l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


Politiciens, demandez conseil aux gastro-entérologues : que peut-on encore faire avaler aux citoyens ? Stanislaw Jerzy Lec

> nous sommes effectivement en guerre

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

          Avec le récent retrait du plafond de la dette américaine, les États-Unis se sont pour ainsi dire placés en économie de guerre. Mais vraiment, ce pays serait-il en guerre ? Au vu des relations diplomatiques qu’on pourrait qualifier de tendues avec la Russie et la Chine, et en tenant compte du conflit par procuration en Ukraine, on a en tout cas quelques bases pour affirmer que l’économie américaine s’éloigne chaque jour de celle d’un pays en paix.

          Si la question peut être posée outre-Atlantique, elle n’est déjà plus de mise ici en Europe et tout particulièrement en France où, fort officiellement, le pays est en guerre. Certains petits chafouins pourront arguer que l’actuel chef de l’État l’a déclarée ainsi dans une simple figure de style, mais il l’a clairement répété et d’autres éléments que sa seule parole suffisent à s’en convaincre.

          Mettant en avant les délires pandémiques, puis l’hystérie climatique et un nombre grandissant d’âneries mobilisatrices, Macron n’a pas hésité à rappeler la situation particulière qui préoccupait le pays et devait, selon lui, justifier les dépenses consternantes engagées jusqu’à présent (quoi qu’il en coûte, je vous le rappelle).

          D’un autre côté, la définition d’une économie de guerre laisse tout de même pas mal de latitude dans laquelle s’inscrit potentiellement l’état actuel du pays : comme le suggère par exemple Charles Gave, une économie de guerre pourrait se traduire par la possibilité de s’endetter sans limite (ce qui est actuellement le cas en France, en Europe et en Occident), et la mise en place de certaines procédures administratives de surveillance des individus, ainsi qu’une liberté assez décontractée de manipuler psychologiquement les citoyens afin qu’ils ne se retournent pas contre le pouvoir en place.

          Oui, il y a bien une guerre, qui fut longtemps larvée mais qui est maintenant visible pour tous, celle de l’Occupant Intérieur contre l’occupé, de la classe jacassante contre la majorité silencieuse, de l’administration contre ses assujettis, autrement dit des dirigeants contre le peuple.

          Et ce conflit jadis larvé maintenant ouvert explique très bien la constante manipulation des masses par la peur, et la multiplication des agendas contre le peuple, depuis les tentatives de restriction de nourriture (en qualité et en quantité) jusqu’à la lutte ouverte contre les libertés fondamentales comme la propriété privée, le droit de se déplacer avec cette volonté rabique de supprimer la voiture et de circonscrire le citoyen à des ghettos rebaptisés “ville de 15 minutes”, en passant par toutes les petites escarmouches contre les petits commerçants, les artisans et ce qui crée le tissus social indépendant des entités centralisées facilement dirigeables.

          Cette guerre de l’occupant intérieur contre le peuple explique aussi l’abandon du régalien (d’où une insécurité galopante que seuls les plus endoctrinés ou les plus veules agents du pouvoir peuvent encore nier), sauf lorsqu’il s’agit de pérenniser le pouvoir de l’Occupant (avec une répression systématique et de plus en plus violente).

          C’est aussi cette guerre de l’Occupant intérieur contre le peuple qui explique très bien pourquoi ce premier veut limiter la turbulente population du second : moins nombreux, ils sont plus faciles à canaliser. La démoralisation croissante vers les familles et les couples en âge de procréer (avec une facilité croissante des avortements et des stérilisations) participe de ce mouvement ; l’introduction du wokisme dès le plus jeune âge aussi.

          Dans cette guerre, il apparaît indispensable de limiter, par tous les moyens possibles, la liberté d’expression en multipliant les prétextes fallacieux. Les récentes attaques contre twitter n’en sont qu’un exemple récent, mais elles n’ont pas arrêté de se multiplier ces dernières années avec une tendance à l’accélération à mesure que des discours alternatifs apparaissent.

