l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


> l’assurance attaque Direct

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          Le 16 avril 2022, alors qu’il sort tout juste de l’hôpital, Adam reçoit un coup de téléphone qui aurait pu lui valoir une deuxième crise cardiaque. Au bout du fil, la gendarmerie d’Aubusson (Creuse) lui annonce que sa voiture a été retrouvée accidentée. Adam comprend qu’il s’est fait voler son auto pendant son hospitalisation, et que le voleur a terminé dans un fossé. Le lendemain, il porte plainte pour vol et prévient Direct Assurance, son assureur. Lequel multiplie les demandes de pièces justificatives : copie de carte grise, facture d’achat du véhicule, contrôles techniques, factures de réparations, etc. Adam fournit tout... mais ne reçoit rien.

          Le 3 mai, un expert juge que sa Renault Megane « n’est plus en état de circuler dans des conditions normales de sécurité, et est de ce fait interdite à la circulation ». La tôle cabossée n’a pas permis à l’expert de constater s’il y avait eu une infraction. Or, pour que la garantie fonctionne, il faut « la preuve que le vol a été commis sans l’aide des clés du véhicule ». Problème : Adam a eu plusieurs Renault, et leurs clés - des cartes noires dépourvues de signe distinctif - se ressemblent toutes. Il en fournit une première, ce n’est pas la bonne. Puis une deuxième, c’est le double. Enfin une troisième... que Direct Assurance prétend n’avoir jamais reçue. Ah, la poste...

          Six mois durant, Adam relance le service client pour connaître le montant de son indemnisation. La réponse est toujours la même : « Votre dossier est en cours et est suivi par un conseiller. » Rien ne bouge, jusqu’au 28 novembre 2022, quand un expert vient l’interroger sur les circonstances du vol. « J’ai eu l’impression qu’on me prenait pour un menteur », raconte-t-il. L’expert repart, lui promettant de rendre un rapport favorable. Plus de nouvelles... jusqu’au 29 août 2023. Ce jour-là, Adam reçoit deux appels. D’abord, l’assureur lui annonce qu’il « n'interviendr[a] pas dans l’indemnisation de [son] préjudice, car les conditions d’application de la garantie vol ne sont pas réunies ». Tout ça pour une histoire de clé ? Puis il s’entend expliquer que tous les frais seront à sa charge. Adam, ce grand naïf, pensait que Direct Assurance avait envoyé son carrosse à la casse. Que nenni ! Il dormait dans un garage d’Aubusson, et le tôlier lui réclame 9030 euros pour les dix-huit mois de gardiennage. Ça fait cher l’épave...

          Après plusieurs mails et courriers de contestation restés sans réponse, Adam s’est résigné à payer. « Le Canard » a contacté Direct Assurance le 3 janvier. Deux jours plus tard, l’assureur a appelé son client et lui a présenté des excuses pour la mauvaise gestion de son dossier. A titre commercial, les 9030 euros de frais de gardiennage lui ont été remboursés. En revanche, Adam n’a pas touché un centime pour le vol de sa voiture.

          Le remboursement, ce n’est pas direct... - Garance Tournillon -

  " les conditions d’application de la garantie vol ne sont pas réunies ", tiens ! Direct Assurances pratique de la même manière que les Procureurs de la Républiques qui répondent à 99% des plaintes par : " les éléments constitutifs de l’infraction se sont pas établies, dossier classé sans suite, "... Pour le reste ils ressemblent à un autre assureur bien connu très très ami de Macron...

 

> des nouvelles des J.O. de Paris : tout va bien, "on" se goinfre...

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Les pratiques pas très sport des chefs des JO

          Tony Estanguet est l’arbre qui cache la forêt... olympique. Si le président du Comité d’organisation de Paris 2024 (Cojop) fait l’objet d’une enquête préliminaire au sujet des modalités de sa rémunération (« Le Canard », 7/2), une demi-douzaine de « champions » du sport business se trouvent, aujourd’hui, dans le collimateur du Parquet national financier (PNF). Sollicité par « Le Canard », le PNF confirme l’existence de quatre autres enquêtes - pas moins.

          Chaque fois, c’est, selon une source judiciaire, « le même microcosme » qui est suspecté de « prise illégale d’intérêts » ou de « favoritisme ». Au total, « une vingtaine de marchés publics, représentant plusieurs dizaines de millions d’euros », sont en cause.

