l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...
« Les opportunités qui se présentent à nous n’ont jamais été aussi grandes » Larry Fink ( octobre 2024 ) patron de BlackRock, gestionnaire américain d'actifs aux 11 500 milliards de dollars…


Il y a une phrase intéressante sur la liberté : on ne sait pas ce qu’elle représente, tant qu’on ne l’a pas perdue - Franck Thilliez

> à cause d’une «cartographie incohérente», les ruisseaux poussés dans le fossé

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            Lancé en 2015, un recensement de tous les cours d’eau français a conduit à en déclasser de nombreux en simples fossés. Les chercheurs de l’Inrae dénoncent les failles d’un chantier qui « menace les rivières et les ruisseaux ».

          L’idée semblait de «bon sens» : cartographier officiellement les cours d’eau pour mieux les connaître et les recenser. Car si personne ne conteste au Rhône son statut de fleuve, un ruisseau ressemble parfois à un fossé ou à un canal, et inversement. Comme cette ambiguïté avive des tensions locales, une instruction gouvernementale a demandé, en 2015, à chaque département de cartographier tous les cours d’eau. Le travail était dantesque : des centaines de milliers de kilomètres de ruisseaux à expertiser, avec des moyens humains très réduits. Les préfets, aux manettes, ont massivement sollicité les chambres d’agriculture fortes de nombreux salariés sur le terrain. Les associations environnementales ont parfois été associées.

Une manœuvre de la FNSEA

          Près de dix ans plus tard, le projet ressemble à une mission impossible, et même contreproductive. Une étude publiée par l’Inrae en septembre signale en effet «une cartographie incohérente» qui «menace les rivières et les ruisseaux». La carte nationale élaborée par les chercheurs à partir des données départementales fait apparaître 680 000 kilomètres de cours d’eaux. Mais certains territoires sont recouverts de filaments bleus quand d’autres n’en comportent presque aucun, rivières principales exceptées. Par endroits, le recensement reste inachevé.

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> oranges, citrons, mandarines… bientôt un monde sans agrume ?

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            Le fléau du Huanglongbing, une maladie dévastatrice des agrumes transmise par des insectes, menace de faire disparaître les agrumes de nos assiettes en mettant en péril tout une filière agricole.

          Sommes-nous condamnés à ne plus pouvoir consommer d’agrumes dans les années à venir ? La question peut être posée tant la situation est grave dans le monde agrumicole. Une maladie, le Huanglongbing, encore appelée HLB ou « citrus greening », dévaste les vergers en Asie, aux Amériques et dans plusieurs pays africains. Si la production mondiale n’a fait qu’augmenter au cours des dernières années en raison de fortes demandes du marché et à de nouvelles plantations, le développement de la maladie fait craindre le pire pour l’agrumiculture.

          Les conséquences économiques sont dramatiques dans certains pays. Dans tous les territoires touchés, au Brésil comme en Guadeloupe, la production s’est effondrée de plus de 60 % en deux à trois ans après la découverte de la maladie. La Floride, producteur bien connu d’oranges, a vu des milliers d’emplois s’envoler dans le secteur agrumicole. Partout des mesures drastiques de quarantaine et de gestion sont mises en place. Le cours du jus d’orange a doublé en un an. Désormais, les industriels du secteur peinent à se fournir en matière première.

Les vaisseaux conducteurs de sève parasités

          La maladie est causée par une bactérie du genre Candidatus Liberibacter qui parasite les vaisseaux conducteurs de sève, le phloème. En présence de la bactérie, les arbres réagissent en produisant un sucre, la callose. Celui-ci s’accumule en excès dans les vaisseaux et les obture, comme lors d’une thrombose. Les produits de la photosynthèse synthétisés dans les feuilles ne sont alors plus distribués dans l’arbre.

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> la privatisation galopante déguisée des espaces naturels en France

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Espaces protégés, même contre le surtourisme.

          S’aventurer sur un coup de tête dans le parc national des Calanques, à Marseille, c’est de l’histoire ancienne ! Une révolution due à la loi Climat et résilience de 2021.

          En vacances, on marche sur le littoral, on grimpe quelques sommets, on fait le tour d'un marais en famille. Souvent, c’est dans un espace naturel protégé. Parc national, réserve, espace naturel sensible, la panoplie est fournie : une trentaine d’outils sont à la disposition de l'État et des collectivités afin de préserver, plus ou moins, un milieu naturel. Une partie de la forêt de Fontainebleau a été classée dès 1861. La réserve naturelle des Sept-îles, en face de Perros-Guirec, date de 1912. Les parcs nationaux ont été créés par une loi de 1960 et les parcs régionaux sept ans plus tard. Épisode le plus récent, la « stratégie nationale pour les aires protégées » a été publiée en 2021. À l’horizon 2030. elle ambitionne de sauvegarder 30 % du territoire national et des eaux maritimes, dont 10 % en protection renforcée (nous en sommes à peine à 2 %). Mais à quel prix ?

