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> ces médecins qui veulent doubler leurs revenus sans rien faire...

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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Prix de la consultation : les médecins menacent de se déconventionner, quelles conséquences pour les patients ?

          En réaction à l'échec de la négociation avec l'Assurance maladie, des généralistes lancent un mouvement pour fixer librement le tarif de leur consultation. Ce week-end, des centaines d'entre eux ont sauté le pas, ils veulent atteindre le nombre de 20 000.

          Les médecins généralistes sont sortis furieux des négociations avec l'Assurance maladie, qui a rejeté leur demande d'une augmentation significative du prix de la consultation. Certains d'entre eux brandissent depuis la fin de semaine dernière la menace d'un déconventionnement. Mais qu'est-ce que cela signifierait pour les patients ?

En secteur 3, des honoraires libres

          À l'initiative de l'Union française pour une médecine libre (UFML), en pointe dans le combat mené ces dernières semaines pour une revendication à hauteur de 50€ du montant de la consultation, se sont tenues vendredi et samedi à Paris des Assises du déconventionnement. Elles ont réuni 1 800 praticiens, en présentiel ou à distance. "Un acte fondateur", ont-ils clamé, par lequel "des centaines d’entre eux ont concrétisé le lancement du déconventionnement collectif par le dépôt de leurs lettres d’intentions", indique l'UFML.

          Concrètement, ces praticiens ont décidé de sortir de la convention qui les lie à l'Assurance maladie et limite le montant de la consultation. 25€ pour un généraliste en secteur 1. S'ils vont jusqu'au bout de la démarche, ils seront libres de fixer leur tarif, en relevant alors du secteur 3.

Le patient remboursé de 0,61€

          Dans un tel cas, "l'Assurance maladie rembourse les consultations et les actes sur la base d'un tarif dit d'autorité [...] Quel que soit le montant de la consultation chez un médecin généraliste, vous serez remboursé de 0,61 € (1,22 € chez un spécialiste)", est-il expliqué par Service public.fr, qui détaille le principe du conventionnement. En clair, vous n'êtes pas remboursé, il faut vous en remettre à votre mutuelle et aux prestations de celles-ci.

          La solution pourrait être de changer de médecin... si plusieurs millions de Français n'avaient pas de médecin traitant attitré, déjà, aujourd'hui, s'il n'existait pas tant de déserts médicaux, s'il ne fallait pas plusieurs jours d'attente, souvent, lorsque l'on a la chance d'avoir accès à un généraliste. En clair, cette solution serait un non-choix, ce que le ministre François Braun a traduit par des Français "pris en otage"... si on en arrive là.

Changer le rapport de force

          Pour l'instant, l'UFML entend recueillir les lettres d'intentions de praticiens "sur plusieurs mois jusqu’à un seuil de 15 000 à 20 000 médecins", en ciblant "un seuil critique de médecins déconventionnés par territoires ou professions". Ces fameuses lettres resteront durant cette période chez un huissier de justice, avant d'être adressées au gouvernement pour peser sur celui-ci et l'inciter à remettre sur le métier la convention Assurance maladie qui a échoué à trouver un accord.

          À ce jour, moins de 1% des généralistes français ne sont pas conventionnés. Le principal syndicat, MG France, ne suit pas la stratégie de l'UFML. Mais si elle venait à marcher (20 000 médecins, c'est plus d’un sur six), elle pourrait effectivement changer le rapport de force entre les parties à la négociation. Ou en cas de franchissement du Rubicon par les médecins concernés, mener, dénonce le ministre de la Santé, à "une médecine à deux vitesses". D'un côté les patients pouvant se permettre de payer une consultation plus onéreuse et ceux qui ne le pourraient pas. - source -

Bé bien sûr ! Il semblerait que le principal syndicat revendicateur soit de la droite catho-fillonniste. Rappelons que le candidat Fillon voulait réduire la sécurité sociale aux seuls patients en ALD à 100%, les autres se débrouillant - comme aux USA - avec leur mutuelle...

          Quant aux 50€ demandés pour 5 minutes de consultation..., ils se fichent de notre tête, la consultation dure en réalité 5 minutes + quelques minutes pour consulter le dossier du client + quelques minutes pour faire une ordonnance.