
AUTOROUTE : péage invisible, mais bien là !
Reliant Digoin (71) à Montmarault (03), l’autoroute A79, qui a ouvert fin novembre, est la première sans barrière de péage. Quand il entre sur cette autoroute «en flux libre», l’automobiliste en est informé par panneau. Sa plaque d'immatriculation est photographiée par des capteurs placés sur des portiques, ce qui permet à Aliaé, la société gestionnaire, de le facturer. Ceux qui n’ont pas d’abonnement (télépéage) s’acquittent de leur parcours en se connectant à Internet ou via une borne installée sur les aires de repos. Mais cela ne va pas sans soucis, comme le relate Geneviève M. qui vit à Lyon (69). « Après avoir emprunté l’A79 sur quelques kilomètres, j’ai reçu un courrier m'annonçant que j’avais commis une infraction passible d’une amende de 10 €, qui s'élèverait à 90 € si elle n'était pas réglée dans les 15jours, nous écrit-elle. On me renvoyait vers le site d’Aliaé. J'ai appelé son service client. On m’a expliqué que j’aurais dû payer mon trajet, soit... 0,30 €, dans les 72 heures suivant mon passage. Toutefois, comme c’était la première fois que je roulais sur l’A79, un nouveau délai de 72 heures m'était accordé à titre exceptionnel. Si on ne peut pas empêcher l’automatisation qui gagne tous les pans de notre vie quotidienne, il faudrait laisser une alternative aux personnes peu à l’aise avec tous ces nouveaux dispositifs. » Le flux libre devrait s’étendre à d’autres réseaux autoroutiers. Les consommateurs vont devoir s’adapter !

J'ai classé cet article dans cauchemar car cela va devenir un vrai cauchemar pour le porte-monnaie des automobilistes. C'est le début mais à moyen terme, il ne faut pas se leurrer, ce genre de portique sera aussi installé sur les voies rapides ou nationales...
J'ai subi ce genre de péage au Portugal il y a quelques années : cauchemar, d'autant plus qu'à côté des 30 ou 50, 60 cts ou plus de péage, tous les 2,3 ou 4 kms, on paye aussi une "gestion" administrative au forfait de 85 cts à chaque passage de portique = prix habituel du trajet multiplié par 2,5 !!!

"Le ver dentaire en tant que démon de l'enfer", sud de la France, XVIIIe siècle. Cette sculpture en ivoire de conception artistique est contenue dans une molaire de 10,5 cm de hauteur, qui peut être séparée en deux moitiés de taille égale.
- Dès le 1er janvier prochain, les bacs à compost seront obligatoires en France.
- On estime qu'en moyenne, chaque habitant jette 83 kilos de biodéchets par an.
- Or, en étant collectés à part, ils peuvent avoir une deuxième vie en étant valorisés.
Après la fin des emballages en plastique ou l'apparition de la vente au vrac, place au compostage ! À partir du 1er janvier 2024, chaque foyer français devra disposer d’un bac à compost à son domicile, conformément à la loi du 10 février 2020 relative à la lutte anti-gaspillage pour une économie circulaire. "En France, les pertes et gaspillages alimentaires représentent 10 millions de tonnes de produits par an, soit une valeur commerciale estimée à 16 milliards d’euros", rappelle le ministère de l’Écologie sur son site internet.
Pour bien comprendre, à compter de cette date, épluchures de fruits et légumes, coquilles d’œufs ou encore marc de café et filtre ne pourront plus être jetés dans la poubelle verte, qui sert aux déchets classiques. À défaut d’avoir un bac à compost à votre domicile, vous pourrez toujours déposer ces biodéchets dans les bacs de compost mis à la disposition par les communes, précise le texte de loi. La plupart n'ont pas attendu l'arrivée de la loi pour mettre en place des bacs à compost dans l'espace public ou en fournir aux habitants, au même titre que les poubelles.
On estime qu'en France, chaque habitant jette en moyenne 83 kilos de biodéchets par an. Or, étant collectés à part, ils peuvent être utilisés comme fertilisant naturel afin d'enrichir les sols. Ils peuvent également être transformés en biogaz qui feront par exemple rouler les bus de transports en commun. Aucune sanction n’est mentionnée dans la loi en cas d’absence de bac à compost à son domicile. Néanmoins, le texte prévoit une amende forfaitaire de 35 euros (75 euros si le délai de paiement est dépassé) en cas de non-respect des consignes de tri des biodéchets. - source -

Encore un moyen de se faire du fric car le "traitement spécial" sera évidemment confié à une boite privée dont les actionnaires vont se faire les couilles en or. Les "administrés" prisonniers, eux, n'auront qu'à payer, en plus le prix exorbitant basique du ramassage des poubelles qui, à moyen terme, faut pas se leurrer, sera encore plus cher mais ne sera plus du tout assuré...