Le Parquet européen (EPPO) a déposé une plainte devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) contre la Cour des comptes européenne, l’accusant d’entraver une enquête pénale en refusant de coopérer.
L’enquête du Parquet européen ouverte fin 2022 suite à un signalement de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) porte sur des allégations d’infractions pénales susceptibles d’affecter le budget de l’Union européenne. Dans un communiqué, le Parquet ne précise pas les détails de l’affaire, indiquant simplement que des « individus en fonction à la Cour des comptes » sont concernés.
Toutefois, en 2021, Libération rapportait que l’ancien président de la Cour des comptes européenne Klaus-Heiner Lehne aurait perçu plus de 300 000 euros d’avantages en déclarant résider au Luxembourg (siège de l’organisme d’audit) sans toutefois y vivre réellement. L’intéressé avait alors nié ces allégations. Le mandat de Klaus-Heiner Lehne en tant que président a pris fin en 2022, mais il reste à ce jour membre de la Cour des comptes.
Les procureurs européens ont formulé plusieurs demandes auprès de la Cour des comptes pour obtenir l’autorisation d’interroger son personnel et d’accéder à ses archives numériques, mais toutes ces demandes ont été rejetées.Selon l’EPPO, ces refus répétés ont entravé le bon déroulement de l’enquête, l’empêchant de recueillir des preuves essentielles pour déterminer la véracité des faits et, le cas échéant, engager des poursuites.
De son côté, la Cour des comptes européenne — chargée, entre autres, de contrôler les dépenses de l’UE — a indiqué qu’elle « défendra sa position juridique » devant la CJUE. - source -
Une union européenne de plus en plus pourrie !!! Cela n'étonne même plus personne puisqu'elle a été construite pour cela,...
En France, la santé des hôpitaux est catastrophique, et celle des écoles, de la justice, voire des transports n’est guère plus reluisante. Pourquoi le service public, auquel les Français sont si attachés, semble agoniser lentement, sans que les sit-in, les banderoles, les grèves et les manifestations n’y changent rien ?
C’est ce qu’essaie de comprendre Nadège Vezinat, professeure de sociologie à l’Université Paris 8. Son enquête montre comment la philosophie d’origine du système public a été malmenée par des règles supranationales ayant pour objectif la libre concurrence entre les pays. Au sein de l’Union européenne, on parle d’ailleurs de « service d’intérêt économique général (Sieg) ». Cette conception plus libérale intègre un souci de rentabilité qui engendre, chez nos dirigeants, une tension entre protectionnisme et libéralisation.
Dans les faits, la concurrence européenne n’a pas conduit à une baisse des coûts ; simplement, les dépenses ont été reportées sur les usagers au nom de «la responsabilisation des consommateurs ». L’état du service public n’est toutefois pas, selon l’autrice, une conséquence de l’européanisation mais de l’amoindrissement du degré de collectivisation. Des positions ou « non-positions » qui, à l’arrivée, coûtent surtout à l’usager.
Le service public empêché, par Nadège Vezinat, éd. PUF, 24€
Tous les sites, dont ceux de Lorient et du Havre, ont fermé. La Sécu lui reproche des fraudes pour plus de 6,6 millions d’euros.
« L’Assurance-maladie déconventionne, à compter du 7 avril, sept centres de santé d’un même réseau répartis dans six départements, pour des durées allant de quatre à cinq ans », a indiqué la Sécurité sociale lundi matin. Si l’administration n'a pas précisé l’identité du réseau, il s’agit d’Ophtamologie Express [Steeve Krief] , dont les neuf centres avaient fait l’objet de perquisitions en février 2024. Ils avaient rouvert une quinzaine de jours plus tard.
Le déconventionnement par la Sécurité sociale (qui ne rembourse plus les soins pratiqués dans ces centres) a précipité leur fermeture, dont les deux sites du Grand Ouest. Celui de Lorient est fermé depuis jeudi, celui du Havre affichait lundi matin un panneau « Fermeture définitive ».
La « task force » de l'Assurance-maladie, chargée de faire le ménage parmi les centres de santé, a révélé « des pratiques frauduleuses et récurrentes dans les neuf centres, à savoir des facturations d’actes non réalisés, des actes réalisés sans la présence d’ophtalmologue ou d’orthoptiste. Ou encore des facturations systématiques d’actes médicaux sur consignes données au personnel, sans lien avec l’état médical du patient ». La Sécu estime son préjudice à 6,6 millions d’euros.
