parole de salarié : "Avec les prix qui explosent, on serre la ceinture jusqu'à ce qu'elle nous étrangle"...

L'union européenne est l'ennemi cupide, perfide et impitoyable de ses populations


💩 bientôt un permis de conduire numérique européen

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          La Commission européenne a proposé récemment la mise en place d'un permis de conduire numérique afin de simplifier les démarches au sein des États membres. En clair, réprimander plus facilement les conducteurs.

          "Une première mondiale", voici ce que pourrait être le futur permis numérique que souhaite mettre en place la Commission européenne.

          Ce document dématérialisé permettrait de "simplifier la reconnaissance des permis de conduire entre États membres", il sera également "beaucoup plus facile à remplacer, renouveler ou échanger" car "toutes les procédures se feront en ligne".

          Mais comme on peut s'en douter ce n'est pas le seul but de cette réforme. Elle doit également permettre mieux lutter contre les infractions transfrontières au sein du bloc. "En 2019, environ 40 % de ces infractions transfrontières ont été commises en toute impunité, soit parce que l'auteur de l'infraction n'avait pas été identifié, soit parce que le paiement (de l'amende) n'avait pas été exécuté".

           Pour lutter contre l'impunité des conducteurs hors de leur pays d'origine, Bruxelles veut permettre aux autorités répressives des différents pays membres d'accéder aux registres nationaux des permis de conduire. Selon la Commission, la coopération, qui existe déjà en matière d'excès de vitesse et de conduite en état d'ivresse doit être étendue à d'autres infractions : non-respect des distances de sécurité avec les autres véhicules, dépassement dangereux, stationnement dangereux, franchissement de lignes blanches continues, circulation en sens interdit, etc.

          Cette possible réforme comporte également un aspect purement disciplinaire avec la possible mise en place d'un nouveau système permettant aux décisions de déchéance du droit de conduire de s'appliquer à l'échelle de l'UE, quand elles sont la conséquence d'une infraction grave (gros excès de vitesse, conduite sous l'influence de l'alcool ou l'emprise de stupéfiants, infraction causant la mort ou des blessures graves). Aujourd'hui, ce n'est pas le cas puisque lorsqu'une infraction, quelle que soit sa gravité, entraîne une déchéance du droit de conduire, celle-ci ne peut être appliquée à l'échelle de l'UE si le conducteur a commis l'infraction dans un État membre autre que celui qui a délivré son permis.

          Enfin, l'Union Européenne propose une modernisation du permis de conduire, qui doit désormais prendre en compte les caractéristiques des voitures électriques mais également les différents systèmes électroniques d'assistance à la conduite. Les candidats devront être évalués sur ces critères. - source -

Finalement cette union européenne de merde fait tout pour nous empêcher notre soi-disante "libre circulation" : fin des voiture thermiques avec préalablement interdictions dans les agglomérations, voiture électrique hors de prix, radars pour tout, permis de conduire numérique...

 

💩 vers un Internet régulé, modéré et censuré par les États.

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          Le gouvernement indien veut disposer d'un contrôle total d'Internet, l'UE pour sa part entend scanner toutes les conversations privées pour lutter contre la pédopornographie

          Vers un Internet piloté à l’échelle globale sur le modèle chinois ? L’Inde a bloqué TikTok ainsi que 58 applications chinoises à mi-parcours de l’année 2020. Le pays fait partie de ceux qui poursuivent les efforts pour briser le chiffrement de bout en bout proposé par les géants technologiques. L’Inde a même ordonné aux sociétés de VPN de collecter et transmettre les données des utilisateurs. C’est dire que le pays veut disposer d’un contrôle total d’Internet. Les tentatives dans le genre se multiplient à l’échelle mondiale. En effet, même l’Union européenne entend scanner toutes les conversations privées. Le motif : lutter contre la pédopornographie.

          La Commission européenne propose d'obliger les fournisseurs de services de courrier électronique, de chat et de messagerie à rechercher automatiquement des contenus suspects dans tous les chats, messages et courriels privés, de manière générale et sans distinction. L'objectif : lutter contre les abus sexuels des enfants en ligne. Le résultat : Une surveillance de masse par le biais d'une surveillance en temps réel entièrement automatisée des messageries et des chats et la fin de la confidentialité de la correspondance numérique. Un vote en plénière est prévu pour le mois d’octobre de l’année en cours.

