l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


Un peuple n'a qu'un ennemi dangereux, c'est son gouvernement - Saint-Just

> aujourd’hui, cinq entreprises dominent la quasi-totalité de l’approvisionnement alimentaire dans le monde

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          « Aujourd’hui, cinq entreprises – ADM, Bunge, Cofco, Cargill et Louis Dreyfus Company – dominent la quasi-totalité de l’approvisionnement alimentaire dans le monde »

          L’économiste Xavier Dupret souligne, dans une tribune au « Monde », que la hausse des prix alimentaires n’est pas tant le reflet de la hausse des cours mondiaux due à la guerre en Ukraine que celui de la hausse des profits de l’oligopole qui contrôle ces prix.

          A l’avenir, le dérèglement climatique perturbera profondément la production d’aliments, de telle sorte que ces derniers deviendront sensiblement plus coûteux. Ce terrible état de choses sera mécaniquement amplifié par la concentration du capital dans le secteur. En effet, la marginalisation croissante de l’agriculture paysanne correspond à l’avènement de firmes géantes transnationales pilotant des chaînes de valeur aux dimensions intercontinentales.

           Aujourd’hui, cinq entreprises – Archer Daniels Midland (ADM), Bunge, Cofco, Cargill et Louis Dreyfus Company (LDC) – dominent la quasi-totalité de l’approvisionnement alimentaire dans le monde, et par conséquent influent fortement sur les prix de vente. Par exemple, ces multinationales maîtrisent environ 80 % du commerce mondial des grains.

           Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que lorsqu’un oligopole, formé d’une poignée de compagnies, contrôle un marché aussi vital que l’alimentation de la majorité des habitants de la planète, il en résulte inévitablement une tendance à l’élévation du niveau des prix d’équilibre, au détriment des consommateurs.

            C’est ainsi que, dans un passé récent, ADM, Bunge, Cargill et LDC ont accru leurs marges de façon pour le moins marquée. En comparant les profits record de ces mastodontes en 2022 avec la moyenne de leurs bénéfices durant la période 2016-2020, on note une augmentation de 300 % pour ADM, 280 % pour Bunge, 250 % pour Cargill et 280 % pour LDC.

          Pour mémoire, la Russie et l’Ukraine représentent 30 % des exportations de blé dans le monde. En tout état de cause, des troubles géopolitiques dans cette région ne pouvaient, dès lors, qu’orienter les cours à la hausse. Dans le cas russe, on pourrait éventuellement suspecter derrière certaines hausses des prix une volonté de déstabiliser le marché alimentaire de l’Union européenne.

          Cependant, si les augmentations de prix des aliments fournis par les grandes compagnies transnationales n’avaient fait que refléter la hausse des cours liée à la guerre (sans doute amplifiée par les marchés financiers), leurs taux de marge n’auraient pas connu une (… suite malheureusement payante ...) - source -

La mondialisation dans toute sa splendeur et rapacité où l'humain n'a aucune importance !...

ADM Archer Daniels Midland, fondée en 1923, est une multinationale américaine œuvrant dans l'agro-industrie et le négoce de matières premières. Elle possède 270 usines à travers le monde. Le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 64,66 milliards de dollars (USD) en 2020.

Bunge est une multinationale méricaine du domaine de l'agro-industrie et du négoce de matières premières.

Cargill est une entreprise am éricaine spécialisée dans la fourniture d'ingrédients alimentaires et dans le négoce de matières premières. Son chiffre d’affaires en 2014 est de 134,9 milliards de dollars américains. Cargill est basée dans le Minnesota, à Minneapolis, avec des implantations dans le monde entier. En 2014, Cargill compte plus de 143 000 employés répartis dans 67 pays. Près de la moitié des 140 millions de tonnes transportées par ses 300 navires en 2005 l'ont été pour son propre compte.