La loi de 2018 a précipité l'explosion de centres de santé ophtalmologiques et dentaires (passant d’une soixantaine à 400). « On se rend compte que beaucoup posent question, estime Vincent Dédès, président du Syndicat national des ophtalmologistes. Et que la loi de 2023 sur leur encadrement n’est pas bien respectée. » Depuis 2023, cinquante-deux « centres de santé déviants » (selon la terminologie de la Sécurité sociale) ont été empêchés de facturer des actes remboursables. ( Philippe Richard )
Cette loi de 2018 sur la santé - initiée par l'union européenne de merde - a permis la mise en place très très rapide de centres d'escroqueries par des professionnels de la santé ! Après ON va dire - dans tous les médias des milliardaires - que ce sont les patients les grands fraudeurs de la sécu...
La semaine dernière, une nouvelle succession d’information est venue montrer toute l’absurdité du machin européen. Au même moment où Donald Trump annonçait une taxe de 25% sur les véhicules importés, dont les constructeurs européens seraient les premières victimes, l’UE validait le pool d’émission qui permet à Tesla de toucher des milliards de crédit des autres constructeur
L’UE : entreprise de destruction des pays européens
Bien sûr, les méthodes de Donald Trump sont brutales et bien de ses annonces sont hautement critiquables, mais pour le coup, vouloir rééquilibrer le commerce extérieur de son pays est un objectif juste. Il n’est pas sain pour un pays d’importer sans cesse bien plus qu’il n’exporte. Cela doit bien sûr prendre en compte l’ensemble des échanges, et il faut bien sûr considérer les échanges de service, positif dans le cas des États-Unis. Mais l’importance de l’industrie automobile fait qu’il est légitime de vouloir équilibrer ou protéger ce seul domaine. C’est d’ailleurs un pilier du modèle de développement de certains pays asiatiques (Japon, puis Corée du Sud, puis Chine aujourd’hui), qui ont fait de ce secteur un fleuron de leur économie, en se protégeant fortement pour permettre l’explosion de champions nationaux. De fait, ces pays ferment leur marché national aux importations, notamment en provenance des États-Unis.
Si le marché européen est généralement ouvert, les normes spécifiques européennes, plus contraignantes que les normes étasuniennes, expliquent en partie que si les pays européens, essentiellement l’Allemagne, vendent beaucoup de voitures outre-Atlantique, l’inverse n’est pas vrai. L’ampleur du déficit commercial des USA vis-à-vis de l’UE dans ce domaine justifie en partie les mesures de Donald Trump. Mais dans ce bras de fer commercial, l’UE se révèle d’une impuissance effarante. A quoi bon unir nos politiques commerciales pour soit-disant peser davantage, si c’est pour s’aplatir comme nous le faisons. Et pour répondre aux mesures du président des États-Unis, outre des mesures dans des secteurs où les échanges se font en faveur des USA, il serait parfaitement possible d’agir sur les crédits réglementaires qui enrichissent Tesla depuis des années : ils représentaient près de 40% des profits de l’entreprise en 2024.
Faisant face, notamment, à une forte demande et à des épisodes de grippe aviaire, le marché européen de la vente d'œufs peine à satisfaire les commandes. D'où des hausses de prix. Côté qualité et origine, le consommateur a l'embarras du choix...
Fin 2022. Pour la première fois depuis quarante ans, la France est contrainte d'importer de l'électricité. Les Français voient soudain leur facture flamber. Victime des défaillances d'un parc nucléaire vieillissant, d'un développement trop timoré des énergies renouvelables, d'un marché européen mal conçu et de multiples cafouillages politiques, EDF, fleuron industriel symbole de la reconstruction d'après-guerre et des Trente Glorieuses, est déstabilisé. Se retrouvent simultanément questionnées : la souveraineté et l'indépendance du pays, l'équilibre économique des entreprises hexagonales et le pouvoir d'achat des Français. De cet électrochoc naît une prise de conscience collective : comment à l'avenir relever les grands défis d'une électricité décarbonée, abondante et bon marché ? ( diffusé sur France 5 le 06/04/2025 à 21h07 - disponible jusqu'au 10/10/2025 >iCi )
Curieusement, en France, la moitié des centrales nucléaires ferment en même temps pour "travaux" entrainant ainsi une forte augmentation des tarifs, préparant l'envolée des prix généralisée qui s'en est suivie... L'union européenne de merde dans toute sa splendeur qui ouvrent les portes à tous les requins de la planète ! Europe : open bar ! Pourquoi ? Le tout électrique imposé par cette union européenne de merde va permettre de cadenasser les gueux dans tous les domaines, en particulier, ils auront comme seules solutions les pieds ou le vélo ( non électrique ) et le poêle à bois ( qui sera, ne pas en douter, lui aussi, interdit ). Les mêmes requins mettent aussi en place les mêmes "plan business" et ses très juteuses répercutions pour l'eau potable, la santé, les retraites,...
