l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

> pourquoi Bolloré fait-il peur aux journalistes ?

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : presse Mots clés : aucun


          Le nouveau croquemitaine est un milliardaire breton. Au gré de ses rachats successifs dans les médias, Vincent Bolloré s’est forgé un nouvel empire médiatique, dont la stratégie prend la forme d’un véritable épouvantail à journalistes.

          À la différence des autres grandes fortunes propriétaires de médias, l’actionnaire majoritaire du groupe Vivendi ne s’embarrasse pas de soigner l’image qu’il renvoie lorsqu’il décide de prendre en main et de chambouler la destinée de ses médias. Canal +, C8 et CNews, les magazines du groupe Prisma Media, le Journal du dimanche, Paris Match et la radio Europe 1, tous, sans exception, ont connu de violents chambardements à son arrivée.

          Quand Bolloré part à l’abordage, les journalistes n’ont guère de choix que de se soumettre ou de se démettre. Le nouveau capitaine place ses pions aux postes clés, et ceux qui ne suivent pas les nouvelles directives sont poussés inexorablement vers la sortie. I-Télé, Europe 1, le JDD, on ne compte plus les rédactions qui ont subi ces purges. Tout comme il fait fi de l’indépendance éditoriale de ses journalistes, Bolloré n’hésite pas non plus, par l’intermédiaire de procédures-bâillons, à multiplier les attaques contre les autres rédactions qui auraient l’outrecuidance d’enquêter sur lui.

          Mais, toute sa spécificité réside sur le fond de son entreprise. Car, avouons-le, si certains commentateurs font de Bolloré un Méphistophélès réincarné, c’est moins parce qu’il serait le représentant d’une caste bourgeoise et désireuse de maintenir l’ordre économique néolibéral, que pour son inclination politique conservatrice. Une orientation politique qu’il impose de gré ou de force dans ses médias. Ce combat culturel effraie d’autant plus des journalistes plus prompts à l’indulgence si ces milliardaires ne sont pas frappés du sceau de l’extrême droite.

          En réalité, le vrai danger démocratique du projet de Vincent Bolloré demeure dans la polarisation qu’il impose au débat public. Traiter en boucle des mêmes sujets, et de la même manière. Insécurité, immigration, islam. Ne donner au public que ce qu’il veut entendre. Le conforter dans ses propres convictions au point de l’enfermer dans ses certitudes. ( Emilien Hertement )

Il n'y a pas de bons ou de mauvais milliardaires. Ils utilisent tous leurs milliards pour promouvoir avec ruse et cynisme ce qui leur apportera encore plus de milliards et de pouvoir, et, tous les moyens sont bons... Ils n'oublient jamais leur ennemi traditionnel et fondamental, le gueux, qui est susceptible de faire la révolution et les passer tous à la guillotine...

Ce n° de Marianne est très intéressant, en particulier sur le dossier spécial de 62 pages : " Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les médias sans jamais oser le demander "