandémie de Covid a mis en lumière la très forte influence des laboratoires pharmaceutiques auprès des pouvoirs publics.

          Pour plus de transparence et pour limiter ce lobbying, StopAids et GHA recommandent notamment que toute négociation future entre la Commission et les entreprises pharmaceutiques doivent être menées de manière « totalement ouverte et transparente » et en utilisant des « processus établis plutôt que des canaux informels ». Pfizer, AstraZeneca et Moderna n’ont pas répondu aux sollicitations de GHA et StopAids. - source -

Il ne faut pas se leurrer, ces systèmes d' "influences démesurées" des multinationales - pour ne pas dire de "corruptions actives" - au sein de l'union européenne de merde, sont aussi pratiqués pour n'importe quelle décision de la commission européenne où les dernières "affaires" montrent d'ailleurs que les petits ( et certainement les gros )  cadeaux sont de rigueur...