l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

> La marque de luxe Chanel vend des pièces produites par… France Travail

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           Ce lundi 22 avril, Mediapart a dévoilé que la célèbre marque de luxe Chanel vendait certaines de ses pièces en réalité produites par des personnes en formation, rémunérées par France Travail (ex-Pôle emploi). Sélectionnées via le dispositif AFPR, deux personnes ont témoigné.

          « Je trouve ça inadmissible, c’est du travail dissimulé. » Par ces mots, Sylvie*, 55 ans, ne décolère pas. Le 20 avril 2023, elle a participé à une réunion d’information organisée par l’agence Pôle emploi de Millau (Aveyron). Une formation en maroquinerie chez le gantier Causse leur a été présentée, via le dispositif AFPR (Action de formation préalable au recrutement), financé par France Travail (ex-Pôle emploi). La manufacture est spécialisée dans la ganterie, et s’est lancée dans la petite maroquinerie en 2016, après avoir été rachetée par Chanel en 2012. Une formation qui enchante Isabelle*, 52 ans, l’une de ses futures collègues, pour qui travailler pour Chanel est « un rêve de gamine ».

          Seulement, comme le dévoile Mediapart, même si un CDD est promis par Causse à l’arrivée, les deux femmes se verront éjecter de la formation, à trois jours de la fin. Au début de leur formation, Sylvie, Isabelle et six autres personnes s’attèlent à apprendre les gestes professionnels sur des pièces d’essai pour Chanel. Une fois les premiers tests passés, et quatre stagiaires évincées, les choses changent. « On nous dit : Vous êtes prêtes ? On va travailler avec du cuir et de vraies pièces, et si elles sont correctes, ça part à la vente », se remémore Isabelle auprès de nos confrères. Des dires confirmés par la marque de luxe : « Si la pièce confectionnée remplit l’ensemble de nos critères d’excellence, et uniquement dans ce cas, elle peut être commercialisée. »

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> quels sont les impacts de la dématérialisation des services publics sur les demandeurs(ses) de droits sociaux ?

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Les politiques publiques de numérisation du service public ont notamment été mises en œuvre avec une promesse de rapprochement entre l'État et les citoyens. Cependant aujourd’hui vous expliquez qu’au contraire, on assiste à l’exacerbation de l’éloignement de l'État social. Comment expliquer cela ?

          La dématérialisation des services publics est une histoire ancienne, qui a pris un tour nouveau au cours des années 2010. Alors qu’elle était jusque-là un outil de réorganisation interne aux administrations, son attachement à la lutte contre le non-recours aux prestations sociales conduit à intégrer le numérique aux procédures d’accès aux droits. Les outils numériques prennent alors une nouvelle fonction, devant assurer des contacts à la fois plus simples et plus efficaces avec les usagers.

          Si cette numérisation est efficace pour certains demandeurs et certaines demandeuses, pour d’autres, et notamment pour celles et ceux qui ont le moins de dispositions à s’ajuster aux fonctionnements bureaucratiques, elle génère des difficultés dans l’accès au droit.

          Pour expliquer ces inégalités, il faut préciser que la dématérialisation des procédures d’accès aux droits s’est accompagnée de réorganisations dans différents secteurs de l’action publique : des guichets ont été fermés (notamment en milieu rural) et les accueils s'organisent dorénavant sur rendez-vous, empêchant toute spontanéité dans l’expression et la résolution d’un besoin ou dans la relation à l’État. Des difficultés techniques supplémentaires apparaissent alors : il faut être en mesure de se déplacer vers l’administration la plus proche et d’obtenir un rendez-vous dans des services régulièrement surchargés.

          Il faut ajouter que l’association entre numérique, recentrement urbain et temporalités cadencées aux guichets conduit à renforcer l’image d’une administration « lointaine », difficile à approcher, qui inquiète et angoisse les demandeurs et demandeuses. Cette distance à l’État est alors source de violences symboliques, qui alourdissent les obstacles auxquels les individus se confrontent dans leurs parcours administratifs.

