Sites d'observation des oiseaux en France : la France est une terre d'accueil, de repos et de nidification pour plus de 400 espèces d'oiseaux.
Découvrez sur cette carte, les sites d'observation des oiseaux remarquables en France répertoriés par Jean-Yves Barnagaud, Nidal Issa et Sébastien Dalloyau dans leur ouvrage : "Observer les oiseaux en France" chez biotope Editions. La description de chaque site et les oiseaux qui peuvent y être observés est disponible dans l'ouvrage cité.
on connait l'endroit exact des sites indiqués sur la carte qu'en agrandissant fortement celle-ci car aucune autre indication est mentionnée, seul un n° qualifie un site, le reste doit certainement être précisé dans l'ouvrage précité en fonction de ce n°...
Le 2 décembre 2020, Morgan Keane coupe du bois chez lui, dans sa propriété de Calvignac (Lot). Il ne se promène pas, il travaille. La balle d’un chasseur, qui l’a confondu avec un sanglier, le tue. Morgan avait 25 ans. Une pétition recueille près de 150000 signatures, et finit par entraîner une enquête de la Cour des comptes, dont le titre ne livre nullement la richesse : « Les soutiens publics aux fédérations de chasseurs ».
Résumons ce qui peut l’être. La Fédération nationale des chasseurs (FNC) reçoit du fric comme s’il en pleuvait, car elle a des obligations de service public. Notamment de gestion de la chasse, dont la réparation des dégâts par la faune sauvage.
Bien que ce soit labyrinthique en diable, les chasseurs semblent bien recevoir, chaque année, quelque chose comme 34 millions d’euros. Par plusieurs canaux, dont les collectivités locales. Ainsi, la Région Auvergne-Rhône-Alpes du grand Laurent Wauquiez a-t-elle versé 6 millions d’euros d’argent public aux chasseurs entre 2018 et 2021.
Il y a juste un menu problème, et c’est que nos amis empochent, mais ne veulent pas être contrôlés. Citation diplomatique autant que limpide : « L'État ne s'est pas doté des moyens de contrôler le bon exercice des missions de service public confiées aux fédérations de chasseurs et les fédérations ne respectent pas leurs obligations de rendre compte, définies par la loi. »
La Cour demande que les agents de l'Office français de la biodiversité (OFB) aient au moins accès « aux données établies par les fédérations dans le cadre de leur mission de service public ». Et précise pour malentendants qu’il faut « prévoir par voie réglementaire la publication par chaque fédération d'un rapport annuel sur la réalisation de ses missions de service public ». En clair, l'État doit s'imposer. Pour l'heure, tout se fait à la bonne franquette, comme sait faire Willy Schraen, le si sympathique président de la FNC.
Et à part cela? La fête continue. La Cour estime que « L'application du principe de "prélèvement raisonnable” [...] aux activités cynégétiques nécessite de disposer de données et de connaissances suffisantes sur la faune sauvage, en particulier sur les prélèvements et la taille des populations des espèces chassables ». En effet. Si le club des viandards entend tirer sur des oiseaux menacés, il vaut mieux disposer des informations fiables sur le sujet. Mais c’est trop bête, il n’en a pas.
Les enquêtes auxquelles la FNC a daigné collaborer remontent à la saison de chasse 2013-2014. Et, dit la Cour, « ces estimations sont lacunaires, notamment pour 30 espèces, parmi lesquelles plusieurs espèces en mauvais état de conservation ». Pour la bécasse des bois, les bouts de renseignements donnés par les chasseurs sont « très insuffisants pour répondre aux objectifs réglementaires». Autrement exprimé, on flingue sans savoir. C’est mieux.
Pour les espèces soumises à plan de chasse - sangliers, cerfs, daims, mouflons, chamois, isards et chevreuils -, les chasseurs sachant chasser ne donnent pas les données brutes de leurs observations. Seulement les analyses qu’ils en ont faites. Très pratique. Quant aux espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (Esod), parmi lesquelles peuvent figurer - la liste est départementale - le lapin de garenne, le pigeon ramier, le renard, le sanglier, « les données ne sont que rarement discutées en Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage ».
