l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


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> repérer un dentiste plus escroc que dentiste

Classé dans : santé

la suite de cet excellent article dans le magazine...

REPÉRER UN DENTISTE PEU SCRUPULEUX
• Votre dentiste commence le traitement sans réaliser un examen de la bouche ni un interrogatoire sur vos antécédents.
• Il vous impose une radio avant le passage au fauteuil.
• Il vous demande de payer vos soins à l'avance ou vous propose de souscrire un prêt. Seul un « acompte raisonnable » peut être demandé en cas de coût élevé.
• Il vous annonce un énorme chantier, alors que vous venez pour un simple détartrage ou une petite carie. Cette disproportion doit vous alerter. Prenez un second avis.
• Il ne donne pas son nom et ses factures ne comportent pas de signature manuscrite. Or, en cas de litige, c'est un moyen de prouver sa responsabilité.
Source : ministère de la Santé et conseil de l'ordre des chirurgiens-dentistes

Bonne chose, un peu tardive, en espérant que ce ne soit pas de l'enfumage et qu'ils y mettront les moyens financiers nécessaires...

..." Les centres de santé vont devoir montrer patte blanche. La future loi ne concerne que les centres dentaires et ophtalmologiques, les spécialités les plus concernées par les dérives actuelles. Une fois la loi promulguée, les centres déjà installés auront deux ans pour se mettre en conformité avec les nouvelles mesures."...

Très bien car les contrôles renforcés prévoient aussi les centres ophtalmologiques, j'espère qu'ils vont regarder de plus près à l'usine ophtalmo à côté de chez moi ( maxi 5 minutes par client )...

 

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> RSA et activité obligatoire : les patrons se réjouissent

Classé dans : presse

RSA et activité obligatoire : « Tout travail mérite salaire. Ça ne va pas changer »

          La feuille de route qui détaillera l’organisation du futur opérateur France Travail doit être dévoilée dans quelques semaines. Parmi les chantiers déjà enclenchés : une refonte du système pour les allocataires du Revenu de solidarité active (RSA), avec des heures d’activité obligatoires. En contrepartie, Thibaut Guilluy, qui pilote le projet France Travail, promet des moyens sur l’accompagnement. Il détaille aussi ce que pourront recouvrir ces heures d’activité exigées. Entretien.

          Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises, est chargé de piloter le projet France Travail. Ce guichet unique de l’emploi, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, doit être mis en place en 2024. Le chantier prévoit aussi une refonte de l’accompagnement des allocataires du RSA et le conditionnement du versement de l’allocation à 15 ou 20 heures d’activité par semaine.  Concrètement, comment cela va-t-il se traduire ? Entretien.

Pourquoi France Travail ?

          Il y a de l’emploi – et c’est plutôt une bonne nouvelle -, mais il y a aussi énormément d’entreprises qui ont de plus en plus de mal à recruter. France Travail a pour vocation de s’attaquer à ce paradoxe. Il y a un problème d’efficacité. On ne manque pas de ressources et d’acteurs qui agissent. Mais les compétences sont émiettées.

          Si j’ai besoin d’insertion, ça va être au département. La mobilité, ça va être à la région, etc. Les chefs d’entreprise sont perdus et les personnes le sont tout autant. D’où la notion de guichet unique qu’a exprimée le président de la République. Il ne s’agit pas de dire qu’il doit y avoir un seul acteur qui s’occupe des politiques d’emploi. Mais que tous les acteurs s’organisent pour apporter la bonne solution, au bon moment.

          C’est pour cela que l’on insiste beaucoup sur l’idée d’inscrire tout le monde à France Travail. C’est un réseau. Qu’on rentre par une porte ou par une autre, on sera identifié de façon commune. En fonction du diagnostic, la personne sera orientée vers la bonne réponse. On ne peut plus la laisser chercher d’elle-même dans le maquis des acteurs et des solutions.

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> qui sont les Brav-M, ces policiers à moto présents dans les manifestations ?

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          Créées en 2019 pendant le mouvement des Gilets jaunes, les Brigades de répression de l’action violente motorisées (Brav-M) détonnent dans les manifestations. Pointées du doigt pour des cas de violences policières, on fait le point sur ces brigades à moto, qui font craindre un retour des « voltigeurs ».