► pour lire la suite...

> 28e anniversaire de la mort de Roger Zelazny

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

          Roger Joseph Zelazny, né le 13 mai 1937 à Euclid dans l'Ohio et mort le 14 juin 1995 (à 58 ans) à Santa Fe au Nouveau-Mexique, est un auteur de romans fantastiques et de science-fiction. Il a obtenu durant sa carrière six prix Hugo (pour quatorze nominations) et trois prix Nebula (pour quatorze nominations également).

► pour lire la suite...

> pourquoi les patrons et médecins sont ceux qui fraudent le plus

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

          L’actualité médiatique s’est récemment tournée, comme tous les trois mois, vers le sujet de la “fraude sociale”, un ensemble vague de pratiques visant à “profiter” de la sécurité sociale en sous-déclarant de façon intentionnelle ses revenus, sa situation de famille, etc. pour avoir droit à davantage de prestations. “Ce qui énerve les Français, c’est la voisine de palier qui touche une allocation de mère isolée et y’a un loulou dans le circuit ; c’est le frère qui utilise la carte vitale du gars assuré social, alors que lui ne l’est pas parce qu’il est en situation irrégulière ; c’est le ferraillou qui roule en Mercedes et qui touche le RSA. C’est ça qui énerve les Français et pas la fraude fiscale.” : cette phrase bien puante a été prononcée par Roselyne Bachelot, femme politique et médiatique, fille de dentistes, elle-même pharmacienne puis éternelle politique. Bref, quelqu’un dont les revenus ont toujours été dépendants de la sécurité sociale ou de l’État. Elle se base sur une série de clichés, pas toujours clairs (“y’a un loulou dans le circuit”) et identifiables grâce à une série d’objets médiatiquement associée à la fraude des pauvres : la Mercedes évidement mais aussi la télévision à écran plat achetée avec l’allocation de rentrée scolaire – un bon pauvre doit conserver sa télé à tubes cathodiques achetée en 1992 ; ou encore la carte vitale prêtée au copain sans papier – pauvres et étrangers, dans la tête d’un bourgeois médiatique, c’est la même engeance.

          C’est pour répondre à ce dernier cliché sur la fraude – la carte Vitale qui fait le tour du quartier – que Gabriel Attal, ministre jamais avare d’une nouvelle idée à la con, a annoncé un projet de fusion de la carte vitale et de la carte d’identité. Ainsi, il sera plus difficile d’utiliser la carte vitale du “frère en situation irrégulière” et d’utiliser une ancienne carte vitale, ou un doublon.

          Sauf que cette situation décrite par Roselyne Bachelot, suscitant visiblement les inquiétudes de Gabriel Attal, est ultra marginale, pour la simple et bonne raison, nous dit, dans son dernier rapport, la Cour des comptes – cette institution chargée de mettre son nom dans les finances de toutes les institutions de l’État et de la sécurité sociale – “qu’il n’existe plus de cartes Vitale en surnombre pour les assurés du régime général de sécurité sociale depuis 2018 et, dans les autres régimes, le nombre de cartes surnuméraires est désormais marginal (moins de 1 000 fin septembre 2022, concentrées dans les régimes des Mines, de l’Assemblée nationale et du Sénat, contre 2,4 millions fin 2018)”. Tiens donc, il y aurait des cartes vitales doublonnées à l’Assemblée nationale et au Sénat ?

