l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


Le gouvernement. Il promet sans promettre et se dédit de ses mensonges pour faire semblant de sauver la vérité - Adolphe Brassard

> Ursula von der Leyen, la rentrée des clashs

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          La présidente de la Commission européenne, peu partageuse en matière de pouvoir, le fait savoir. Et pas seulement à Macron et à Breton.

          Peinarde ! C’est fou ce qu’on peut être bien, tout en haut du Berlaymont, ce grand building de verre et d’acier au cœur de Bruxelles, à l’angle de la rue de la Loi et du boulevard Charlemagne. Ursula von der Leyen a ses bureaux au 13e étage, et elle y a fait aménager un petit logement attenant, histoire d’éviter les embouteillages. Ses prédécesseurs avaient pour habitude de louer un appartement en ville, pour avoir un peu d’indépendance, respirer, se perdre parfois dans les rues, qui sait ? Pas elle. Là-haut, elle travaille d’arrache-pied avec trois collaborateurs, tous allemands. La presse est très soigneusement tenue à l’écart, la petite dame, bien mise, jamais une mèche qui dépasse, ne communique que par vidéos préenregistrées, la discrétion est de rigueur. A la Commission, la verticalité n’est pas un vain mot.

          Thierry Breton a donc fait ses cartons comme un vulgaire trader. Thierry, tu prends tes petites affaires, tu rends tes passes, et un grand merci. Prévenu au dernier moment, dépité - le mot est faible -, il a, comme un mauvais élève viré par la prof, donné des coups de pied dans les bureaux et violemment claqué la porte. Et alors ? Un bon bilan, certes, mais qui s’en soucie ? Von der Leyen a beau être impénétrable, ceux qui la connaissent l’ont sentie fort contente. Ravie d’avoir imposé son storytelling à il l'ensemble de la presse : elle a eu la peau de Breton, qu’on ne s’avise pas de lui résister.

Des commissaires, Ursula en dresse

          « La vérité, c’est que Macron a accumulé les conneries. Il renomme Breton immédiatement après les élections européennes, comme si de rien n’était, et réclame un portefeuille encore plus important, alors que notre famille politique s’est pris une claque aux élections ! C’est la droite qui a gagné, pas nous. Mais il s’est dit qu’on ne pouvait rien refuser à Macron et à la France. Il s’est vu plus puissant qu’il ne l’était et il s’est pris le mur, voilà ! » s’agace un eurodéputé macroniste. Qui t’a faite reine ? s’est dit le chef de l’Etat français, qui avait beaucoup soutenu la présidente pour sa première nomination. Et alors ? Les temps changent, les rapports de force aussi, voilà tout, a souri la petite dame.

          Breton l’avait défiée à plusieurs reprises et avait essuyé quelques remarques bien senties après une engueulade savamment mise en scène avec Elon Musk. « Trop brutal », avait asséné « UVDL », qui, comme bon nombre d’Allemands, a de l’urticaire quand le ton monte avec Washington. Elle avait, il est vrai, caressé un temps l’espoir de devenir secrétaire générale de l’Otan.

          Le départ de Breton révèle le dessein de la présidente : être seule à bord. Elle a certes concédé à Macron une vice-présidence à la Prospérité et à la Stratégie industrielle pour son poulain Stéphane Séjourné, mais tout le monde se marre, au Berlaymont. « Il n’aura aucun poids. Il y a six vice-présidences, autant dire que c’est l'armée mexicaine! L'inexistant Séjourné, qui ne connaît personne à la Commission, n’hérite que d’une direction administrative. Quant à la commissaire à l’Energie espagnole, Teresa Ribera, avec laquelle il va devoir travailler, elle est ouvertement antinucléaire et n’a aucune envie de lui rendre des comptes », balance un fonctionnaire européen. Tous les poids lourds sont partis, Breton, bien sûr, mais aussi Margrethe Vestager, puissante commissaire à la Concurrence. Les petits nouveaux laisseront Ursula tirer les ficelles.

L'Otan est son allié

          L’inquiétude est palpable chez les pronucléaires européens. « Nous avons moins de poids politique, la commissaire à l’Energie est contre nous, et il ne faut jamais oublier que von der Leyen a été ministre dans le gouvernement Merkel, qui a acté la sortie du nucléaire. L’Allemagne en fait toujours un enjeu de civilisation. Un coup de frein n’est pas impossible », confie un industriel.

          Quant à la Défense, portefeuille que la France voulait absolument, c’est l’inconnu. Le commissaire chargé du dossier, le Lituanien Andrius Kubilius, est connu pour ses positions bien plus atlantistes que celles de Thierry Breton. « Heureusement, il y aura des contre-pouvoirs, se rassure un eurodéputé français. Le nouveau patron de l’Otan, Mark Rutte, est très engagé sur ce dossier. »

          Reste que, à l’heure où le sentiment anti-Bruxelles n’a jamais été aussi fort, la toute-puissante présidente de la Commission n’a aucune intention de changer. La Commission, un organe collégial ? Quelle bonne blague. C’est l’avènement d’un Jupiter au féminin, en somme. ( Anne-Sophie Mercier )

Cela se passe comme ça à Bruxelles... L'union européenne de merde et sa régente ( elle est ni Jupiter, ni reine, mais plutôt Alcmène ) vont encore être plus délétères pour les populations. Quant à la France, qui résiste encore un peu uniquement grâce à son énergie nucléaire, l'Allemagne et son bras "armé" von der Leyen vont faire en sorte de la détruire pour reléguer définitivement au niveau d'une Italie ou d'une Espagne moribondes. Et ce, évidemment avec un très grand satisfecit de nos "amis" américains tout autant à la manœuvre sur l'africanisation de la France...