🔨 BLOB du jour
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" Il serait sans doute plus honnête de la part du gouvernement d'annoncer l'émission de ticket de rationnement, enfin, pour les 50% de notre peuple que l'on appelle pudiquement les gens qui ne sont rien. Après tout, nous sommes bien en guerre, celle que conduit l'Oligarchie pour préserver ses profits. " ( Albert Borneo ) |
> MERCOSUR, le commando allemand du libre-échangiste
Les adeptes du libre-échangisme ne lâchent jamais le morceau. La preuve : emmenés par Olaf Scholz, te chancelier allemand, ils sont repartis à l’assaut pour que l’Union européenne valide au plus vite l’accord en discussion avec le Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay et Bolivie). « Les négociations avec le Mercosur devraient être rapidement conclues », a déclaré le chancelier dans un discours prononcé à Berlin devant la Fédération allemande du commerce de gros, comme s’il suffisait qu’il le demande pour obtenir satisfaction. Olaf Scholz a rappelé que la majorité des membres de l’UE soutenaient ce projet, avant d’ajouter : « L’accord avec le Mercosur est essentiel pour la diversification et le renforcement de la résilience de notre économie. » Certes, mais cela ne met pas un terme aux critiques émises un peu partout contre une initiative qui vise à créer une zone de libre-échange en supprimant la majorité des droits de douane entre les pays concernés.
On imagine les conséquences en matière de concurrence déloyale et de dégâts sanitaires. Les protestations ont été telles qu’Emmanuel Macron a fini par reconnaître que le projet esquissé avec te Mercosur était « un très mauvais accord ». Le problème, c’est que le président de la République en est resté à ce constat. Il n’a jamais proposé à Bruxelles de remettre les compteurs à zéro et de reprendre les négociations. Enfin, et surtout, il n’a jamais remis en cause le mandat de négociation dévolu à la Commission européenne. Or la présidente de cette dernière, Ursula von der Leyen, défend la même position qu’Olaf Scholz, ce qui ne surprendra personne. Elle pousse donc à la signature d’un accord qui mettrait la France devant le fait accompli et l’empêcherait de faire entendre une voix alternative à la capitulation face au commando libre-échangiste.
La France dont l'avis n'a plus guère de poids comme celle de la Grèce, de l'Italie, du Portugal ou de l'Espagne, se soumet encore une fois et courbe l'échine devant les diktat allemands soutenus évidemment par Ursula von der Layen qui n'occupe pas sa position pour rien !!! Voilà l'union européenne de merde dans toute sa splendeur...
> Lyon 9ème : la place abbé Pierre débaptisée
Suite aux graves et nombreuses accusations d’agressions sexuelles portées contre l'abbé Pierre, le Maire débaptise à titre exceptionnel la place qui porte son nom.
La Ville de Lyon réaffirme son soutien total aux victimes et salue le travail engagé par la Fondation éponyme. À ce jour, vingt-quatre femmes ont témoigné, mettant en cause le prêtre décédé en 2007. La municipalité souhaite ainsi permettre que la parole des victimes, femmes et enfants, soit entendue et respectée.
Lyon est associée à l’histoire personnelle de l’abbé Pierre (il y est né le 5 août 1912 sous le nom d’Henri Grouès) mais aussi au mouvement Emmaüs et à l’appel de l’hiver 1954. En hommage à son engagement, la Ville de Lyon avait décidé en 2012 d’inaugurer une place à son nom.
Alors que les témoignages sur des agressions sexuelles commises par l’abbé Pierre se multiplient, et parce qu’il appartient à la municipalité de déterminer, en toute responsabilité, les personnalités dont le nom mérite d’être associé à l’espace public, qu’il s’agisse de rues ou bâtiments, le Maire de Lyon Grégory DOUCET a pris la décision, à titre exceptionnel, que le nom « Abbé Pierre » soit retiré de l'espace public lyonnais. Ce choix s’inscrit en cohérence avec l’engagement résolu de la Ville de Lyon dans la lutte contre toutes formes de violences sexistes et sexuelles.
Ce changement de dénomination concerne la place Abbé Pierre située dans le 9e arrondissement. Celle-ci fera l’objet d’une nouvelle dénomination, décidée en concertation avec les acteurs du quartier, et qui sera inscrite à l’ordre du jour d’un prochain conseil municipal. Une attention particulière sera portée à l'accompagnement des résidents qui seront contraints d’entamer des démarches de changement d’adressage.
Enfin, la Ville de Lyon a décidé de travailler à la création d’un comité d’histoire de Lyon. Ce conseil aura notamment pour mission de se pencher sur les demandes de changement de dénominations et plus largement sur la mémoire dans l’espace public lyonnais.
La Ville de Lyon est déterminée à aborder cette situation avec responsabilité et transparence. Elle reste aux côtés des victimes et s'engage à soutenir la Fondation Emmaüs dans ses démarches pour garantir que les voix des personnes concernées soient entendues. - source -
Après Arras, Grenoble, Courbevoie, Nantes, Nancy,..., encore un nouveau maire qui a le respect des victimes contre l'omerta catholique généralisée ! Car, il ne faut quand même pas oublier que l'enfoiré en soutane s'en est évidemment pris aux plus faibles des faibles au sein d'une structure chargée de les aider pour les faire encore plus souffrir et désespérer !!! Qu'en est-il de la grand croix de la légion d'honneur de l'enfoiré ? Rien semble bouger de ce côté-là ; on comptera sur les doigts d'une main ceux qui auront le courage de la rendre. D'un autre côté quand Macron la file à Bernard Arnault, on peut dire que cette décoration ne veut plus rien dire ou bien trop...