Contestées pour leur impact social, les zones à faibles émissions (ZFE) sont au cœur d’une fronde politique. Pétitions, propositions de loi, amendements : leur suppression est désormais débattue au plus haut niveau, laissant planer le doute sur leur avenir.
Les Zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) sont à nouveau dans la tourmente. Alors que depuis le 1er janvier 2025, toutes les agglomérations françaises de plus de 150 000 habitants doivent avoir mis en œuvre ce dispositif, de nombreuses voix s’élèvent pour demander leur suppression, jusqu’aux plus hautes sphères de l’État, remettant en cause l’existence même des ZFE. Ceux qui se battent contre ce dispositif lui reprochent de creuser les inégalités sociales en excluant des villes les personnes qui n’ont pas les moyens d’acheter un véhicule moins polluant. Des pétitions ont été publiées sur les sites de l’Assemblée nationale et du Sénat, notamment celle de l’association 40 millions d’automobilistes. Lancée avec l’écrivain Alexandre Jardin – à l’origine du hashtag #gueux –, elle a recueilli plus de 26 000 signatures.
Des députés vent debout contre les ZFE
Des députés se sont également emparés du sujet et depuis le mois de février, les ZFE sont sur la sellette : le 4 février 2025, des députés du Rassemblement national ont déposé une proposition de loi (PPL) visant à supprimer les ZFE. Le 18 février, une autre PPL transpartisane portée par les Républicains propose un moratoire de 5 ans, pour mettre en pause les ZFE le temps de mieux accompagner les automobilistes et de développer une application plus homogène du dispositif au niveau national. Le 11 mars, le député LFI de l’Hérault, Sylvain Carrière, a déposé une PPL demandant la suspension des ZFE, le temps d’évaluer leur mise en place et de développer des alternatives efficaces à la voiture individuelle. Le 12 mars, le Sénat a également proposé de « supprimer l’obligation de création des ZFE » et plus récemment, le 23 mars 2025, le président du groupe La Droite républicaine, Laurent Wauquiez, a signé une tribune dans le Journal du Dimanche, dans laquelle il exprime sa volonté de déposer une PPL dont l’objectif serait de suspendre « immédiatement » les ZFE.
La trousse d'urgence doit contenir, entre autres, de la nourriture, de l'eau et des copies de documents d'identité importants.
L'UE souhaite que chaque État membre mette au point un "kit de survie" de 72 heures pour que les citoyens puissent faire face à toute nouvelle crise susceptible d'apparaître, dans le cadre de sa stratégie de préparation de l'Union, qui appelle également à une augmentation des stocks de fournitures essentielles et à une amélioration de la coopération entre les civils et les militaires.
La stratégie dévoilée mercredi par la Commission européenne comprend une liste de 30 mesures concrètes que les États membres de l'UE doivent prendre pour renforcer leur préparation aux futures crises potentielles, qu'il s'agisse de catastrophes naturelles, d'accidents industriels ou d'attaques d'acteurs malveillants dans les domaines cybernétique ou militaire.
"Dans l'UE, nous devons penser différemment, car les menaces sont différentes, et nous devons penser plus grand, car les menaces sont également plus grandes", a déclaré à la presse Hadja Lahbib, commissaire chargée de l'aide humanitaire et de la gestion des crises. Roxana Mînzatu, la commissaire chargée de la préparation, s'exprimant à ses côtés, a ajouté que l'Union européenne "ne partait pas de zéro".
"La pandémie de grippe aviaire a montré que la valeur ajoutée d'une action solidaire et coordonnée, dans le cadre de l'Union européenne, est absolument cruciale, car c'est ce qui nous rend plus efficaces et plus forts", a-t-elle déclaré.
La Commission exhorte les États membres à veiller à ce que les citoyens disposent d'un kit d'urgence leur permettant d'être autosuffisants pendant au moins 72 heures au cas où ils seraient coupés des produits de première nécessité.