          C’est le paradoxe de l’œuf ou la poule : qui allume l’étincelle qui déclenche les violences en manifestation ? Les policiers ou les manifestants ? Alors que des manifestations se tiennent partout en France pour contester l’adoption de la réforme des retraites via le 49.3, des manifestants témoignent de violences policières, images à l’appui circulant sur les réseaux sociaux, tandis que les forces de l’ordre affirment répondre à la violence urbaine des opposants. Au cœur des accusations de violences policières, les Brav-M, pour Brigades de répression des actions violentes – motoportées. De quoi s’agit-il ? On fait le point.

         Ils sont casqués, souvent cagoulés, vêtus de noir avec un gilet par balles, parés de matraque et de LBD (lanceur de balles de défense), et circulent à deux sur des grosses cylindrées. Les Brav-M sont des unités de maintien de l’ordre à moto créées en mars 2019 par le préfet de police Didier Lallement dans le cadre des manifestations de Gilets jaunes. Il ne s’agit pas d’unités permanentes, mais elles sont chargées d’intervenir lors des manifestations pour empêcher les débordements. (...) Les Brav-M sont essentiellement déployées à Paris et comprennent au total 180 motos et 360 policiers spécialisés. Une unité comprend 18 motos et 36 policiers. (...)

          Maintien de l’ordre ou répression ? Les Brav-M sont au cœur des accusations de violences policières, des vidéos montrant certains policiers frapper ou matraquer des manifestants. (...)

          La Ligue des Droits de l’Homme dénonce une situation alarmante : face à la stratégie du maintien de l’ordre défendue par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, l’avocat et président de la Ligue des Droits de l’Homme, Patrick Baudouin, évoque « l’impression d’un pyromane qui a du mal à éteindre l’incendie », ce mercredi sur France Info. Il alerte sur « les violences policières qui ne peuvent que faire dégénérer la situation ». « Ces rassemblements se tiennent en général à peu près paisiblement jusqu’à l’intervention des forces de l’ordre ». Patrick Baudouin dénonce des interventions « disproportionnées » et des « interpellations abusives préventives ». (...)

Il évoque les « comportements excessivement violents » de la part des forces de l’ordre. « Je ne conteste pas la difficulté du métier de la police, ni le fait qu’il n’est pas normal que des policiers puissent être blessés », souligne Patrick Baudouin. « Le problème, c’est que la technique du maintien de l’ordre aujourd’hui est une technique de provocation et de violence qui va générer inévitablement une réaction qui va se reporter sur les policiers. »

La Ligue des Droits de l’Homme dénonce le fait que le numéro d’identification des policiers, le numéro RIO, ne se voit pas toujours sur les policiers, alors que c’est obligatoire, et dénonce également le recours au matraquage « systématique ». (...)  source -

les policiers voltigeurs du facho Pasqua chargés de matraquer le manifestant isolé
en toute impunité comme le montre clairement cette photo d'époque,...

Comme pour les gilets jaunes, Macron veut installer la peur chez ceux qui manifestent ( des "gueux" n'ont pas encore compris ) = les mises en garde-à-vue sans aucune justification et le recours au matraquage systématique qui découlent obligatoirement de ses ordres. Ça pue en macronie et pas un seul député ou sénateur macroniste dénonce évidemment ces violences !

Depuis 2017, la France s'enfonce lentement mais sûrement dans la dictature tandis que la rue représente de plus en plus la démocratie...

 

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> le banquier est finalement qu'un petit dictateur pervers

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Les violences sexuelles de la police sur les manifestant·es sont une arme de guerre

          Les violences sexuelles commises par les forces de l'ordre sont loin d’être de simples « dérapages ». S’il est aujourd’hui admis par le Conseil de sécurité de l’ONU que le viol et les agressions sexuelles sont des armes de guerre, ces méthodes sont aussi déployées par les forces de l’ordre pour museler les mouvements contestataires.

          La semaine dernière à Nantes, quatre étudiantes ont déposé plainte pour « violences sexuelles par dépositaire de l’autorité publique » après avoir subi une fouille au corps lors d’une nasse par la police. Cette affaire n'est pas un cas isolé, nombre de manifestant·e·s (vidéos à l’appui) alertent sur des coups de matraque ciblés ou de tirs de LBD en direction de leurs organes génitaux. Le 19 janvier, un ingénieur franco-espagnol qui manifestait contre la réforme des retraites à Paris a été plaqué au sol par un policier qui a ensuite visé « délibérément ses parties génitales » Il fut amputé d’un de ses testicules suite à cette attaque. Ces types de violences pourraient s’apparenter à des violences sexuelles dans la mesure où elles visent à humilier le sujet par un acte de domination physique et symbolique.

