l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


💩 en dix ans, le nombre de SDF a augmenté de 70% dans l’union européenne

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          Lors de la réunion du 7 octobre de la Plateforme Européenne de Lutte contre le Sans-Abrisme, le Comité Économique et Social Européen (CESE) a interpellé la Commission Européenne. Face à la croissance vertigineuse du nombre de personnes vivant dans la rue, le CESE déplore l’inaction des États-Membres de l’Union Européenne (UE) alors que des remèdes efficaces existent pour offrir des conditions de vie décente à l’ensemble de la population. Décryptage.

Le sans-abrisme, un phénomène perméable à la conjoncture internationale

          Ce sont notamment la Fédération Européenne des Associations Nationales Travaillant avec les Sans-Abris (FEANTSA) et la Fondation Abbé Pierre qui ont alerté sur la hausse exponentielle du nombre de sans-domicile fixe (SDF) en Europe. Selon les deux associations, de 2009 à 2019, le nombre d’individus vivant dans la rue aurait augmenté de près de 70 % dans l’UE, passant ainsi de 200 000 à 700 000 personnes. D’après le CESE, plusieurs facteurs viennent alimenter cette tendance.

          Premièrement, le manque d’accès au logement, puisque depuis la crise financière de 2008, les prix des biens immobiliers (+48 %) et des loyers (+18 %) ont fortement augmenté dans l’UE, engendrant de facto une précarisation des situations individuelles face à l’absence de logements abordables.

          Deuxièmement, les vagues migratoires successives puisque « l’éclatement du bloc soviétique et la crise yougoslave ont poussé à des migrations au sein de l’Europe, comme, plus récemment, les crises afghane, libyenne, syrienne, irakienne, ou érythréenne » (p. 7), détaille Julien Damon pour l’Institut Jacques Delors.

          La part des étrangers – très souvent en situation d’errance faute de moyens et de places dans les organismes d’accueil – parmi les SDF serait passée de 38 % en 2001 à 53 % en 2012, venant mécaniquement grossir les rangs des sans-abris.

          Troisièmement, l’inflation des prix des denrées agricoles et ressources énergétiques liée à l’éclatement de la guerre en Ukraine, qui a provoqué deux crises simultanées. Alimentaire d’abord, puisque les prix du sucre (+52,3 %), des produits laitiers (+23,8 %) et des céréales (+18,8 %) ont particulièrement augmenté, entraînant une hausse généralisée du prix d’un panier de courses (+17,8 %).

          Énergétique ensuite, puisque l’UE a suspendu ses importations de gaz et pétrole en provenance de Russie, engendrant ainsi une multiplication par quatre des prix de l’énergie dans certains pays comme la France, où le prix du mégawattheure est passé de 90 à 500 euros entre février et août 2022.
Ainsi combinés, les effets du conflit russo-ukrainien ont généré une inflation du coût de la vie et une paupérisation de la population.

          À cet égard le cas de la France – qui compte à ce jour 300 000 personnes sans-abris, soit 2,5 fois plus qu’en début des années 2000 – est loin d’être anecdotique. Et pour cause : la crise du logement – inflation record des loyers (+248 % à Paris), persistance de logements vacants (120 000 logements secondaires et 3 millions d’inoccupés) – et l’inflation – hausse moyenne de 5 % des prix sur l’année 2022 – ont provoqué une hausse exponentielle du nombre de SDF.

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💩 corruption en Europe : Eva Kaili & compagnie

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Le canard enchaîné du 11 janvier 2023 :

Eva Kaili & compagnie :  on vous Doha combien ?

Avec le Qatargate, on ne sait pas encore combien de parlementaires européens ont confondu la défense des valeurs et celle de leurs intérêts.

          Voilà ce que c’est que d’avoir de mauvaises fréquentations. Prenez Eva Kaili, vice-présidente grecque du Parlement européen, élue dès le premier tour, qui a dû démissionner de ses fonctions le 13 décembre et s’est retrouvée en prison. En 2018, le journal « Politico » la classait parmi les women who shape Brussels (« celles qui façonnent Bruxelles »). Quatre ans plus tard, les policiers belges découvrent plus de 1 million d’euros en liquide chez elle. Eva Kaili jure n’y être pour rien. C’est son compagnon, Francesco Giorgi, assistant parlementaire dans la même institution, qui avait des copains bizarres, jure-t-elle. L’ennui, c’est que le père d’Eva Kaili a été lui aussi arrêté dans un hôtel de Bruxelles avec une belle valise bien charnue et pleine de billets. On ne peut plus faire confiance à personne.

