l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

🗡️ nos "amis" américains : Amazon Prime et ses "ventes forcées"

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          Je fais peu de commandes chez Amazon car, en dehors d'un retour possible dans les 30 jours après la vente, la garantie dépend entièrement du vrai vendeur, généralement non européen, anglais, chinois ou indou, autrement dit, vous pouvez mettre une croix dessus,... Je fais toutefois quelques achats pour des sommes inférieures à 25€.

           Suite à l'un de ces achats où Amazon m'impose son service Prime à 6,99€ par mois que je n'ai pas demandé, que je n'ai pas besoin et que je ne veux pas = résiliation faite avant la fin du "mois d'essai", c'est avec surprise que je me suis aperçu sur mon décompte bancaire qu'Amazon m'avait ponctionné le coût de l'abonnement mensuel !!! Même processus lors d'un second achat quelques jours plus tard...

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Ci-dessous mon appel (chat) avec le service client : (...)

Service Client : Cette transaction concerne l'abonnement premium, s’avère qu'à la date du 5 juillet vous avez validée une commande en choisissant la livraison en 1 jour gratuitement. Ce qui fait, vous avez bénéficier de la période d'essai de 30 jours et par la suite ça se converti automatiquement en un abonnement payant. Si vous souhaitez je l'annule pour vous mais vous ne serez pas remboursé car vous avez utilisé les avantages de l'abonnement en passant une commande le 9 août

Oui merci d'annuler cette vente forcée ainsi que la seconde qui a suivie, mais le processus est tellement opaque que c'est une belle arnaque !!! d'autant plus que j'ai reçu l'achat concerné 5 jours après au lieu du lendemain promis !!!!

Service Client : Je vous comprends mais ce n'est pas une vente forcée vous avez choisi une livraison en 1 jour ouvrés est c'est un mode de livraison proposé pour les abonnés prime

bé bien sûr, surtout que j'ai reçu mon achat 5 jours après !!! vous pouvez vérifier... donc le contrat d'envoi d'un jour ouvré n'a pas été respecté par amazon ! qui doit me rembourser ce contrat non respecté... autrement c'est une arnaque, non ?

Service Client : ce n'est pas une arnaque et s'il y avait un retard de livraison vous pouvez demander un dédommagement

c'est ce que je viens de vous demander en me remboursant

Service Client : oui je viens de demander le remboursement et l'annulation

j'ai effectué cette annulation avant l'échéance d'un mois !!! Elle n'a donc pas été prise en compte ?

Service Client : si vous l'avez annulé vous recevrez un email de confirmation, mais je vois aucun email envoyé . Je viens de demander l'annulation et le remboursement une fois que sa sera fait je vous enverrais un email de confirmation

je l'ai annulé mais il n'a pas été pris en compte, j'ai reçu un email pour l'annulation de la seconde adhésion forcée...

Service Client : Je vous comprends , soyez rassuré que le nécessaire sera fait pour l'annulation et le remboursement

Bref, merci, je suis donc en l'attente de ce remboursement et de cette annulation avec email... bon courage, dur de travailler pour une boite pareille...

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Peu de temps après, j'ai reçu un mail m'indiquant la résiliation de l'abonnement Prime et le remboursement de l'abonnement ponctionné sur mon compte bancaire. Reste à attendre quelques jours pour voir si cela a été effectivement le cas...

C'est vraiment extrêmement pénible de se voir imposer des ventes non voulues ni sollicitées par des commerçants, j'ai perdu au moins une bonne heure à régler ces deux ventes "forcées" Prime. A ce sujet, il semble que ce qui était strictement interdit, il y a seulement 8 ans, pour protéger les consommateurs, est devenu autorisé pour les plus grands bénéfices des marchands, merci qui ?

D'autre part, maintenant je garderai tous les emails d'Amazon et les copies d'écran de mes commandes ou autres...

 

🗡️ nos "amis" américains : l'Europe et la France neutralisés par les Américains sur les microprocesseurs

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          Malgré la communication positive autour de l'investissement porté par le groupe franco-italien ST et l'Américain GlobalFoundries à Crolles près de Grenoble pour étendre l'usine de puces électroniques de STMicroelectronics, la réalité est bien celle d'une grande faiblesse industrielle de l'Europe dans la bataille pour la souveraineté dans les microprocesseurs. Dans les faits, les États-Unis ont gardé la haute main sur les logiciels de conception, la technologie substrat, et surtout sur les machines de fabrication. Et la bataille se joue en Asie où les Etats-Unis organisent début septembre un « Chip 4 » avec le Japon, Taïwan et la Corée du Sud, pour faire face à la montée des tensions avec la Chine.

