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Les lèches-culs se croient très malins parce qu'ils ont secrètement inversé leur système digestif : ils chient par la bouche et parlent de l'autre côté - Roland Topor

> les industriels allemands poussent l’UE à conclure de nouveaux accords de libre-échange

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          Les industriels allemands espèrent voir se conclure de nouveaux accords commerciaux entre l’Union européenne (UE) et des pays tiers lors de la législature 2024-2029. Pour ces derniers, Bruxelles doit continuer à déréguler, sous peine d’être marginalisée.

          Lors de son discours au Parlement européen avant sa réélection à la présidence de la Commission européenne en juillet, Ursula von der Leyen a évité le sujet des accords de libre-échange (ALE). Un choix qui a déçu ceux qui espéraient des signaux plus forts de la part de l’exécutif de l’UE pour la législature à venir, alors que le protectionnisme semble se généraliser sur la planète.

          Cependant, des signes encourageants sur l’accord commercial tant attendu avec le Mercosur ont ravivé l’optimisme des industriels allemands la semaine dernière. Un porte-parole de la Commission a confirmé le 8 août que les équipes de négociation des deux parties travaillaient à un « niveau technique pour essayer de progresser sur des questions restées en suspens ».

          « Je veux être optimiste sur le fait que des progrès peuvent être réalisés », a déclaré à Euractiv Matthias Blum, responsable des politiques commerciales au sein de l’association allemande de l’industrie chimique (VCI). « Mais bien sûr, si vous interprétez le discours [d’Ursula von der Leyen] au pied de la lettre, je crains que l’ambition de conclure des accords de libre-échange ne diminue en raison des difficultés politiques internes à l’Union européenne », a-t-il ajouté.

           L’industrie chimique est l’un des trois principaux secteurs d’exportation de l’Allemagne, avec les constructeurs automobiles et les fabricants de machines, dont les représentants espèrent une réduction des droits de douane et des barrières commerciales par le biais d’accords de libre-échange avec des pays tiers.

 

          Dans une présentation plus détaillée de ses orientations politiques, Ursula von der Leyen a opté pour le terme plus vague de « partenariats », soulignant la nécessité d’une coopération avec les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine dans certains domaines spécifiques. Elle a notamment évoqué les « défis communs en matière cyber, dans le domaine spatial et en ce qui concerne la sécurité de l’approvisionnement en minerais et technologies critiques ».

          « Nous ne savons pas encore exactement ce que cela signifie et comment cela pourrait être institutionnalisé », a commenté Matthias Blum. « Selon nous, les accords de libre-échange constitueraient la base d’une bonne relation avec des régions telles que le Mercosur, l’Inde et les États de l’ANASE [Asie du Sud-Est]. »

          Toutefois, pour Claudia Schmucker, directrice du Centre pour la géopolitique, la géoéconomie et la technologie au Conseil allemand des relations étrangères (DGAP), la réticence d’Ursula von der Leyen s’explique par le fait que « le sujet du libre-échange — et des accords de libre-échange en particulier — est actuellement très controversé et qu’il y a peu d’opportunités de progrès au niveau de l’UE ».

Nouvel espoir pour l’accord UE-Mercosur

          Quant à l’accord commercial le plus médiatisé de l’Union européenne, l’accord commercial UE-Mercosur, de nouveaux éléments indiquent qu’il sera adopté avant la fin de l’année, avec la confirmation qu’un nouveau cycle de négociations aura lieu à Brasilia entre le 4 et le 6 septembre. Comme l’a indiqué le Financial Times dans son rapport initial sur les progrès de l’accord, les fonctionnaires européens seraient prêts à mettre en minorité la France et l’Autriche pour que celui-ci soit adopté. Ce qui implique que les parties « liées au commerce», y compris les droits de douane (pour lesquelles l’UE dispose d’une compétence exclusive sur ses 27 États membres), pourraient être adoptées par une majorité « qualifiée » d’au moins quinze États représentant plus de 65 % de la population totale. La ratification par le Parlement européen serait également nécessaire au lieu de l’approbation de l’ensemble des parlements nationaux. « Apparemment, ils veulent simplement mettre la France en minorité. Je suis surprise qu’ils procèdent ainsi, mais je pense que c’est une excellente chose. Ce serait un énorme succès de conclure cet accord  », a réagi Claudia Schmucker.

           Alors que les négociations avec le bloc latino-américain composé de l’Argentine, du Brésil, du Paraguay et de l’Uruguay ont été officiellement conclues en 2019, après 20 ans de discussions, l’adoption de l’accord de libre-échange est conditionnée à un accord parallèle sur certaines questions environnementales, toujours en suspens.