         Depuis, Kaili, incarcérée, clame son innocence, mais elle est bel et bien au centre d’une affaire connue sous le nom de « Qatargate », avec son compagnon, mais aussi la députée belge Maria Arena et un certain Antonio Panzeri, ancien eurodéputé italien, qui tirait les ficelles. Culotté, le Panzeri. Le 14 novembre, le voilà qui organise l’audition du ministre du Travail qatari au Parlement européen. Il s’agit de faire taire les critiques sur le nombre d’ouvriers étrangers décédés lors de la construction des stades du Mondial de foot. Il est en contact téléphonique permanent avec ses amis à l’intérieur du Parlement.

          Dans l’oreillette, il indique qui doit prendre la parole, et pour dire quoi. Il a tout préparé, mots-clés, argumentation, punchlines. Vas-y, réponds, à toi. Fais-leur remarquer que pour la Russie, il y a quatre ans, on était moins regardants. Un vrai succès, cette audition. Les valises de billets, ça a un petit côté rustique, mais ça fait des miracles. La révélation de ces affaires fort lucratives a fait réagir l’ancien ministre des Affaires étrangères grec Georgios Katrougalos : « Les pratiques étaient connues, mais je pensais les sommes en jeu beaucoup plus modestes. »

          Le cas d’Antonio Panzeri, qui travaillait aussi pour le Maroc, jette une lumière crue sur le petit monde feutré du Parlement européen. Un lieu où on ne rechigne pas à donner des leçons à la terre entière, au nom des « valeurs », mais où règne une très grande pudeur sur certaines pratiques. « Lorsque j'avais des responsabilités dans la commission Commerce international, fêtais rapporteur d'un accord de libre-échange avec le Maroc. J'avais soulevé énormément de points litigieux, agricoles, environnementaux, sociaux, politiques. Comme le dossier s'enlisait en raison de mes objections, le ministre de l'Agriculture marocain m'a contacté, j'ai compris qu'on voulait me faire un petit cadeau. J'ai refusé la rencontre », se souvient José Bové.

          Formidables, les groupes d’amitié qui lient certains parlementaires à des pays « amis ». Ils ne reçoivent aucune subvention du Parlement, mais ils ne font l’objet d’aucun contrôle. Qui y participe, qui finance les voyages et les rencontres, et en échange de quoi ? Chut... « Certains de mes collègues étaient liés à des pays comme le Maroc, la Mauritanie, le Qatar, Israël. Jusqu'à présent, ils n'en faisaient pas mystère, se vantaient de leurs vacances là-bas et des cadeaux reçus, sans la moindre inhibition », raconte un eurodéputé.

          A l’approche des élections européennes, plus possible de faire l’autruche. Déjà, Viktor Orbân s’est fendu d’un tweet goguenard, commentant une photo des nombreux sacs de billets saisis : « Voilà à quoi ressemble l’État de droit à Bruxelles. » L’ennui, c’est que ce sont les eurodéputés eux-mêmes qui traînent les pieds. Ils sont une petite minorité à accepter de publier leur agenda, qui permet de savoir qui les rencontrent. « Il y a des lobbyistes absolument pas déclarés comme tels, alors qu’ils en ont l’obligation, parfois représentants d’ONG bidon, qui circulent au Parlement sans qu’on sache bien ce qu’ils y font », accuse un eurodéputé.

          Ursula von der Leyen avait promis, avant son élection, de créer une autorité qui contrôlerait le patrimoine des députés, sur le modèle français de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) française. A peine élue, elle n’en parlait plus.(*) En 2018, l’eurodéputé belge Philippe Lamberts s’était fendu d’une lettre à la présidence du Parlement européen, s’étonnant que trois parlementaires figurent au bureau d’une fondation en lien avec le gouvernement marocain. Aucune réponse.

