l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées... « Les opportunités qui se présentent à nous n’ont jamais été aussi grandes » Larry Fink
( octobre 2024 ) patron de BlackRock, gestionnaire américain d'actifs aux 11 500 milliards de dollars…
( extrait du Canard enchaîné n° 5317 du 5 octobre 2022 )
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L’augmentation de 3,4 % de la base de calcul de votre taxe foncière vous a fait tomber à la renverse en 2022 ? Alors accrochez-vous. Pour 2023, ce sera deux fois pire : autour de 7 %, selon les calculs de Bercy. Encore s’agit-il là d’un chiffre plancher, à quoi s’ajouteront les hausses de taux décidées par les communes et les groupements de communes qui la perçoivent. A l’arrivée, la taxe foncière devrait croître de 3 milliards, pour dépasser les 40 milliards.
La nouvelle a été annoncée le 21 septembre par Gabriel Attal, le ministre des Comptes publics, aux députés et aux sénateurs, lesquels n’ont pas boudé leur plaisir : 2023 est une année de sénatoriales partielles, et l’occasion est trop belle de rendre le gouvernement seul responsable de la hausse.
La taxe foncière dépend en effet des valeurs de construction des logements, fixées par l’administration selon un barème incompréhensible. La hausse s’aligne strictement sur l’inflation estimée entre novembre 2021 et novembre 2022. Mais attention ! Il s’agit d’un taux d’inflation dit « harmonisé », utilisé pour les comparaisons internationales et supérieur d’environ 1 point au taux d’inflation national classique.
Les communes ajoutent souvent une couche à ce taux d’inflation « dopé », en augmentant leurs propres taux d’imposition : c’est ce qu’a fait une ville sur six en 2022. Un cocktail hautement inflammable, qui a provoqué l’explosion de la taxe foncière à Marseille (+ 16,5 %), Strasbourg (+ 12,60 %) ou Nantes (+ 11,50 %).
Mais, pour les plus « sages » - les trois quarts des villes de plus de 100 000 habitants - qui n’ont pas augmenté leurs taux, c’est tout bénef : elles ont encaissé des ressources en plus, sans rien avoir à se reprocher puisque, peuvent faire valoir les maires, l’augmentation de la ponction est uniquement due à une décision de l’Etat.
Pas embarqués dans les bas taux !
En 2023, ce sera encore mieux : entre les hausses de taux et les constructions nouvelles, les communes devraient voir leurs ressources augmenter de plus de 8 % - largement au-dessus du taux d’inflation prévu (4,3 %) - et gonfler ainsi leurs finances, qui, comme le montrent deux rapports (lire p. 2), se sont rarement aussi bien portées.
Les 32 millions de propriétaires français ne sont peut-être pas au bout de leurs peines. A partir de 2026, les valeurs de construction des logements - qui n’ont pas subi de revalorisation d’ensemble depuis 1970 - vont en effet être revues. Certaines à la baisse (en général, pour les logements construits dans les années 60 et 70), d’autres à la hausse (pour les logements construits dans les années 50 ou avant). A l’arrivée, rien de bon en perspective pour les proprios : une expérience de revalorisation menée en 2018 et en 2019 dans cinq départements tests, qui, à l’époque, percevaient une partie de la taxe foncière, a provoqué une hausse moyenne d’environ 15 % de cette dernière, même si le gouvernement envisage de « lisser » la hausse sur une dizaine d’années.
Mais le pire n’est pas certain : ladite revalorisation a été décidée par le Parlement en 1990... et sans cesse reportée : en 1993 par la droite, en 1997 par la gauche, puis en 2010 de nouveau par la droite. « Trop dangereux électoralement. » Pour une fois que droite et gauche sont d’accord ! - Hervé Martin -
Comme prévu, la fin de la taxe d'habitation entraine une augmentation de la taxe foncière du montant "perdu" par les communes - très voraces -. Comme il est prévisible que la vache à lait habituelle (automobile) fera moins de recettes, les taxes sur les propriétaires vont allègrement la remplacer...
et l'article en page 2 en mode texte :
" Jamais, en trente ans de carrière, je n’ai entendu un président d’association d’élus locaux ne pas se plaindre de l’état de ses finances, mais, cette année, ils en font quand même trop. " Ainsi s’exprime l’un des spécialistes de l’Inspection des finances.
