AVIS
Pour lutter contre la fraude aux arrêts maladie, qui a été multipliée par 2,4 fois en deux ans, le député Droite Républicaine Antoine Vermorel-Marques propose d’obliger l’Assurance maladie à communiquer les noms de fraudeurs aux employeurs.
À la recherche de 40 milliards d’économies pour le budget 2026, le gouvernement compte s’attaquer aux arrêts maladie comme l’a clairement affiché la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin. « On est dans une très grande dérive depuis 2019 », a-t-elle alerté. En 10 ans (2014-2024), les sommes dépensées par l’Assurance maladie pour financer les arrêts de travail pour les actifs sont passées de 10 à 17 milliards d’euros, soit une hausse de 70 %.
Dans le Parisien, la ministre dit vouloir aller plus loin dans la lutte contre la fraude. « Les fraudeurs ne peuvent pas profiter du système pour leur confort sans être sévèrement sanctionnés. D’abord, ils doivent rembourser à l’euro près les indemnités journalières indues à l’Assurance maladie. Ensuite, toutes les amendes et sanctions fixées par la loi doivent être systématiquement appliquées. Qui sait aujourd’hui qu’un faux arrêt maladie peut être puni jusqu’à 75 000 euros d’amende ? Combien de récidivistes sont effectivement condamnés ? », interroge-t-elle.
Matignon a décidé, mardi, que les drapeaux seraient en berne sur les bâtiments publics français samedi pour les obsèques du pape François. Une mesure qui provoque un début de polémique dans un pays où l'Église et l'État sont clairement séparés.
Les drapeaux seront mis en berne sur les bâtiments publics, samedi 26 avril, jour des obsèques du pape François. "À la suite du décès du pape François, le gouvernement a décidé que les drapeaux devront être mis en berne sur les bâtiments publics le jour de ses obsèques solennelles", ont indiqué les services du Premier ministre, mardi 22 avril, après l'annonce de la date des funérailles par le Vatican.
Cette décision de Matignon interpelle le député Alexis Corbières. L’ex-insoumis, qui a rejoint les bancs écologistes, se dit en "total désaccord" avec cette mesure et dénonce sur franceinfo, mardi 22 avril, la "laïcité à géométrie variable" du gouvernement. "On ne le fait pas pour d'autre culte", souligne le député. Mais que disent les textes ? franceinfo s'est penché sur la question.
Quelles sont les règles pour mettre les drapeaux en berne ?
Il n’y a qu’une seule règle officielle, celle qui concerne la mort du président de la République. Un décret prévoit alors que soient abaissés les drapeaux et étendards des armées uniquement, ainsi que les pavillons de la flotte française. Pour le reste, c’est à l’initiative des autorités. Pour le pape François, Matignon va transmettre une circulaire aux préfets qui sont alors chargés de prévenir les responsables des collectivités locales. Abaisser les drapeaux des bâtiments publics est une pratique symbolique, inscrite dans la tradition républicaine.
" Au fil des années, la douceur et l'onctuosité ont été remplacées par un côté plus autoritaire, monarchique et cassant " : auteur d'une biographie d'Emmanuel Macron, Etienne Campion brosse un portrait psychologique peu flatteur du président français. Le journaliste en révèle quelques passages mercredi dans La Matinale.
Grâce à une centaine de témoignages recueillis au sein de son entourage et d'anciens proches, Etienne Campion décrit Emmanuel Macron comme un homme talentueux pour gravir les échelons, séducteur et bel orateur, devenu "cassant", qui "tyrannise sans véritable logique apparente" et qui s'est isolé "pour mieux profiter d'un pouvoir plus solitaire". En un mot, selon le journaliste de l'hebdomadaire Marianne : "toxique". D'où le titre de son livre " Le Président toxique. Enquête sur le véritable Emmanuel Macron ", paru aux éditions Robert Laffont en février.
Enfance solitaire
Pour comprendre le locataire de l'Elysée, Etienne Campion est remonté à son enfance dans les années 1980 à Amiens, dans le nord de la France. Il qualifie le petit Emmanuel de "désynchronisé" et de "solitaire" vis-à-vis des autres enfants de son âge et de sa famille. "Le jeune Emmanuel Macron se désintéresse de ses frères et sœurs, et de ses parents. Il ne cherche pas d'amitiés parmi les autres enfants pour se créer une identité", résume Etienne Campion.
Nouvelles accusations contre l'abbé Pierre : " On découvre un homme qui était un grand malade mental ", réagit sœur Véronique Margron. La présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France demande l'ouverture de toutes les archives pour laisser les chercheurs travailler.
Après de nouvelles révélations sur l'Abbé Pierre dans le livre-enquête L'abbé Pierre, la fabrique d'un saint (Allary Editions) qui paraît jeudi 17 avril, dans lequel on apprend notamment que le Vatican était au courant dès l'automne 1955, sœur Véronique Margron, théologienne et présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France, réagit vivement, jeudi matin, sur franceinfo : " On est complètement hallucinés, on découvre un homme qui était un grand malade mental."
