l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


Une révolte n'est pas une révolution : qui ne renverse pas le régime le renforce - Marc-André Poissant
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> la poste toujours aussi nulle !

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          > suite à une commande de périssable, la semaine dernière, le postier spécialisé avec son véhicule-frigo m'a remis un carton en main propre. Quelques minutes plus tard, en y regardant de plus près, ce n'était pas le bon carton : celui qu'il avait remis contenait des produits pharmaceutiques ( vaccins, piqures ??... ). Coup de chance, en ressortant immédiatement le postier était toujours là : on a rendu le mauvais carton pour récupérer le bon...

          > ce jour, réception dans notre boite aux lettres d'une lettre cartonnée d'amazon ( contenant un disque dur ?? ), remis dans une boite à lettres de la poste le même jour... Le destinataire de ce courrier aurait pu pleurer autant qu'il le voulait pour être indemnisé car le facteur a certainement noté qu'il avait été livré à l'adresse, et dans ce cas amazon ne veut rien savoir !

J'évite des achats par correspondance qui sont livré par la poste. Cela fait longtemps, après quelques "pertes/vols" au cours du trajet postal que, sauf impossibilité particulière, que je fais livrer mes commandes au dépôt du supermarché du coin et surtout pas par la poste, vous comprenez pourquoi ! 

 

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> il était une fois deux bourgeoisies

Classé dans : presse

          Il était une fois deux bourgeoisies. Comme au Moyen Âge, elles vivaient dans les bourgs qui portent aujourd’hui le nom de métropoles.

          La première, plus huppée, vivait dans les quartiers les plus chics de l'ouest de la capitale. On y retrouvait des retraités aisés, des chefs d’entreprise et de très hauts fonctionnaires. Émanation du modèle globalisé, elle mettait un point d’honneur à se démarquer de la bourgeoisie traditionnelle, symbole d'un passé révolu, en surjouant son « progressisme ». Elle était, vous l'avez compris, le premier soutien du pouvoir présidentiel.

          La seconde, plus bohème, vivait dans l’est de la ville, dans ce qu'on appelait jadis les quartiers populaires, aujourd’hui gentrifiés. On y retrouvait des professions intellectuelles, culturelles et des petits fonctionnaires. Elle utilisait l’étiquette « gauche », voire « extrême gauche », pour se présenter, mais cette dénomination n'avait aucun sens puisque c’était une « gauche sans le peuple ».

           Comme dans la Comédie humaine, les deux bourgeoisies vivaient dans le même bocal. Elles se croisaient, se toisaient et se méprisaient. La petite bourgeoisie était très jalouse de la domination de la grande. C’est pourquoi elle avait développé une rhétorique qui ne cessait de stigmatiser le 1 %, les plus riches, le pouvoir. En fait, elle rêvait secrètement de s’élever à ce rang supérieur.

            Les deux groupes bénéficiaient du modèle économique, et singulièrement, comme dans le théâtre balzacien, du renchérissement phénoménal du marché de l’immobilier des grandes villes. Dans la France périphérique, la valeur de leur patrimoine les ferait passer pour des ultra-riches. Mais cette aisance matérielle n’avait pas pour effet d’apaiser les tensions, au contraire. Les deux bourgeoisies étaient en lutte pour la gouvernance métropolitaine et s’affrontaient régulièrement dans les médias. Cependant, quand il s’agissait de préserver l’essentiel, elles savaient aussi faire

          Le président espère ainsi sauver les meubles - ou ce qu’il en reste, à savoir une politique qui conduit la France à foncer dans le mur à grande vitesse. Il faut avoir la mémoire courte et le culot des petits marquis du macronisme pour accuser la gauche de mettre l’économie en danger avec ses propositions. En sept ans de bons et loyaux sévices, celui qui se prend pour le « Mozart de la finance » a réussi à appauvrir le pays, à aggraver les inégalités, à creuser les déficits, à démanteler les services publics et à imposer des réformes impopulaires à la schlague. De plus, il se considère en droit de n’écouter aucune autre voix que celle de sa modeste personne, tel un sauveur suprême devant lequel le peuple est sommé de s’agenouiller en silence.