          Quant à l’actuelle présidente du Parlement, Roberta Metsola, elle a essayé, fin décembre, de nommer son propre beau-frère dans son équipe au poste de conseiller chargé de... la transparence, ce qui est interdit à un simple eurodéputé. La « coïncidence » ayant été découverte, il lui a fallu reculer.

La transparence, à Bruxelles ? Un long chemin, assurément. ( Anne-Sophie Mercier )

Cela ne choque pas les élus européens d'avoir des "cadeaux" par certains pays ou multinationales, en échange de quoi ?

(*) Et pour cause ! Les liens indécents et très suspects d'Ursula van der Leyen ( et sa famille ) avec la multinationale pharmaceutique Pfizer...

(...) En raison du scandale de corruption du Qatargate, les « groupes d’amitié » entre eurodéputés et pays tiers seront désormais interdits dans le cadre d’un nouveau projet visant à améliorer la transparence du Parlement européen. Il existe actuellement des dizaines de groupes d’amitié et autres groupes de travail politiques sans statut officiel au sein du Parlement. Leurs activités sont souvent financées par des lobbyistes ou des gouvernements étrangers. (...) - source -

 

💩 corruption en Europe : " Nous sommes entièrement dévorés par les organisations criminelles "

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          Dans un entretien à Mediapart, Michel Claise, le juge belge chargé de l’instruction du scandale de corruption qui ébranle le Parlement européen, alerte sur la criminalité financière en Europe, devenue « incontrôlable ». Il faut alerter, plaide-t-il, sur le « dérèglement économique » qu’elle entraîne.

          Avocat durant 20 ans, Michel Claise est depuis deux décennies juge d’instruction, spécialisé dans la lutte contre la criminalité financière, attaché au tribunal de grande instance de Bruxelles. À l’actif de ce très redouté magistrat belge, plusieurs fois placé sous protection policière, de nombreuses enquêtes retentissantes ont envoyé de puissants cols blancs derrière les barreaux. La dernière fait trembler le Parlement européen depuis un mois et a valu à l’une de ses anciennes vice-présidentes, Eva Kaili, et à trois autres personnes d’être écrouées : elle concerne les soupçons de corruption d’élu·es par le Maroc et le Qatar.

          Michel Claise, qui ne cesse d’alerter sur l’ampleur de la corruption et du blanchiment d’argent depuis des années en Europe, a accepté de rencontrer Mediapart à une condition : pas un mot sur ses dossiers en cours. Il dénonce le manque de moyens de la justice pour faire face à la catastrophe, s’alarme de l’impéritie politique qui profite aux organisations criminelles et appelle à un sursaut démocratique.

          Entretien avec celui qui est aussi l’auteur prolixe et à succès d’une douzaine de romans et polars en quinze ans.

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          Mediapart : Vous dites que l’argent sale est partout dans l’économie européenne. Estimez-vous qu’il y a plus de corruption aujourd’hui qu’il y a vingt ans ?

          Michel Claise : Absolument, il y a une aggravation du phénomène. Le système de fonctionnement des organisations criminelles est aujourd’hui démultiplié par les nouvelles technologies. Le deuxième phénomène, c’est l’énorme fortune qui se crée sur la base du produit de ces trafics.

          On peut partir de l’exemple à la mode des narcotrafiquants. Rien que sur le port d’Anvers, en Belgique, la cocaïne représente 10 % à 12 % du montant global annuel de l’importation. D’autres ports de l’Union européenne sont touchés : Le Havre en France, mais aussi Amsterdam et Rotterdam aux Pays-Bas. Ajoutez à cela les autres drogues, qui représentent des montants très importants. On estime par exemple à 10 milliards, 15 milliards peut-être, par an le blanchiment de la résine de cannabis en provenance du Rif au Maroc.Ajoutez encore la contrefaçon, qui vient essentiellement de Chine et qui passe aussi par les ports cités. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) évoque un montant de 300 milliards pour l’Union européenne de produits de contrefaçon chaque année.