De façon plus détaillée, les conséquences de l’entrée en vigueur de ce projet de loi sont :

- toutes les conversations en ligne et tous les courriels seront automatiquement fouillés pour détecter tout contenu suspect. Rien ne reste confidentiel ou secret. Il ne sera pas nécessaire d'obtenir une ordonnance du tribunal ou d'avoir un soupçon initial pour effectuer une recherche dans les messages ;
- si un algorithme classe le contenu d'un message comme suspect, les photos privées ou intimes pourront être consultées par le personnel et les sous-traitants de sociétés internationales et les autorités policières. Ces mêmes contenus pourront être consultés par des personnes inconnues ou se retrouver entre les mains d’individus mal intentionnés ;
- les conversations intimes pourront être lues par le personnel et les sous-traitants de sociétés internationales et les autorités policières, car les filtres de reconnaissance de texte qui ciblent la "sollicitation d'enfants" signalent souvent à tort les conversations intimes ;
- des tiers pourront être faussement signalés et faire l'objet d'enquêtes pour diffusion présumée de matériel d'exploitation sexuelle d'enfants. Les algorithmes de contrôle des messages et des chats sont connus pour signaler des photos de vacances tout à fait légales d'enfants sur une plage, par exemple. Selon les autorités de la police fédérale suisse, 86 % de tous les signalements générés par des machines s'avèrent sans fondement ;
- lors d’un voyage à l'étranger, l’on peut se retrouver face à de gros problèmes. Les rapports générés par les machines sur les communications pourront être transmis à d'autres pays, comme les États-Unis, où la confidentialité des données demeure très mal encadrée, ce, avec des résultats incalculables ;ce serait la porte ouverte pour les services de renseignement et les pirates sur les conversations et courriels.

          À mi-parcours de l’année 2021, le gouvernement australien a annoncé son intention de lever l’anonymat sur Internet en requérant des internautes de fournir une pièce d’identité (passeport, permis de conduire, etc.) pour l’accès à leurs comptes de réseaux sociaux. La nouvelle disposition s’inscrivait en droite ligne avec l’adoption d’une loi qui autorise les forces de l'ordre à prendre le contrôle de comptes de médias sociaux lorsque des tiers sont soupçonnés dans le cadre d'une enquête. C’est la plus osée de toutes celles en gestation dans l’alliance Five Eyes. Elle permet à la police de pirater les appareils de tiers et de collecter ou de supprimer leurs données.

          La manœuvre est destinée à protéger les citoyens contre les abus en ligne (pédophilie, discours haineux, propagande terroriste, etc.). Elle n’est pas sans faire penser à une sortie d’Emmanuel Macron à propos de l’anonymat en ligne : « Nos gouvernements, nos populations ne vont pas pouvoir tolérer encore longtemps les torrents de haine que déversent en ligne des auteurs protégés par un anonymat devenu problématique. » Beaucoup s'accordent sur le fait qu'en rendant les utilisateurs responsables de leurs propos – en supprimant la possibilité de poster des messages dans l’anonymat –, il est moins probable qu’ils s'engagent dans des discussions ou publications inciviles. C’est la raison pour laquelle des élus français ont proposé que les réseaux sociaux et autres hébergeurs soient obligés à vérifier l’identité réelle des internautes lors de leur inscription.

          Ces développements laissent penser que l’on s’achemine à l’échelle globale vers un Internet piloté sur le modèle chinois. Pour parvenir à une telle maîtrise de son cyberespace, la Chine s’appuie sur un levier de taille : le contrôle de l’anonymat en ligne. Il n’ y a qu’à jeter un œil à l’article 6 de la réglementation chinoise en la matière. À la réalité, la question revient de plus en plus en Europe ; le cas autrichien l’illustre puisque le pays a lui aussi annoncé son intention de mettre fin à l’anonymat en ligne. On anticipe à 2020 la période à laquelle il ne sera plus possible dans ce pays de rédiger un commentaire en ligne sans fournir son nom, prénom et adresse exacts. La raison, souligne le ministère en charge des médias dans ce pays, est très simple ; en cas d’enquête, les opérateurs de plateformes seraient tenus de fournir des informations aux agences gouvernementales ou, dans certains cas, aux personnes privées en cas d'insulte ou de diffamation. En France, le processus est lancé pour la mise en place d’une loi en vue d’en finir avec l’anonymat sur Internet.