La fraude des médecins et pharmaciens dont on ne parle jamais

          L’arnaque à la carte Vitale, nous dit encore la Cour des comptes, peut aussi permettre “la facturation de soins fictifs en tiers payant par un professionnel de santé”. Ah bon ce n’est pas que les “frères” qui fraudent ? Pas du tout. En fait, la fraude des particuliers est très marginale quand on parle de “fraude sociale”. Fin 2022, l’Assurance maladie communiquait sur le résultat de sa détection annuelle de fraude : “Sur les 315,8 M d’€ de préjudices détectés et stoppés l’an dernier, près des trois quarts portent sur des frais de santé, pour l’essentiel facturés à tort par des professionnels de santé (consultations, actes, remboursements de soins et de médicaments, etc.)” constatait-elle. On apprenait aussi les petites combines de pharmaciens : “L’année 2022 a également été marquée par des escroqueries portant sur des délivrances de tests antigéniques aux professionnels de santé par des pharmacies d’officine, pour un montant de plus de 58 M d’€.” En fusionnant la carte Vitale avec la carte d’identité pour faire pression sur les usagers, Gabriel Attal ne fait absolument rien d’ennuyeux pour les professionnels responsables donc de ¾ des arnaques à l’assurance-maladie.

          Les “grands plans de lutte contre la fraude” des gouvernements successifs sont essentiellement centrés sur la fraude des usagers. Sauf qu’en la matière, il est très difficile de distinguer la fraude intentionnelle de l’erreur ou de l’oubli : il s’agit, le plus souvent, d’un problème de déclaration de situation, ou de non-déclaration d’un changement. La fraude des professionnels est nettement moins difficile à estimer, puisque nous avons affaire à des entreprises organisées dotées d’une administration – des gens sont payés pour faire ce que vous, simple particulier, risquez d’oublier. Mais lorsque cela concerne les professionnels, la confusion est moins difficile à faire : l’année dernière, on apprenait qu’à eux seuls, 36 pharmaciens étaient accusés d’avoir arnaqué l’assurance maladie grâce aux tests covid pour un montant total de 53 millions d’euros. Derrière ces faits spectaculaires, la fraude des professionnels de santé se traduit par des actions plus quotidiennes et banales : facturer des actes qui n’ont pas eu lieu, changer la nature de ceux réalisés pour qu’ils soient mieux rémunérés, etc.

          Il existe ensuite un autre type de fraude qui ne concerne pas les usagers : la fraude aux cotisations sociales. Il s’agit des entreprises qui ne payent pas leurs cotisations à l’Urssaf et qui, de ce fait, font perdre de l’argent à la sécurité sociale.

► pour lire la suite...

> de retour d'une semaine de "vacances"

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

de retour d'une semaine de "vacances" hors-saison, en voiture, routes "secondaires" et camping, ces quelques réflexions :

- compte-tenu de l'énorme perte de revenus qui touche 90% de la population dont je fais partie, j'ai décidé de ne plus goinfrer en particulier les actionnaires des autoroutes et j'ai donc pris les routes "secondaires" en privilégiant les ex-nationales... Sur ces anciennes routes nationales devenues départementales, nombre d'entre elles ont vu leurs 3 voies réduites à 2 voies. Beaucoup de routes ont été réduites à 70 kms/h et beaucoup de lignes blanches continues malgré l'absence de risques pour doubler. Les communes, même les plus petites, se sont fait un malin plaisir d'installer un bon nombre de "ralentisseurs", chicanes et autres merdes, sans oublier ces zones à 30kms/h. ( parfois à 20 kms/h ) etc. etc. Bref, alors qu'en 2018 ( j'avais fait le test ) ma moyenne avait été de 62 kms/h sur un parcours de 650 kms de routes "secondaires", aujourd'hui ( je respecte les limitations ) elle a été  de 44 kms/h : avec une heure de pause, j'ai mis environ 16 heures pour ces 650 kms !!! Lorsqu'on songe aux accords secrets entre l’État et les société d’autoroutes, ceux-ci doivent certainement comprendre une clause qui précise que l’État doit tout faire pour empêcher l'automobiliste de dépasser une moyenne de 50kms/h hors autoroutes. Les milliers de radars servent vraisemblablement cette clause complétant un juteux racket d’État...