Cofco ou China National Cereals, Oils and Foodstuffs Corporation est un conglomérat public chinois, principalement présent dans l'agro-alimentaire. De 1952 à 1987, COFCO était le seul importateur et exportateur de denrées alimentaires de Chine. Le groupe est par ailleurs présent dans le transport maritime et l'immobilier. Il était classé 112e au classement Fortune Global 500 de 2021.

LDC groupe Louis-Dreyfus (en anglais Louis Dreyfus Company B.V., abrégé en LDC) est un groupe multinational de négoce de matières premières fondé par Léopold Louis-Dreyfus en 1851. À l'origine basé en Alsace (aujourd'hui à Amsterdam), le groupe, spécialisé dans les matières premières agricoles, est présent dans 53 pays.

 

> money money money

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          Classement des 500 plus grandes fortunes françaises : le nombre de milliardaires progresse et atteint un plafond inédit. Selon le magazine «Challenges», qui publie ce jeudi 18 juillet son classement annuel, la fortune cumulée des 500 plus riches Français dépasse pour la première fois en 2024 les 1 200 milliards d’euros.

         Les ultra-riches deviennent extra-riches. En 2024, la fortune cumulée des 500 plus grandes fortunes professionnelles de France dépasse pour la première fois les 1 200 milliards d’euros, dévoile ce jeudi 18 juillet le classement du magazine Challenges, publié chaque année depuis 1996. Au total, les 500 plus grandes fortunes totalisent ainsi 1 228 milliards d’euros, soit 5 % de plus qu’en 2023. A noter : les dix premiers noms de ce classement accaparent plus de la moitié de ce montant, c’est-à-dire près de 693 milliards d’euros.

          Dans le détail, Bernard Arnault trône en haut du podium avec 190 milliards d’euros, malgré le recul du cours de Bourse du géant du luxe LVMH en un an. La famille Hermès arrive quant à elle deuxième, avec 155 milliards, soit une hausse de 17 milliards d’euros, devant Alain et Gérard Wertheimer, héritiers de Chanel, avec 115 milliards. Les patrimoines de Bernard Arnault et François Pinault de Kering, 8e au classement avec près de 24 milliards d’euros, «ont reculé de plusieurs milliards d’euros, notamment en raison des difficultés du marché chinois», qui ont pesé sur les cours de Bourse, commente Challenges. Françoise Bettencourt Meyers, à 84 milliards d’euros avec sa famille, arrive 4e et reste la Française la plus fortunée dans un classement largement dominé par les hommes.

Un nombre de milliardaires français en hausse

         En parallèle, le nombre de milliardaires français progresse à 147, contre 141 en 2023 et 67 il y a dix ans. Une nette montée en puissance des ultra-riches alors que la fortune minimale pour figurer parmi ce classement est désormais de 245 millions d’euros, contre 235 millions l’année dernière et 80 millions en 2014. L’estimation se base sur l’ensemble des actifs professionnels, cotés ou non cotés, et ne «prend pas en compte les biens personnels (biens immobiliers privés, voitures, œuvres d’art…)», précise également le magazine spécialisé.

         Parmi les entrées au palmarès, le fondateur de la messagerie cryptée Telegram, Pavel Dourov, arrive 12e, «puisqu’il s’est vu attribuer la nationalité française», note Challenges. Les cofondateurs du champion français de l’IA, Mistral AI, Guillaume Lample, Arthur Mensch et Timothée Lacroix, se placent en 45e position. Charles Kantor, Julien Perolat et Laurent Sifre, les cofondateurs de H, autre start-up de l’IA, figurent de justesse au classement, en 490e position. - source -

Grâce aux cadeaux de leur très cher ami le président, les riches se font fait et se font toujours les couilles en or ; on ne s'étonne même plus de savoir où est partie une bonne partie de l'imposante dette française...

 

> les mécanismes de conception trompeuse des sites internet

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(...) les mécanismes de conception trompeuse sont des choix de conception utilisés dans les interfaces de plateforme pour influencer ou manipuler les utilisateurs, ou pour les contraindre à prendre des décisions qui ne sont pas dans leur intérêt primordial.

