l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


Dès que quelqu'un comprend qu'il est contraire à sa dignité d'homme d'obéir à des lois injustes, aucune tyrannie ne peut l'asservir. - Gandhi

> les fraudes massives très juteuses des géants de l'eau

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : mondialisation Mots clés : aucun

          Avant de mettre certaines de leurs eaux en bouteille, Nestlé Waters (Vittel, Perrier, Contrex, etc.) et Sources Alma (Cristaline, etc.) les auraient illégalement filtrées, comme on pourrait le faire avec une eau du robinet ! Au final, des milliards de bouteilles qui n’avaient plus rien d’une eau minérale naturelle ou de source ont été vendues en France, en Europe voire dans le monde sans jamais informer les consommatrices et consommateurs. Suite à ces révélations de fraude massive et malgré le dépôt de plainte de foodwatch, ces groupes jouent la carte du silence. Ne les laissons pas faire : ensemble, faisons pression sur ces géants de l’eau en bouteille qui se croient tout permis, afin qu’ils rendent des comptes sans attendre !

 

          En janvier 2024, Radio France et le journal Le Monde révélaient la responsabilité de Nestlé Waters et de Sources Alma dans une affaire de fraude massive : des eaux minérales contaminées filtrées à l’aide de traitements illégaux, mises en bouteilles et écoulées en toute impunité sur le marché européen à des consommatrices et consommateurs trompé⸱es. Des marques comme Cristaline, Perrier, Contrex, Vittel, Hépar, Vichy Célestins, etc. seraient concernées.

Le constat est accablant et la liste de pratiques frauduleuses longue comme le bras :

          Chez Nestlé Waters, une “contamination généralisée” des sites de Perrier, Vittel et Hépar à la bactérie Escherichia coli (d'origine fécale) « dans des concentrations parfois élevées », des pesticides, des PFAS, des micropolluants et des recours à des traitements interdits d’ultraviolets et de filtres au charbon actif.

           Dans une usine de chez Sources Alma, des eaux minérales ou de source coupées à l’eau du robinet, injectées au sulfate de fer ; les filtrations illégales étaient cachées aux contrôleurs ou duraient depuis un moment : dans certains cas, les filtres étaient dissimulés dans des placards électriques.

          Pour certaines marques de Nestlé, ce manège dure apparemment depuis des décennies et aurait permis de dégager des milliards de bénéfices indus. Les enquêteurs de Bercy parlent carrément d’une stratégie pour tromper les consommatrices et consommateurs chez Nestlé, nous rapporte Mediapart.

          Evidemment en cas de contamination, la mise en bouteille aurait dû être suspendue et les produits encore sur le marché rappelés. Ça n’a pas du tout été le cas. Dans le viseur des autorités, de la justice et de foodwatch depuis ces révélations, les groupes Nestlé et Sources Alma se sont réfugiés dans le silence, au mépris des consommatrices et consommateurs.

Nous demandons aujourd'hui des réponses :

> La liste exhaustive des produits frauduleux et des produits concernés par ces contaminations ou risques de contaminations ;
> Quelles sont les marques et les lots de bouteilles concernés ?
> Quand et où ces bouteilles ont-elles été commercialisées ?
> Quand avez-vous réalisé des tests indiquant ces risques de contamination et quelles mesures avez-vous prises ?
> Quelles autres mesures avez-vous prises depuis la survenue publique de ce scandale ?
> Quelle est la situation des sources et forages des eaux que vous continuez de commercialiser ?

          Ça suffit de se croire au-dessus des lois et de tout le monde : il est temps que Nestlé Waters et Sources Alma s’expliquent. Avec foodwatch, interpellez ces géants de l’eau en bouteille et partagez cette action autour de vous pour les pousser à rendre des comptes ! Fini le silence, place à la transparence. - source -

Malheureusement ces entreprises qui se croient au-dessus des lois, semblent, dans les faits, l'être ! D'un autre côté, financiarisation mondiale oblige, elles en ont rien à cirer des clients, car, comme en France, elles vont bénéficier de conventions judiciaires d'intérêt public ou « CJIP » quasi-mondialisées qui permettent d'éviter la cause personnelle les décideurs des fraudes pour les amendes minimes, alors pourquoi se gêner ?...