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> Et si on arrêtait de sanctifier les ultra-riches ? 5 mythes à déconstruire

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          « Les riches créent de l’emploi », « Les riches investissent », « les riches vont relancer l’économie », « s’ils sont riches, c’est qu’ils ont travaillé », « les riches sont des modèles pour la société », « vous êtes jaloux des riches », « il ne faut pas taxer les riches où ils vont partir »… Combien de fois a-t-on entendu ce genre de sempiternels poncifs sur le rôle essentiel des grandes fortunes dans nos vies ?

Pourtant, à la lumière des nombreuses années d’exercice du libéralisme sur la majorité des pays occidentaux, ces préjugés semblent avoir de plus en plus de plomb dans l’aile.

Retour sur les principales idées reçues à propos des plus riches, largement véhiculées par une partie des médias et de la classe politique.

 

Poncif n°1 : les riches méritent d’être riches

Le premier argument souvent opposé lorsque quelqu’un ose critiquer la fortune des plus aisés d’entre nous est celui du mérite : les plus fortunés auraient travaillé d’arrache-pied, tandis que les plus pauvres – ces assistés – flâneraient continuellement. Ainsi chacun serait à sa place dans le meilleur des mondes… (...)

 

Poncif n°2 : critiquer les riches, c’est être jaloux

          Lorsque l’on critique les super fortunes, beaucoup se laissent à répondre que nous serions simplement jaloux de la réussite et du travail des plus aisés. Or, il existe en réalité de véritables arguments moraux pour s’opposer à de telles accusations.

          Rappelons d’abord une situation planétaire avec des inégalités sans précédent. Selon un rapport d’Oxfam, « les 10 hommes les plus riches du monde détiennent plus que les 3,1 milliards de personnes les plus pauvres ».

          Et d’année en année, ces inégalités ne cessent de croître. Dans son dernier numéro intitulé « le livre noir du macronisme », le journal Fakir expliquait ainsi qu’en 1996, les 500 plus grandes fortunes françaises représentaient 6% du PIB de l’hexagone.

          En 2017, elles étaient déjà grimpées à 20%. Mais sous l’action d’Emmanuel Macron, elles ont à présent atteint la proportion stratosphérique de 43%. (...)


Poncif n°3 : l’emploi et l’économie dépendent des riches

          Pour bon nombre d’observateurs, il ne faudrait pas blâmer les ultra-riches d’accumuler autant de richesses, car ils seraient les seuls à pouvoir faire tourner l’économie du pays et à nous délivrer du chômage. Dans les faits, cette affirmation est plus que discutable.

          Commençons par un constat évident : les riches n’ont jamais été aussi riches et pourtant, le chômage reste à son plus haut niveau. Et ce, même si les gouvernements néolibéraux s’acharnent pour diminuer artificiellement le chiffre officiel de chômeurs.

          On sait par exemple, selon une étude américaine réalisée en novembre 2016 par l’Institute for Local Self-Reliance, qu’il y a « deux emplois supprimés aux États-Unis pour un emploi créé par Amazon ». En France, d’après un rapport du député et ancien secrétaire d’Etat au numérique Mounir Mahjoubi, les activités d’Amazon ​auraient indirectement détruit 20 200 emplois dans le commerce de proximité ​(en équivalent temps plein), soit un déficit final de 7 900 emplois entre les créations et les destructions de postes que la multinationale a généré. (...)

 

Poncif n°4 : il ne faut pas taxer les riches, où ils partiront

          Pour beaucoup de nos dirigeants politiques, tous les arguments sont valables pour ne surtout pas taxer les ultra riches. Depuis de nombreuses années, on ne cesse d’ailleurs de nous ressasser que la France serait un enfer fiscal pour les plus riches et les entrepreneurs. Il faudrait donc soulager les grandes fortunes d’impôts confiscatoires qui empêcheraient nos bons maîtres d’investir dans l’économie du pays.
          Comme on l’a démontré précédemment, nos récents élus, et en particulier Emmanuel Macron, se sont acharnés à cette tâche. Dans le même temps, une partie du spectre politique français osait mettre sur la table le problème du partage des richesses. Dans cette optique, il devenait évident pour certains qu’il fallait massivement augmenter l’imposition des riches.(...)


Poncif n°5 : les riches sont des exemples pour la société

          Les jeunes Français devraient-ils rêver, comme le souhaitait Emmanuel Macron , à « devenir milliardaires » ? On pourrait le penser tant les plus riches sont toujours montrés par les médias comme des exemples de succès absolu. Tantôt, on nous vante les mérites du « génial » Elon Musk, tantôt on se gargarise sur la fabuleuse réussite de Bernard Arnault, le Français le plus riche du monde. Dans ce contexte, l’argent est devenu le parfait synonyme d’accomplissement.(...) - source -