l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


Aux yeux de beaucoup de gens, la pauvreté est bien pire que vice : elle est faiblesse - Alfred Capus

> en Sologne, comme partout, non à la nature en cage !

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               La Sologne est une région théoriquement naturelle, mais où, pour satisfaire des chasseurs milliardaires, les forêts sont grillagées et le promeneur est réduit à de carcérales balades entre deux clôtures. C'est moche et cela nuit à la biodiversité. En 2023, une loi à double tranchant a été votée : en même temps qu'elle limite les dimensions des grillages, elle punit d'une contravention l'accès aux domaines privés. Vu que c'est le cas des trois quarts de nos forêts, il y a de quoi limiter les excursions. En Sologne, comme un peu partout en France, des militants se battent contre les grillages et pour un libre accès à la nature.

           Ah, la Sologne ! Toute une mythologie y est attachée. Les amoureux des lettres se souviennent du Grand Meaulnes, d’Alain-Fournier, ou de Raboliot, de Maurice Genevoix qui, à travers son héros braconnier. racontait « l'âcreté du terreau mouillé sur quoi fermentent les feuilles mortes, les effluves légers des résines, l'arôme farineux d'un champignon écrasé en passant ». Sauf que l’écrivain des poilus parlait des années 1920. Aujourd’hui, le promeneur ne peut plus avoir accès à ces merveilles. Sauf s’il est très friqué. Sinon, il voit surtout des grillages de 2 m de hauteur, des kilomètres et des kilomètres de grillages assortis de panneaux interdisant tout accès. C’est hideux et hostile, et il ne faut pas espérer pouvoir soulager vos intestins dans la forêt, et encore moins faire des galipettes sous un chêne, vu que le sous-bois est inaccessible. Pour les cerfs et les sangliers, c’est carrément Guantânamo. On estime qu’il y a près de 4000 km de clôtures dans cette région !

          Il est vrai qu’ici 90 % de la forêt est privée. N’empêche, il y a bien d’autres forêts privées en France (75% environ), et nulle part elles ne sont autant grillagées. Mais la Sologne a une particularité : c’est un fief de milliardaires. Parmi les propriétaires, on trouve Dassault, Bouygues, Vuitton, Bébéar, Provost (le coiffeur), Dessange (un autre coiffeur), Tranchant (les casinos), Forestier (les camions frigorifiques), et même, plus étonnant, l’animateur de télé Christophe Dechavanne... Les superficies de ces domaines vont jusqu'à plus de 2000 ha : ce qui. pour se faire une idée, représente environ trois fois la surface du domaine de Versailles.

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> aujourd'hui, c'est le printemps

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            Cette année, le printemps a un jour d’avance. Si c’est la date du 21 mars qui est habituellement retenu sur bien des calendriers pour faire débuter la saison, le printemps 2025 débute bien dès ce jeudi 20 mars, la faute à la configuration spatiale, qui fera intervenir l’équinoxe de printemps dès ce jeudi.

L’équinoxe du 20 mars

             C’est en effet le jour où la durée de la journée est égale à celle de la nuit que le monde passe officiellement de l’hiver au printemps. Or, comme le note le Laboratoire Temps Espace de l’Université Paris Sciences et Lettres, en 2025, cet équinoxe tombe bel et bien ce jeudi 20 mars, à 10h01 et 25 secondes.

             Ce cas de figure s’est présenté sans interruption depuis 2009 et on le retrouvera jusqu’en 2043. Globalement, le XXIe siècle devrait connaître plus d’équinoxes le 20 mars que le 21 mars (il devrait même y avoir des équinoxes le 19 mars). En revanche, le XXe siècle a connu 43 équinoxes le 20 mars mais 57 le 21 mars, ce qui explique en partie le fait que cette dernière est, dans l’esprit collectif, la date du printemps. - source -

> la macronie et son milliard d'arbres...

