l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


Les politiciens sont les mêmes partout. Ils promettent de construire un pont même là où il n'y a pas de fleuve - Nikita Khrouchtchev

> plus de moins : austérité, récession, dette

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          Les économistes de la Banque centrale européenne (BCE) ont fait tourner leurs gros modèles, et cela va faire mal : les politiques d’austérité vont faire plonger nos économies. Les grosses têtes pariaient sur un petit 1,4 % de hausse du PIB de la zone euro en 2025, ce sera un minuscule 1 %, et encore, si tout va bien.

          L’explication, c’est que toute dépense publique est une recette privée. Quand votre Région ou la Caisse primaire d’assurance-maladie font un chèque, c’est toujours pour une personne ou pour une entreprise. Moins de dépenses publiques, c’est moins de revenus, de consommation, d’emplois... et de recettes publiques. Et donc les politiques d’austérité aggravent la dette publique. L’Union européenne détient même le record en la matière.

          Première petite histoire : au début des années 1990, les dettes et déficits publics ne respectent pas les «critères de Maastricht», du nom du traité signé aux Pays-Bas le 7 février 1992. Les pays candidats à la monnaie unique augmentent alors leurs taux d’intérêt et diminuent leurs dépenses publiques. Résultat : une récession en 1993, la première depuis 1945 à avoir été entièrement causée par des politiques, voulue, donc ! Et une forte hausse du ratio dette publique/PIB dans les pays concernés. En France, il bondit de 35 % à 55 % en cinq petites années, de 1990 à 1995.

          Deuxième petite histoire : en 2010, à la suite des tripatouillages des banques américaines et de ceux des autorités publiques en Grèce, panique sur l’euro. Bis repetita : les États membres de la monnaie unique réduisent tous leurs dépenses. Le résultat ? Une récession et une forte hausse du ratio dette publique/PIB de la zone euro, qui passe alors de 66 % du PIB en 2007 à plus de 90 % en 2012. Plus de 20 points dans la tronche en seulement cinq ans, bravo encore !

          La troisième petite histoire, vous êtes en train de la vivre, veinardes et veinards que vous êtes. D’autant plus que les choses vont encore se durcir, puisque Bruxelles a eu la bonne idée de ressortir du placard le pacte de stabilité, que l’on espérait mort du Covid. Le mois de juin devrait être celui de l’annonce de la liste des pays mis sous « procédure de déficit excessif », où la France figurera en bonne place. Médaillée avant même les JO, quel talent, ce Bruno Le Maire !

          Car tous les facteurs aggravants de dette sont là, à commencer par des taux d’intérêt beaucoup trop élevés, décidés par les horribles dirigeants de la BCE. Certes, ils vont un tout petit peu les baisser en juin. Mais le patron de la Bundesbank le clame partout : pas question de gâcher le joli travail de destruction de l’emploi effectué par les 10 hausses de taux consécutives décidées par lui et ses potes, les taux doivent rester hauts, pour maintenir la tête des salariés dans l’étau de la peur du chômage.

          De plus, comme cela ne vous a pas échappé, l’énergie est assez chère, ces jours-ci. Depuis 2019, le prix du gaz a doublé, l’électricité a augmenté de deux tiers. Ce qui est légèrement grave pour l’industrie lourde, la chimie, la métallurgie ou encore la SNCF, qui consomment énormément d’énergie et dont les factures s’envolent. D’ailleurs, savez-vous qu’en dépit des 1000 usines qui fleurissent dans la tête de l’illuminé de l’Élysée, l’industrie n’a toujours pas retrouvé son niveau de production de 2019 ?

          Mais voilà. Les êtres humains n’apprennent pas. L’aveuglement idéologique, le souci de paraître sérieux, l’incapacité à observer la réalité font que Bruno Le Maire, auteur d’un magnifique discours anti-austérité prononcé en 2022, mène aujourd’hui exactement cette politique désastreuse. Comme l’écrivait Keynes dans le célèbre chapitre XII de sa Théorie générale de l ’emploi, de l 'intérêt et de la monnaie, « la sagesse universelle enseigne qu 'il vaut mieux pour sa réputation échouer avec les conventions que réussir contre elles». Bruno va donc échouer encore et encore, et nous avec lui. ( Gilles Raveaud )

Il y quand même deux facteurs incontournables dans l’histoire : 1°) ce sont ceux qui  ont le fric qui commandent, 2°) tous ces gens qui commandent sont loin d'être des imbéciles ou des incapables même s'ils veulent apparaître comme tel pour minimiser leurs responsabilités... Ne nous leurrons pas, tout ce que l'on ( la populace ) subit depuis 20 ans est voulu et organisé ; et, curieusement, tout cela profite aux plus riches !... Chercher l'erreur... il n'y en a pas !