          Le train est en marche ; lentement certes, mais il semble que la destination finale soit, à l’échelle globale, un Internet régulé, modéré et censuré par les États. - source -

 

Le secret de la correspondance est l'un des préalables incontournables d'une société démocratique, retirer ce secret - peu importe les excuses bidons utilisées pour le justifier - indique l'avènement ou la confirmation d'une dictature...

 

💩 le projet d’opérateurs télécom européens pour pister sans cookies tiers est validé

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          Les quatre plus grands opérateurs européens de téléphonie ont reçu le feu vert de la Commission, le 10 février, pour créer une coentreprise dite de « marketing neutre ». Son objectif est de proposer à ses clients de donner leur numéro de téléphone pour voir des publicités ciblées.

          Vodafone, Deutsche Telekom, Telefónica et le français Orange rassemblent plus de 400 millions de clients à travers l’Europe dans son ensemble. L’alliance entre les quatre entraînerait la constitution d’une base de données immense, très attrayante pour les annonceurs. Dans les semaines suivant la création de la coentreprise, les abonnés des opérateurs recevront un SMS pour savoir s’ils acceptent de partager leurs données via leur numéro de téléphone.

          Les géants de la téléphonie assurent que cette nouvelle méthode sera « respectueuse de la vie privée ». Afin d’y parvenir, les seules données dont les marques auront accès seront « un jeton anonymisé qui ne peut pas faire l’objet d’une analyse réversible [NDLR : les annonceurs n’auront pas le droit d’essayer de récupérer les données exactes du jeton] ».

          Contrairement aux cookies, les jetons ne permettront pas d’établir un profil complet d’un internaute. Ils seront aussi combinés par le biais d’une « correspondance sécurisée » pour empêcher une publicité d'apparaître plusieurs fois à une même personne. Grâce à ces technologies, les marques pourront distribuer leurs publicités à des catégories d’utilisateurs tout en « respectant » le Règlement général sur la protection des données (RGPD).

          Les internautes pourront révoquer librement leur consentement en passant par trois points d’accès : le site web de la marque, l’éditeur de la publicité, un portail dédié à la protection de la vie privée « facilement accessible ». Depuis mai dernier, Vodafone et Deutsche Telekom ont testé avec succès la mise en place de l’ensemble du dispositif sur le réseau allemand.

          À la tête de cette innovation publicitaire, Vodafone affirme dans un communiqué que « le portail est spécialement conçu pour offrir aux consommateurs un changement radical dans le contrôle, la transparence et la protection des données. » Elle poursuit « Actuellement, ce sont des acteurs non européens qui collectent, distribuent et stockent à grande échelle les données des citoyens européens. La création d’une coentreprise pourrait changer cela. »

          Les quatre grands opérateurs se placent en concurrence directe avec les géants américains de la Tech qui dominent le marché. Cet argument a fait mouche auprès de la Commission européenne. Son autorité de la concurrence a estimé que la nouvelle entité « ne poserait aucun problème » de son point de vue.

          L’entreprise, encore sans nom, sera installée en Belgique et dirigée par une direction indépendante. Les quatre opérateurs détiendront 25% des parts de la société. Ils n’ont pas communiqué, pour le moment, quand commenceront les opérations. - source -

Donner son n° de téléphone pour des publicités ciblées, bé bien sûr, combien de moutons vont le faire volontairement ? Comme pour l'accès à certains journaux/magazines et autres, il va falloir accepter de donner son n° de téléphone pour avoir accès à divers usages choisis de ces opérateurs qui pourront, avec votre accord, bien sûr, pomper tout ce que vous faites avec votre téléphone...

 

💩 à Madrid, une manifestation monstre pour défendre le système de santé public

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          Pour la troisième fois en trois mois, des centaines de milliers de manifestants ont défilé ce dimanche 12 février dans les rues de la capitale espagnole pour dénoncer le manque d'effectif et de moyens dans le système de santé public.

          Ils étaient un million de manifestants à défiler dans les rues de Madrid, selon les syndicats. La préfecture avance, de son côté, le chiffre de 250 000 personnes, signe que la mobilisation s’est renforcée ces derniers mois et semaines dans la communauté de Madrid.

          Bien que cette région soit la plus riche du pays, elle se situe en avant-dernière position des 18 régions espagnoles en matière d'investissement en santé publique, avec 1 491 euros par an et par habitant, selon le dernier rapport du ministère de la Santé datant de 2020.

