l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées... « Les opportunités qui se présentent à nous n’ont jamais été aussi grandes » Larry Fink
( octobre 2024 ) patron de BlackRock, gestionnaire américain d'actifs aux 11 500 milliards de dollars…
Cet article contient la liste des jurons et insultes, ainsi que quelques autres vocables pittoresques, constitutifs d'un vocabulaire propre au capitaine Haddock, personnage de la bande dessinée Les Aventures de Tintin. Y figurent aussi, dans une section spéciale, les jurons de François de Hadoque, capitaine de la Marine du Roy et commandant du vaisseau La Licorne, ancêtre du capitaine Haddock ainsi que ceux des descendants de ses perroquets.
Bien que disposant d'un répertoire d'approximativement 220 jurons, le capitaine n'en profère qu'une douzaine se rapportant au champ lexical de la mer et de ceux qui en vivent : amiral de bateau-lavoir, marin d'eau douce, pirates, naufrageurs, flibustier, frères de la côte, négrier, moussaillon, cyclone, vieux cachalot, tonnerre de Brest et mille sabords. Ces deux dernières expressions sont de loin les plus fréquentes, avec plus de cent itérations chacune au fil des albums depuis L'Étoile mystérieuse.
Après la guerre, le langage des personnages de Tintin évolue, devenant plus politiquement correct. Certains jurons du capitaine Haddock disparaissent et sont remplacés dans les rééditions d'albums par des termes jugés moins choquants. C'est le cas par exemple pour « fatma de Prisunic » remplacé par « bayadère de carnaval » ou « anthracite » et « commerce noir » remplacés par « iconoclaste »
La marchande d'arlequins, par H. Meyer (Le Sifflet n° 46 du 1er décembre 1872)
Commerçant(e) qui vendait les restes des tables bourgeoises. Vient de ce que ses plats sont composés de pièces et de morceaux assemblés au hasard, absolument comme l’habit du citoyen de Bergame.
Le rire de madame Rose Georget est une des joies et une des curiosités de la ville de Chinon. Le fait est que cette charmante femme rit toujours, à propos de tout et à propos de rien, pour un rayon qui passe, pour une mouche qui s’envole, pour un mot qui n’a absolument rien de comique ; et pourtant elle n’a pas l’air bête !
Sa jolie petite frimousse à fossettes, chiffonnée comme celle d’une nymphe de Clodion, ses lèvres rouges, son nez relevé au bout comme par un capricieux coup de pouce du statuaire, ses grands yeux d’or, ses cheveux relevés en broussailles, sa mignonne oreille rose, ses mains potelées ont infiniment d’esprit, et sa bouche toujours ouverte laisse voir un tas de perles, où vient se jouer la lumière.
Rappelons d’emblée la différence entre l’eudémonisme, c’est-à-dire la philosophie du bonheur, et l’hédonisme, la philosophie de la recherche du plaisir. Le bonheur serait un état de satisfaction et de plénitude, tandis que le plaisir, quelles que soient ses sources (gustatif, sexuel, etc.), serait de l’ordre de la satisfaction sensible.
D’Aristote à Montaigne et Pascal, de Rousseau à Cioran, « tous les hommes cherchent le bonheur », peut-être, désespérément d’ailleurs, car comme l’indique la chanson populaire, le bonheur est dans le pré et il risque toujours de filer... Nous voudrions dans cette esquisse philosophique brosser et proposer quatre étapes de la manière dont la pensée occidentale a conçu la question du bonheur : de l’eudémonisme antique des sages grecs en passant par la religion chrétienne qui s’est imposée durant quelques siècles, en poursuivant par la politique et son rêve de faire le bonheur des peuples, jusqu’aux productions contemporaines de la technique qui ouvrent aux fantasmes d’un bonheur absolu et permanent.
L’eudémonisme antique
Si Platon cherchait quelle devait être la cité idéale pour que la justice y règne sans partage et que la condamnation injuste de Socrate ne puisse plus se renouveler, la grande philosophie politique d’Aristote indiquait plutôt les règles fondamentales et les modes d’organisation de la cité pour que la communauté puisse parvenir, par l’autarcie, à « La Vie Heureuse », en grec « Eu Zen ».
Cette organisation sociale est constituée pour Aristote de trois strates : la finalité du foyer et de la famille – premier mode d’organisation sociale – est de satisfaire les besoins vitaux quotidiens ; celle du village – deuxième mode de structuration collective – consiste à satisfaire les besoins vitaux non quotidiens. Ces deux modes d’organisation relèvent de l’oikos, de l’économie domestique. À l’inverse, ou plutôt en complémentaire, le but de la cité est la koinonia, la communauté. Cette dernière se doit de fournir le cadre de l’autarcie, de « l’eu zen », et de l’indépendance des citoyens, elle relève, à proprement parler, de la dimension politique. Aristote avait aussi défini l’homme comme oikonomikon, « animal familial », et également, dans Éthique à Eudème, comme koinômikon, « animal social ». Il considérait que seule la cité pouvait avoir cette fonction « vertueuse » de permettre la « vie heureuse » pour tout un chacun.