          Le mécanisme est à peu près toujours identique. Un ex-cadre du Cojop monte sa boîte et empoche les contrats qu’il avait lancés. Le parcours inverse existe aussi : un cadre de l’événementiel sportif est recruté par le Comité d’organisation et, comme par miracle, c’est son ancienne boîte qui empoche le gros lot. Ça ressemble à du dopage organisé, non ?

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> les juristes veulent être dans la confidence

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          Dix ans que les grosses boîtes (et de plus petites) jouent à cache-cache avec les autorités de contrôle, le fisc, les flics et les procs. Pour dissimuler quoi ? La façon dont elles prennent leurs décisions juridiques. Surtout quand le sujet est sensible... Contrairement à ceux des avocats, ces échanges ne sont pas protégés par la confidentialité - le fameux « légal privilège », comme aux États-Unis, par exemple.

          Pour les dirigeants d’entreprise et leurs directeurs juridiques, c’est une hérésie. Apprendre comment ils cherchent à se protéger juridiquement menacerait... l’attractivité de la France, rien que ça ! Quant aux flics et autres autorités de contrôle, rendre les documents confidentiels reviendrait à les empêcher de les saisir en cas de perquisition au siège d’une société.

            Le 6 février, celui du groupe Lactalis, soupçonné de fraude fiscale par le Parquet national financier (PNF), a vu débarquer les poulets. Le directeur juridique, Jean-Philippe Gille, devait l’avoir mauvaise : il préside en effet l’Association française des juristes d’entreprise (AFJE), qui se bat depuis dix ans pour imposer la confidentialité des consultations juridiques. Son lobbying a abouti au dépôt d’une proposition de loi « visant à garantir leur confidentialité », discutée cette semaine au Sénat avec l’assentiment du ministère de la Justice.

Total privilège

          Le texte a été rédigé par le sénateur Louis Vogel, avocat, chantre du droit de la concurrence des entreprises du CAC 40. Il prévoit de pouvoir apposer sur des documents civils et commerciaux la mention « Confidentiel-consultation juridique-juriste d’entreprise », formule magique qui rendrait le document insaisissable.

          La bataille entre juristes d’entreprise, pouvoir judiciaire et autorités de régulation se révèle sans pitié. Les régulateurs ont déjà remporté une première victoire, en exemptant le fiscal et le pénal d’une éventuelle mise en place de confidentialité. Les juristes d’entreprise ont répliqué en introduisant, par le biais d’un amendement, la possibilité, en cas de saisie de documents, de voir leur sort examiné par un juge avant d’autoriser les enquêteurs à les regarder.

          « Passer devant un juge va ralentir beaucoup trop nos procédures, alors que nous devons agir vite », râle un proc. Du coup, un nouvel amendement a été déposé pour autoriser l’Autorité de la concurrence ou l’Autorité des marchés financiers à saisir les documents... sans passer par un juge. La bataille est rude et elle ne risque pas, heureusement, de rester confidentielle. - M. B. -

Si ce secret des affaires puissance 2 est dans la loi américaine, alors... elle finira par être dans celle de cette union européenne de merde, le tout, pour encore plus de grands profits grâce à de très grosses magouilles secrètes inattaquables...

 

> un amendement usant pour la liberté de la presse

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          C'est une manie. Pour la cinquième fois en vingt ans, le Parlement tente de détricoter la fameuse loi de 1881 sur la liberté de la presse. L’objectif est toujours le même : allonger le délai de prescription pour les délits de diffamation et d’injure publique. En clair, donner aux présumés diffamés plus de temps pour attaquer les médias en justice.

          Ce coup-ci, le délai passerait de trois mois à un an, mais uniquement pour les articles ou émissions qui visent les élus ou les candidats aux élections. Pas pour les autres citoyens. Voté par les deux chambres, le texte n’attend plus que son passage en commission mixte paritaire pour être adopté définitivement fin février.

          Intégré à la demande de sénateurs LR et socialistes dans une proposition de loi destinée à renforcer « la sécurité et la protection des maires et des élus locaux », cet amendement témoigne d’une belle ignorance du droit de la presse par nombre de parlementaires de tous bords et de l’envie de certains d’entre eux de mener les journaleux à la baguette.

          L’actuel délai de trois mois peut paraître court. Mais il permet aux journalistes visés de rassembler des preuves et des témoignages. Une tâche beaucoup plus ardue si la plainte survient six mois ou un an après les faits.

