l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

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> Darty et Boulanger : attention aux conditions de leurs nouveaux services de réparation

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          Ces célèbres enseignes proposent depuis quelque temps des services de réparation à volonté pour les appareils électroniques et l'électroménager. Mais ces contrats sur abonnement sont soumis à des conditions bien particulières.

           Depuis plusieurs années maintenant, les enseignes Boulanger et Darty vous proposent de souscrire à des garanties commerciales pour réparer "gratuitement" vos appareils s'ils tombent en panne après la garantie légale de conformité – qui est de deux ans. Baptisées Darty Max et Boulanger Infinity, ces protections optionnelles couvrent vos biens électroménagers et électroniques, tant que l'abonnement mensuel est réglé. Pour faire simple, en payant un abonnement entre une dizaine et une vingtaine d'euros par mois, selon le nombre de catégories d'objet choisies (électroménager, image et son, multimédia, photo, etc.), vous pouvez bénéficier de réparations à volonté. Une offre bien alléchante, mais qui peut s'avérer très décevante.

           En effet, comme le révèle une récente enquête de 60 millions de consommateurs, ces garanties commerciales sont généralement truffées de conditions, d'exclusions et de frais additionnels. Sans compter que ces abonnements sont accompagnés d'une période d'engagement d'un an et qu'il n'est pas possible de vous rétracter sous quatorze jours, comme la loi le prévoit. Une fois que vous avez signé – souvent en magasin, sur les conseils d'un vendeur qui vous empêche de lire les quarante pages du contrat –, vous êtes coincé !

          Plusieurs clients de Darty Max ont eu ainsi la mauvaise surprise de découvrir que la garantie ne couvrait pas les équipements tombés en panne avant la souscription – même si certains conseillers n'hésiteraient pas à leur assurer l'inverse à la souscription. De plus, le service facture 49 euros la première opération réalisée sur un produit acheté en dehors des magasins Fnac et Darty !

          De son côté, Boulanger Infinity, qui se présente pourtant comme "la réparation en illimité" sur son site, facture ses interventions à domicile 39 ou 79 euros, en plus du prix de l'abonnement si l'appareil est acheté hors Boulanger après l'adhésion. Un moyen d'inciter les abonnés à acheter exclusivement chez l'enseigne. Sans compter que Boulanger impose un délai de carence de 30 jours après souscription, pendant lequel vous n'avez pas le droit de faire réparer un produit acquis dans une autre enseigne.

          Moralité : il faut toujours bien lire les astérisques ! Sans compter que, d'après une étude sur l'électroménager publiée par l'INC en septembre 2023, à peine 12 % des produits de moins de dix ans ont connu une panne. Et que, selon leur cahier des charges, la plupart des produits actuels sont conçus pour durer cinq ans. Statistiquement, les extensions de garantie, facturées au prix fort, ne sont donc pas intéressantes. La garantie légale est amplement suffisante ! - source -

l'arnaque légale aux conditions d'assurance est bien connue, les exclusions prévues font qu'en réalité vous êtes quasiment pas assuré, alors comme le dit l'article : " la garantie légale est bien suffisante "... Perso, cela fait pas mal de temps que j'ai exclu la Fnac ou Darty de mes achats, quant à Boulanger, mon ex-marque préférée, je n'y vais pratiquement plus car depuis quelques années ils déconnent sérieusement...

 

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> 30 milliards dans notre cul, le bouclier électrique a engraissé le privé

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          Il y a un délice particulier à lire les rapports de la Cour des comptes. C’est clair, il y a de jolis graphiques en couleur, le vocabulaire est soutenu, ce qui rend d’autant plus jouissifs les messages adressés aux irresponsables qui nous gouvernent.

          J’ai lu pour vous le rapport intitulé « Les mesures exceptionnelles de lutte contre la hausse des prix de l’énergie », qui s’arrache actuellement à la Fnac. Il y a de quoi : les auteurs nous y expliquent que l’État, nous, les consommateurs, et les entreprises de France avons versé ces deux dernières années des sommes très élevées à des personnes inutiles - comme les « fournisseurs alternatifs » d’électricité, qui se contentent de la racheter à EDF - ou nuisibles - comme les spéculatrices et spéculateurs sur les « marchés de gros » de l’électron.

          Déroulant une analyse économique, sociale et écologique impeccable - mais pourquoi ces gens ne sont-ils pas au gouvernement ? -, la Cour adresse deux reproches fondamentaux aux « chèques énergie » et autres « boucliers tarifaires » déployés par Bercy-sur-Folie. D’abord, les mesures ne sont pas ciblées, et bénéficient donc autant aux ménages riches qu’aux ménages pauvres. Elles sont même davantage allées dans les poches des plus aisés, comme la fameuse « ristourne à la pompe », qui a allégé les dépenses du cadre qui prend son 4x4 pour aller bosser, mais pas les factures de sa femme de ménage qui prend son bus à 5 heures du matin.

