l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


Les lèches-culs se croient très malins parce qu'ils ont secrètement inversé leur système digestif : ils chient par la bouche et parlent de l'autre côté - Roland Topor

> le CHU de Nantes s’offre un logo à 185.000 euros... mais ferme 100 lits

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : europe de merde, santé Mots clés : aucun

             Le CHU de Nantes fait peau neuve. Depuis quelques semaines, un nouveau logotype habille les bâtiments et les documents du centre hospitalier, désormais floqués d’une croix en étoile, composée de quatre couleurs vives censées transmettre l’idée d’une « convergence d’énergie positive ». Elle accompagne la création de la marque « CHU de Nantes », dotée de son univers visuel dédié. Et, il est vrai, cette création, claire et dynamique, a du cachet. Cela n’a rien d’une coquetterie, assure la direction de l'établissement. « Le sujet n’est pas de faire beau, surtout sur des sujets de santé publique. Le sujet est avant tout de faire de la marque CHU de Nantes un porte-étendard de nos actions », annonce l’édito du livre de marque publié en févier. Cependant, cette pilule esthétique passe mal auprès des représentants syndicaux du CHU. La commande aurait coûté 185.000 euros - de quoi s’offrir au moins une dizaine d’aides-soignants. Fin juin, plus d’une centaine de lits étaient fermés faute de personnel.

          « C’est scandaleux », bouillonne Christophe Quillet, délégué CFDT au CHU de Nantes. Le syndicaliste se désole aussi bien du prix que du calendrier de cette opération. « L’établissement est déjà dans le rouge, et nous accusons également un cruel déficit de personnel , ce n’était vraiment pas le moment le mieux avisé », indique-t-il. Le syndicaliste précise au Figaro ne pas oser divulguer aux soignants qu’il rencontre la somme engagée pour la création de la marque et du logo. « J’ai honte, honte de la direction et de cette dilapidation qui ne va en rien améliorer les conditions de travail du personnel ».

          Même indignation du côté de Force ouvrière (FO). « C’est hypermaladroit. La direction se pavoise et cherche à faire le buzz avec ce nouveau logo alors que l’hôpital est en train d’imploser », regrette Tony Gilbert, délégué FO du centre hospitalier. Le syndicaliste énumère les services en sous-effectifs, contraints de fermer des lits : psychiatrie, pédiatrie, neurologie, hépatologie orthopédie, réadaptation... « Nous avons connu un pic à 350 lits fermés l’an passé. Et ce record est bien parti pour être encore dépassé ces prochains mois », pronostique-t-il.

          Une source proche du dossier indique au Figaro que « la marque a été déployée avec l’aide des professionnels du CHU qui ont été volontaires et plus qu’enthousiastes vis-à-vis de ce projet ». En l’occurrence, près de 150 soignants auraient été associés à cette création, confiée au cabinet francilien Saguez & Partners. Par ailleurs, estime la direction du CHU de Nantes, la création de la marque afférente relève notamment d’une stratégie de rayonnement « à l’échelle nationale et européenne », « afin d’attirer les meilleurs soignants, praticiens et chercheurs ». Une façon de remédier, à long et à moyen terme, au problème des ressources humaines au CHU. Une situation similaire à celle d’autres centres hospitaliers universitaires, à ceci près que l’établissement nantais doit par ailleurs financer une partie du nouveau CHU, dont le chantier est désormais chiffré à près de 1,3 milliard d’euros.

           « La marque CHU de Nantes, c'est bien plus qu'un changement de logo. C'est un vrai travail collectif de positionnement stratégique à long terme qui intervient dans un contexte de transformation profonde de l'établissement et de son environnement », défend la direction du centre hospitalier au Figaro, en soulignant que cette commande s’inscrit dans le cadre de la transformation en cours de l’établissement. « Face à l'enjeu d'attractivité, le CHU de Nantes se doit de dire haut et fort, et de manière claire et structurée, à l'ensemble de ses parties prenantes qui il est, ce qu'il fait de bien, en quoi il se distingue, en quoi on peut lui faire confiance et pourquoi on aurait raison de le suivre », poursuit un porte-parole du centre.

          Ce travail sur l’attractivité du site ne convainc guère les syndicats. « La direction est complètement en train de rêver, si elle croit que cela va faciliter le recrutement, déplore Tony Gilbert, stupéfait des arguments avancés par l’établissement. Tout cela est pensé à l’envers : le problème n’est pas d’attirer des soignants, mais de garder ceux qui finissent brisés par la souffrance au travail et par l’épuisement . Et ce n’est pas le mécénat qui va régler ça. » La CFDT met enfin en doute la transparence de l’opération. « Je passe régulièrement dans les différents services et personne n’avait été mis au courant. Nous avons tous découvert le nouveau logo au moment où il commençait déjà à fleurir sur les équipements », assure Christophe Quillet. Malgré sa nouvelle toilette, le CHU de Nantes garde ses maux anciens. - source -

Un bel exemple qui laisse penser qu'il n'y aura aucun changement de politique de la santé - voulue par cette union européenne de merde - dans les hôpitaux publics qui poursuit la suppression continue des lits, la réduction des personnels pour favoriser une santé "privée" que l'on sait très cupide ! Les "élites" sont toujours bien à l'aise sur leur monde protégé, complètement en dehors des réalités de la planète où survivent ceux-d'en-bas !!!