             La France et l’Autriche, en particulier, ont adopté une position plus ferme face aux inquiétudes concernant le risque accru de déforestation dans les pays partenaires, y compris dans la forêt amazonienne, ainsi que l’impact potentiel de l’accord sur le secteur agricole de l’UE.

          « L’objectif [de l’équipe de négociation de l’UE] reste de garantir que l’accord atteigne les objectifs de durabilité de l’UE […] tout en respectant, bien sûr, les sensibilités de l’UE dans le secteur agricole », a détaillé un porte-parole de la Commission en réponse à une question d’Euractiv le 8 août. Mais la France est actuellement sans gouvernement, plus de deux mois après la dissolution du Parlement qui avait suivi les élections européennes de juin, ce qui fragilise sa position en Europe.

          « Je pense qu’il y a plus d’optimisme aujourd’hui qu’avant sur le fait que cet accord puisse être conclu assez tôt au cours du mandat de la nouvelle Commission », a indiqué à Euractiv John Clarke, un ancien directeur des relations internationales à la Direction générale de l’Agriculture et du Développement rural de la Commission (DG AGRI). « Je suis certain qu’Emmanuel Macron comprend la valeur économique de l’accord pour la France et pour l’UE », a-t-il poursuivi, suggérant que même Paris pourrait discrètement accepter l’accord.

          Cependant, alors que l’accord « est très avantageux pour l’Europe d’un point de vue commercial », a relevé John Clarke, les hommes politiques français devront « trouver un moyen d’apaiser les agriculteurs du pays, qui sont très virulents ».

La position de l’UE menace la croissance

          La situation semble moins évidente pour les autres accords commerciaux.

          « Je constate que les autres accords importants ne progressent pas, et ce pour des raisons très différentes  », a noté Claudia Schmucker, citant les difficultés rencontrées avec l’Inde et les États de l’ANASE sur les questions de durabilité. La nouvelle taxe carbone aux frontières de l’UE — le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) — et son règlement anti-déforestation n’aident pas non plus les négociations, a-t-elle ajouté. Ces deux législations, qui visent à étendre la portée de la règlementation environnementale de l’UE aux pays situés en dehors de l’Europe, se sont heurtées à la résistance des partenaires commerciaux du bloc, qui estiment qu’elles empiètent indûment sur leur souveraineté.

           « De moins en moins de pays sont prêts à nous laisser leur dire ce qu’ils doivent faire ou ne pas faire. Cette époque est tout simplement révolue », a confié à Euractiv Ulrich Ackermann, responsable du commerce extérieur à l’association allemande des fabricants de machines VDMA.

          Selon lui, cette situation continuera à peser sur les négociations commerciales de l’UE avec des pays tiers. « Si les institutions de l’UE […] poursuivent sur la même ligne que ces cinq dernières années, elles n’obtiendront rien non plus dans les cinq prochaines années », a-t-il avancé. « Il est tragique de constater le peu de résultats obtenus par l’UE au cours des cinq dernières années. Et il n’y a pas beaucoup de signaux indiquant que les choses vont s’améliorer », a déploré Ulrich Ackermann.

          Le chancelier allemand Olaf Scholz (Parti social-démocrate, SPD) a tenu des propos similaires à la fin du mois de juin, avant la réélection d’Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne. Dans un discours prononcé devant l’association de l’industrie allemande BDI, il a qualifié d’« inacceptable » l’absence de progrès en matière d’accords commerciaux.

          La politique commerciale de l’UE n’a pas fait de progrès décisifs ces dernières années, a expliqué à Euractiv un porte-parole de l’association allemande de l’industrie automobile VDA, appelant à davantage de pragmatisme de la part de Bruxelles lors des négociations sur les accords de libre-échange et d’investissement. « Le monde n’attend pas l’UE — les marchés et les voies d’accès sont ouverts par d’autres, et le manque de détermination de l’UE lui coûte sa croissance, sa prospérité et, par conséquent, sa pertinence géopolitique », a-t-il conclu. - source -

Bé bien sûr, les industriels allemands sont habituellement les premiers servis par l'union européenne de merde aux ordres car la Deutchland - comme le Make America Great Again -  est toujours über alles... Donc ce que veulent les industriels allemands... c'est, comme d'hab. baiser les industriels des autres pays de l'Europe. Quant aux populations, il suffit de voir comment cela se passe en Allemagne pour savoir comment ces industriels les précarisent et les paupérisent sans aucun état d'âme, plus exactement avec "pragmatisme".