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> Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire insoumis, convoquée par la police : une répression politique inédite

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          Un fait inédit sous la 5ᵉ République et un précédent gravissime. Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire insoumis, est convoquée par la police pour « apologie de terrorisme », à peine trois jours après la convocation de Rima Hassan, candidate LFI. Un motif absurde qui déguise une arme de répression politique. Dernièrement, trois conférences LFI ont été annulées aux ordres des préfets d’Emmanuel Macron. Les services de l’État, la police, la justice et les moyens antiterroristes sont instrumentalisés pour bâillonner, salir et réprimer toute voix qui proteste face au génocide en cours à Gaza, surtout celle des insoumis, premiers opposants à Emmanuel Macron. Tout démocrate dans notre pays devrait être vent debout contre cette atteinte à la démocratie.

          « Les associations amies de Netanyahu osent porter plainte contre la Présidente de notre groupe parlementaire à propos de son communiqué du 7 octobre. La police convoque sans état d’âme à tour de bras une liste que l’on dit très longue. Toute la sphère politique et intellectuelle anti-génocide est menacée. Un événement sans précédent dans l’histoire de notre démocratie. On sait dorénavant qui menace la liberté de conscience et pourquoi : protéger un génocide ! », dénonce Jean-Luc Mélenchon sur Twitter. L’insoumission relaie dans ses colonnes le communiqué de Mathilde Panot.

« Nous ne nous tairons jamais » : communiqué de Mathilde Panot suite à sa convocation par la Police.

          " J’ai reçu ce jour de la Direction de la Police Judiciaire de Paris une convocation pour être entendue dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme ».

          Cette convocation intervient à la suite d’une longue liste d’autres tentatives de faire taire les voix en faveur de la paix : annulation de deux conférences de Jean-Luc Mélenchon et de Rima Hassan, convocation pour « apologie du terrorisme » de Rima Hassan et de plusieurs personnalités engagées, jusqu’aux étudiants de l’EHESS, condamnation à un an de prison avec sursis du secrétaire département de la CGT du Nord pour un tract pour la paix ou encore tentative d’interdire jusqu’à la dernière minute la manifestation du dimanche 21 avril contre le racisme et l’islamophobie et pour la protection de tous les enfants.

          J’alerte solennellement sur cette instrumentalisation grave de la justice visant à bâillonner des expressions politiques. Le régime macroniste aura transgressé toutes les limites imaginables.

          C’est donc la première fois dans toute l’histoire de la Cinquième République qu’une présidente d’un groupe d’opposition à l’Assemblée nationale est convoquée pour un motif aussi grave sur la base d’accusations fallacieuses. Plus inquiétant encore, cette convocation se fonde sur une communication officielle du groupe parlementaire LFI-NUPES datant du 7 octobre. Nous ne nous tairons pas. Aucune convocation, aucune intimidation de quelque nature que ce soit ne nous empêchera de protester contre le génocide en cours du peuple palestinien.

          J’appelle tout un chacun à prendre conscience de la mesure des atteintes alarmantes contre la liberté d’opinion et contre la démocratie. " - source -

Sans surprise, la macronie - aux abois - commence à dévoiler publiquement le vrai visage de sa dictature. Nous vivons même sous une double dictature : celle de l'union européenne de merde et celle de la macronie. LFI se leurre encore en croyant que nous sommes en démocratie...

 

> Jules Boykoff : « Les JO, c’est l’économie du ruissellement inversé »

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          Pourquoi les Jeux Olympiques sont-ils devenus une force économique avant d’être un événement sportif ? Ancien athlète, le politiste Jules Boykoff montre que des processus d’accumulation du capital considérables se mettent en place dès lors qu’une ville organise des Jeux Olympiques de grande ampleur. Leur coût est systématiquement sous-évalué, l’espace public est militarisé, les équilibres sociaux déstabilisés, et les écosystèmes menacés. Pourquoi les villes continuent-elles alors de les organiser ? Entretien par Maud Barret Bertelloni, co-autrice avec Pauline Gourlet de Défaites vos Jeux ! paru aux éditions 369 (2024).

          À l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de 2024, Paris se prépare à se vider de ses habitants pour accueillir le flux de touristes, journalistes et athlètes venus assister au premier méga-événement sportif de la planète. Le 29 novembre 2023, le Préfet de Police de Paris annonçait la mise en place de QR codes pour circuler dans les rues de la capitale et le Ministre des Transports incitait les Parisiens à prendre des congés pour soulager les réseaux de transport franciliens au moment des Jeux. En Seine-Saint-Denis, département qui accueille la plupart des équipements construits pour l’occasion, les habitants vivent depuis plusieurs années dans les chantiers et dénoncent les réaménagements de leurs quartiers, au sujet desquels ils n’ont pas été consultés.

