l'union européenne et la finance
sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens



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> la qualité des eaux potables en France, commune pas commune

Classé dans : santé

 

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La qualité microbiologique de l’eau du robinet

La présence de micro-organismes (bactéries, virus et parasites) dans les eaux de consommation est le plus souvent due à une dégradation de la qualité de la ressource en eau, à une mauvaise protection ou un manque d’entretien des ouvrages de captages, à une défaillance du traitement de désinfection ou à une contamination de l’eau lors de son transport ou stockage dans le réseau.

La présence de micro-organismes dans l’eau de consommation peut engendrer un risque à court terme pour le consommateur, le tableau clinique des pathologies engendrées est le plus souvent bénin pour la population générale (troubles gastro-intestinaux, diarrhées,…).

Les méthodes pour rechercher les germes pathogènes dans l’eau sont longues et complexes, c’est pourquoi la qualité bactériologie de l’eau est appréciée à partir de la recherche de germes témoins de contamination fécale (Escherichia coli et entérocoques). La mise en évidence de ces germes dans l’eau témoigne de la possibilité de présence de germes pathogènes.


Les nitrates dans l’eau du robinet

La présence des nitrates dans les eaux est due :
- à leur présence naturelle dans l’environnement,
- à une contamination de la ressource en eau par des activités humaines (rejets urbains ou industriels, pollution agricole due aux engrais minéraux et organiques).

Dans l’organisme humain, les nitrates se transforment en nitrites. Ces derniers peuvent présenter un risque pour la santé, par la modification des propriétés de l’hémoglobine du sang en empêchant un transport correct de l’oxygène par les globules rouges. Chez les très jeunes enfants de moins de 6 mois, cette maladie appelée méthémoglobinémie, provoque des cyanoses parfois sévères. Les femmes enceintes et les nourrissons sont les populations les plus sensibles.

Les nitrates sont recherchés au niveau des ressources en eau utilisées pour la production d’eau potable, à la sortie des installations de production d’eau potable ou sur le réseau de distribution publique.

 

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👀 webcam en direct : balbuzards du Loch Arkaig Ospreys ( Ecosse )

Classé dans : webcams

          Située dans la forêt de pins de Loch Arkaig, cette webcam diffuse des balbuzards depuis plusieurs années. Les oiseaux sont Aila (femelle, plumes du cou et de la poitrine légèrement prononcées) et Louis (poitrine plus pâle). Le mâle apporte toute la nourriture (poissons !) pendant la saison de nidification et la femelle s'occupe des œufs et des poussins la plupart du temps.

 

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💩 Europe : la nationalisation d’EDF

Classé dans : europe de merde

          Si le plein retour dans le giron public d’EDF est une bonne nouvelle pour ceux qui pensent qu’il s’agit d’un service public qui ne gagne rien à être privatisé, l’annonce surprise du gouvernement doit être remise en perspective pour plusieurs raisons. D’abord, l’État ayant conservé plus de 80% du capital, cela ne changera qu’à la marge son influence. Mais surtout, cela ouvre la voie à des opérations capitalistiques dangereuses, et surtout, cela passe à côté du problème du marché européen de l’énergie.

C'est le marché de l’électricité qu’il faut reprendre en main

          Bien sûr, EDF a sans doute sa part de responsabilité dans les difficultés qu’elle traverse actuellement, entre l’EPR, ou le fait les nombreux arrêts de centrales nucléaires pour des opérations d’entretien diverses. Mais, malgré tout, on ne peut pas rejeter toute la responsabilité de ses difficultés à l’entreprise. Elles sont largement les conséquences de décisions politiques qui ont affecté ce qui était un fleuron de notre pays, un service public admiré dans le monde, qui nous permettait de disposer d’une source d’électricité bon marché, largement décarbonée, qui était une source d’avantage compétitif pour notre économie, mais aussi d’exportation d’électricité. Et EDF affronte aussi la menace de démantèlement du projet Hercule et les injonctions contradictoires de son premier actionnaire, qui réclame de forts dividendes (45% du résultat net courant en 2021) tout en la saignant pour réduire l’envolée des tarifs.