(...)

Langage complexe et déroutant

          Le langage joue un rôle important pour permettre aux utilisateurs de faire des choix éclairés du point de vue de la protection de la vie privée. Si le langage utilisé pour expliquer les pratiques et les paramètres de protection de la vie privée de l’organisation est très technique ou déroutant, les utilisateurs seront moins susceptibles de comprendre comment leurs décisions influent sur la protection de leur vie privée. Dans le même ordre d’idées, si la politique de confidentialité de l’organisation est excessivement longue, les utilisateurs sont moins enclins à la lire et risquent d’accepter des conditions qu’ils ne comprennent pas. Dans chacun de ces cas, les utilisateurs pourraient être amenés à prendre des décisions contraires à leurs préférences réelles en matière de protection de la vie privée.

          La formulation complexe et déroutante des politiques de confidentialité des organisations, présente dans 89 % des cas, est le mécanisme de conception trompeuse le plus courant relevé par les ratisseurs dans les sites Web et les applications qu’ils ont examiné.

          En outre, les autorités participantes ont indiqué que 55 % des politiques de confidentialité des sites Web et des applications ratissés comptaient plus de 3 000 mots, et que 65 % des d’entre elles ne comprenaient pas de menu ou de table des matières, ce qui rendait plus difficile pour les utilisateurs de trouver des informations précises dans des blocs de texte souvent longs.

          Enfin, selon le résultat du test Flesch, 76 % de ces politiques de confidentialité exigeaient une capacité de lecture d’étudiant de premier cycle ou supérieure, et 20 % requéraient une capacité de lecture d’étudiant de cycle supérieur, au minimum. (...)

Il s'agit là d'une étude sur la protection de la vie privée par les sites internet ; ces principes trompeurs sont tout aussi valables dans tous les contrats que l'on peut être amener signer. Aujourd'hui, pour tout contrat d'importance, il est nécessaire de consulter un avocat spécialisé ou un expert avant de signer...

(...) conclusion (partie) de l'étude : (... ) les organisations doivent concevoir leurs plateformes, de même que les communications et choix connexes en matière de protection de la vie privée, de manière à permettre aux utilisateurs de prendre des décisions éclairées à cet égard. De bons mécanismes de conception peuvent consister à utiliser par défaut les paramètres protégeant le plus la vie privée, à mettre l’accent sur les options de protection de la vie privée, à utiliser un langage et des conceptions neutres pour présenter les choix de protection de la vie privée, à réduire le volume de clics requis pour naviguer, à ajuster les choix de protection de la vie privée d’un utilisateur et à fournir des options de consentement « juste-à-temps » permettant aux utilisateurs de prendre les décisions en matière de protection de la vie privée au moment où elles sont pertinentes. En mettant en œuvre des mécanismes de conception favorisant la protection de la vie privée, les organisations offriront aux utilisateurs de leurs sites Web et applications des expériences exemptes d’influence, de manipulation et de coercition, et gagneront ainsi leur confiance. - source et article complet -

 

> s’il n’y avait pas de logiciel libre, Microsoft ferait du racket standardisé

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            Le président de VideoLan, l’éditeur du lecteur multimédia VLC, était l’un des speakers de l’USI 2024. Pour 01net.com, le quadragénaire est revenu sur l’open source et le logiciel libre, des moyens de rendre l’Europe plus souveraine numériquement.

           Investir massivement dans le logiciel libre, un moyen pour l’Europe de rattraper son retard en matière numérique ? Lundi 24 juin avait lieu au musée du Quai Branly à Paris la conférence USI 2024. L’un des speakers était Jean-Baptiste Kempf. Le président de VideoLAN (éditeur de VLC) est une figure du monde du « libre » et de « l’open source ». Si ces deux concepts sont souvent mal compris par le grand public, ils permettraient pourtant à l’Europe d’être davantage souveraine, a soutenu le quadragénaire, que 01net.com a pu interroger après son intervention.