L’examen du projet de loi de finances devant le Parlement n’a pas encore débuté que, déjà, les représentants des collectivités locales crient misère. Tel le président de l’Association des maires de France (AMF), le Républicain David Lisnard, qui, dans « Le Parisien » (2/10), se lamente : « L’inflation nous pénalise énormément. » Ou Carole Delga, la présidente (PS) de Régions de France, qui, toujours dans « Le Parisien », affirme : « C'est vrai que la dynamique de la TVA nous rapporte 750 millions d’euros de plus. Mais, dans le même temps, les régions vont dépenser 1 milliard d’euros de plus pour le chauffage des lycées et le transport scolaire et ferroviaire. »
Recettes miracles
Ce week-end, les responsables de neuf associations d’élus ont même écrit à la Première ministre pour lui réclamer « un bouclier énergétique d’urgence réservé aux collectivités locales ». L’Etat a beau avoir prévu d’accorder, pour la première fois depuis treize ans, 210 millions supplémentaires de dotation globale de fonctionnement aux collectivités locales, cette générosité n’est pas parvenue à calmer les élus locaux.
Leur colère est d’autant plus surprenante que deux rapports montrent que jamais mairies, régions et départements n’ont bénéficié d’autant de recettes. Le premier, dont « Le Canard » (3/8) a déjà fait état, émane de la Cour des comptes. Ses magistrats y écrivaient que jamais la situation financière des collectivités locales n’avait été aussi « favorable ».
Le second rapport a été rédigé à Bercy par les membres de la Direction générale des finances publiques (« Les Echos », 3/10). Il se termine par ce constat, chiffres à l’appui : « La situation des finances locales, actualisées des derniers chiffres connus, laisse présager une situation fin 2022 encore favorable. » Et d’ajouter qu’à la fin août, et malgré la hausse du point d’indice des fonctionnaires, « la situation des finances locales demeure à un niveau élevé, supérieur à celui de 2019, considérée comme une bonne année ».
En fait, tant selon la Cour des comptes que selon la Direction des finances publiques, seules 500 communes, notamment dans les banlieues difficiles, et une cinquantaine d’intercommunalités se trouvent, hors catastrophes naturelles, dans une situation qu’il faut qualifier de catastrophique. Sur les 34 955 communes que compte la France, c’est quand même peu.
Comme l'Etat, les communes sont de plus en plus voraces et, comme le seuil des marchés publics sans mise en concurrence a été placé à 100.000 €, quelles facilités pour favoriser un neveu ou ami politique ! Donc, plus de fric ! encore plus de fric !!!
Un tableau diffusé sur les réseaux sociaux et repris par certains médias affirment que la France est très mal classée. Attention cependant aux données utilisées. (...) Le site souligne lui-même que ses classements sont à prendre avec précaution puisque Numbeo précise "qu'il n'y a aucune garantie" que ses informations soient exactes. (...) - source -
OK, ce n'est pas très fiable, mais le système de réponses étant le même pour tous les pays, leurs corrélations est intéressante, d'autant que les données "officielles" sont évidemment toutes trafiquées...
sur 164 villes européennes indiquées, les villes françaises :
Nantes > 3° position Marseille > 6° position Nice > 9° position Paris > 14° position Montpellier > 16° position Lille > 19° position Grenoble > 20° position Rennes > 24° position Lyon > 33° position Toulouse > 37° position Bordeaux > 41° position Strasbourg > 82° position
c'est Bradford (Royaume-uni) et Coventry (Royaume-uni) qui sont respectivement la 1° et 2° villes les plus criminogènes d'Europe...
(...) La police [de San Francisco] pourra désormais accéder aux caméras non municipales avec le consentement du propriétaire pour surveiller en direct les événements publics de grande envergure et les enquêtes. C'est une grande perte pour les groupes de défense de la vie privée et des droits civils, mais une grande victoire pour la police de San Francisco, le maire London Breed et le bureau du procureur, qui estiment que la nouvelle ordonnance permettra de lutter contre la criminalité. (...)
Selon une enquête de l'Agence des droits fondamentaux, 83 % des Européens sont opposés au partage des données de leur visage avec les autorités et 94 % à leur partage avec des entités privées. Cependant, on assiste aujourd’hui à une prolifération de l’adoption de la surveillance de masse biométrique par les gouvernants de certains pays y compris les pays de l'Union européenne. Le 24 novembre de l'année dernière, le nouveau gouvernement allemand a demandé une interdiction européenne de la surveillance de masse biométrique. (...)
En vertu de la législation européenne sur la protection des données, les données biométriques sont particulièrement sensibles et leur traitement est interdit, sauf en cas « d'intérêt public substantiel », sous réserve de conditions strictes de nécessité et de proportionnalité. Selon un rapport, un nombre croissant de pays suivent la Chine en déployant l'intelligence artificielle pour suivre les citoyens, selon un rapport d'un groupe de recherche publié mardi. Selon la Fondation Carnegie pour la paix internationale (une organisation non gouvernementale ainsi qu'un cercle de réflexion et d'influence global, organisation dédiée au développement de la coopération interétatique et à la promotion des intérêts des États-Unis sur la scène internationale), au moins 75 pays utilisent activement des outils d'IA tels que la reconnaissance faciale pour la surveillance. L'indice des pays où une forme de surveillance de l'IA est utilisée inclut les démocraties libérales telles que les États-Unis et la France, ainsi que des régimes plus autocratiques. (...)