- j'ai bifurqué en Espagne pour faire le plein, surprise ! J'ai payé 1.38€ le litre de gasoil alors qu'il était à 1,66€ en France... 20% de plus - sans justifications - dans la poches des actionnaires de Total and Co... Merci Macron !

- peu d'aires de pique-nique alors que beaucoup d'automobilistes comme moi, évitant les pizzas, sandwicheries, snacking, burgers et autres merdes à prix déraisonnables, sont revenus au pique-nique perso sain,

- quant aux campings, ceux que j'ai pratiqué ne correspondaient pas en qualité aux nombres d'étoiles annoncées. Il est vrai qu'ils ont tous gagné une étoile supplémentaire sans trop rien faire. Là encore, sur les campings 3 et 4 * faits, AUCUN avait - par exemple - du savon pour se laver/désinfecter les mains après un passage aux toilettes ! Bonjour l'hygiène !

> avant Macron et Hollande, je pouvais financer une telle petite sortie sur mes revenus mensuels, aujourd'hui, j'ai du la financer sur mes économies antérieures...

          ET, la population française continue de s'enfoncer et se noyer, dans la fosse à purin, que lui creuse de plus en plus profond et la remplit jusqu'à ras-bord de merde - sans aucun état d'âme -, la nouvelle noblesse financière mondialisée. Nos enfants devront vraisemblablement se contenter - à moyen terme et comme au " bon vieux temps " - d'une orange à Noël...

 

> police : enquête sur la formation alarmante aux tirs de lance-grenade Cougar

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

          La cellule enquête vidéo du Monde a eu accès à des documents de formation internes de la police nationale. Ils dévoilent comment les policiers français sont formés à effectuer des tirs dangereux, non-respectueux des normes de conception, et dans un cadre légal problématique.

          Zineb Redouane dans son appartement en 2017, le Gilet jaune Manuel Coisne en 2018, Serge Duteuil-Graziani à Sainte-Soline en 2023. Tous ont été touché par un tir de lance-grenade Cougar. La première est morte, le second a perdu son œil et le dernier se trouvait toujours entre la vie et la mort deux mois après sa blessure.

          Arme centrale du maintien de l’ordre en France, le lance-grenade Cougar est pourtant conçu pour éviter des blessures par impact. Il faut pour cela respecter un certain angle de tir, prévu par son fabricant, le français Alsetex.

          L'analyse des documents, des images de 224 tirs réalisés par des policiers, et une modélisation 3D du comportement d’un tir révèle que ce n'est pas le cas de la police française.

 

En macronie, et ailleurs, "ON" estime parcequ'"ON" fait les lois qu'"ON" est au-dessus de celles-ci. Et pour le reste, si ça pose problème, "ON" se fait alors illico presto de belles petites lois rectificatives pour s'autoriser,...

 

> parcoursup : un algorithme élitiste pour éviter d’ouvrir des places à la fac

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

          Parcoursup est un outil du maintien de l’ordre, protégeant la bourgeoisie d’une population qui risquerait de bousculer l’ordre inégalitaire que le capitalisme nous impose

L’accès à l’enseignement supérieur : le mythe de la méritocratie

          Inaugurée dans l’urgence en 2018, cette plateforme web où les lycéen-es inscrivent leurs choix d’études supérieures prétend remédier à l’afflux des candidatures à la fac, en procédant à une sélection entre les futurs étudiant-es. L’objectif affiché était de réduire les inégalités et supprimer l’injustice que représentait le tirage au sort des candidat-es pour l’accès à certaines filières en tension, notamment les STAPS.