          On a ainsi assisté dans la capitale espagnole à une suite de grèves de médecins de la santé primaire qui se plaignent de l’absence de moyens, de personnel, d’argent. En conséquence, environ 80% émigrent et la colère se dirige contre la libérale Isabel Diaz Ayuso, la présidente de la Région Madrid. « Les médecins, ce n’est pas ce qui nous manque. Le problème, c'est qu’ils sont obligés d’aller ramasser les pommes de terre je ne sais pas où. Ici, le système ne fonctionne pas. Car on n’embauche pas assez de médecins », dénonce Josefa, retraitée, au micro de notre correspondant, François Musseau.

          Selon la FADSP, la Fédération des associations de défense de la Santé publique, qui organise la mobilisation, les médecins du secteur primaire ne disposent en moyenne que de 10 minutes par patient. Et souvent moins, car en cas d’absence, ils ne sont pas remplacés.

          Pour Omid, médecin dans le centre de Madrid, le problème est de favoriser le secteur privé : « C’est une façon d’étouffer le système sanitaire, obligeant les gens à aller trouver mieux dans le privé. Si tu prives de financement le secteur public, alors les gens constatent qu’il n’y a pas de réponse agile à leurs maladies et recourent au système privé. Nous sommes des citoyens qui veulent continuer à prendre soin de notre système public ».

          La présidente madrilène, Isabel Diaz Ayuso, a dit ne pas vouloir négocier. Mais il est possible, qu’elle y soit obligée, vu l’envergure du mécontentement. - source -

C'est clair, les gouvernements favorisent le secteur privé de la santé partout en Europe et les gouvernants ne veulent évidemment rien négocier puisque ces destructions des services publics ont été ordonnées par l'union européenne de merde... Et dire qu'en France, il y a des médecins de droite ultra-libéraux qui font grève pour obtenir le doublement de leurs revenus ! Une fois les services de santé complètement détruits, ces gentils et très pauvres médecins feront sûrement payer 150€ la consultation...

 

💩 la libre concurrence !!! ou comment enculer la France et les français

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Adieu poulet du dimanche !

          En torpillant la réglementation de l’élevage en plein air pour favoriser le lobby industriel allemand avec l’accord de l’Élysée, Bruxelles sonne le glas des labels de qualité dont dépend l’excellence de la volaille française. (par Périco Légasse )

          Absorbés que nous étions par le conflit poutino-zélenskien, par la crise énergétique, l’inflation menaçante, la guerre des retraites, le péril chinois, nous en avions un peu oublié les méfaits de ce fléau qu’est la Commission européenne.  Qu’a-t-elle fait cette fois-ci ? Rien de moins que de planifier l'éradication de la volaille française de qualité, notre bon vieux poulet dominical, en poignardant dans le dos les labels qualitatifs dont le consommateur se prévaut pour être sûr de son choix. La méthode est particulièrement sournoise et révèle, une fois de plus, le véritable objectif des instances européennes : éliminer toute entrave à l’enrichissement des marchés.

          Au nom de la libre concurrence, on détricote la loi pour permettre aux marchands de malbouffe d’éliminer ceux qui leur font de l’ombre.

          En ce sens, le poulet est tout un symbole puisqu’il est l’un des aliments ayant subi la plus massive et violente des industrialisations, avec des élevages intensifs en batterie, surtout en Europe de l’Est, puis dans le monde entier, jusqu’au Brésil, où l’on dépasse l’abomination. Une réalité qui incite depuis longtemps la filière de la volaille de chair française à réagir en développant des élevages de qualité. Nous connaissons tous le poulet label Rouge, avec ses nombreuses variantes locales, comme le poulet de Loué, de Saint-Sever, de Janzé, de Licques, de Challans, du Périgord, du Lauragais, du Berry, du Gâtinais, des Cévennes, d’Auvergne, du Béarn, etc., aujourd’hui au nombre d’une quarantaine.

          Cette filière obéit à des normes de production drastiques, fixées par un cahier des charges officiel, validé par les pouvoirs publics et sévèrement contrôlé par des organismes certificateurs. Il s’agit d’établir des règles s’assurant du bien-être animal et du respect de l’environnement, appliquées à des races rustiques sélectionnées pour leur croissance lente et leur qualité de chair, c’est-à-dire leur goût ; élevées en plein air ou en liberté, par petits groupes, dans de vastes espaces herbeux et ombragés, à raison de 2 m² au moins par animal durant un minimum de quatre-vingt-un jours, exclusivement nourries d’aliments végétaux naturels à base de céréales et soumises à un suivi sanitaire régulier s’assurant des conditions d’hygiène à toutes les étapes de la production.