" On est à nouveau complètement atterrés ", reconnaît d'abord la théologienne. " C'est sûr que l'Église doit rendre des comptes. Emmaüs peut-être aussi, ou les deux. Mais quelqu'un doit des comptes bien évidemment à ces enfants et ces femmes. Ces victimes n'auraient jamais dû l'être ", ajoute-t-elle. L'ouverture des archives est l'étape qui doit suivre d'après sœur Véronique Margron : " Cette résistance est immorale (...) Ces archives doivent être ouvertes, les chercheurs doivent pouvoir travailler."
Et puis, il est grand temps, selon sœur Véronique Margron, de rétablir la vérité et de mettre un vrai visage sur l'abbé Pierre : " Se dire que cet homme a été une si grande personnalité, adulée, portée aux nues par le mouvement Emmaüs et la société, par l'Église aussi comme cette sorte de symbole de défense des pauvres, des plus vulnérables, ce ne sont pas seulement les bras qui nous en tombent, c'est plus que ça (...) Je ne sais pas comment une telle conspiration du silence, passive et active a mené en effet à cette fabrique." - source -
Grand malade mental ? Là encore "on" implique une maladie pour minorer les crimes de l'infâme soutane ! alors que ce n'était qu'un grand vicelard qui profitait des plus faibles des faibles pour satisfaire ses vices sexuels... Bien évidemment, toujours le même silence abyssal du côté de la macronie et de la légion d'honneur !
Prenez garde si vous avez l'habitude de choisir et de contacter des entreprises par le biais de Google Maps. Vous pourriez être victime de l'arnaque au faux artisan, une escroquerie qui fait des ravages.
On le répète sans cesse, mais la méfiance est de mise sur Internet, d'autant que le danger n'est pas toujours là où on l'attend. Et si l'on sait qu'il faut se méfier des mails et des SMS qui peuvent servir à des tentatives de phishing, on ne pense pas forcément à vérifier les informations que l'on trouve sur des sites aussi communs et utiles que Google Maps.
Car oui, même le service de cartographie du géant du Web peut servir de terrain à des escrocs pour monter des arnaques. Et c'est même l'outil parfait, car il est aujourd'hui devenu un réflexe pour trouver une entreprise à proximité, un restaurant ou un professionnel en urgence. Lorsque vous cherchez un serrurier, un plombier ou un dépanneur sur la plateforme, vous vous attendez à être mis en relation avec un artisan local et fiable. En apparence, tout semble normal : l'adresse est correcte, les horaires d'ouverture sont à jour, les avis clients sont bons. Mais sous cette façade se cache parfois une opération bien rodée.
En effet, Google a révélé en mars 2025 qu'un individu, faisant partie d'un vaste réseau criminel, avait mis en ligne plus de 10 000 annonces illégitimes sur le service de cartographie. Ces escrocs parviennent ainsi à détourner une partie de la clientèle d'entreprises bien établies. Le plus souvent, ils se font passer pour des serruriers, des plombiers ou des dépanneurs automobiles, des métiers sollicités en urgence, quand les victimes n'ont ni le temps ni la lucidité de vérifier à qui elles s'adressent vraiment.
Il y a quelque chose d’incongru dans la thématique récemment promue du « non-recours aux prestations sociales ». Rejetons directement l’hypothèse d’une hypocrisie. L’ineptie ne saurait être hypocrite. Cet acharnement à aller chercher celui qui ne vient pas demander ce à quoi il a droit, que ce soit une prime d’activité, une allocation chômage ou quelque autre aide financée grâce aux amis banquiers de l’État français, est tellement affiché qu’on manquerait une bonne occasion de se questionner quand on pense à d’autres gens qui eux se manifestent pour avoir plus et à qui on ne donne pas. Quelle étrangeté de traquer celui qui « devrait » percevoir et ne demande pas pour lui octroyer des euros pendant que celui qui se lève pour en obtenir plus est ignoré !
Oui, on arrive à un degré de maîtrise dans le « diviser pour mieux régner » qui surpasse les limites du ridicule ! On feint désormais de s’intéresser à ceux qui ne s’intéressent pas à nous pour mieux oublier ceux qui voudraient bien être nos débiteurs. C’est « Carmen » à la CAF. Et Don José s’imagine toréador.
Il s’agit ici d’un dévoiement du mécanisme de dette primitif qui fonde la majorité des relations sociales (en dehors, théoriquement, des relations amoureuses). Si l’institution donne à celui qui ne quémande pas, c’est pour lui imposer de rentrer dans le cycle dont il s’écarte pour des raisons qui lui appartiennent et qui ne sont pas du ressort de la collectivité. Ce n’est pas de même nature que lorsqu’un particulier s’adresse à un autre particulier. L’asymétrie de la relation est camouflée par une communication qui s’affirme comme personnalisée. Lorsque les auteurs des études sur le non-recours aux droits mentionnent la difficulté que certaines personnes peuvent rencontrer dans leurs démarches administratives, ils ne vont pas jusqu’à la dénoncer. Cette obscurité les rémunère. Il ne faut pas stigmatiser les profiteurs.
Il est évident que cette générosité nouvelle est intéressée. Premièrement, que l’État veuille ramener dans son giron des brebis galeuses qui préfèrent se passer de ses services, c’est hautement compréhensible. Le troupeau doit être contrôlé. Deuxièmement, on peut imaginer que la masse de données à exploiter est susceptible d’intéresser les revendeurs de données, tous ces nouveaux dossiers étant informatisables à merci.