          Plutôt que de réfléchir aux moyens de créer de nouvelles places à l’Université afin de donner la chance à toutes et tous d’accéder aux études supérieures à celles et ceux qui le souhaitent, la macronie impose donc un mode de sélection tout à fait opaque et élitiste. Selon les calculs du Monde, en 2022 «Parcoursup n’aura pas permis d’intégrer l’enseignement supérieur» pour 182.000 candidat-es. Cette sélection opère un tri social, comme le déplore Johan Faerber dans son ouvrage “Parlez-vous le Parcoursup ?” Ce choix politique de rendre les études inaccessibles à toutes et tous s’inscrit dans une vision sociétale méritocratique et inégalitaire. Il a aussi pour effet de transformer l’Université en “dernier choix” et valide l’idée d’une “fac poubelle” qui accueille les restes de Parcoursup.

          Car au même titre que l’ensemble des services publics français, l’Université manque cruellement de moyens. Aucun investissement, aucune création d’université n’a été mis en place ces dernières années pour faire face au nombre croissant d’étudiant-es. Une réalité qui profite aux écoles supérieures privées, souvent hors de prix, et accessibles à une petite élite bourgeoise, ou à des classes moyennes-supérieures qui vont parfois s’endetter pour investir dans l’éducation de leurs enfants, sans garantie de réussite.

          Refuser d’accorder des moyens à l’Université publique, c’est priver les classes populaires de l’accès à un enseignement supérieur de qualité (y compris dans les filières courtes, IUT ou BTS, désormais bouchées) et donc à des fonctions socialement valorisées. Autrement dit, c’est maintenir les classes populaires à leur condition de classes populaires, dominées socialement, professionnellement et économiquement. Parcoursup est un outil du maintien de l’ordre, protégeant la bourgeoisie d’une population qui risquerait de bousculer l’ordre inégalitaire que le capitalisme nous impose.

Transformer des inégalités de naissance en inégalités de mérite

          La perversité de Parcoursup réside dans l’idée de “méritocratie” : il s’agit bien d’un maintien de l’ordre, mais qui paraît “juste” (on sait à quel point le gouvernement macroniste est attaché à la notion de justice). En effet, ses algorithmes automatisés font de Parcoursup un outil quasi-scientifique, mathématique, inattaquable. C’est en tout cas ce que le ministre Jean-Michel Blanquer répondait aux profs, lycéen-nes et parents en colère lors de sa mise en place. Et pourtant, quatre ans après, force est de constater que cette usine à gaz a renforcé les inégalités en plus d’être une débauche d’argent public, de temps de travail et d’angoisse pour les élèves de terminale.

          Car les algorithmes de Parcoursup sont bien façonnés par des humains, une entreprise privée proche du gouvernement ayant un but politique assumé : transformer l’héritage culturel, par définition injuste, en mérite résultant de l’effort. Faire de l’injustice une forme de justice. Une perversion des missions de l’école qui était déjà dénoncée par Pierre Bourdieu dans les années 1960 et qui atteint désormais son paroxysme. Pour obtenir une place dans l’enseignement supérieur il vous faudra soit témoigner de votre héritage culturel, soit de votre docilité envers les institutions.

- Vous vous organisez politiquement et participez à un blocus ? Des points en moins dans Parcoursup.
- Vous saluez le drapeau tous les matins durant votre SNU ? Des points en plus dans Parcoursup.

          Et dire qu’on se moquait du crédit social chinois, que dire de la sélection française de l’enseignement supérieur ?

Parcoursup accompagne la casse de l’Université

          Le manque de moyens de l’Université publique, c’est aussi la disparition des postes de professeur ou maître de conférence (MCF), des statuts d’enseignant-chercheur qui faisaient la renommée de l’Université française. Désormais, beaucoup des enseignant-es embauché-es ne le sont plus au sein d’un laboratoire de recherche : en signant un contrat “LRU” ces profs acceptent une charge de cours plus importante pour un salaire plus faible que sous le statut de MCF. Mais les cours à la fac, ce sont aussi près de 4 millions d’heures de cours annuelles qui sont dispensées par des enseignant-es précaires, aux statuts instables de “chargé-es de cours” ou de “vacataires”, payé-es largement en-dessous du SMIC horaire. Un statut toujours précaire et de plus en plus utilisé, qui nécessite soit d’être inscrit-e en doctorat, soit de fonder son auto-entreprise.

