l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...
« Les opportunités qui se présentent à nous n’ont jamais été aussi grandes » Larry Fink ( octobre 2024 ) patron de BlackRock, gestionnaire américain d'actifs aux 11 500 milliards de dollars…


L'ironie est une insulte déguisée en compliment. - Whipple

💩 Europe : les intérêts de la dette cumulés et payés aux banques privées

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

correspondent exactement au montant de la dette de l’état français...

          Depuis la promulgation de la loi Pompidou (*) le 3 janvier 1973, la France ne peut plus emprunter à sa propre banque nationale (article 25), comme c’est le cas pour beaucoup de pays dans le camp du bien.

Conséquences :

- enrichissement des banques privées sur le dos de l’état via nos impôts
- transfert de la création monétaire à ces mêmes banques privées.

          Or, le processus de la création monétaire est directement lié aux emprunts bancaires (cf le film de Paul Grignon "l’argent dette") et, depuis cette loi, l’Union Européenne a été instituée. L’article 104 du traité de Maastricht impose la même interdiction de se financer directement auprès des banques centrales :

          Article 104 : "Il est interdit à la banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédits aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres. L’acquisition directe, auprès d’eux, par la banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite."

          Les états signataires s’interdisent donc de se financer directement à taux zéro auprès de leur banque centrale ou de la banque centrale européenne (BCE). Ils sont obligés de s’adresser aux banques privées qui leur proposent les taux qu’elles décident, allant jusqu’à 25% d’intérêts pour la Grèce en mars 2012. Ces banques privées empruntent, elles, au taux de 0% auprès de la BCE en 2017.

          Pour la France, le montant des intérêts de la dette cumulés et payés aux banques privées était fin 2012 d’environ 1 800 milliards d’euros, c’est-à-dire exactement le montant de la dette de l’état français début 2013 ! L’état français n’aurait pas été déficitaire s’il n’avait payé aucun intérêt aux banques privées pour ses emprunts depuis 1973, mais avait continué de se financer à 0% auprès de sa banque centrale. Cette situation profite aux banques privées et ce sont les contribuables qui en pâtissent, puisque ces sommes ne sont pas affectées à des financements d’équipements ou de services publics qui eux sont soumis au régime sec amaigrissant ! - source -

 

(*) Georges Pompidou ? (il me rappelle quelqu'un), ... Il est nommé maître des requêtes honoraire au Conseil d'État en 1946 et demeure un collaborateur de De Gaulle pendant la « traversée du désert » de celui-ci, tout en assurant les fonctions de directeur général de la banque Rothschild... - source -