          Surtout, les trois mois limitent les risques de pressions politiques et économiques. Passer à un an, c’est offrir aux élus, comme aux candidats, la possibilité de « tenir » les journalistes en leur agitant sous le nez, durant douze mois, la menace de poursuites. Autrement dit : désormais, vous vous tenez à carreau dans vos articles ou je vous attaque en diffamation...

          C’est ce qu’avaient voulu éviter les législateurs de 1881, comme le montrent les débats parlementaires de l’époque. Et c’est précisément ce verrou que veulent faire sauter leurs lointains successeurs.

          Il va sans dire que, si cet amendement n’est pas retiré, « Le Canard » n’hésitera pas à le diffamer allègrement...

Quoi d'étonnant ? Que les sénateurs LR et PS marchent ensemble ? Avec les macronistes, centristes, ce sont quasiment les mêmes... Quand à cet amendement, on peut noter que les LR et PS soutiennent la mise en place de la dictature macronienne, tout simplement.

 

> Les pesticides ont gagné la partie

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          C’est vraiment un gouvernement de gredins. Et l’Europe ne vaut pas mieux, comme on va voir. Cette année, le Salon de l’agriculture, qui s’ouvre le 24 février, sera celui du triomphe de la FNSEA, qui a réussi à faire plier Macron et Attal en deux temps et (à peine) trois mouvements. On sait le résultat : le plan Écophyto, qui prévoyait depuis près de vingt ans - sans résultat - une baisse de l’usage des pesticides, a disparu dans les oubliettes.

          Le plus crapule est encore Béchu, «ministre de l’Écologie», dans son rôle de good cop. N’a-t-il pas osé prétendre contre l’évidence qu’il ne s’agissait nullement d’un recul, mais d’une simple « pause » ? La vérité est que ces gens veulent même s’en prendre à l’Anses, qui compte malgré ses accointances avec l’agriculture industrielle quelques esprits indépendants. Et surtout, depuis 2015, l’Anses accorde des autorisations de mise sur le marché (AMM), qui étaient avant cela la prérogative exclusive du lobbyiste ministère de l’Agriculture.

          Un autre coup de Jarnac se prépare contre l’actuel indice Nodu (nombre de doses unités), qui permet de calculer le nombre de traitements pesticides à l’hectare. Fesneau, ministre de l’Agriculture productiviste, entend lui substituer un indice européen, le HR11, qui est une grossière arnaque. En résumé, « le HRI1 discrimine le plus fortement les pesticides utilisés en agriculture biologique. Mais même au sein des pesticides conventionnels, il existe un biais systématique en faveur des plus toxiques ».

          Et ce n'est pas tout. L’Allemande Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, entend retirer un projet de loi visant à diminuer de moitié l’usage des pesticides en Europe. D’évidence, un bas choix politicien à quelques mois des européennes. La droite, majoritaire à Bruxelles, a clairement choisi l’empoisonnement de tous pour le profit de quelques-uns. Admirable citation de von der Leyen : « Le sujet reste d’actualité », mais « pour avancer, davantage de dialogue et une approche différente sont nécessaires ». F.N. ( Charlie Hebdo n° 1647 du 14 février 2024 )

 

> la sextape qui affole le Sénat

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Un élu en position délicate, un toubib licencié, une maître chanteuse : ça chauffe, au Palais du Luxembourg !

          L’affaire est tenue secrète depuis trois mois : Gérard Larcher, le président du Sénat, deuxième personnage de l’Etat, la sait délicate et n’en souffle mot, ne souhaitant pas qu’elle s’ébruite. Au cœur du dossier, une vidéo, que « Le Canard » a authentifiée. On y voit un sénateur ayant occupé de hautes fonctions filmé dans son bureau, le pantalon sur les chaussettes. Une femme qu’on entraperçoit dans un miroir immortalise la scène avec son téléphone portable tout en se réjouissant à haute voix d’une intimité partagée. Cette séquence privée entre adultes consentants ne regarderait personne si cette sextape n’était pas devenue un moyen de pression assez puissant pour déstabiliser la chambre haute. Une affaire de cornecul dont le Palais du Luxembourg fait des gorges chaudes.