          Une autre criminalité, la cybercriminalité, est en train de nous dévorer. Grâce à elle, les organisations criminelles font des profits monstrueux. Cela va du hacking de comptes, à raison de 2 000, 3 000 euros, jusqu’à des montants considérables – 350 millions par an, pour l’UE, rien que pour la cybercriminalité. Ce ne sont pas mes chiffres, mais ceux de la Banque mondiale. Ajoutez les trafics d’armes, les escroqueries traditionnelles…

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💩 à qui profite la libre circulation des travailleurs dans l’UE ?

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          La majorité des citoyens de l’Union européenne a une opinion positive de la libre circulation des travailleurs dans le bloc, même si seule une minorité a effectivement l’intention de profiter de cette possibilité. Les personnes ayant un niveau d’éducation élevé vivent et travaillent à l’étranger plus de deux fois plus fréquemment que celles ayant un niveau d’éducation plus faible.

          La création du marché unique européen en 1993 a permis à l’Union européenne de lever les entraves au commerce des biens et des services entre les pays, mais aussi à la libre circulation des travailleurs. Les citoyens européens ont ainsi obtenu le droit de travailler dans toute l’Union, une avancée souvent citée comme l’un des principaux avantages de celle-ci.

          « Il y a une très forte valeur ajoutée pour la société dans le fait d’avoir la possibilité de se déplacer librement d’un pays à l’autre », a confié à EURACTIV Cinzia Alcidi, directrice de recherche du groupe de réflexion Centre for European Policy Studies (CEPS). « Avoir la possibilité de travailler à l’étranger augmente la possibilité de trouver un emploi ou un emploi plus intéressant ou plus adapté », a-t-elle ajouté.

          La plupart des citoyens s’accordent à dire que le droit de travailler partout sur le territoire de l’UE est quelque chose de positif, même si seule une minorité fera réellement usage de cette opportunité.

          Dans le cadre d’une enquête publiée par la Commission européenne en décembre 2022, 17 % des citoyens interrogés ont déclaré avoir déjà vécu dans un autre État membre, tandis que 18 % ont indiqué qu’elles envisageaient de travailler dans un autre pays à l’avenir.

          En outre, 58 % des citoyens du bloc estiment que les personnes qui se déplacent entre les pays de l’UE sont bénéfiques au marché du travail. Ces chiffres suggèrent que le soutien de l’opinion publique a augmenté au fil du temps. En effet, seuls 45 % d’entre eux étaient de cet avis en 2009.

          Mme Alcidi reconnaît que, du point de vue de l’efficacité du marché, la liberté de circulation est clairement avantageuse. Ainsi, lorsque des personnes originaires de pays où le taux de chômage est plus élevé sont en mesure de se déplacer au lieu de rester au chômage chez elles, cela profite à l’individu, mais aussi à la société dans son ensemble.

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💩 salariés, mais pauvres ( documentaire Arte )

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Les classes moyennes en crise - ARTE 90 min disponible du 10/01/2023 au 09/01/2024

Enquête sur le "précariat", cette nouvelle classe sociale composée d’actifs vivant dans l'insécurité financière.

Pauvres malgré le job. La souffrance des classes moyennes.

          Des hommes et des femmes qui appartenaient à la classe moyenne inférieure ont basculé dans la pauvreté. Enquête sur le "précariat", cette nouvelle classe sociale composée d’actifs vivant dans l'insécurité financière.
          En Europe, un tiers des actifs qui travaillent se trouvent en situation de précarité professionnelle. Malgré un emploi, et parfois même plusieurs, les fins de mois se font difficiles et se loger, s’alimenter, se chauffer deviennent des questions délicates. Ces travailleurs forment une nouvelle classe sociale baptisée "précariat" par les économistes, un néologisme né de la contraction de "précarité" et de "prolétariat". La hausse des prix de l’alimentation et de l’énergie a considérablement augmenté l’insécurité économique de larges pans de la société, qui appartenaient jusqu’à présent à la classe moyenne. Alors que le tiers supérieur s’est enrichi malgré la crise, le décrochage de la partie basse s’est accentué. Occupant les emplois les plus précaires, les femmes apparaissent nettement plus touchées que les hommes.

>>> https://www.arte.tv/fr/videos/110347-000-A/pauvres-malgre-le-job/

 

excellent reportage qui démontre bien que l'union européenne est l'ennemi cupide, perfide et impitoyable de ses populations ! Les patrons et les états sont sans pitié...