On n’en finirait pas, et cet article va s’arrêter dans quelques lignes. Encore une, pour la route : la cécité volontaire des chasseurs pourrait nous coûter fort cher à l’avenir, à cause, note aussi la Cour, du « manque de données et de garanties de fiabilité ». L’Europe pourrait en effet lourdement sanctionner la France pour des infractions concernant les chasses traditionnelles, la chasse à l’oie cendrée et à la tourterelle des bois. Mais les chasseurs s’en foutent, puisque l’État complice paiera pour eux. Voir cette vidéo déjà signalée, où l’on voit Macron embrasser le lobbyiste. - Fabrice Nicolino - ( extrait de Charlie Hebdo n° 1618 du 26 juillet 2023 )
" j'achète vos voix ! "
"ils" sont très forts avec les deniers publics, m'enfin, ce qui importe, c'est réprimer le plus possible les gueux et l'aumône qu'"on" ne peut pas faire autrement de leur donner pour éviter la révolution,... Quand aux chasseurs, ils sont aussi entrés dans les forces de sécurité possibles pour la macronie.
Le réseau des Parcs se constituent de 58 Parcs naturels régionaux. Cette carte interactive propose, en quelques clics, un tour de France de ces territoires pour mieux les comprendre et les connaitre.
Considérer l’accès à l’eau comme un droit humain et social de base « aurait entraîné des obligations trop contraignantes pour la “liberté” des acteurs, notamment privés », expliquait en 2000 l’économiste et politiste Riccardo Petrella. C’est pourquoi, dans son « plan eau » présenté à Savines-le-Lac, le 30 mars dernier, cinq jours après le rassemblement de Sainte-Soline, le président Emmanuel Macron se garde bien d’évoquer un droit, mais se contente de parler d’un besoin dont nous nous serions habitués « à ne plus vraiment payer le vrai prix ».
Cette conception a été rendue possible par la marchandisation croissante de l’eau et la privatisation des services publics. (...) - source -
article [ Dossier eau ] du Monde Diplomatique de juin 2023, malheureusement non public... A quand la privation de l'air ?
La Huppe fasciée (Upupa epops) est une espèce d'oiseaux, l'une des trois représentantes de la famille des Upupidae et du genre Upupa. Les deux autres espèces, la Huppe africaine Upupa africana et la Huppe de Madagascar Upupa marginata, ont longtemps été considérées comme des sous-espèces de la Huppe fasciée. Ces espèces sont parfois placées par certains auteurs dans leur propre ordre, les Upupiformes.
C'est un oiseau peu farouche mais qui se tient à bonne distance de l'observateur humain, un animal diurne aux cris forts et rauques, le plus souvent solitaire. Son vol saccadé et bondissant lui est caractéristique. Elle fréquente les jardins, les bois, les vergers et les vignes ainsi que les zones ouvertes de terre nue ou d'herbe rase où elle peut aisément se nourrir.
Les huppes européennes migrent en général jusqu'en Afrique tropicale pour passer la mauvaise saison de l'hémisphère nord. L'hivernage est rare et accidentel en France, les rares cas signalés concernent probablement des oiseaux blessés ou affaiblis. En France, son arrivée est précoce, enregistrée dès la fin février dans le Sud, en mars ou avril dans les régions plus septentrionales. Elle quitte ces latitudes dès qu'elle a terminé sa nidification, au mois d'août et plus rarement en septembre. ( source : wikipedia )
Pour la première fois, une vaste étude démontre la responsabilité des engrais et pesticides dans l’effondrement des populations d’oiseaux en Europe. Pour le chercheur Vincent Devictor, il est urgent de repenser notre mode de production alimentaire.
