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> un nouveau plan bidon Ecophyto

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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JAMAIS DEUX SANS TROIS.

          C'est reparti pour un nouveau plan Ecophyto. La Première ministre, Elisabeth Borne, l'a annoncé le 27 février lors de sa déambulation dans les allées du Salon de l'agriculture. Petit rappel : Ecophyto 1, le premier plan gouvernemental visant à réduire l'usage des pesticides, remonte à 2008. La promesse, à l'époque, était de diminuer de 50 % en dix ans la quantité de désherbants et autres insecticides. Première reculade trois ans avant l'échéance : Ecophyto 1 a été remplacé par Ecophyto 2, avec un objectif repoussé à 2025 au lieu de 2018. Il faut dire qu'entre-temps les tonnages de pesticides pulvérisés ont fait un bond de 12 %, au lieu de baisser.

          Dans les choux, le plan ! Ce n'est qu'à partir de 2016 que les agriculteurs ont, enfin, commencé à moins asperger. Comptez aujourd'hui 43 000 tonnes annuelles épandues. Soit 36 % de moins qu'avant Ecophyto 1. On reste loin du but, d'autant qu'en 2021 la quantité de pesticides épandue est repartie à la hausse. Raison pour laquelle Borne a dégainé un troisième plan Ecophyto. Cette fois, l'échéance est renvoyée à 2030, et, cerise sur le gâteau, sans objectif chiffré, pour ne pas énerver les agriculteurs.

          La FNSEA, premier syndicat agricole, avait sorti les fourches sur le thème : « Nos paysans sont victimes d'une concurrence déloyale car ils ont dans leurs bidons 30 % de produits autorisés en moins que leurs voisins européens ». Et de brandir un rapport sénatorial, rendu public en septembre dernier, qui explique que, si la France est passée au fil des ans de 2e à 68 exportateur mondial de denrées agricoles, c'est notamment parce qu'elle applique de façon tatillonne la réglementation européenne sur les phytosanitaires. Comme l'a dit Macron au Salon de l'agriculture, deux jours avant la venue de sa Première ministre : « Pourquoi demander à nos agriculteurs des efforts que les voisins n'ont pas à faire ? »

          Sauf qu'en épluchant la base de données des pesticides de la Commission européenne, l'association Générations futures a fait une découverte surprenante : la France est en réalité dans le top 3 des pays ayant le plus grand nombre de substances autorisées, derrière la Grèce et l'Espagne. Soit 291 pesticides, contre, par exemple, 271 en Pologne, 267 en Allemagne ou 163 en Italie. Toujours selon les calculs de l'ONG, les agriculteurs français disposent, en moyenne, de 32 % de molécules chimiques en plus que leurs concurrents européens.
Y a de quoi se bidonner.

 

Pratique habituelle, mettre des échéances de lois à un autre quinquennat voire à 10 ans ou tout simplement ne pas faire appliquer les lois votées... sauf, bien évidemment, celles pour la répression/soumission des gueux.