          De plus, ces mesures sont antiécologiques, aucune limite quantitative de consommation n’ayant été introduite, ce qui est délirant au moment où l'État diminuait, par ses aides, le prix que coûtent le pétrole, le gaz ou l’électricité aux clients finals. Le « signal-prix », c’est-à-dire la cherté volontaire de l’énergie pour nous dire qu’il faut l’économiser, a été aboli par ces aides, et ça rend dingues les filles et les gars de la Cour, qui ont mille fois raison.

          L'une des pépites est page 97, où le graphique 20 présente le « bilan monétaire électrique projeté pour 2023 au périmètre de la métropole ». Sous ce titre imbitable se trouve une chose très simple, un bilan comptable, divisé comme il se doit en deux colonnes. Colonne de gauche, ce que l’État, les ménages et les entreprises ont dépensé pour acheter du jus en 2023. Colonne de droite, les coûts complets de production et de transport de ces mêmes merveilleux électrons qui nous chauffent, nous éclairent, nous rassurent.

          Et là est la pépite : un gouffre de 42 milliards entre ce que la collectivité a dépensé et le coût réel de cette électricité. 42 milliards ! Bon, une fois pris en compte l’impôt sur les bénéfices, la marge nette sera inférieure, de l’ordre de 30 milliards. Mais ce gavage est historique. On n’avait pas vu ça depuis, voyons, les profits de Total (déjà), de CMA CGM, des restaurateurs, des laboratoires d’analyses médicales et des labos pharmaceutiques pendant le Covid. Ah ben, depuis pas longtemps du tout, en fait...

          Ce coup-ci, l’immense erreur de l’État aura été de ne pas verser les aides directement, mais d’avoir filé la thune à Engie, ENI, TotalEnergies et consorts. Or, comme le disent avec délicatesse les auteurs, cette « mise en œuvre intermédiée [... ] n 'est pas exempte de risques d’effets d'aubaine dès lors qu'une partie des aides ne se traduit pas par des baisses de prix ou au contraire permet de surcompenser la hausse initiale des prix ». Traduction : il fallait être con comme un balai pour ne pas voir que les camarades capitalistes allaient se sucrer au passage.

          En conclusion, pour la Cour, l’État doit procéder à une « révision des dispositifs de captation des marges bénéficiaires de la filière ». En clair, augmenter les impôts sur les fournisseurs et intermédiaires d’électricité, plutôt que de continuer à bastonner le consommateur. Le Maire va-t-il s’en prendre à ses poteaux pour défendre le bien public ? Le suspense est insoutenable. - Gilles Raveaud -

Bé, pas besoin de la Cour des comptes pour savoir qu'on allait nous baiser profond !

 

 

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> Agnès Verdier-Moliné, prompteur ultralibéral

Classé dans : presse

Le portrait crashé par Lucas Planavergne

Agnès Verdier-Moliné, Prompteur ultralibéral

          Ça ne doit pas être facile de commettre autant d'ouvrages, de squatter si souvent les plateaux de télé, pour finalement dire tout le temps la même chose. Pourtant, Agnès Verdier-Molinié accomplit cette prouesse depuis plus d'une décennie en martelant ses cantiques ultralibéraux à chaque occasion qui se présente. Dernière fois que la lobbyiste de 45 ans a sorti la tête de ses tableaux Excel ? Fin mars, après l’annonce du déficit public de 5,5 % du PIB en 2023 - chiffre nettement supérieur à celui prévu par le gouvernement de Gabriel Attal. En moins de temps qu’il ne faut pour dire « dette », elle a enchaîné tribune dans le JDD, édito pour Valeurs actuelles, entretien au micro de BFMTV... Le tout à peu de frais, puisque le message de celle qui fut brièvement journaliste au début de sa carrière reste le même : il ne faut surtout, surtout pas s'attaquer aux privilégiés ou mettre fin aux niches fiscales.

          « Nous payons déjà collectivement trop d'impôts [...) Faire les poches des Français et de leurs entreprises n’est plus la solution », insiste la présidente de la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (iFrap), think tank - proche du Medef et inscrit à l'Assemblée nationale comme représentant d’intérêts privés - qu’elle dirige depuis 2007. Sa solution, ô combien novatrice et ingénieuse ? Rompre avec le « quoi qu’il en coûte », qui n’aurait en réalité « jamais cessé ».

          Qu'importe si Bercy a déjà prévu 20 milliards d’euros de coupes budgétaires pour 2025, ce n’est pas assez pour Agnès « rapace » Verdier-Molinié. Pour assainir les comptes de l'État, elle préconise de ne lésiner sur aucun moyen. Supprimer des postes de fonctionnaires, baisser le plafond de la Sécurité sociale, retarder l’âge de départ à la retraite... Le moindre centime est bon à prendre, du moment qu’il n'est pas pris dans la poche d’une multinationale ou d’un ultra-riche.

          « Notre méthode consiste à ne sanctuariser aucune dépense publique. Prenons l'exemple de l'Éducation nationale, secteur considéré comme intouchable. (...] On peut réaliser 5 milliards d’économies », promet-tait-elle déjà à l’emporte-pièce dans une interview au Figaro en 2014. Interrogée par Boursorama en novembre 2023, presque dix ans plus tard, l'auteure des essais sobrement intitulés les Fonctionnaires contre l'État (Albin Michel, 2011) et Où va notre argent ? Des dépenses qui explosent, des services publics qui s’effondrent : le scandale français (L’Observatoire, 2023) tenait le même discours : « Pas besoin d’aller chercher loin pour faire des économies ! » Comme quoi ïcj le temps passe, les finances fluctuent, mais les ultralibéraux ne changent pas.