          Un niveau d'exigence spécifique à la France obtenu au terme d’un combat mené durant des décennies par des éleveurs soucieux de se distinguer de la filière industrielle et de ses horreurs. Comme pour certains autres aliments, comme le pain, on peut parler de conquête sociale au profit du consommateur, du patrimoine agricole français, grâce à des paysans courageux bien décidés à préserver l’image et le renom de leur volaille de terroir. Des normes strictement codifiées, dans leur dernière mouture, chaque fois plus précise, depuis 1991. En gros, trois types de production sont aujourd’hui définis par l’Union européenne pour distinguer les filières : la volaille standard produite en batterie, la volaille label Rouge et la volaille bio. Ces deux dernières répondent elles-mêmes à trois mentions liées à la forme d’élevage, « sortant à l’extérieur », « fermier élevé en plein air » et « fermier élevé en liberté ».

          Des normes obligatoires, imposées par les pouvoirs publics, auxquelles les éleveurs français sont très attachés puisqu’elles sont la garantie officielle de la différence entre un bon et un mauvais poulet, et surtout des références clairement indiquées sur l’étiquetage qui permettent au consommateur de s’y retrouver. Autant de valeurs condamnées à disparaître, la Commission européenne ayant décidé de revoir totalement cette réglementation. En effet, présenté à Bruxelles en décembre 2022, un projet de nouvelles normes prévoit d'annuler le caractère obligatoire de la réglementation actuelle en rendant facultatives les contraintes liées à l’élevage en plein air et en liberté. Ainsi, à partir de février 2023, si la Commission ne revient pas sur sa décision, tout opérateur européen pourra user de mentions non réglementées pour étiqueter sa production. Ainsi trouvera-t-on sur le marché du « poulet des champs », de la « volaille de plein vent » ou du « poulet à l'air libre », dont l'intitulé ne correspondra à rien de vérifiable et de vérifié. De quoi désorienter le consommateur soudain exposé à un étiquetage quasi sauvage qui ne lui permettra plus de distinguer au premier coup d’œil un poulet label Rouge certifié « élevé en liberté », qui, lui, conservera son éthique de production, vendue aux alentours de 106 le kg, et une volaille industrielle roumaine ou bulgare, nourrie avec des détritus, entassée dans des cages et vendue sous la mention « poulet libre » à moins de 5€ le kg... Si les initiés un peu vigilants pourront vérifier leurs achats, la grande masse des consommateurs, elle, se laissera abuser. Cette concurrence déloyale et trompeuse portera fatalement préjudice à la filière française de qualité, qui représente aujourd’hui 17% du marché de la volaille. Déjà que près de 90 % de la volaille servie en restauration collective, cantines scolaires, Ehpad et hôpitaux est importée, c’est au tour de ce trésor alimentaire de faire les frais du néolibéralisme financier.

          Une telle régression... Imposée par l’Allemagne, où le lobby industriel contrôle le réseau des élevages intensifs, dont les filiales s’étendent en Pologne, où l’on abat
plus de 1 milliard de poulets par an, mais aussi en Roumanie et en Bulgarie, où sévissent des centaines d’usines, dont certaines comptent plus de 120 000 volailles, cette dérégulation brutale, allant dans le sens contraire de l’histoire et de la demande des consommateurs, est un coup dur pour l’agriculture française.

          Nous voudrions bien savoir ce qui a conduit l’Élysée et Matignon à consentir une telle régression aux lobbys bruxellois et au commissaire polonais à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski. Il est vrai que, pour fabriquer un cordon-bleu, il n’est pas besoin de poulet tricolore. Regroupés au sein des organismes Anvol et Synalaf, les éleveurs sont bien décidés à se battre et à obtenir du gouvernement qu’il s’oppose à cette aberration. Marianne les accompagne bien entendu dans cette épreuve qui déshonore la France. ( Marianne du 2 février 2023 )

L’Allemagne a gagné la troisième guerre européenne qui était économique, aidée en cela par nos très chers amis américains farouchement opposés à De Gaulle. Aujourd'hui, notre très chère amie l'Allemagne, qui dirige l'union européenne et ses annexes depuis des 10zaines d'années, poursuit son œuvre de cocufiage et de destruction de la France...

