Bien sûr, le pourrissement des services existe au-delà des plateformes du Web. Mais il est si systémique dans ce secteur que le mot inventé par le journaliste canadien Cory Doctorow a tout de suite fait mouche sur les réseaux sociaux.
Histoire d’une notion. A une époque qui semble désormais lointaine, aucun résultat « sponsorisé » n’apparaissait en tête de liste lors d’une recherche sur Google. Il était possible de trouver rapidement un utilisateur ou un contenu précis sur Instagram, grâce à un astucieux système de hashtags. Les vidéos mises en ligne sur YouTube n’étaient précédées ou interrompues par aucune publicité. N’importe quel abonné Netflix pouvait donner le mot de passe de son compte à ses proches, et visionner un film en même temps qu’eux. Mieux : un internaute utilisant un comparateur de vols comme Skyscanner pouvait réserver un trajet en avion sans voir le prix augmenter de façon aléatoire à chaque étape de la réservation.
Si cette dégradation de la qualité des services fournis par les plateformes numériques est longtemps restée sous les radars médiatiques, tout utilisateur en a fait l’expérience. Il ne manquait qu’un mot pour désigner ce processus apparemment inexorable de « pourrissement » des plateformes.
Lors de vacances en famille, alors qu’il bataille contre des publicités et des trackers (ces petits logiciels incorporés dans des applications mobiles) pour trouver l’adresse d’un restaurant sur le site TripAdvisor, l’activiste et journaliste canadien Cory Doctorow a l’idée d’un néologisme : « enshittification » en anglais, souvent traduit en français par « merdification » ou « emmerdification ». Partagée dans un post sur Twitter en 2022, la notion rencontre un succès immédiat auprès des utilisateurs anglophones, qui voient dans sa formulation un brin grossière matière à exprimer leur propre frustration.
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Audi, Citroën, Tesla… Au total, des modèles disposant d’airbags Takata défectueux de 30 marques sont rappelés en ce 16 avril 2025. Êtes-vous concerné ?
La liste ne cesse de s’allonger. Ce 16 avril 2025, c’est déjà plus de 2 millions de voitures qui ont été rappelés par les constructeurs au cours de ces derniers mois, en raison du danger qu’ils représentent. Ford, Honda, Skoda... 30 marques sont désormais visées. Leurs modèles, construits entre 1998 et 2019, sont équipés d’airbags de la marque Takata pouvant occasionner des blessures graves, voire mortelles, au conducteur et au passager avant. Plusieurs accidents fatals ont déjà eu lieu.
Les études ont identifié un risque accru, lié à la combinaison d’un climat chaud et humide avec le vieillissement du véhicule. Ces deux facteurs peuvent causer la dégradation de certains composants chimiques présents dans le déclencheur de l’airbag. Lors d’un choc, cela peut provoquer la projection de fragments métalliques dangereux.
Voici la liste complète des marques et quels modèles concernés Etes-vous concerné ? Voici la liste complète des modèles rappelés en concession jusqu’à ce 16 avril 2025. Elle est malheureusement susceptible d’évoluer :
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Dans le sillage de Montesquieu, John Locke ou Adam Smith, on a longtemps pensé que capitalisme et démocratie marchaient d’un même pas, celui de la liberté. Promue, entre autres, par la Révolution française et la loi Le Chapelier de juin 1791, la liberté du marché appelait la démocratie comme son écrin dans un esprit d’égalité devant la loi. L’État devait veiller à sa garantie mais sans immixtion dans les affaires.
Symétriquement, la liberté politique trouvait dans le capitalisme émergent le ferment d’un pluralisme entretenu par la concurrence. Entre les deux ordres, la synergie semblait naturelle. Libéralisme politique et libéralisme économique se soutenaient mutuellement, non sans fortes tensions, sous l’horizon d’un progrès à la fois économique et social. On parlera d'ailleurs de « capitalisme social » ou de « capitalisme démocratique ».
Si l’on excepte l’Europe, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, répondant encore à ce modèle, pour l'essentiel, tout démontre qu’aujourd’hui, les rapports se brouillent entre capitalisme et démocratie. En Chine, un capitalisme de pure souche fait lit commun avec une « démocratie populaire » totalitaire ; en Inde prévaut une forme de national-capitalisme hermétique aux libertés fondamentales ; en Argentine, le tronçonneur libertarien Javier Milei taille dans le vif de la démocratie sociale et politique ; tandis qu’aux États-Unis, le bulldozer musko-trumpien s’en prend aux assises de la vénérable démocratie américaine.