          Dans le jargon des communicants, c'est ce qu'on appelle un « effet d'annonce ». Début juillet, Emmanuel Macron se rendait à Crolles dans l'Isère, peu de temps après le sommet « Choose France », réunissant des investisseurs internationaux à Versailles. L'occasion pour le président français d'annoncer au grand public une nouvelle extension de l'usine de puces électroniques de STMicroelectronics présente dans l'agglomération grenobloise. Ce nouveau projet (qui correspond à un investissement total de 5,7 milliards d'euros, constitué en partie par des fonds publics) est en fait porté par le groupe franco-italien ST et l'Américain GlobalFoundries et vise à fournir à l'industrie automobile européenne les puces qui lui sont désormais nécessaires sur le marché des voitures « intelligentes » et électriques.

          Dans les faits, la future unité de Crolles pourra graver des puces jusqu'à 18 nanomètres. Pour les néophytes, c'est un prouesse technique. Mais dans l'univers secret de l'industrie des semi-conducteurs, cette finesse de gravure est déjà largement dépassée par de nombreuses usines à Taïwan ou aux États-Unis. « L'Europe doit être le leader de la prochaine génération de puces », avait pourtant claironné Thierry Breton, le commissaire au Marché Unique et au Numérique à Bruxelles, allant jusqu'à évoquer une « reconquête stratégique ». Cet investissement à Crolles s'inscrit ainsi dans le cadre du « Chips Act » européen, un vaste plan de la Commission européenne, estimé à 42 milliards d'euros, pour doubler (à 20 %) la part de puces produites en Europe d'ici 2030. Quelques jours plus tard, Emmanuel Macron avait insisté sur le fait que ce projet allait assurer une certaine « souveraineté ».

          Ces grandes déclarations cachent mal pourtant les multiples faiblesses industrielles de l'Europe sur le front des semi-conducteurs et autres microprocesseurs. Dans son rapport publié au printemps, la Commission européenne peine à définir une réelle stratégie pour ce secteur hautement stratégique. Ni les États-Unis ni la Chine n'apparaissent clairement comme rivaux systémiques dans ses analyses. « Les montants financiers mis en avant, malgré des chiffres apparemment importants, non seulement ne sont pas à la hauteur des enjeux et des besoins nominaux, singulièrement en regard de ce que devraient être les objectifs industriels européens, mais sont aussi construits largement grâce à la mobilisation ou le recyclage de budgets préexistants », regrette un industriel du secteur, qui reste largement sur sa faim. Et pour cause : « l'Europe ne produit pas de smartphones et autres produits telcos - souvent à double usage- d'avant-garde numériques. C'est consubstantiel ! » L'Europe devait ainsi avoir comme priorité de revenir sur des segments où elle est aujourd'hui absente, ayant été évincée dans le passé. C'est en réalité l'ensemble de l'écosystème électronique qui est à prendre en compte, tant en amont qu'en aval.

UE et Elysée aux abonnés absents

          Car le temps presse. Face à la montée en puissance de la Chine, les Américains tentent de maintenir leur prédominance mondiale. Cela passe, bien évidemment, par leurs pratiques ITAR, qui leur permettent de contrôler sur un plan normatif l'ensemble de ces filières hautement stratégiques. Face à cette stratégie intrusive, l'Union européenne comme l'Elysée se retrouvent aux abonnés absents. Pas question pour eux de contester les États-Unis. Résultat, comme sur le front sanitaire avec l'épidémie de Covid-19, l'Europe apparaît comme totalement ballotée, incapable de maîtriser et développer industriellement le moindre brevet. Elle n'est là que pour faire de la sous-traitance aux fleurons américains.

          C'est d'ailleurs dans cette optique, que le géant Intel a décidé d'augmenter ses investissements en Allemagne ou que GlobalFoundries (l'ancien fondeur appartenant historiquement à IBM et contrôlé aujourd'hui par un fonds d'investissement emirati) s'associe avec STMicroelectronics. Au final, l'UE finance des capacités de production sur son territoire qu'elle ne maitrise en aucune manière. Dans les faits, les États-Unis ont gardé la haute main sur les logiciels de conception, la technologie substrat, et surtout sur les machines de fabrication.