          Et avec un État aussi capable d’imposer à EDF de racheter une autre entreprise (les turbines de centrales nucléaires d’Alstom, ou Areva) on peut aussi craindre que cette nationalisation facilite une éventuelle relance du projet Hercule qui avait été négocié avec la commission européenne. En effet, cette nationalisation complète lève des freins aux projets de poursuite de démantèlement d’EDF, ou à tout projet arbitraire du gouvernement et des régulateurs européens. On aussi peut estimer que l’État a une lourde part de responsabilité dans le manque d’investissement d’EDF pour les centrales, outre ses revirements sur la stratégie nucléaire. Et enfin, l’État a une part forte de responsabilité dans certains choix totalement aberrants, comme l’Autorité de Sûreté Nucléaire qui pointe qu’EDF a énormément recours à des prestataires extérieurs pour l’entretien des centrales, pour faire des économies…

          Pour couronner le tout, il faut rappeler que la prétendue libéralisation du marché de l’électricité en France a eu deux conséquences majeures. D’abord, la découpe d’EDF en deux, Enedis en étant séparé pour gérer le réseau. Et également la vente « à prix d’ami » d’une partie de l’électricité produite par EDF à ses « concurrents » pour créer une concurrence réglementée assurant suffisamment de profits à des nouveaux venus qui n’ont jamais eu à créer le réseau ou à produire le moindre Kwh. Et cette quantité a été revue à la hausse il y a quelques mois pour limiter les hausses de tarif des fournisseurs alternatifs… Bref, EDF est le pilier du « marché » de l’électricité, mais un pilier vampirisé par des concurrents qui vivent sur son dos, ainsi que par son actionnaire principal, qui se comporte comme un fond d’investissement privilégiant les dividendes aux investissements nécessaires dans un tel secteur…

          Pour finir, le mode de fonctionnement actuel fait reposer le prix de l’électricité en partie sur celui du gaz et aboutit à des prix assez extravagants, puisqu’avec l’envolée du prix des hydrocarbures, les prix s’envolent plus encore en France qu’en Allemagne alors que nous y avons beaucoup moins recours pour produire notre électricité. C’est ainsi que les règles fixées avec l’UE auraient produit une envolée de plus de 70% du prix de l’électricité en trois ans sans l’intervention du gouvernement, qui a laissé faire une hausse de plus de 20% déjà lourde pour bien des ménages. Dans le schéma d’il y a vingt ans, la France aurait dû traverser la crise énergétique actuelle bien moins touchée que ses voisins. Le schéma byzantin et technocratique actuel ne y produit les prix spots parmi les plus élevés du continent !

          Plus que la nationalisation complète d’EDF, ce qu’il fallait faire, c’était mettre fin à cette concurrence totalement artificielle, et reprendre notre destin énergétique totalement en main, loin des règles aberrantes issues de cette UE technocratique et très poreuse aux lobbys. D’ailleurs, ce serait sans doute bien plus efficace pour assurer une transition énergétique pleinement alignée à l’intérêt général. - source -

 

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💩 Europe : voiture électrique, miroir aux alouettes et poule aux œufs d’or

Classé dans : europe de merde

          C’est une des dernières décisions majeures de l’UE : l’interdiction prévue en 2035 de la commercialisation des voitures à moteur therrmique (à l’exception des modèles ultra-haut gamme). Une décision qui cache trois angle-morts majeurs : un angle-mort écologique, tant les voitures électriques sont loin d’être la panacée, un angle-mort pour notre souveraineté, notamment à l’égard de la Chine, et un angle-mort économique, tant cela favorise les multinationales sur les consommateurs.

Les paradoxes d’une transition économique

          Pour qui s’en tiendrait à une lecture superficielle de l’actualité économique, on pourrait croire que les constructeurs automobiles sont au bord du gouffre : entre les pénuries de composants, qui contraignent la production et les livraisons, les taxes et règles en tout genre (avec le récent message ajouté à toute publicité du secteur), une très coûteuse transition vers l’électrique, et des livraisons au plus bas (en Europe, il faut remonter aux années 1990 pour trouver des chiffres de vente aussi bas), on pourrait imaginer que la moitié des constructeurs sont au bord de la faillite. En réalité, c’est tout le contraire ! La profitabilité des constructeurs automobiles, plutôt basse par rapport à bien des secteurs économiques, va de record en record. Voilà un indicateur révélateur de ceux qui profitent de cette transition…