          Ainsi, il faudrait continuer avec un Michel Barnier alors que les Français ont exprimé un besoin de changement qu’aucune combinaison de couloir ministériel ne pourra effacer ? Merci bien. Il n’y a pas besoin d’être un parieur invétéré pour deviner que la fin de règne du macronisme ne sera pas un long fleuve tranquille. Comme disait Victor Hugo dans Notre-Dame de Paris: « Le roi ne lâche que quand le peuple arrache. » ( Christophe Guilluy )

Non, Macron n'est pas seul et décide seul : il obéit à ceux qui ont fait en sorte qu'il soit élu deux fois et défend leurs intérêts avec perversité. Quant aux bourgeois de l'Est, ils sont représentés par le PS...

 

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> prothèses en or, aides en toc

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          C'est bien beau l’image des Jeux paralympiques, mais beaucoup ne peuvent pas se payer la prothèse qui leur va bien », soupire Kareen Damaud, membre de l’APF France Handicap. En avril 2023, Emmanuel Macron promettait pourtant le remboursement à 100 % des fauteuils roulants par l’assurance-maladie. Las ! dix-huit mois plus tard, la réforme - qui pourrait être adoptée par simple décret - patine toujours.

          Aujourd’hui, la moitié seulement des utilisateurs de fauteuil bénéficient d’un remboursement intégral. Les autres, selon l’Institut de recherche et de documentation en économie de la santé, ont un reste à charge moyen de 913 euros, qui peut monter à plusieurs milliers d’euros pour les plus chers. « Les fauteuils [totalement] remboursés sont ceux utilisés par les personnes âgées ou accidentées ponctuellement. Ce sont des produits bas de gamme », déplore Malika Boubekeur, conseillère pour l’accès aux droits à l’APF France Handicap. Certains choisissent ces modèles standards par défaut. « Ils renoncent à prendre des équipements modernes très adaptés, qui leur permettraient une plus grande liberté, car ils coûtent extrêmement cher », regrette Jean-Louis Garcia, président de l'Association pour adultes et jeunes handicapés (Apajh).

          Et le problème ne se limite pas aux fauteuils. « Pour chaque aide, il faut monter un dossier différent, le déposer auprès d’instances différentes. Et, même en combinant toutes les aides possibles, le remboursement total n’est jamais garanti », explique Jean-Louis Garcia.

Paramarathon

          La prestation de compensation du handicap (PCH), délivrée par le département, complète - en partie - l’aide de la Sécu. Mais « la PCH est plafonnée à 13200 euros sur dix ans pour chaque personne », rappelle Malika Boubekeur. Une goutte d’eau, quand on sait que certains équipements coûtent plusieurs milliers d’euros.

          Le reste à charge peut aussi être diminué en sollicitant les mutuelles, les aides sociales facultatives des communes, ou le fonds départemental de compensation du handicap. Pour venir à bout de ce marathon administratif, il faut compter « entre douze et dix-huit mois », estime Malika Boubekeur. Et, entre-temps, il faut se débrouiller avec des équipements inadaptés ou avancer la somme. Atteint d’une sclérose en plaques qui l’a rendu tétraplégique, Marc Colmar a ainsi dû financer une partie de son lit médicalisé. Ses copains ont dû mettre la main à la poche pour lui offrir un lit pour deux.

           D’autres, découragés par la complexité des démarches et les délais trop longs, renoncent à renouveler leur matériel. « Les ministères n’ont aucun chiffre sur le taux de renoncement à ces aides [qui concernent 12 millions de personnes] », soupire Sébastien Peytavie, premier député en fauteuil roulant de la Ve République.