          L'Europe a pourtant des compétences et des centres de R&D de premier plan : IMEC, LETI... L'Europe dispose également de technologies enviées : la société néerlandaise ASML (première capitalisation boursière européenne) pour la lithographie grâce à ses machines ultra modernes de gravure, qui lui permettent de maîtriser 100% du marché mondial de l'extrême ultraviolet, la société française SOITEC sur les wafers SOI, enfin, STMicroelectronics sur le FDSOI. Mais, pendant ce temps-là, les Etats-Unis, financent, constituent des situation monopolistiques, normalisent et protègent, sans aucun état d'âme.

(...)

          Début août, lors de sa visite si polémique à Taïwan, Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, avait d'ailleurs déjeuné avec le patron de TSMC, Mark Liu, selon le Washington Post. Sous Donald Trump, TSMC avait déjà promis d'investi 12 milliards de dollars aux États Unis dans la construction d'une usine en Arizona. On le voit, dans cette guerre mondiale des puces électroniques, tous les coups sont permis. Et les Européens semblent avoir encore plusieurs trains de retards, malgré les derniers « effets d'annonce ». - source -

En dehors de l'Allemagne ( qui est quand même en train de plonger ), il n'est pas besoin d'être devin pour constater que l'union européenne de merde ( et l'euro ) est en train de s’effondrer grâce aux choix exclusivement financiers de ses vrais maîtres. L'Europe ( dont la France  ) a été dépouillée et les populations fortement appauvries pour les plus grands bénéfices des actionnaires qui se goinfrent depuis des années... "Ils" le savent très bien et se préparent à mater toute révolte des gueux par des lois de plus en plus liberticides et un contrôle individualisé permanent, autrement dit, la dictature...

 

🗡️ nos "amis" américains : ce que leurs entreprises nous apportent ( exemple : Domino’s Pizza )

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Bonne nouvelle : échec de Domino’s Pizza en Italie

( Histoire d’une firme fondée par un fanatique religieux et militant anti-IVG )

          Dominos Pizza quitte l’Italie ! Le géant américain de la malbouffe avait débarqué dans le pays en 2015. La firme américaine voulait concurrencer les pizzaïolos dans leur propre pays et prévoyait d’y ouvrir 880 restaurants. Par bonheur, cela n’a pas fonctionné. La population italienne a boycotté l’entreprise et a continué d’aller dans les restaurants locaux, bien meilleurs. Domino’s Pizza était endettée depuis 2020 dans le pays, elle vient d’annoncer qu’elle quittait l’Italie.

          Derrière cette petite victoire, penchons-nous sur l’histoire de Domino’s Pizza, symbole du capitalisme mondial. L’entreprise possède 17000 points de vente autour du globe et vend des millions de mauvaises pizzas transformées, bourrées d’additifs chimiques, à des prix élevés et à l’aide d’un argument marketing : la livraison à domicile par des salariés à scooter. Bien avant Uber, Domino’s a industrialisé la pratique de la livraison de nourriture chez les gens, augmentant encore la sédentarité tout en exploitant des salarié-es chargé-es de courir les rues toutes les nuits pour livrer en un temps record. De la préparation à la livraison de ces pizzas standardisées, de la précarité partout, et des superprofits.

          En 2018, Domino’s Pizza se lance en Russie et propose d’offrir cent pizzas par an aux clients qui acceptent de se faire tatouer le logo de la marque et de se faire photographier sur les réseaux sociaux. Marchandiser la peau humaine pour imposer sa marque ne dérange pas l’entreprise. La firme doit arrêter l’opération commerciale face à son «succès». Avant l’essor des drones et des voitures automatiques, Domino’s expérimente dès 2016 la livraison avec des robots livreurs en Australie, puis plus récemment au Texas.

          Mais la multinationale n’incarne pas seulement ce que le capitalisme fait de pire. C’est aussi une machine de guerre économique au service de l’obscurantisme religieux et de l’extrême droite. C’est un aspect moins connu : la firme a été fondée par un ancien militaire reconverti dans la restauration, Tom Monaghan. Le patron est un catholique fanatique qui va utiliser sa fortune pour faire de la politique. Aux USA, il finance des lobbys intégristes qui s’opposent au contrôle des naissances et militent contre l’avortement. Avec les conséquences que l’on connaît désormais.