Le logiciel libre est dans quasiment toutes les solutions qu’on utilise aujourd’hui, et pourtant, il reste l’enfant caché et méconnu du numérique. Pourquoi cette contradiction ?

          Je pense que les gens ne se rendent pas compte du travail qui a déjà été fait par le monde du libre et de l’open source. S’il n’y avait pas eu Mozilla, il n’y aurait pas le navigateur Chrome en open source. S’il n’y avait pas des gens qui ont fait VLC, le lecteur multimédia aux 500 millions d’utilisateurs, lire des vidéos coûterait beaucoup, beaucoup plus cher. S’il n’y avait pas Linux, Microsoft ferait du racket standardisé à l’ensemble de la planète. Le logiciel libre a déjà un rôle de contre-pouvoir, même s’il n’est peut-être pas visible. Et s‘il n’y avait pas de logiciel libre, on serait encore plus dépendant (des logiciels et des systèmes des géants américains, NDLR).

          Mais c’est aussi vrai que le logiciel libre reste très méconnu. En 2016, on avait lancé un petit sondage pour tous ceux qui téléchargeaient VLC media player. On leur demandait s’ils savaient que c’était l’open source et le libre. Les réponses positives arrivaient dans 0,01 % des cas. Pour le reste, c’était : “je ne sais pas ce que ça veut dire”. Les gens ne se posent de toute façon pas assez de questions sur le numérique. Le grand public a tendance à avoir une consommation vraiment très passive (du digital, NDLR), en particulier les générations de moins de 30 ans.

Alors justement, expliquez-nous, qu’est-ce que l’open source et le logiciel libre ?

          Imaginez, vous entrez dans une boulangerie et vous achetez un gâteau au chocolat : ça, c’est vraiment le logiciel classique, propriétaire, à l’image de Word. S’il s’agit d’un logiciel libre, open source, non seulement vous avez le gâteau, mais vous avez la recette pour le refaire. On vous donne aussi les spécifications techniques du four, ainsi que le droit de faire le gâteau, de le modifier, et de le revendre. C’est exactement ça. Un programme informatique, c’est une sorte de longue recette de cuisine.

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> plus de fermetures d'usines que d'ouvertures : la réindustrialisation à la peine en France début 2024

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          Selon le baromètre exclusif de L’Usine Nouvelle, les fermetures ou menaces de fermeture d’usines ont dépassé sur les cinq premiers mois de l’année 2024 les ouvertures de nouveaux sites industriels.

          Depuis le début de l’année, la liste des entreprises industrielles françaises en difficulté ne cesse de s’allonger. Le vendredi 28 juin, le tribunal de commerce de Strasbourg doit examiner les offres de reprise de quatre des cinq sites industriels d’Ascometal – le groupe italien Marcegaglia ayant déjà racheté celui de Fos-sur-Mer – alors que l’aciériste a été placé en redressement judiciaire. Le même jour, celui de Saverne doit se pencher sur le sort de Caddie, le fabricant alsacien de chariots de supermarché, lui aussi en très grande difficulté. Une autre entreprise emblématique a aussi rendez-vous devant le tribunal : les repreneurs potentiels de Duralex ont jusqu’au vendredi 28 juin, pour déposer leurs offres, alors que le verrier est en redressement judiciaire et pénalisé par un outil industriel vieillissant.

38 usines menacées ou fermées au 24 juin

          Le bilan exclusif de L’Usine Nouvelle confirme ce retournement de tendance. Entre le 1er janvier et le 24 juin, le nombre de fermetures d’usines a dépassé celui des ouvertures de nouveaux sites industriels, pour la première fois depuis la pandémie. Pour établir ce bilan, nous nous appuyons sur les informations collectées par les journalistes de la rédaction et de notre réseau de correspondants présents dans toutes les régions. Il ne prétend pas à l’exhaustivité, puisque seuls les investissements les plus significatifs dans de nouveaux sites de production, des centres de R&D ou des datacenters sont pris en compte, en laissant de côté les investissements en dessous du million d’euros.

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