350 millions d'euros pour les simulateurs de systèmes quantiques, 430 millions d'euros pour les calculateurs, 200 millions d'euros pour les capteurs... au-delà des empilements de chiffres, quelles sont les finalités du plan ? (...)
Un scandale sans nom. Sanofi annonce la suppression de 400 postes dans sa branche recherche et développement en France. En pleine pandémie mondiale. Alors que le groupe a déjà du retard dans la recherche d’un vaccin français. Après s’être gavé d’argent public ( 1,5 milliard d’euros de Crédit d’impôt recherche ) et avoir reversé 4 milliards d’euros de dividendes. Le groupe bénéficie de liens privilégiés au sommet de l’État : c’est son PDG qui a fait entrer Emmanuel Macron chez Rothschild. Les salariés se mettent en grève ce mardi 19 janvier.
D’un côté, l’idéologie sécuritaire augmente la répression que subissent les classes populaires. De l’autre, police et justice se désintéressent de la criminalité des puissants, qu’il s’agisse de représentants de l’État ou d’intérêts privés. Loin de rendre la société plus sûre, ce déséquilibre augmente son niveau d’injustice et de violence, laissant se propager une tolérance générale à l’égard des pratiques illégales.
En réalité, nous assistons à une mutation de l’extrême-droite grecque sur le modèle de beaucoup d’autres pays européens. Non seulement un nouveau parti nationaliste un peu moins radical (« La Solution Grecque ») a piqué une grosse partie de l’électorat d’Aube Dorée, mais surtout le premier ministre de droite, Kyriakos Mitsotakis, ne cesse de renforcer la présence de l’extrême-droite dans ses gouvernements successifs. Ce qui conduit à une politique toujours plus violente à l’égard du mouvement social, des précaires et des migrants.
À quoi cela ressemble-t-il concrètement, dans notre quotidien en Grèce ? À un État toujours plus brutal, autoritaire et raciste.
« Non, le Brexit n’est pas né uniquement de la colère du peuple contre les élites, mais d’une stratégie d’un pan de la finance, emmené par les hedge funds, désireux de quitter l’UE pour dérégulariser davantage. C’est la thèse d’un essai sombre, qui annonce l’avènement d’un « libertarianisme autoritaire ». »