          En Floride, le fondateur de Domino’s Pizza va même construire une ville nouvelle entièrement catholique, qu’il baptise «Ave Maria». La construction commence en 2007 au milieu des marais de Floride, autour d’une cathédrale. Dans cette ville, le préservatif est interdit, le plus grand crucifix des USA est édifié, les pharmacie sont empêchées de vendre des contraceptifs. C’est aussi une ville sans vote : l’autorité sur la ville revient aux propriétaires terriens plutôt qu’aux électeurs et électrices. Il n’y a pas d’élections municipales, «pour le moment» expliquent ses fondateurs. Le contrôle de la Cité appartient à Monaghan et à l’entreprise qui a construit la ville. Une véritable dystopie obscurantiste. Aujourd’hui, Domino’s Pizza a été revendue à Bain Capital, une entreprise financière gérée par le politicien républicain réactionnaire Mitt Romney.

          La défaite de Domino’s Pizza en Italie est donc une bonne nouvelle. Et elles se font rares en ce moment. C’est un revers pour une firme capitaliste, nuisible et idéologiquement dangereuse. Plus de pizzas, moins de patronat ! - source -

Ne nous leurrons pas, c'est vers quoi L'Europe de merde et ses financiers nous entrainent lentement mais sûrement : retour aux conditions de travail, d'emploi, de santé publique, d'élections, d'obscurantisme religieux, de puritanisme et de répression du 19ème siècle... La belle vie pour les patrons ou plus exactement de nos maîtres !

 

🗡️ nos "amis" américains : l'euro dégringole face au dollar, 1 euro = 1 dollar !!!

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- source -

Suite à la guerre en Ukraine, l'euro a dégringolé salement en une année vis-à-vis du dollar ( dans les 18% ). Grand gagnant de cette guerre en Europe : les États-Unis. Ce sont eux - nos chers amis - qui, au travers l'OTAN, ont réussi - grâce à cette guerre qui est loin d'être finie - à couler l'union européenne pour les plus grands profits des multinationales américaines !

 

🗡️ nos "amis" américains : " L’union européenne a capitulé face aux géants de la tech "

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          Auteur d’ouvrages influents sur la Silicon Valley, Evgeny Morozov analyse les conséquences de la mainmise des géants américains de la tech sur les sociétés occidentales. Il met en garde contre les critiques qu’il estime superficielles de cette hégémonie, focalisées sur la défense de la vie privée ou de la souveraineté du consommateur, tout en restant silencieuses sur les déterminants économiques et géopolitiques de la domination des Big Tech américaines. (...)

          Il y a toujours d’important financements à travers la National Science Foundation, quoique bien inférieurs aux dépenses de Guerre froide. Walter Lippmann, l’un des penseurs les plus lucides de l’hégémonie américaine, soulignait dans un essai au début des années 1960 à quel point ce n’est que grâce à la Guerre froide que les États-Unis ont véritablement innové et développé la recherche et l’industrie nationales dans le domaine de la science et des technologies. D’une certaine manière, il trouvait ce contexte de Guerre froide bienvenu : une fois terminée, aucun de ces efforts de R&D ne survivrait. La Chine prend aujourd’hui le relai. Des individus comme Peter Thiel ont parfaitement compris que la menace chinoise est l’argument le plus simple pour mobiliser de l’argent pour le financement des entreprises privées. Elle est nécessaire pour maintenir artificiellement en vie les projets bancals du capital-risque – et la valorisation qui leur est associée – ainsi que pour soutenir la Silicon Valley ou la bulle du Bitcoin, qui risqueraient autrement de s’effondrer. (...)

     LVSL – L’Europe et les États-Unis ont récemment signé un nouvel accord sur les transferts transatlantiques de données, après la révocation de l’accord Privacy Shield l’an dernier en raison du manque de garanties en matière de protection des données. Comment comprenez-vous la situation actuelle ?