          Lorsque les JOP arrivent dans une ville, ils se manifestent par une pluralité de symptômes délétères : délogements et gentrification, construction de gigantesques infrastructures et bétonisation, renforcement de la surveillance dans l’espace public, exploitation et corruption. Paris ne fait pas exception. Documentés de manière éparse par la presse, ces éléments sont difficiles à relier sans comprendre le fonctionnement de la machine olympique. ( suite, article intéressant très complet et long... )

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> assurance chômage : une inépuisable source de taxation pour l’Etat

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          L’assurance chômage est en soins intensifs depuis six ans, mais visiblement les traitements administrés ne suffisent pas. Le gouvernement prescrit donc d’augmenter les doses, c’est-à-dire de réduire encore l’indemnisation des chômeurs.

          Si une bonne thérapie repose d’abord sur un bon diagnostic, l’affaire semble une nouvelle fois mal emmanchée : toutes les réformes récentes ont été opérées sur la base d’un « diagnostic partagé » que nul n’a jamais vu, parce qu’il n’a jamais existé.

          Idem pour les rapports annuels sur la gestion de l’assurance chômage, que la loi impose au gouvernement d’adresser chaque année au Parlement, et qui auraient pu nous éclairer sur ce qui ne va pas : il n’y en a jamais eu aucun. Cette réforme risque donc de se faire comme les précédentes, à l’aveugle.

Les assurés transformés en contribuables

          Cette gouvernance d’autorité n’empêche pas l’État d’agonir la gestion paritaire du régime et de clamer la nécessité de « reprendre la main », alors même que 100 % de ce qui a été décidé depuis 2017 ans en matière d’assurance chômage est le fait des gouvernements qui se sont succédé.

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> UNICEF, sur les droits des enfants en France

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          L’UNICEF France exprime sa vive préoccupation à l’égard des mesures annoncées dans le discours de Gabriel Attal aujourd’hui, lesquelles semblent compromettre les avancées de la justice pénale des mineurs.

Paris, le 18 avril 2024 – « Alors que le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies a exhorté la France, en 2023, à aligner son système de justice pénale des mineurs sur la Convention internationale des droits de l’enfant, ces nouvelles mesures risquent de porter atteinte aux principes fondamentaux qui favorisent la primauté de l’aspect éducatif sur le répressif et encouragent le relèvement de l’enfant.

          Selon l’article 40 de la Convention internationale des droits de l’enfant, les enfants soupçonnés ou reconnus coupables d’infractions pénales ont droit à un traitement tenant compte de leur âge et favorisant leur réinsertion dans la société. Il est donc crucial que la France respecte pleinement cette recommandation du Comité des droits de l’enfant des Nations unies.

          De plus, l’ensemble de ces mesures ne semblent pas suffisamment ancrées dans la prévention et l’accompagnement des familles, des professionnels et des jeunes auteurs de violences. Certaines d’entre elles risquent d’aggraver les inégalités des chances dès le plus jeune âge pour les enfants et les jeunes vulnérables. » - source -

La macronie, comme toute dictature, ne vise que la répression pour tenter de régler par la force ce qu'elle ne peut pas - ou ne sait pas - faire par intelligence...

 

> l’échelle des revenus de l’Observatoire des inégalités

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          Du revenu de solidarité active (RSA) aux rémunérations des grands patrons ou des stars du sport et du show-business, l’amplitude des revenus est immense en France. Notre échelle des revenus vise à donner quelques points de repère.

          Tout en bas de l’échelle des revenus, les plus modestes échappent à la mesure statistique mais on sait qu’une partie de la population vit avec seulement 200 ou 300 euros par mois, voire moins. C’est le cas des sans-abri, des jeunes isolés et au chômage ou des migrants sans papiers par exemple. À 560 euros par mois, on trouve le RSA et l’allocation de solidarité spécifique (ASS) versée aux chômeurs en fin de droits. Ces minima sociaux sont très inférieurs au seuil de pauvreté qui, fixé à 50 % du niveau de vie médian, est de 965 euros mensuels en 2021. Le salaire minimum réglementaire (le smic) est de 1 390 euros net par mois (à condition de travailler à plein temps), montant auquel peut s’ajouter une prime d’activité versée aux salariés modestes. Jusqu’à 1 530 euros de revenu par mois, on appartient aux catégories populaires, c’est-à-dire aux 30 % les plus modestes.