 

💩 des grillons dans l'assiette

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( extrait du canard enchaîné du 25 janvier 2023 )

          Depuis cette semaine, l'industrie agroalimentaire peut, grâce à Bruxelles, saupoudrer ses produits avec de la poudre de grillons domestiques partiellement dégraissés. Un ingrédient bon marché qui va permettre aux géants de la malbouffe de continuer à produire en masse, sans raboter leurs marges, alors que, sur fond de guerre en Ukraine et de bouleversements climatiques, le coût des protéines végétales et animales s'envole.

          Dès ce 24 janvier pourront ainsi être farcis avec de la « farine » de grillons : les biscuits, les petits pains, les barres de céréales, les pizzas, les sauces, les produits transformés à base de pomme de terre, les plats préparés avec des légumineuses ou des légumes, les soupes, les confiseries au chocolat, les préparations de viande, etc. Il sera juste mentionné sur l'étiquette : « poudre d'Acheta domesticus (grillons domestiques) partiellement dégraissés ». Après le criquet migrateur et la larve de scarabée Molitor, appelée aussi « vers de farine », le grillon domestique est le troisième insecte autorisé en trois ans dans l'alimentation par l'Union européenne. Onze autres candidats sont dans les cartons. Un nouveau filon pour l'agroalimentaire, dûment subventionné par l'Europe.

          Après les cochons, les poulets, les poissons, les chiens et les chats, c'est notre tour. Et tous les arguments sont bons pour nous ouvrir l'appétit. Manger des insectes va sauver la planète, parce que leur production demande moins de terres agricoles et dégage moins de gaz a effet de serre. Prenez le bœuf, la protéine la plus énergivore : pour en obtenir 1 kilo dans l'assiette, il faut utiliser 8 kilos de végétaux, contre 2 kilos de déchets organiques en moyenne pour des insectes. Sans compter la souveraineté alimentaire, pour réduire notre dépendance au soja sud-américain, le gouvernement français mise à fond sur les insectes (« Conflit», 18/8/21 ). La start-up tricolore Ynsect a commencé a produire, près d'Amiens, de la farine de larves de scarabée avec pour objectif 200 000 tonnes par an dès 2025.

          Son patron était l'invité vedette du dernier forum économique mondial de Davos, aux côtés des pédégés des multinationales de l'agroalimentaire comme Nestlé, UnNever et Cargill. Cette dernière, ainsi que la famille Mulliez, propriétaire d'Auchan, a mis des
billes dans Innovafeed, une autre société française, spécialisée, puant à elle, dans la mouche soldat noire.

On n'attire pas les mouches avec du vinaigre !

Union européenne de merde ! Ils sont prêts à autoriser n'importe quoi au détriment des populations du moment que les actionnaires se goinfrent ! D'un autre côté, encore une fois, l'étiquette empêche de comprendre d'un coup d’œil le contenu acheté... Bientôt, si on lira sur les étiquettes la mention, planquée dans une liste interminable,  "rattus norvegicus", ce sera en fait de la poudre de rat d’égout déshydratée et dégraissée dont "ils" saupoudront leurs produits pour faire gagner 0,001 cts de plus aux actionnaires par biscuit suite à une autorisation de Bruxelles ! Enfoirés !

 

💩 un nouveau rapport dénonce l’influence « démesurée » des Big Pharma sur l’UE

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          Une influence « démesurée » qui « nuit » à la santé publique. Voilà comment deux ONG spécialisées en santé qualifient, dans leur dernier rapport, la relation entre les laboratoires pharmaceutiques et les institutions européennes.

          L’influence du lobby pharmaceutique dans les institutions européennes, que ce soit à la Commission européenne ou au Parlement européen, aurait été amplifiée lors de la pandémie de Covid-19. Et ce, non sans impact sur la santé des citoyens. C’est en tout cas ce que pointent du doigt les associations Global Health Advocates (GHA) et StopAids dans leur rapport publié ce vendredi (20 janvier).

          « Les intérêts privés ont exercé une influence démesurée sur les décideurs européens pendant la pandémie, ce qui a entraîné un manque de transparence sur les contrats de vaccins financés par des fonds publics », résume Rowan Dunn, coordinatrice du plaidoyer pour l’UE chez GHA, lors d’un entretien avec EURACTIV France.