            Maître de conférences en droit public à l’université de Poitiers et secrétaire général de la Société française pour le droit de l’environnement, Simon Jolivet insiste sur une évolution du droit, aussi peu connue que majeure, introduite par la loi Climat et résilience de 2021 : « L'État a créé une nouvelle police administrative d'accès aux espaces protégés » qui n’est pas un régiment armé, mais une prérogative originale. En plus des polices de sécurité, de santé et de tranquillité publiques, ce nouveau pouvoir, autorisé par l'article L. 360-1 du Code de l'environnement. « permet aux maires et aux préfets maritimes de réglementer ou d'interdire l'accès aux espaces protégés si leur surfréquentation est susceptible de les altérer». On peut donc établir des quotas quand il y a trop de touristes ou pour assurer la tranquillité des habitants. Tout le problème est de démontrer qu'il y a trop de gens. « car la loi ne dit pas le seuil de déclenchement de cette police ». Cela n’a pas empêché les maires de Bréhat, de Puéchabon ou encore d’Étretat de prendre des arrêtés municipaux de limitation de l'accès à certains sites.

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> Besançon limite la chasse dans ses forêts !

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           Chasse interdite les mercredis et samedis après-midi, suppression de l’agrainage des sangliers et fin des lâchers de faisans : la nouvelle convention triennale qui lie l’ACCA et la municipalité de Besançon est une excellente avancée, à la fois pour les animaux sauvages mais aussi pour les promeneurs.

           Faute de mesures ambitieuses à l’échelle nationale pour limiter les abus de la chasse et répondre à l’insécurité liée à ce loisir, de plus en plus d’élus locaux prennent eux-mêmes les choses en main en usant de toute l’étendue des prérogatives qui sont les leurs.

          Le guide juridique « Maires et chasse », rédigé et édité par l’ASPAS en version numérique et papier, répond à une véritable demande des communes engagées qui veulent savoir comment agir concrètement à la fois contre l’insécurité liée à la chasse, mais aussi pour la biodiversité, en limitant certaines activités cynégétiques néfastes pour les écosystèmes naturels (piégeage, nourrissage artificiel, lâcher d’animaux en vue les chasser, etc.).

          A Besançon, où la convention triennale liant la municipalité et l’association de chasse locale vient d’être renouvelée cet été, la mairie écologiste a su convaincre les chasseurs de limiter certaines de leurs pratiques sur certains territoires appartenant à la commune, en particulier le massif de Chailluz, un poumon vert grand de 1670 hectares très prisé des Bisontins et des habitants des communes aux alentours qui viennent s’y balader et s’y ressourcer en famille.

            Fini l’agrainage des sangliers (= la mise à disposition de maïs en forêt pour les éloigner, théoriquement, des cultures agricoles…), le lâcher de faisans (= animaux issus d’élevage de gibier, inadaptés au milieu sauvage et relâchés juste pour le plaisir de leur tirer dessus…), et les parties de chasse les mercredis et samedis après-midi. Ces restrictions temporelles se rajoutent, d’après le site macommune.info, aux interdictions de chasse déjà en vigueur les dimanches après-midi et les vendredis toute la journée.

             Tous ces changements, acceptés par les chasseurs, sont bien la preuve que les activités cynégétiques ne sont pas d’utilité publique, et que la chasse n’est ni plus ni moins qu’un simple loisir ! Il est en tout cas rassurant de constater que dans certains territoires, les nemrods comprennent que leur activité n’est pas sans incidence sur le reste de la population, et qu’ils sont parfois disposés à faire quelques concessions… Puissent-ils en inspirer d’autres ! - source -

Excellent, à la commune et aux chasseurs locaux pour cet intelligent partage ...

 

> l'Italie tropicale, du blé à la banane...

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          Une petite voix italienne se fraie son chemin. Elle sera tôt ou tard un énorme grondement, mais pour l’heure, il faut tendre l’oreille : l’Italie devient un pays tropical. Tandis que les forces politiques habituelles singent l’activité, la structure profonde de ce pays qui nous a tant donné change. La détestable Giorgia Meloni, héritière directe des bandes fascistes, est comme l’on sait présidente du Conseil des ministres. La gauche fait de la figuration. Les «écologistes» font de la figuration, ce dont ils ont l’habitude.

          Et l’Italie d’antan, celle de la Rome antique, celle de près de trois mille ans d’histoire, disparait sans qu’aucun de ces crétins de nationalistes trouve rien à redire. Mais voyons. Début juillet, le site français du National Geographic se penchait sur un phénomène inouï : «Les collines ondulantes de la Sicile, qui abritaient autrefois des plantations d’agrumes et d'oliviers, font depuis bien longtemps partie intégrante du paysage agricole italien. » On notera sans malice l’usage de l’adverbe «autrefois».

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