 

💩 le risque démocratique de l’euro numérique

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          L'un des plus ambitieux projets porté par la Banque centrale européenne menace-t-il directement les libertés fondamentales des citoyens de l'Union ? Selon Hubert de Vauplane, tant que le débat n'est pas porté au niveau politique, la proposition purement technique d'introduire un euro numérique court le risque de se transformer en échec — pour avoir négligé le défi démocratique posé aux citoyens par cette nouvelle monnaie.

          La Banque centrale européenne (BCE) est lancée depuis plusieurs années dans un projet ambitieux, comme d’autres banques centrales à travers le monde  : celui de numériser sa monnaie fiduciaire, avec la création d’un euro numérique, en complément à la circulation physique de l’euro — en billets et en pièces — et scripturale — via les transferts de compte à compte.

          Ce projet s’inscrit dans une démarche dont les objectifs sont multiples et dont on peine à prioriser le rang, voire pour certains d’entre eux à être convaincu de leur pertinence. S’agit-il d’apporter une réponse au risque de développement de l’usage des monnaies privées que sont les crypto-monnaies, et en particulier les stablecoins, ces actifs numériques qui consistent pour une entreprise privée à émettre des « canada dry » de dollar ou d’euro ? S’agit-il de répondre au défi de la numérisation de la monnaie chinoise avec le lancement du e-yuan et son utilisation dans la route de la soie numérique ? N’est-ce pas plutôt un moyen de plus grande facilité d’usage pour les citoyens européens, permettant de diminuer les risques de fraudes ? ou faut-il y voir une ambition plus grande de faire de l’euro numérique la future devise internationale des échanges internationaux du numérique ? Tout cela reste, pour un lecteur extérieur, relativement confus, et l’on reste dubitatif sur les objectifs précis assignés à cet euro numérique. À lire les nombreux documents publiés par la BCE, l’argument principal en faveur de la création d’un euro numérique serait de « préserver le rôle de la monnaie publique comme point d’ancrage monétaire du système de paiement » permettant ainsi de favoriser l’innovation. Autrement dit, l’euro numérique serait d’abord et avant tout une réponse au défi que feraient porter les crypto-actifs au monopole d’émission de la monnaie légale et les BigTech aux infrastructures de paiement traditionnelles. A tout le moins, ces arguments ne convainquent pas d’une nécessité urgente, pour le citoyen européen, de recourir à une monnaie numérique, tout au moins dans les besoins quotidiens, et, reflètent, pour le pouvoir politique, un manque d’ambition assignée à ce projet. 

          De ce point de vue, le projet d’un euro numérique apparaît en décalage avec le projet chinois : contrairement à l’e-yuan, l’euro numérique n’est pas pensé par le pouvoir politique, mais par l’autorité monétaire, laquelle raisonne en considérations purement monétaires, voire macro-économiques — non politiques. À l’inverse, les autorités politiques chinoises assignent à l’e-yuan un rôle éminemment stratégique, celui de renverser l’hégémonie du dollar américain. Ce que la banque centrale de Chine a bien pris en compte, considérant que le e-yuan doit servir largement aux opérations de paiement internationales.

          Le rôle central, voire exclusif de la BCE comme pilote du projet révèle un risque plus grand encore  : celui du défi aux principes démocratiques dont l’Union européenne est porteuse via la Charte européenne des droits de l’Homme, à commencer par le respect de la vie privée (article 7), la protection des données personnelles (article 8), et le droit de propriété (article 17). Ces droits fondent le projet même européen et constituent son socle de valeurs sur lesquelles sont basées les démocraties européennes. 

          Ce défi démocratique tient au fait que les caractéristiques d’une monnaie numérique sont différentes de celle d’une monnaie scripturale ou fiduciaire et présentent des risques spécifiques. 

