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> le séparatisme climatique des ultrariches ( partie 2/2 )

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Îles privées, piscines fortifiées... Ces boîtes qui font du blé sur la survie des riches

          L’effondrement est devenu un marché comme un autre. Pour accompagner les ultrariches en quête d’évasion face à la crise climatique, tout un business s’est développé. Depuis trois ans, avec les confinements successifs et la menace de la guerre, le secteur, en plein boum, surfe sur l’angoisse apocalyptique.

          Construction de bunkers, achat de propriétés survivalistes « clés en main », yachts prêts à voguer sur les eaux internationales, réseaux secrets de fermes autonomes… Les entrepreneurs proposent à leurs clients fortunés toute une déclinaison d’offres pour se préparer sereinement à la fin du monde.

          L’intellectuel américain Douglas Rushkoff, qui a mené une enquête sur le sujet, raconte même dans le Guardian comment de nouveaux métiers émergent : des agences immobilières spécialisées dans les logements « résistants aux catastrophes », des entreprises du BTP tournées vers les « habitations souterraines », des sociétés de sécurité privée offrant toutes sortes de « gestion des risques ». Les ultrariches sous-traitent à des experts des plans d’évacuation d’urgence et sollicitent des services médicaux spécialisés.

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> le séparatisme climatique des ultrariches ( partie 1/2 )

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Bunkers et fermes bio : comment les ultrariches préparent l’avenir

          Les ultrariches se préparent à la catastrophe qu’ils ont eux-mêmes contribué à provoquer. Alors que le monde plonge peu à peu dans le chaos climatique, ils se bâtissent des bunkers, s’achètent des îles privées et s’aménagent des existences qu’ils rêvent à l’abri des violences, pour continuer à vivre dans le luxe, le calme et la volupté.

          Voilà déjà quelques années que les médias ont révélé le phénomène. La pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine ont tout accéléré. Avec leurs jets privés, leurs yachts et leurs « gated communities » (quartiers résidentiels privés), les milliardaires ont décidé de faire sécession.

          La Nouvelle-Zélande et la Patagonie sont devenues leurs repaires. Ils investissent aussi dans des contrées isolées comme l’Alaska, la Scandinavie ou le Kamtchatka en Russie. Steve Huffman, le cofondateur du réseau social Reddit, le dit lui-même : une bonne moitié de ses collègues milliardaires de la Silicon Valley ont acheté des « biens immobiliers apocalyptiques » dans le monde. Les médias anglo-saxons évoquent même « un rush ».

Des jets privés prêts à décoller pour la Nouvelle-Zélande

          Le dernier en date à avoir défrayé la chronique est le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg. Son bunker de luxe à Hawaï, baptisé « Koolau Ranch », devrait coûter plus de 250 millions d’euros. L’abri de 464 m2, protégé par une porte blindée et un système de vidéosurveillance hors norme, est capable de se fournir lui-même en électricité ainsi qu’en eau grâce à une gigantesque citerne. Une ferme biologique de 27 hectares lui est associée pour pouvoir vivre en autarcie. Au bord du Pacifique, le milliardaire attend la fin du monde en écoutant le bruit des vagues.

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> nos modes de vie sont dictés par le marché

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          C'est le principe même de la marchandisation du monde, et qui dit marchandisation du monde dit marchandisation des existences. Les sphères de l'existence humaine qui échappent encore à l'emprise de la logique marchande fondent comme la neige au soleil du capital. Dans son maître ouvrage, Karl Polanyi a dégagé la notion de « marchandise fictive » pour qualifier les biens non-marchands illégitimement transformés en marchandise par le capitalisme, en l'occurrence : la terre, le travail et la monnaie. Il est peu de dire que ce mouvement de marchandisation n'a pas reflué. « Le néolibéralisme y a ajouté la fiction de l’entreprise marchandise », note le juriste Alain Supiot. Et en effet, la globalisation a mis les entreprises au service de la finance et les États en situation de concurrence fiscale, sociale et écologique. Les entreprises deviennent des marchandises (simples outils de création de valeur pour les actionnaires) et puisque les États deviennent des entreprises...