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Les peuples seront balayés comme fétus de paille par les simples caprices de fous furieux qui se sont mis en tête de diriger le monde à la manière d'un jeu vidéo. La déraison mène la danse au nom d'une vision de la société qui se passe outrageusement des réalités pour continuer comme si de rien n'était vers le grand cataclysme planétaire.
La population devient la première cible de ces va-t'en guerre qui font fi des lois qui régissent les conflits armés. Nous avons assisté, impuissants, à des crimes contre l'humanité qui ne peuvent se dire sous l'odieux prétexte que les assassins sont les maîtres du jeu politique. Tout est bon d'ailleurs pour mener à bien ce qui relèverait du génocide s'il était permis de qualifier ainsi ce qui se passe devant nos yeux fermés.
Mais au-delà de trucider à tour de bras, nos monstrueux dictateurs masqués sont capables de s'en prendre à des hôpitaux, des écoles, des centrales nucléaires, des barrages sans que ce qu'on nomme la communauté internationale s'en émeuve outre-mesure. Tout est en place pour accorder un blanc-seing à ceux qui tirent les ficelles devant un parterre de marionnettes silencieuses qui se prétendent encore dirigeants politiques.
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Avant le passage à l’an 2000, les véhicules automobiles étaient conçus pour durer et permettre à leurs propriétaires de rouler longtemps. Depuis, les constructeurs ont décidé de s’inscrire, eux aussi, dans la société de consommation. Sous la pression de leurs actionnaires, toujours avides de toujours plus, le principe a été de regrouper les marques
sous le nom d’un seul et même groupe, à l’instar de Stellantis. Et on a désigné un « grand » PDG qui, dans ses compétences, aurait pu gérer tout autant la fabrication d’aspirateurs ou de machines à laver.
Le principe est désormais de profiter du renom des marques et de leurs qualités, en baissant au maximum la qualité des éléments constitutifs des véhicules ; et ce, afin d’augmenter les marges. Tout a été mis en place : des nouveaux moteurs, des protocoles d’entretien permettant aux concessions de se déresponsabiliser tout en facturant à prix d'or. Surtout, pour compenser l'arrivée moins rémunératrice de l’électrique. Les mécaniciens hors pair cèdent leur place à des changeurs de pièces, assujettis à des logiciels d’ateliers et des ordinateurs de bord, qui les laissent en marge des problèmes mécaniques, et avec de bonnes excuses d'inefficacité.
Dans le même temps, des milliers de propriétaires de véhicules sont devenus des vaches à lait du système, démunis devant des concessionnaires armés de protocoles de défense basés sur la politique de l’autruche.
Le PDG de Stellantis a finalement démissionné pour ce qui s'apparente à une retraite de milliardaire, laissant son successeur se débrouiller avec la révolte de la clientèle. Ce suicide commercial des marques au profit d’un actionnariat implacable et volatil, reste quand même profitable, par rapport au trésor de guerre acquis. Reste la clientèle au bord de la route, avec des véhicules en panne… - Yves Cunin (Ille-et-Vilaine) -

Stellantis pue sérieux depuis plusieurs années, malheureusement beaucoup de clients ne l'ont pas compris et continuent, les pauvres, a acheter une des " quinze marques automobiles : cinq issues du groupe français Groupe PSA ( Citroën, DS Automobiles, Opel, Peugeot et Vauxhall ) et dix issues du groupe italo-américain Fiat Chrysler Automobiles (FCA) (Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Dodge, Fiat Automobiles, Fiat Professional, Jeep, Lancia, Maserati et Ram). " ( wikipedia )
Par contre, beaucoup d'autres automobilistes ont compris que la solution, aux merdes proposées par les tous les constructeurs automobiles et aux véhicules électriques imposés par cette union européenne de merde, était l'acquisition d'un excellent véhicule ancien. Mais "ils" ont pensé à tout, sous prétexte d'écologie, déjà une grande partie de ces vieux véhicules sont interdits de circulation, Autre avantage non négligeable, les stocks de voiture d'occasion de plus de 8 ans s'amenuisent et celles qui restent, s'il en reste, deviennent plus chères. Enfoirés !!!