          La principale caractéristique de la monnaie fiduciaire tient en son anonymat  : les pièces et les billets qui circulent entre leurs détenteurs le sont de façon tout à fait anonyme. Personne ne peut savoir qui détient de l’euro dans son portefeuille ou son « bas de laine ». Quant à la monnaie scripturale, et en particulier celle qui circule entre les banques commerciales et les agents économiques, seules les banques qui tiennent les comptes de leurs clients connaissent le montant et l’usage qui est fait de cette monnaie. Or, on l’oublie un peu vite, les banques sont tenues à un secret bancaire strict, dont la violation est sanctionnée pénalement. Certes, la loi prévoit des exceptions à ce secret, notamment vis-à-vis des autorités judiciaires et de police, mais celles-ci sont encadrées et surtout ne sont pas permanentes  : les banques ne doivent transmettre des données personnelles de leurs clients à la justice ou à la police que de façon encadrée, relativement à une demande précise et limitée dans le temps. Ainsi, aucune autorité ou institution étatique ne dispose d’une vision précise de qui détient de la monnaie scripturale, mais surtout des usages que leurs détenteurs font de celle-ci. 

          Pour le citoyen, l’euro numérique est difficilement différenciable des modes de paiement monétiques modernes. Fabio Panetta membre du Directoire de la BCE en charge du projet, reconnait lui-même que « Les particuliers ne font, et ne comprennent, généralement pas la différence entre l’euro numérique et les euros qu’ils dépensent déjà en recourant à des moyens de paiement numériques privés ».

 

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💩 aujourd'hui, la Croatie impose l'euro à sa population

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euro + inflation = les prix augmenteront d'au moins 30% en janvier en Croatie...

(...) C’est ce que confirme un responsable de l’une des principales chaînes de magasins de Zagreb. Sous couvert d’anonymat, il a déclaré qu’« au cours des trois derniers mois, on a assisté à une hausse extraordinaire des prix, et tout cela n’était pas lié à l’inflation, mais plus probablement à l’euro ». (...) - source -

 

💩 « Nous réussirons » à juguler l’inflation, selon Christine Lagarde lors de ses voeux

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          La présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde a « promis » que l’institution fera « tout son possible » pour combattre l’inflation et qu’elle le « réussira », dans un message de vœux adressé vendredi (23 décembre) aux Européens inquiets pour leur pouvoir d’achat.

          « Nous augmentons les taux d’intérêt et nous les augmenterons encore, à un rythme soutenu, jusqu’à ce qu’ils soient à un niveau qui assure un retour rapide de l’inflation à notre cible à moyen terme de 2% », a déclaré la première gardienne de l’euro dans ce message vidéo. « Et nous réussirons », ajoute Mme Lagarde.

          Depuis juillet la BCE a augmenté les taux au rythme le plus rapide jamais enregistré, les relevant d’un total de 2,5 points de pourcentage, dont 0,5 point en décembre avec la ferme intention de poursuivre le mouvement.

          L’inflation élevée « nuit à tout le monde, en particulier aux pauvres », souligne l’ancienne ministre française de l’Économie.

          « Je promets que nous ferons tout ce qui est possible pour réduire l’inflation », ajoute Mme Lagarde alors que la baisse du pouvoir d’achat liée à l’envolée des prix s’est imposée comme une préoccupation majeure des Européens.

          Les hausses de taux d’intérêt de 50 points de base pourraient « devenir la nouvelle norme à court terme » et « pour un certain temps », a de son côté réaffirmé au journal Le Monde le vice-président de BCE Luis de Guindos.

          Fin 2021, Mme Lagarde affirmait encore que les taux n’allaient très probablement pas être relevés durant l’année 2022, alors que l’inflation qui commençait à frémir était encore perçue comme un phénomène passager.

          Mais « l’horrible guerre de la Russie contre l’Ukraine et son peuple » lancée en février, avec son cortège de souffrances humaines, a « fait grimper les prix de l’énergie, provoquant également une flambée de l’inflation dans toute l’Europe », en culminant à près de 11% à l’automne en zone euro.

          Sur une note plus heureuse, Mme Lagarde souhaite la bienvenue dans la zone euro à la Croatie, qui deviendra le 20e pays à adopter la monnaie commune le 1er janvier. Un événement que la présidente de la BCE promet de « célébrer ». - source -

Lagarde l'américaine ? Beurk ! C'est la voix de la finance américaine. Elle fait tout pour favoriser les financiers de ce pays au détriment ?... des populations européennes !