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          Le gouvernement s'est engagé à planter un milliard d'arbres pour favoriser la biodiversité et lutter contre les incendies. Hugo Clément et l'équipe de "Sur le front" ont enquêté au cœur des forêts françaises et découvert la réalité de ces chantiers de plantation. Bien souvent, il ne s'agit pas d'agrandir la forêt ou de transformer une terre à l'abandon en bois. Les arbres plantés remplacent simplement des arbres coupés. Des exploitants forestiers profitent de subventions pour lancer des projets de coupes rases. Le bois abattu est ensuite souvent broyé et brûlé dans des centrales électriques.

          diffusé le 20/01/2025 à 21h59 sur la 5, visionnage disponible jusqu'au 30/05/2025 ( inscription obligatoire, il suffit de mettre n'importe quoi... )

>>> c'est par ici

Très bon reportage, édifiant ! Il montre, s'il le fallait encore, les agissements délétères de la macronie et des grandes entreprises. Un des nombreux aspects du pillage organisé de la France...

Et si ce reportage gênant disparaît d'internet,

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> à cause d’une «cartographie incohérente», les ruisseaux poussés dans le fossé

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            Lancé en 2015, un recensement de tous les cours d’eau français a conduit à en déclasser de nombreux en simples fossés. Les chercheurs de l’Inrae dénoncent les failles d’un chantier qui « menace les rivières et les ruisseaux ».

          L’idée semblait de «bon sens» : cartographier officiellement les cours d’eau pour mieux les connaître et les recenser. Car si personne ne conteste au Rhône son statut de fleuve, un ruisseau ressemble parfois à un fossé ou à un canal, et inversement. Comme cette ambiguïté avive des tensions locales, une instruction gouvernementale a demandé, en 2015, à chaque département de cartographier tous les cours d’eau. Le travail était dantesque : des centaines de milliers de kilomètres de ruisseaux à expertiser, avec des moyens humains très réduits. Les préfets, aux manettes, ont massivement sollicité les chambres d’agriculture fortes de nombreux salariés sur le terrain. Les associations environnementales ont parfois été associées.

Une manœuvre de la FNSEA

          Près de dix ans plus tard, le projet ressemble à une mission impossible, et même contreproductive. Une étude publiée par l’Inrae en septembre signale en effet «une cartographie incohérente» qui «menace les rivières et les ruisseaux». La carte nationale élaborée par les chercheurs à partir des données départementales fait apparaître 680 000 kilomètres de cours d’eaux. Mais certains territoires sont recouverts de filaments bleus quand d’autres n’en comportent presque aucun, rivières principales exceptées. Par endroits, le recensement reste inachevé.

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> oranges, citrons, mandarines… bientôt un monde sans agrume ?

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            Le fléau du Huanglongbing, une maladie dévastatrice des agrumes transmise par des insectes, menace de faire disparaître les agrumes de nos assiettes en mettant en péril tout une filière agricole.

          Sommes-nous condamnés à ne plus pouvoir consommer d’agrumes dans les années à venir ? La question peut être posée tant la situation est grave dans le monde agrumicole. Une maladie, le Huanglongbing, encore appelée HLB ou « citrus greening », dévaste les vergers en Asie, aux Amériques et dans plusieurs pays africains. Si la production mondiale n’a fait qu’augmenter au cours des dernières années en raison de fortes demandes du marché et à de nouvelles plantations, le développement de la maladie fait craindre le pire pour l’agrumiculture.

          Les conséquences économiques sont dramatiques dans certains pays. Dans tous les territoires touchés, au Brésil comme en Guadeloupe, la production s’est effondrée de plus de 60 % en deux à trois ans après la découverte de la maladie. La Floride, producteur bien connu d’oranges, a vu des milliers d’emplois s’envoler dans le secteur agrumicole. Partout des mesures drastiques de quarantaine et de gestion sont mises en place. Le cours du jus d’orange a doublé en un an. Désormais, les industriels du secteur peinent à se fournir en matière première.

Les vaisseaux conducteurs de sève parasités

          La maladie est causée par une bactérie du genre Candidatus Liberibacter qui parasite les vaisseaux conducteurs de sève, le phloème. En présence de la bactérie, les arbres réagissent en produisant un sucre, la callose. Celui-ci s’accumule en excès dans les vaisseaux et les obture, comme lors d’une thrombose. Les produits de la photosynthèse synthétisés dans les feuilles ne sont alors plus distribués dans l’arbre.

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