          Oui, vous avez bien lu : l’ubérisation n’échappe pas à l’Université, qui exploite de plus en plus d’indépendant-es pressurisé-es qui subissent le management toxique de leurs employeurs, devenus clients. Une enseignante vacataire de l’Université de Nantes nous indique que, les premières années (nécessitant plus de préparation), elle était rémunérée moins de trois euros brut de l’heure sous ce statut, sans possibilité de faire valoir ses droits sous peine d’être blacklistée. Le sentiment constant d’être sur la sellette, de ne pas voir son contrat renouvelé l’année suivante : rien de plus pratique pour instaurer la peur et faire taire toute contestation dans les services publics.

          Parcoursup représente donc un double symbole : celui de l’injustice pour les élèves qui passent le bac et voudraient rejoindre les bancs de la fac, celui de la misère pour les travailleurs et travailleuses de l’Université. Dans tous les cas, Parcoursup est à l’image du projet macroniste : un ordre social injuste maintenu par des dispositifs violents (physiquement ou symboliquement). Face à l’ordre bourgeois, à nous de nous organiser pour faire sauter les verrous qui ferment l’Université. - source -

il n'y a pas que Parcoursup, tout ce que détruit et fait la macronie sert exclusivement à la macronie et à ses très riches amis, le tout, bien évidemment au détriment des classes moyennes, populaires ou nécessiteuses...

 

> en macronie, la montée du « national-libéralisme »

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

          En utilisant tous les moyens à sa disposition pour passer en force ses politiques libérales, l’exécutif prend un tournant que les chercheurs n’hésitent plus à qualifier d’autoritaire.

          Le 26 septembre 2017, quatre mois après l’élection présidentielle qui l’avait propulsé au palais de l’Élysée, Emmanuel Macron tenait un discours remarqué sur la démocratie. Dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, pendant une heure et demie, il imaginait « l’Europe de 2024 ». Une Europe qui devait tenir sur le pilier des « valeurs de la démocratie et de l’État de droit ». Ces valeurs n’étaient, à l’époque, « pas négociables, pas ‘‘à la carte” », pour le chef de l’État.

          Six ans plus tard, l’autoritarisme dont fait preuve le garant de nos institutions pourrait le placer au rang de ceux auxquels il voulait précisément s’opposer : Viktor Orban en Hongrie, Andrzej Duda en Pologne. Les dérives illibérales de ces deux pays ont toujours été vues du coin de l’œil depuis l’Hexagone, comme si la France en était par nature préservée. Et pourtant. Manifestations interdites, surveillance des voix protestataires, déploiement d’outils technologiques, violences policières, contournement des corps intermédiaires, évitement des débats parlementaires, promulgation d’une réforme des retraites qu’une grande majorité de la population rejette.

          Les exemples étaient déjà nombreux, mais les voyants s’allument partout depuis cinq mois. Les institutions qui veillent au respect des libertés ne cessent de sonner l’alarme : commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, rapporteur spécial de l’ONU sur les libertés associatives, Ligue des droits de l’homme ou encore contrôleuse générale des lieux de privation de liberté. Les médias internationaux, eux aussi, décrivent la réalité brutale derrière le mythe du « pays des droits de l’homme ». Banales réactions par rapport à une crise passagère ? Pas si sûr, tant la violence autoritaire semble s’être installée au cœur de la pratique du pouvoir.

          « Il y a une intensification de la restriction des libertés comme élément systématique de la politique gouvernementale », alerte Stéphanie Hennette-Vauchez, professeure de droit public à l’université Paris-Nanterre. Une dynamique liberticide favorisée par les états d’urgence successifs que la France a connus depuis les attentats terroristes de 2015.

► pour lire la suite...