L'un des problèmes liés à la création d'un système de surveillance aussi puissant est que l'expérience nous apprend qu'il sera inévitablement utilisé de manière abusive. Les systèmes de caméras de surveillance sont susceptibles d'être utilisés à mauvais escient de cinq manières différentes :
- L'abus criminel : les systèmes de surveillance offrent aux forces de l'ordre une occasion tentante d'abus criminels. En 1997, par exemple, un haut responsable de la police a été surpris en train d'utiliser les bases de données de la police pour recueillir des informations sur les clients d'un club gay. En consultant les numéros d'immatriculation des voitures garées dans le club et en faisant des recherches sur les antécédents des propriétaires des véhicules, il a tenté de faire chanter les clients mariés. Imaginez ce que quelqu'un comme lui pourrait faire avec un système de caméras d'espionnage dans toute la ville.
- Les abus institutionnels : il arrive que de mauvaises politiques soient définies au sommet et que l'ensemble d'un organisme chargé de l'application de la loi soit orienté vers des fins abusives. Cela est particulièrement susceptible de se produire dans les périodes d'agitation sociale et de conflit intense autour des politiques gouvernementales. Pendant le mouvement des droits civiques et la guerre du Viêt Nam, de nombreux services de police dans tout le pays - a mené des opérations illégales pour espionner et harceler les militants politiques qui contestaient la ségrégation raciale et la guerre du Viêt Nam.
- Abus à des fins personnelles : les puissants outils de surveillance créent également des tentations d'abus à des fins personnelles. Une enquête du Detroit Free Press a ainsi montré qu'une base de données accessible aux forces de l'ordre du Michigan était utilisée par des agents pour aider leurs amis ou eux-mêmes à traquer des femmes, menacer des automobilistes après des altercations sur la route et suivre des conjoints séparés.
- Ciblage discriminatoire : les systèmes de caméras vidéo sont exploités par des êtres humains qui apportent à ce travail tous leurs préjugés et leurs partis pris. En Grande-Bretagne, on a constaté que les opérateurs de caméra se concentraient de manière disproportionnée sur les personnes de couleur. Selon une étude sociologique sur le fonctionnement des systèmes, « les Noirs avaient entre une fois et demie et deux fois et demie plus de chances d'être surveillés que ce que l'on pourrait attendre de leur présence dans la population ».
- Voyeurisme : les experts qui étudient le fonctionnement des systèmes de caméras en Grande-Bretagne ont également constaté que les opérateurs, pour la plupart des hommes (et probablement ennuyés), utilisent fréquemment les caméras pour espionner les femmes avec voyeurisme. Les chercheurs ont constaté qu'une femme sur dix était visée pour des raisons entièrement voyeuristes. De nombreux incidents ont été signalés aux États-Unis. Dans l'un d'eux, la police de la ville de New York, à bord d'un hélicoptère censé surveiller la foule lors de la convention républicaine de 2004, a braqué une caméra vidéo infrarouge sur un couple amoureux profitant de l'"intimité" nocturne de leur balcon sur le toit. (...) - source -
Et la surveillance/répression informatisée à outrance de nos "amis" américains, déjà bien déployée en Europe, sera évidemment à court terme totalement autorisée par l'union européenne de merde. A noter qu'elle est déjà autorisée à titre d'essai... Les gens au pouvoir ne reculeront devant rien pour s'y maintenir quoi qu'il en coûte ( aux populations ). En France elle se déploie de façon exponentielle avec l'excuse de la sécurité des jeux olympiques de 2024...
Les 26 entreprises françaises qui poursuivent leurs activités comme si de rien n'était en Russie... : (source)
Auchan-Retail – Babolat – Bonduelle - Camille Albane – Clarins - Dessange International – Etam – Eutelsat – Faurecia – Foraco - Groupe Le Duff - Groupe Savencia - Heliski Russia - Jean Cacharel - La Redoute – Lacoste – LACTALIS – Legrand - Leroy Merlin - Mod's Hair - Orano - Provalliance Group (Jean Louis David) - Société Bic - Valeo - Veolia - Vinci SA.
et, tant soit peu qu'on peut donner une nationalité à une entreprise : 12 entreprises autrichiennes, 1 entreprise belge, 13 entreprises italiennes, 4 entreprises hollandaises, 2 entreprises polonaises, 1 entreprise portugaise, 6 entreprises espagnoles,...