          Tout commence le 13 octobre 2023, lorsque le médecin du Sénat adresse à la directrice des ressources humaines de la chambre haute un courriel pour se plaindre du comportement de l’une de ses deux assistantes médicales. Trois jours plus tard, le voilà convoqué par la DRH. Le toubib raconte le cauchemar que lui ferait subir depuis deux ans sa subordonnée, qui se prétend « intouchable » parce que « protégée », dit-elle, par un parlementaire très influent. L’assistante médicale se vante de pouvoir faire « virer n’importe qui » grâce à une vidéo qu’elle a tournée.

          Le 17 octobre, la secrétaire générale de la questure - la plus haute fonctionnaire de la maison -, flanquée de la DRH et du directeur général de l’administration, s’entretient à son tour avec le médecin. A leur demande, le doc décrit par le menu le contenu de la fameuse vidéo que son assistante lui a adressée pour prouver qu’elle ne bluffait pas. Quelques jours plus
tard, la secrétaire générale exige que le toubib lui remette une copie du film afin de la transmettre au président. Gérard Larcher est en sueur!

A son corps défendant

          Un coup de théâtre survient alors. Les questeurs du Sénat, qui tiennent les cordons de la bourse, engagent contre le médecin une procédure de licenciement « sans préavis ni indemnité ». En poste depuis cinq ans, le toubib a pourtant toujours donné satisfaction. Dans une lettre datée du 24 janvier, dont le Palmipède a copie, les grands argentiers ui reprochent tout à coup d’avoir réalisé des prestations extérieures rémunérées au profit de la SNCF, de détenir des parts dans une société civile immobilière familiale, ou encore de s’être absenté sans prévenir une demi-journée durant. Ils se gardent bien, en revanche, de l’accuser d’être un témoin gênant, et leur missive de 10 pages ne mentionne jamais la vidéo explosive...

          L’acte d’accusation ne dit rien non plus d’un autre scandale sexuel qui, quelques semaines plus tôt, a secoué le Sénat et auquel, à son corps défendant, le médecin a été mêlé. Le 17 novembre, le sénateur Joël Guerriau, membre de la très sensible commission de la Défense, est arrêté par la police. Il est soupçonné d’avoir tenté de droguer à son domicile une députée MoDem pour abuser d’elle. Après sa mise en examen, l’élu de Loire-Atlantique est allé consulter le médecin du Sénat, qui lui a prescrit un arrêt de travail. Une décision qui a mis Gérard Larcher hors de lui. « Lorsqu'il l'a découvert, Larcher a piqué une grosse colère, témoigne l’un de ses amis au Palais. Avant même les conclusions de l'enquête judiciaire, il voulait contraindre Guerriau de démissionner de ses postes de secrétaire du Sénat et de vice-président de la commission de la Défense. Mais, comme il est absent pour raison [de santé], c'est impossible ! » Le 7 décembre, le président du Sénat, qui n’a pas digéré le certificat médical, saisit l’Ordre des médecins. Le lendemain de Noël, il obtient une réponse... mais pas celle qu’il espérait. « Soumis au secret professionnelle docteur a justifié l'entièreté de ses décisions thérapeutiques », écrit le conseil départemental de l’Ordre. Stupéfiant, non ?

          Contactée par « Le Canard », la présidence du Sénat fait aujourd’hui la sourde oreille. Quant au médecin, il refuse de s’exprimer - de même que son avocat. Les autorités du Palais s’attendent à un recours de sa part devant le tribunal administratif. Le toubib l’a d’autant plus mauvaise que sa collaboratrice lui avait été imposée par le sénateur vedette de la vidéo compromettante. Lors d’un déjeuner en tête à tête, en avril 2021, à « la Baignoire », une enclave privée du resto du Sénat, l’élu s’était ému de la faible rémunération de sa protégée, assurant qu’il allait le faire savoir à son ami le président Larcher. Message reçu : l’assistante médicale avait vite été augmentée de 45 %. Personne, alors, n’avait pipé mot. - Didier Hassoux et Christophe Labbé -

Depuis qu'ils ont voté, avec les députés, la répression des client(e)s des prostitué(e)s, des sénateurs malins accrocs aux câlins - mais qui n'ont pas les moyens des sugar daddies - en installent directement au Palais du Luxembourg aux frais du Sénat. Combien de responsables du Sénat pratiquent de la sorte ? Le Sénat, très moraliste et donneur de leçons, est-il devenu un luna park du sexe pour vieux politicards vicelards pré-retraités ?...