          Sûr qu’après les Jeux paralympiques le règlement du problème va arriver comme dans un fauteuil… ( Garance Tournillon )

Macron blabla... Il en a strictement rien à faire de ceux qui ne sont rien et qui coûte un pognon de dingue...

 

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> comment casser discrètement le thermomètre du très redoutable pesticide chlorothalonil

Classé dans : presse, santé

          C’est une histoire de toute beauté sinistre, mais elle est compliquée. Le 11 juin dernier, la préfecture de la Vienne (Poitiers) publie un communiqué qui abroge l'obligation de rechercher dans l’eau potable la trace d’un métabolite du très redoutable pesticide chlorothalonil, interdit en Europe depuis 2020. Le métabolite s’appelle de son petit nom charmant R471811. Un métabolite est un produit de dégradation, et tous les pesticides se dégradent, créant souvent des molécules encore plus dangereuses, qui elles-mêmes se dégradent, etc. Un bordel inextricable.

          Pourquoi cette abrogation ? Parce que la situation est désormais sans issue, partout en France ou presque. La loi est - était - stricte : au-delà de 0,1 μg/1 d’un pesticide dans l'eau potable, elle ne peut plus être distribuée. Et il ne faut pas dépasser 0,5 μg/1 pour l'ensemble des molécules détectées. μg/1 signifie microgramme par litre, soit un millième de milligramme par litre.

          Pour quantité de raisons maintes fois évoquées ici, ce n’est pas tenable. La réalité dépasse la pire des fictions. Il y a bien trop de pesticides et de métabolites. Chacun des premiers en «fabrique» jusqu’à une douzaine. Alors l’agence chargée en théorie de notre protection, lucide en l’occurrence, a inventé un truc. Selon l’Anses, acronyme d'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l’environnement et du travail, il y aurait des métabolites « pertinents », dont la limite resterait à 0,1 μg/1. Et les autres, « non pertinents », qui ne devraient pas dépasser 0,9 μg/1. Soit neuf fois plus.

          On n’a pas la place de détailler l’extraordinaire tour de passe-passe, et c’est bien dommage. Tout de même, la chronologie en dit long : en avril 2023, l’Anses publie le résultat d’analyses portant sur 136.000 prélèvements réalisés sur des points de captage représentant 20 % de l’eau distribuée chez nous. Il y a du R471811 dans la moitié, et un tiers des échantillons dépassent la limite de 0.1 μg. Or on ne le cherchait pas. D'un bout à l’autre de la France de l’eau sonne l’hallali.

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> " J'ai hué François Ruffin avec grand plaisir "

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" J'ai hué François Ruffin avec grand plaisir " :
les divisions à gauche électrisent la Fête de l'Humanité

            Devant une salle survoltée et divisée, le député de la Somme a confirmé son " désaccord moral et électoral profond " avec Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise, samedi lors d'un débat à la Fête de l'Humanité.

             François Ruffin est-il isolé à gauche ? Les dernières déclarations du député de la Somme n'ont pas manqué de faire réagir à la Fête de l'Humanité à Brétigny-sur-Orge, dans l'Essonne. Ce n'est pas la première fois que François Ruffin critique la stratégie de La France insoumise. La tension est montée d'un cran cette semaine avec la parution de son livre où il accuse les insoumis d'abandonner une partie de l'électorat rural pour se concentrer sur les jeunes et les quartiers.

             Si François Ruffin a tout d'abord reçu un accueil chaleureux au stand de son mouvement Picardie Debout, l'ambiance était tout autre lorsqu'il a participé à un débat sous la grande tente de l'agora où son arrivée a été conspuée.

          " J'ai hué François Ruffin avec grand plaisir, assume Marius, militant insoumis. Il fait une espèce de rupture dans la classe ouvrière en disant Il y a d'un côté des gens qui sont des ouvriers blancs, d'autres qui sont des ouvriers noirs et arabes. Il ne représente plus personne à part des gens des villes qui fantasment sur la campagne."

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