     EM – Je ne pense pas que l’Europe ait un quelconque pouvoir en la matière. Il n’y a aucun lobby qui pèse dans ce sens, si l’on met à part quelques militants à Bruxelles et peut-être quelques juges allemands attachés la question. L’Europe a cherché à sauver la face en affichant une forme d’exceptionnalisme européen. Poussée dans ses derniers retranchements – c’est ce qui est arrivé il y a quelques mois au moment de ce nouveau compromis – elle a capitulé. Cela est lié à l’existence d’une faction qui essaye de pousser pour une renaissance des traités commerciaux comme le TTIP, le TPP, etc. La libre circulation des données a été mentionnée dans ces traités, peut-être pas de manière très sophistiquée, mais ils pourraient à présent permettre de relancer le sujet de manière beaucoup plus forte. Au-delà de cela… La vie est trop courte pour y penser : c’est un combat perdu d’avance et je ne sais pas que faire de cette information, pour être honnête. (...) - source -

 

🗡️ nos "amis" américains : L’UE est en train de s’autodétruire en suivant les injonctions des Etats-Unis

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          L'objectif stratégique des États-Unis mais aussi du Royaume-Uni est la destruction économique de l'Europe. Ces jours-ci, l'Europe est préoccupée par la canicule, mais déjà dans, seulement, quatre mois l'hiver va revenir sur l'Europe.

          Les chauffages vont, alors, remplacer les ventilateurs. Mais, cet hiver, en raison de la crise énergétique, le prix pour se chauffer deviendra si insupportable qu'il sera impossible de le faire. Et, la locomotive de l'intégration européenne - l'Allemagne - risque de dérailler précipitant ses wagons de l'UE dans le précipice.

          D'Allemagne viennent les avertissements les plus forts. « Les installations de stockage de gaz dans ce pays se sont remplies « mieux que les années précédentes et sont plus remplies qu'au début du mois de mai », a déclaré Klaus Müller, le président de l'Agence fédérale des réseaux, à Deutschlandfunk, rajoutant : « Cependant, ils ne sont « pas encore assez bien remplis si nous devions recevoir moins de gaz russe à court terme ». « Si les installations de stockage de gaz de l'Allemagne étaient effectivement remplies à 90% plus X, comme prévu, le pays aurait "un tampon pendant au moins deux mois et demi, dans des conditions stables, avec un hiver normal" », a-t-il fait savoir. De son point de vue, ce serait « un très bon préalable » pour l'industrie et les consommateurs », tout en soulignant que cela ne suffit pas.

          L'Allemagne est actuellement encore dépendante à environ 35% de l'approvisionnement en gaz naturel de la Russie. Pire encore, Klaus Müller avertit que « l'objectif d'un niveau de remplissage des réservoirs de stockage de gaz de 90 ou 95% d'ici le 1er novembre est, finalement, « irréaliste ».

          L'hiver du mécontentement arrive. Les avertissements de Klaus Müller se déclinent déjà à travers la réalité conjoncturelle de l'Allemagne. Die Welt vient d'indiquer qu'en vue de l'hiver, l'Allemagne souhaite remplir au plus vite ses stockages de gaz, mais les installations de stockage ne seront pas complètement remplies. Pendant ce temps, la Chambre de commerce et d'industrie de Berlin considère les piscines extérieures comme un luxe non nécessaire. Les pouvoirs politiques décident déjà de couper le gaz. Le pipeline Nord Stream 1 a été rouvert le 21 juillet dernier.

          Klaus Müller a déclaré, lors d'un sommet de crise du gouvernement du Land de Bade-Wurtemberg, que s'il ne reste qu'à seulement 40% de la capacité de sa livraison de gaz russe, un maximum de 80 à 85% peut être atteint au mieux. Il donne pour information que l'objectif du gouvernement fédéral et de l'agence du réseau est d'économiser 20% du gaz pour se préparer à l'hiver, mais que « nous sommes actuellement à environ 14% d'économies » et que « nous ne pourrons pas affronter l'hiver sans un effort supplémentaire ».

          Lors de l'arrêt temporaire de l'approvisionnement en gaz russe via le gazoduc Nord Stream 1 de la mer Baltique en raison de travaux de maintenance, du gaz a été stocké en Allemagne, mais à un niveau très bas. Uniper - le principal importateur et stockeur de gaz outre-Rhin qui vient de recevoir une aide de l’État allemand pour éviter sa faillite à cause des sanctions occidentales - avait même commencé à retirer du gaz des installations de stockage, rapporte Die Welt. Il s'agit de la crise énergétique la plus extrême jamais survenue en Europe. L'Europe est vraiment menacée par une pénurie de gaz au moment où elle en a le plus besoin, c'est-à-dire à la période la plus froide de l'année.