          Le sociologue britannique Michael Burawoy a avancé l'idée que le « savoir » est également devenu une marchandise fictive, avec le développement du capitalisme cognitif et de l'économie de la connaissance. Même son de cloche chez l'économiste Geneviève Azam : « C'est un choc culturel qui sépare la connaissance, dans laquelle s'exprime et s'accomplit l'humanité, des autres activités de la vie pour la soumettre à l'appropriation et à la loi du marché. » Cette logique décrite par Geneviève Azam peut s'étendre à la vie sociale en général puisque le capitalisme est un « fait social total » (Michéa). C'est d'ailleurs ce que montre le philosophe Mark Hunyadi lorsqu'il parle de la « tyrannie des modes de vie ». Il met au jour un des paradoxes de l'époque : par la promotion libérale des droits individuels, chacun se trouve garanti et protégé dans son statut à un niveau jamais atteint dans l'histoire de la civilisation occidentale, mais ce règne de l'individu roi atomisé est simultanément la meilleure garantie pour les systèmes instrumentaux (économiques, financiers, technoscientifiques...) d'enrégimenter les vies collectives. Qui a été consulté pour la généralisation de Burger King, des QR codes, des écrans publicitaires et des caisses automatiques ?

          Les émotions humaines elles-mêmes ont été marchandisées, rationalisées, processualisées, ce que la sociologue Eva Illouz appelle « le capitalisme émotionnel » : « Les actes de consommation et la vie émotionnelle s'entrelacent désormais jusqu'à devenir inséparables. » Que reste-t-il de l'humanité, lorsque même l'amour n'est plus un miracle ? ( Maxime Le Nagard ) - extrait de la revue " Front Populaire " n° 15 trimestriel décembre 2023 / janvier - février 2024 )

> nous les ouvriers ( documentaire d'1h.44 de France 2 diffusé le 10/10/2023 )

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un documentaire très intéressant, attention ! disponible jusqu'au 17/02/2024 sur France 2, c'est par ici > https://www.france.tv/documentaires/histoire/5281950-nous-les-ouvriers.html

Nécessite une inscription, vous pouvez mettre n'importe quoi... ( nota : avec un VPN et le choix d'un serveur en Suisse, vous y avez accès directement sans blocage sur youtube... )

          A la force de leurs bras, les ouvriers, femmes et hommes, ont façonné la puissance industrielle de la France. Longtemps, il y eut parmi eux des enfants. Souvent, on a dû faire appel à des immigrés pour venir faire tourner les usines. Tous se sont battus pour inventer les normes sociales françaises. Grâce à des archives exceptionnelles et des témoignages bouleversants, cette grande fresque parcourt un siècle et demi d'histoire pour rendre hommage à ces femmes et à ces hommes trop souvent absents des mémoires et devenus presque invisibles alors que près d'un quart des Français sont des ouvriers. Aujourd'hui, ce sont eux qui prennent la parole dans ce film collectif.

seul gros défaut de ce documentaire : il est trop "light" sur les répressions successives et féroces des ouvriers... encore un exemple de censure obligée en ces temps de macronie...

 

> les Français ne se sont pas autant serrés la ceinture depuis les années 1980

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, d'après l’Insee

          Le quotidien des Français est bouleversé par une baisse historique de la consommation alimentaire, révèle l'Insee. Contraints par l'inflation, les foyers adoptent des stratégies drastiques pour maintenir leur pouvoir d'achat, marquant ainsi une rupture majeure dans leur comportement de consommation.

          Le constat est saisissant : la crise de l'inflation pousse les Français à ajuster leurs dépenses quotidiennes, une réalité palpable malgré les déclarations se voulant rassurantes du gouvernement. Les ménages se retrouvent à devoir rationaliser leur alimentation pour maintenir leur budget à flot. Pour beaucoup, cela se traduit par des choix drastiques dans leurs achats habituels. Mariée et jeune maman, Marie, interrogée par Le Figaro dans un article publié samedi 9 décembre, a dû adapter son panier alimentaire en optant pour des marques distributeurs et en réduisant la consommation d'aliments non essentiels. De même, Océane, mère de deux enfants, jongle avec les promotions pour maintenir son budget à 400 euros par mois.

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