Ça sent le club de l'horloge et l’extrême droite en association avec la frange la plus dure du Medef... Ce qu'en dit wikipedia et wikipedia. Ce dessin a toujours pour moi parfaitement représenté cette dame avec sa pomme vérolée :

 

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> l'annuaire inversé des numéros SVA pour connaitre les tarifs des numéros surtaxés

Classé dans : en ligne

          Les numéros surtaxés sont des numéros payants pour lesquels le service est facturé, en plus du coût de la communication, sur l'abonnement téléphonique. La surtaxe peut dépendre de la durée de l'appel (facturation à la durée), ou être forfaitaire (facturation à l'appel). Ces numéros permettent souvent à des éditeurs de vendre des contenus ou des services spécifiques par voie téléphonique (renseignements, prévisions météo, voyance, etc.).

          Si vous avez le moindre doute sur un numéro de téléphone inconnu ou la tarification d'un numéro spécial, le plus simple consiste encore à consulter, avant l'appel, l'annuaire inversé des numéros SVA ( Service à Valeur Ajoutée ). Il suffit de saisir le numéro dans le champ associé et de lancer une recherche pour connaître l'identité de son propriétaire – nom, adresse, raison sociale, etc. – et le tarif appliqué.

          Ce service en entièrement gratuit. Et il est possible de signaler une information erronée ou un problème avec le service en question en remplissant un formulaire de signalement. - source -

>>> c'est par ici

 

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> interdiction de forêt

Classé dans : nature, presse

          « Mais qu'est-ce qu'un monde où on ne pourra plus divaguer ? Ce sera un monde où l'urbain, quand il cassera sa laisse, sera encore plus redoutable que le salopard qu'on a voulu modérer dans ses excursions. ». Voilà déjà longtemps que le regretté naturaliste François Terrasson mettait en garde les élus et les aménageurs qui, sous prétexte de lutter contre la « divagation des promeneurs », veulent supprimer les chemins sauvages. Terrasson défendait le droit de vagabonder librement dans la nature, sans chemins fléchés ni GPS. Il le répétait: après l’avoir détruite et« désauvagée à tour de bras », nous ne cessons de vouloir l’encadrer, et de ramener à la norme le peu qu’il en reste. Aujourd’hui, on fait pire : on en interdit purement et simplement l’accès.

          Voulue par des sénateurs centristes, la loi du 2 février 2023 vise à limiter l’engrillagement des domaines privés. Très pratiqué en Sologne, notamment, il piège les animaux sauvages et fait s’effondrer la biodiversité. En contrepartie, les sénateurs ont voulu amadouer les propriétaires avec un beau cadeau. Moins de grillage, certes, mais finis les promeneurs ! Sur le moment, le petit article de loi établissant que le simple fait de se promener dans une propriété rurale ou forestière était puni d’une contravention de 4e classe, soit 135 euros d’amende (et ça peut monter jusqu’à 750 euros), est passé inaperçu.

          Il aura fallu que deux grands propriétaires fonciers prennent cet article au pied de la lettre et multiplient les panneaux « Propriété privé - Défense d’entrer » pour qu’on découvre cette aberration. Gag: il s’agit de deux marquis...

          A Villeneuve-Loubet, dans les Alpes-Maritimes, le marquis Jacques de Panisse-Passis possède 700 ha, soit le tiers de la surface de la ville. Dans la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse, le marquis Bruno de Quinsonas-Oudinot possède 750 ha. Le premier a mis en faction des gardes-chasse privés. Le second interdit la promenade mais continue d’inviter ses fortunés clients étrangers à tirer le chamois sur ses terres... Manifs et pétitions n’y ont rien fait (Reporterre, 16/10/23 et 25/11/23).

          Deux députés écolos, Lisa Belluco et Jérémie Iordanoff, se sont mobilisés. Ils ont fait remarquer que depuis l’Ancien Régime prévalait une « zone grise » donnant à chacun libre accès à la nature, aux chemins de campagne comme aux sentiers forestiers - à condition, évidemment, de n’y rien dégrader. Que 75 % des forêts françaises étaient privées. Ils ont déposé cette simple proposition de loi : « L'article 226-4-3 du Code pénal est abrogé. » En commission, tous-ensemble-ouais, les députés macronistes, LR et RN l’ont rejetée.

          Le quinquennat sera antiécologique ou ne sera pas. - Jean-Luc Porquet -

Les riverains des bords de mer espèrent la même interdiction, y a-t-il beaucoup de nobles propriétaires avec ces vues sur mer ? De toute façon, le gueux n'est-il pas fait pour travailler comme un esclave ? C'est vraiment inconvenant qu'il puisse se promener ou s'amuser car cela veut dire qu'il fainéante au travail...