Cette fois, le doute n’est plus permis. L’agriculture intensive est bel et bien la principale responsable de la sidérante disparition des oiseaux en Europe, dont les populations se sont effondrées de 25 % en près de 40 ans, voire de près de 60 % pour les espèces des milieux agricoles. C’est la principale conclusion de l’étude la plus vaste et la plus complète à ce jour sur les oiseaux en Europe, publiée ce lundi 15 mai dans la revue scientifique Pnas. Pour l’écologue et directeur de recherche au CNRS Vincent Devictor, coauteur de ce travail, il est urgent de repenser le mode de production alimentaire actuel. (...)
Est-ce la première fois qu’une étude démontre la responsabilité dominante de l’évolution des pratiques agricoles dans cet effondrement ?
A cette échelle-là, oui. Elle montre l’aspect systémique, européen, de l’effet négatif et prépondérant de l’intensification des pratiques agricoles. Les populations d’oiseaux souffrent d’un cocktail de pressions, mais nos travaux concluent que l’effet néfaste dominant est l’augmentation de la quantité d’engrais et de pesticides par hectares. Celle-ci a entraîné le déclin de nombreux oiseaux, surtout celui des insectivores. Ce déclin est la signature d’une dégradation environnementale profonde. Certaines espèces mangeuses d’insectes mais non strictement agricoles finissent par pâtir de la disparition des insectes largement causée par l’agriculture intensive. C’est le cas du gobemouche gris, dont les populations ont baissé de 63 % en Europe : il aime les couvertures forestières mais ne trouve pas assez de nourriture. (...)
Cette tragédie touche-t-elle particulièrement la France, cette grande puissance agricole ?
Elle se distingue comme mauvaise élève ; les chiffres sont assez terribles. En France, les populations d’oiseaux des champs ont chuté de 43 % en 40 ans. Et ce n’est qu’une moyenne : pour le moineau friquet, le tarier des prés et le pipit farlouse, l’effondrement, spectaculaire, atteint -75 %… Ils aiment les petites haies à la campagne, qui disparaissent ; il y a moins de trous pour faire des nids, moins d’endroits pour se cacher, pour se reposer ; et il n’y a plus d’insectes. Les conditions de vie sont dégradées, le milieu est devenu hostile. Le nombre d’oiseaux forestiers, lui, a diminué de 19 %.
L’Hexagone est incapable de maintenir la biodiversité dans son milieu agricole. Comme l’Allemagne, elle enregistre une forte hausse du volume des ventes de pesticides. Et le nombre de mégafermes de plus de 100 hectares a augmenté, chez nous, de 12 % depuis 2005, alors que celui des petites fermes a baissé de 24 %. Notre paysage agricole devient moins accueillant pour la biodiversité. Récemment, il a même été question de faire reculer les progrès enregistrés sur l’interdiction des pesticides les plus dangereux [les insecticides néonicotinoïdes, ndlr]. (...)
Cela a-t-il un impact sur nous les humains, sur nos sociétés ?
Oui. Nous sommes de grands oiseaux. S’il y a des pesticides dans l’eau potable et si les sols sont pollués, ce n’est pas terrible. Je me sens assez proche des oiseaux, de ce point de vue là. Il faut s’inquiéter de la dégradation de la santé des habitants des campagnes. (...)
Produire autrement, c’est une question de survie du modèle agricole lui-même. Car en détruisant la biodiversité, un pesticide ne protège pas du tout la plante, il tue la possibilité de la cultiver. Il existe un lien très fort entre la présence d’une biodiversité en bonne santé et la rentabilité des cultures dans la parcelle en question. Il y a une forme d’ironie : en tuant la biodiversité, l’agriculture industrielle dopée à l’agrochimie se saborde. (...) - source -
L'agriculture intensive est la principale responsable des décès dûs aux divers cancers et autres maladies, sans oublier les autistes, les troubles du développement neuropsychiatrique, etc, etc, etc... En deux simples mots : l'agriculture tue !