          Les chiffres sont assez incroyables. En 2021, Stellantis a ainsi réussi à augmenter son chiffre d’affaires de 14% malgré une baisse de 20% de ses ventes ! Et le groupe a quasiment triplé ses profits, à 13,4 milliards d’euros, affichant pour la première fois une marge opérationnelle nette supérieure à 10%. Et au premier trimestre, le chiffre d’affaires de Stellantis a encore progressé de 12% avec des ventes en baisse de 12% ! Outre Rhin, c’est le groupe Volkswagen qui bat tous les records de rentabilité, avec un résultat opérationnel en hausse de 73% au premier trimestre, dépassant également le cap des 10% du CA, malgré un chiffre d’affaires stable, avec des ventes volume en haisse de 14,5% ! En clair, la hausse du prix moyen des véhicules vendus a dépassé, et plus que compensé, la perte de volume. La transition écologique, loin de peser sur la rentabilité des constructeurs, est une formidable aubaine, d’autant plus que les contraintes sur les composants permettent de jouer sur l’offre pour mieux orienter la demande…

          En effet, les différentes règles mises à l’œuvre par l’UE ont notamment permis une envolée du prix moyen des voitures, bien des constructeurs finissant par arrêter leurs plus petits modèles (finis les Peugeot 108, Citroën C1, Renault Twingo à terme) tant les règles qui leur sont imposées les renchérissent et les rendent moins intéressantes pour les consommateurs. C’est le paradoxe des règles de l’UE que de pousser à une envolée du poids des véhicules, comme le note Nicolas Meilhan depuis des années. Berlin a bien défendu les intérêts de ses producteurs de grosses berlines et gros SUV, en donnant une forme de bonus aux vendeurs des voitures les plus lourdes… Pourtant, la hausse du poids des véhicules contrebalance une grande partie de la baisse globale des émissions par véhicule, étant donné qu’un véhicule de 1500 kilos demande forcément plus d’énergie pour avancer qu’un véhicule de 1200 kilos...

          Pire, la transition vers l’électrique a aussi pour effet d’exclure du marché neuf un nombre grandissant de consommateurs, qui n’ont pas les moyens de s’acheter une citadine électrique neuve à plus de 20 000 euros ou une compacte neuve à plus de 35 000 euros… Et la baisse des volumes ralentit la transition... Et cette transition pose des problèmes pour l’Europe. En effet, la chaine de valeur des véhicules électriques est très différente de celle des véhicules thermiques, et repose, pour une grande partie, sur des ressources (métaux) ou des savoir-faire (batterie) où l’Europe est assez mal positionnée. Cette transition est aussi l’occasion pour les constructeurs chinois de remettre en cause la domination de l’Occident. Autant dire qu’en décidant d’aller plus vite que tout le monde, encore une fois, l’UE risque de sacrifier ses intérêts économiques, dans le premier secteur industriel, rendant l’écologie punitive pour nos économies.

           Pire encore, il y a débat sur la pertinence écologique de cette transition. On peut pointer d’abord le caractère encore moins écologique de la production d’une voiture électrique, qui nécessiterait deux fois plus de CO2 que les voitures thermiques, en faisant un coûteux investissement dans un premier temps. En outre, nous aimerions être sûr que sont bien pris en compte toutes les externalités environnementales négatives de la production de ses composants, jusqu’aux métaux dont beaucoup sont produits dans des conditions peu reluisantes. Et parce qu’une partie des composants viennent de l’Empire du milieu, cela signifie que l’énergie électrique utilisée pour les produire vient souvent du charbon…. Pour couronner le tout, se pose la question de l’origine de l’énergie électrique utilisée pour faire rouler ces véhicules : en Allemagne, une bonne partie vient du charbon, encore une fois un miroir aux alouettes environnemental.

          Bref, la transition accélérée vers la voiture électrique pourrait bien être une fausse bonne idée de dirigeants qui font porter arbitrairement les plus gros efforts de décarbonation sur l’automobile individuelle. Les industriels y voient surtout une occasion d’augmenter leurs profits sans se soucier du bilan environnemental pas si glorieux, ainsi que sur les risques majeurs que fait porter cette transition sur nos économies et la dépendance que cela risque d’établir avec une Chine moins naïve… - source -

 

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🎼 The Shadows - Apache (1960)

Classé dans : musicsouvenirs

          Apache est une composition de musique western-rock instrumental du compositeur britannique Jerry Lordan, inspirée du film western américain Apache de 1954. Elle est enregistrée en single en 1960, par le groupe britannique Cliff Richard et The Shadows, au Studios Abbey Road de Londres, un des succès emblématiques de leur carrière.