          Retour en arrière. En mars 2020, alors que la pandémie de Covid-19 éclate en Europe, la Commission européenne cherche à fournir au plus vite des doses de vaccins aux États membres. « À ce moment-là, la Commission européenne promeut le vaccin comme un bien commun accessible à tous », explique Rowan Dunn.

          Mais très vite, l’Europe accumule du retard dans sa campagne de vaccination, notamment par rapport au Royaume-Uni et aux États-Unis et une « pression publique » commence à peser sur la Commission, poursuit la coordinatrice du plaidoyer chez GHA.

          Il y a alors un changement « très important » dans la stratégie vaccinale de la Commission européenne, souligne de son côté l’eurodéputé belge Marc Botenga, également membre de la commission spéciale sur le Covid.

          « Ursula von der Leyen a abandonné l’idée de faire du vaccin un bien commun pour aller vers des accords d’achat avec les laboratoires pharmaceutiques », précise-t-il lors d’un entretien avec EURACTIV France.

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💩 en dix ans, le nombre de SDF a augmenté de 70% dans l’union européenne

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          Lors de la réunion du 7 octobre de la Plateforme Européenne de Lutte contre le Sans-Abrisme, le Comité Économique et Social Européen (CESE) a interpellé la Commission Européenne. Face à la croissance vertigineuse du nombre de personnes vivant dans la rue, le CESE déplore l’inaction des États-Membres de l’Union Européenne (UE) alors que des remèdes efficaces existent pour offrir des conditions de vie décente à l’ensemble de la population. Décryptage.

Le sans-abrisme, un phénomène perméable à la conjoncture internationale

          Ce sont notamment la Fédération Européenne des Associations Nationales Travaillant avec les Sans-Abris (FEANTSA) et la Fondation Abbé Pierre qui ont alerté sur la hausse exponentielle du nombre de sans-domicile fixe (SDF) en Europe. Selon les deux associations, de 2009 à 2019, le nombre d’individus vivant dans la rue aurait augmenté de près de 70 % dans l’UE, passant ainsi de 200 000 à 700 000 personnes. D’après le CESE, plusieurs facteurs viennent alimenter cette tendance.

          Premièrement, le manque d’accès au logement, puisque depuis la crise financière de 2008, les prix des biens immobiliers (+48 %) et des loyers (+18 %) ont fortement augmenté dans l’UE, engendrant de facto une précarisation des situations individuelles face à l’absence de logements abordables.

          Deuxièmement, les vagues migratoires successives puisque « l’éclatement du bloc soviétique et la crise yougoslave ont poussé à des migrations au sein de l’Europe, comme, plus récemment, les crises afghane, libyenne, syrienne, irakienne, ou érythréenne » (p. 7), détaille Julien Damon pour l’Institut Jacques Delors.

          La part des étrangers – très souvent en situation d’errance faute de moyens et de places dans les organismes d’accueil – parmi les SDF serait passée de 38 % en 2001 à 53 % en 2012, venant mécaniquement grossir les rangs des sans-abris.

          Troisièmement, l’inflation des prix des denrées agricoles et ressources énergétiques liée à l’éclatement de la guerre en Ukraine, qui a provoqué deux crises simultanées. Alimentaire d’abord, puisque les prix du sucre (+52,3 %), des produits laitiers (+23,8 %) et des céréales (+18,8 %) ont particulièrement augmenté, entraînant une hausse généralisée du prix d’un panier de courses (+17,8 %).

          Énergétique ensuite, puisque l’UE a suspendu ses importations de gaz et pétrole en provenance de Russie, engendrant ainsi une multiplication par quatre des prix de l’énergie dans certains pays comme la France, où le prix du mégawattheure est passé de 90 à 500 euros entre février et août 2022.
Ainsi combinés, les effets du conflit russo-ukrainien ont généré une inflation du coût de la vie et une paupérisation de la population.

          À cet égard le cas de la France – qui compte à ce jour 300 000 personnes sans-abris, soit 2,5 fois plus qu’en début des années 2000 – est loin d’être anecdotique. Et pour cause : la crise du logement – inflation record des loyers (+248 % à Paris), persistance de logements vacants (120 000 logements secondaires et 3 millions d’inoccupés) – et l’inflation – hausse moyenne de 5 % des prix sur l’année 2022 – ont provoqué une hausse exponentielle du nombre de SDF.

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