          Les classes moyennes se situent entre 1 530 et 2 787 euros par mois pour une personne seule, après impôts et prestations sociales. Le niveau de vie médian est de 1 930 euros, proche du salaire moyen des ouvriers à temps plein.

          Les catégories aisées démarrent avec des revenus mensuels de 2 787 euros, toujours pour une personne seule, soit le seuil d’entrée des niveaux de vie les 20 % les plus élevés. L’Observatoire des inégalités fixe le seuil de richesse au double du niveau de vie médian, soit 3 860 euros après impôts pour une personne seule. Mais l’échelle des niveaux de vie grimpe bien plus haut, et concerne de moins en moins de personnes. À partir de 4 417 euros par mois, on entre parmi les 5 % les plus riches. Ensuite, il faut au moins percevoir 7 180 euros pour appartenir au 1 % du sommet (donnée Insee 2019). Environ 630 000 personnes se situent au-dessus de ce seuil, et parfois très au-delà. En 2018 (dernière année disponible), 0,1 % de la population (soit une personne sur 1 000) gagnait plus de 17 500 euros par mois et 0,01 % (soit une personne sur 10 000) avait un niveau de vie mensuel supérieur à 55 000 euros selon l’Insee. Des niveaux tellement élevés qu’on ne peut pas les représenter sur notre échelle. - source -

Ordres de grandeur : les niveaux de vie, les seuils de pauvreté et de richesse considèrent des revenus après impôts et prestations sociales, pour une personne seule. Les montants du smic net et du RSA, en revanche, sont exprimés avant impôts et prestations sociales. En toute rigueur, pour pouvoir vraiment comparer ces montants aux niveaux de vie, il faudrait y ajouter en particulier les allocations logement, qui complètent souvent ces revenus. Notre échelle ne prétend donc que présenter les principaux points de repère des revenus en France et donner des ordres de grandeur.

  Quelques chiffres, mais vieux de 2,5 ans. Pour les riches, les revenus semblent, là aussi, relever du secret des affaires...

 

> selon la propagande, les jeunes Français veulent faire la guerre

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          Alors que les tensions au Moyen-Orient continuent de grimper de plusieurs niveaux et qu’on apprend en parallèle que les difficultés ukrainienne se multiplient, la Macronie pousse un soupir de soulagement : selon une étude, les jeunes Français sont majoritairement prêts à s’engager pour aller combattre les ennemis qu’on leur désignera…

           C’est en tout cas ce que laissent sous-entendre avec gourmandise plusieurs articles parus récemment dans la presse et qui ont fait hausser pas mal de sourcils sur les réseaux sociaux. Pour RTL par exemple, “un jeune Français sur deux se dit prêt à s’engager” et l’article précise même que “ la moitié se dit prête à revêtir l’uniforme pour partir combattre sur le front en Ukraine si la France décide d’entrer en guerre ”.

          Ces éléments sont d’ailleurs immédiatement rapprochés des dernières déclarations d’Emmanuel Macron qui a, pour rappel, clairement laissé ouverte la possibilité d’envoyer des troupes sur le sol ukrainien tant il est pour le Président français impossible de seulement imaginer une victoire russe.

          Pour Le Parisien ou Les Échos, on assiste même à un véritable regain de patriotisme puisque, toujours selon ces journaux et d’après l’étude qu’ils citent sans jamais la lier directement.

            Le Monde, qui cite la même étude toujours sans la lier, s’offre un titre un peu moins racoleur et s’autorise même quelques nuances en évoquant des Français moins antimilitaristes que leurs aînés. Le lecteur qui ira effectivement lire l’article sans se contenter du titre devra atteindre la fin du quatrième paragraphe pour voir apparaître le début de nuances extrêmement importantes que les autres articles, largement relayés un peu partout, se sont bien gardés de faire.

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