          La fermeture du gaz russe enverrait certains pays de l'UE en récession, a prévenu le FMI qui met en garde sur le fait que « le PIB de la Hongrie, de la Slovaquie et de la République tchèque chuterait jusqu'à 6% », et que « l'Italie, l'Allemagne et l'Autriche seront également durement touchés ». Le FMI a déclaré : « Nos travaux montrent que dans certains des pays les plus touchés d'Europe centrale et orientale, il existe un risque de pénurie pouvant atteindre 40% de la consommation de gaz et de réduction du produit intérieur brut pouvant atteindre 6% ». The Guardian d’aujourd’hui écrit : « L'Allemagne est "au bord de la récession" alors que la crise énergétique ébranle la confiance ».

          Alors que l’Allemagne est « au bord de la récession », Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, reste optimiste pour l’économie américaine. Même si elle vient d'annoncer que l'économie américaine ralentit et que, pour l'instant, contrairement à ce que l'UE devrait vivre, la récession aux États-Unis est évitée. « Une récession est une contraction généralisée qui affecte de nombreux secteurs de l'économie. Nous n'avons tout simplement pas ça », a lancé dimanche, dans un entretien à la chaîne NBC, la ministre de l’Économie et des Finances de Joe Biden, affirmant que « le marché du travail (qui) est maintenant extrêmement solide ».

          Les prévisionnistes de la Bundesbank prévoient un effet domino en l'absence de sources d'énergie russes en expliquant que dans ce scénario il y aura une défaillance systémique dans les chaînes de production et d'approvisionnement qui à son tour amplifiera l'effet de choc initial de deux fois et demie. Dans ce contexte, le chancelier Olaf Scholz annonce son intention de redémarrer 16 centrales thermiques au charbon et au mazout qui avait été fermées et de prolonger la durée de vie de 11 autres polluants atmosphériques de ce type.

          En conséquence, les Européens vont connaître un hiver difficile qui devrait provoquer des mécontentements au sein de la société. C'est qu'il est impossible d'éviter le rationnement de l'approvisionnement en électricité tant pour les ménages que pour les entreprises. Lorsque les gens vont être confrontés à devoir réaliser un choix en hiver entre manger ou se chauffer l'ampleur des manifestations de rue pourrait dépasser la récente révolte paysanne des agriculteurs néerlandais et celle des Gilets jaunes. L'explosion sociale est presque inéluctable. Surtout que les fournisseurs d'énergie de secours tels que la Norvège et l'Afrique du Nord ne parviennent pas à se mobiliser.

          L'arrivée du septième paquet de sanctions contre la Russie est un pari risqué. Les responsables politiques en UE ne sont pas conscients que c'est le faible prix des énergies russes qui a permis l'enrichissement des pays européens et, en particulier, cette locomotive de l'économie européenne qu'est l'Allemagne qui est en passe de connaître sa plus grande crise d'après guerre en entraînant les économies des autres pays de l'UE dont la France en tête dans le précipice. En outre, le dernier voyage du président des États-Unis en Arabie saoudite n'a pas apporté le résultat escompté. Lors de sa visite, il lui a été promis que la production de pétrole passerait de 10 à 13 millions de barils par jour. Cependant, cette production ne peut croître que d'ici 2027 et, deuxièmement, seulement après l'obtention d'un accord avec les pays de l'alliance des producteurs de pétrole OPEP +, qui, par ailleurs, comprend la Russie.

         La cible des sanctions américaines est l'économie allemande. Il n'y a pas de gagnants en UE dans la guerre des sanctions voulues par les États-Unis. Le grand perdant aujourd'hui est la première puissance de l'UE qui est la locomotive de l'intégration européenne : l'Allemagne. Le Royaume-Uni avec son Brexit semble se porter mieux. « Les usines britanniques ont signalé un ralentissement de la croissance et des nouvelles commandes, alors que la demande s'affaiblissait – tandis que les pressions sur les prix pourraient également diminuer à mesure que les prix des matières premières baissent », signale The Guardian, évitant le ton catastrophique pour l’Allemagne. - source -

Les États-Unis sont les grands bénéficiaires de la guerre en Ukraine, les perdants, les pays européens. Sans oublier que le Covid met à genoux la Chine, là encore les États-Unis sont les grands gagnants... De là à additionner 2 et 2 et estimer que les États-Unis sont derrière tout cela, c'est un pas logiquement à faire, non ?