          Les violences sexuelles commises par les forces de l'ordre sont loin d’être de simples "dérapages". À l'échelle internationale, ce sont des méthodes de répression souvent employées sur les manifestant·e·s. Or s’il est aujourd’hui admis par le Conseil de sécurité de l’ONU que le viol et les agressions sexuelles sont des armes de guerre à part entière et qu’elles sont utilisées dans nombre de conflits armés, il faut également ajouter que ces méthodes sont déployées par les forces de l’ordre pour museler les mouvements contestataires.

          Nous, habitant·e·s du « pays des droits de l’homme » sommes prompts à nous indigner lorsque ces procédés sont exercés ailleurs. À juste titre, nous sommes horrifié·e·s lorsqu’en Iran les forces de l’ordre recourent aux agressions sexuelles et aux viols pour réfréner les protestations. Nous acquiesçons volontiers en 2021 quand Amnesty International expliquait que la police utilisait massivement les violences sexuelles pour enrayer la grève nationale colombienne.

          Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty précisait à ce sujet : « la violence fondée sur le genre a été un instrument de répression utilisé par la police nationale pour punir les personnes qui osaient faire entendre leur voix en manifestant ». Le rapport concluait : « Les violations ont eu lieu lorsque la police nationale a dispersé les manifestations et pendant les détentions. Dans ces deux contextes, protégés par leur statut, des membres de la police nationale ont commis des actes allant des injures sexistes à la menace de violences sexuelles. À travers ces violences, les policiers cherchaient à punir les personnes qui manifestaient. »

          Alors pourquoi cette difficulté à analyser la situation de notre propre pays en proie à la répression policière dans un climat contestataire ?

           Pourquoi ce déni sur les violences perpétrées par les forces de l’ordre françaises, y compris sexuelles ? Par exemple, bien que la France compte parmi les polices les plus violentes d’Europe, elle n’a pas participé au programme européen Godiac (2010/2013) pour la mise en commun des bonnes pratiques dans le maintien de l’ordre. La raison ? Selon le sociologue Olivier Fillieule, « elle ne se sentait pas concernée ». Circulez il n’y a rien à voir, nous dit-on et pourtant ces dynamiques de pouvoir sont clairement assumées par l’exécutif, et en premier lieu par le président.

             Au sein de mon essai : « Les hommes hétéros le sont-ils vraiment ? », il est rappelé qu’Emmanuel Macron surnomme les gendarmes et les policiers « les enfants de la République ». Il tend également à se présenter en « Père » symbolique, sous-entendant que « la République » a un statut d'épouse, de terre mère, qu’il convient de protéger et défendre.

          Par cette parabole, il considère ainsi les « forces de l’ordre » comme ses enfants légitimes, légitimés car obéissants et servant ses intérêts. Dans cette vision paternaliste, les français·e·s sont également les enfants du Père qu’il incarne. Ce paternalisme, Clara Degiovanni le soulignait déjà dans un article pour Philosophie Magazine en 2020. Elle prend pour exemple le 16 mars 2020, lorsqu’ « Emmanuel Macron a sommé les Français de profiter du confinement pour lire et « retrouver ce sens de l’essentiel ». Pour la journaliste, le président s’est alors « immiscé dans leur maison, devenant ce « locataire » imprévu. »

          Toujours est-il que le président octroie aux “enfants légitimes”, - ici les force de l'ordre - le pouvoir disciplinaire de « dresser » et de punir ses autres enfants désobéissants et belliqueux que sont les manifestant·e·s. Une dérive autoritaire qui transparaît donc pleinement dans “la philosophie” de son discours. Face aux offensives paternalistes et brutales du président, ne laissons plus rien passer. - source -

Première chose, les forces de l' "ordre" obéissent à leur hiérarchie qui a reçu les ordres de leur ministre qui les a reçu du premier ministre qui les a reçu directement du président. Il ne faut pas s'étonner, c'est effectivement une des techniques de répression de dictature car nous sommes en dictature. Il apparait clairement que Macron - d'une duplicité cynique - est en réalité le beau-père pervers de la République. Quant aux droits de l'homme, cela fait longtemps que la France ne représente plus rien dans ce domaine ( et dans beaucoup d'autres, à part la vente d'armes ). A quand le premier manifestant tué par balle qui inaugurera la suite prévisible d'une dictature pure et dure ?