et que fait l'union européenne ? pas grand chose, quelques parlottes... que fait l'Allemagne ? elle se vote 150 milliards d'euros pour acheter du matériel militaire américain ( avions F35, drones, missiles,... )
Si, comme moi, je buvez rarement du vin mais plutôt à certaines occasions, c'est pas donné car c'est de qualité, mais... :
" L’équipe VINAdemi a aujourd’hui sélectionné des grands noms du monde viticole mais également les productions de petits producteurs locaux afin de les proposer au détail sur ce site e-commerce dédié aux amateurs et aux curieux. Le concept de VINAdemi est de donner accès aux grands vins ainsi qu’à la diversité des terroirs français en conditionnement 37.5cl, conditionnement aujourd’hui très peu représenté sur le marché mais parfaitement adapté à une nouvelle consommation variée et raisonnée "...
Coups, privations, viols, emprise psychologique et attentisme : deux journalistes dénoncent, à travers un livre paru mercredi et un documentaire, «le silence» de grandes figures du bouddhisme tibétain face aux «dérives» de certains maîtres en Occident.
Dans «Bouddhisme, la loi du silence» (JC Lattès), les journalistes Élodie Emery et Wandrille Lanos ont enquêté sur certains des centres bouddhiques tibétains ayant essaimé en Occident depuis ces quarante dernières années.
Ils ont recueilli «les témoignages de trente-deux disciples abusés, visant treize maîtres différents», dans plusieurs pays occidentaux, aboutissant à la conclusion qu’il y a eu «de graves dérives» dans la pratique de certains maîtres enseignants, ou lamas.
Des enfants ont été retirés à leurs parents et violentés, des jeunes filles ont été forcées à devenir des «dakinis», «partenaires sexuelles» d’un maître déviant.
«Prise en otage d’enfants et abus sexuels»
Certaines affaires citées ont déjà été documentées. C’est le cas du maître Sogyal Rinpoché, mort en 2019, qui avait fondé Rigpa, un réseau de 130 centres spirituels. Accusé par huit anciens disciples d’agressions sexuelles, entre autres, il avait été «disgracié» en 2017 par le Dalaï Lama et poussé à une retraite forcée.
Quant au lama belge Robert Spatz, fondateur de la communauté «Ogyen Kunzang Choling» (OKC), il a été poursuivi par la justice belge notamment pour «prise en otage d’enfants et abus sexuels», pour des faits survenus dans un centre à Castellane (Alpes-de-Haute-Provence), qu’il conteste. Il a écopé en 2020 en appel de cinq ans de prison avec sursis, et s’est pourvu en cassation.
Pour les auteurs, qui signent également un documentaire (diffusé sur la plateforme d’Arte jusqu’au 11 novembre : https://www.arte.tv/fr/videos/095177-000-A/bouddhisme-la-loi-du-silence/ ), il ne s’agit pas d’«une dérive sectaire isolée», mais «bien un système qui gangrène l’ensemble du bouddhisme tibétain», l’une des branches – minoritaire – du bouddhisme.
En cause : l’attentisme, selon eux, de grandes figures. «Jusqu’à présent, les autorités spirituelles tibétaines ont ignoré la parole des victimes, répétant à l’envi que le sujet ne relève pas de leur responsabilité. Les tentatives menées de l’intérieur pour s’attaquer au problème des agressions sexuelles dans les communautés ont été accueillies avec froideur ou franche hostilité», écrivent-ils dans le livre.
Silence du Dalaï Lama
Sont pointés du doigt en particulier les «40 ans de silence» du Dalaï Lama, pourtant averti dès 1993 de «comportements abusifs de maîtres» sur des disciples, lors d’une rencontre (filmée et exhumée dans le documentaire) qui s’était tenue à Dharamsala avec des maîtres européens et américains.
Pressé d’avoir une parole forte publique, il ne signera finalement jamais une lettre ouverte envoyée qui n’aura aucun effet.
Les journalistes se demandent également pourquoi, selon eux, le moine bouddhique Matthieu Ricard, interprète français du Dalaï Lama, connu pour ses livres de développement personnel, a semblé, cette dernière décennie, peu, ou pas réagir, notamment à propos de l’affaire Robert Spatz.
Interrogé mercredi sur France Inter, Matthieu Ricard, dont l’avocate a demandé de supprimer les interviews de lui dans le documentaire, a jugé «exagéré» d’affirmer qu’il n’avait rien dit, soulignant avoir «condamné sans appel» les agissements de Sogyal Rinpoché ou s’être exprimé à la radio au sujet de Robert Spatz.