> BlackRock gère 11 500 milliards de dollars après une collecte record
Après un très bon troisième trimestre, le numéro mondial de la gestion, le groupe américain BlackRock, est désormais à la tête de 11475 milliards de dollars d’actifs sous gestion, soit 26% de plus qu’il y a un an. Le groupe a enregistré une collecte nette record auprès de ses clients de plus de 200 milliards de dollars au troisième trimestre. « Nous constatons déjà la puissance de l’association de Black-Rock et de Global Infrastructure Partners (GIP), en particulier pour accompagner l’innovation en matière d’intelligence artificielle », a commenté Larry Fink, le patron du géant financier.
La finalisation du rachat de GIP, annoncé le 12 Janvier pour environ 12,5 milliards de dollars, est Intervenue au cours du trimestre. Le groupe doit prochainement finaliser l’acquisition du fournisseur britannique de données Preqin pour environ 3,2 milliards de dollars, annoncée le 1er juillet.
Au cours du troisième trimestre, BlackRock a réalisé un chiffre d'affaires de 5,20 milliards de dollars (+15%) et un bénéfice net de 1,63 milliard (+2%). Le bénéfice net par action ressort à 11,46 dollars quand le consensus des analystes de FactSet attendait 1036 dollars.
Depuis le début de l’année, la collecte nette atteint 360 milliards de dollars. Le gestionnaire explique avoir bénéficié notamment de « l’Impact positif» des marchés financiers sur les actifs sous gestion et d’une hausse des commissions encaissées. « Les opportunités qui se présentent à nous n’ont jamais été aussi grandes », se félicite Larry Fink, soulignant que la société qu’il dirige est entrée en Bourse il y a tout juste vingt-cinq ans. A Wall Street, l’action BlackRock progressait de 3,1% en début de séance à 98530 dollars. Depuis le début de l’année, le titre s’est adjugé plus de 20%. ( source - Le Figaro du 10, 11 ou 12 octobre 2024 ? )
Voilà, vous savez maintenant où le pillage de centaines de milliards d'euros des finances publiques par Macron, ses amis et l'union européenne de merde, a fini... Et, comme se félicite Larry Link " Les opportunités qui se présentent à nous n’ont jamais été aussi grandes ". Normal, c'est bien évidemment des "erreurs" prévues et surtout faut payer les trous abyssaux creusés par le Mozart de la finance ( avec son petit sourire narquois et son quoi qu'il en coûte ) en notre nom pour goinfrer ses très riches amis, et ce, tout en étant légalement irresponsable ! Ils vont encore nous "alléger" encore un peu plus, tous autant qu'ils sont ( les maires en médaillés d'or, c'est la mode ), des quelques pièces qu'il peut éventuellement encore rester au fond du fond de nos poches de gueux. Ça ne vous gratte pas quelque part ?
Quand on pense que les américains ont fait marcher, il n'y a pas si longtemps que ça et à pleine régime, leurs planches à dollars ( coucou l'inflation ) avec lesquels leurs fonds d'investissements et entreprises dévorent, jour après jour, tout ce qu'ils peuvent en n'oubliant pas au passage la France "open bar" !
> Technopolice, la surveillance policière à l’ère de l’intelligence artificielle
> paraît aujourd’hui aux éditions Divergences. Dans ce livre, Félix Tréguer, membre de La Quadrature du Net et chercheur associé au Centre Internet & Société du CNRS, fait le récit personnel d’un engagement au sein du collectif Technopolice. Mêlant les anecdotes de terrain aux analyses issues des sciences humaines et sociales, il retrace les mécanismes qui président à la technologisation croissante du maintien de l’ordre et de la gestion urbaine.
Résumé du livre, disponible dans votre librairie de quartier :
« Drones, logiciels prédictifs, vidéosurveillance algorithmique, reconnaissance faciale : le recours aux dernières technologies de contrôle se banalise au sein de la police. Loin de juguler la criminalité, toutes ces innovations contribuent en réalité à amplifier la violence d’État. Elles referment nos imaginaires politiques et placent la ville sous contrôle sécuritaire. C’est ce que montre ce livre à partir d’expériences et de savoirs forgés au cours des luttes récentes contre la surveillance policière. De l’industrie de la sécurité aux arcanes du ministère de l’Intérieur, de la CNIL au véhicule de l’officier en patrouille, il retrace les liens qu’entretient l’hégémonie techno-solutionniste avec la dérive autoritaire en cours. »
Extraits
« Lorsque vient notre tour de parler, Martin et moi montons sur l’estrade. Face à l’amphi bondé, face aux képis et aux costumes-cravate, face au commandant Schoenher et à la futurologue de la préfecture de police, face au préfet Vedel et aux cadres d’Idemia ou de Thales, il nous faut déjouer le piège qui nous est tendu. Dans le peu de temps qui nous est imparti, nous leur disons que nous savons. Nous savons que ce qu’ils attendent, c’est que nous disions ce que pourraient être des lois et des usages «socialement acceptables» [s’agissant de la reconnaissance faciale]. La même proposition vient alors de nous être faite par le Forum économique mondial et le Conseil national du numérique. Un peu plus de transparence, un semblant de contrôle par la CNIL, une réduction des biais racistes et autres obstacles apparemment « techniques » auxquels se heurtent encore ces technologies, et l’on croit possible d’assurer un compromis « éthique » entre la défense automatisée de l’ordre public et l’État de droit.
Mais nous leur disons tout net : la reconnaissance faciale et les autres technologies de VSA [vidéosurveillance algorithmique] doivent être proscrites. Plutôt que de discuter des modalités d’un «encadrement approprié», nous exprimons notre refus. Nous leur disons que, pour nous, la sécurité consiste d’abord en des logements dignes, un air sain, la paix économique et sociale, l’accès à l’éducation, la participation politique, l’autonomie patiemment construite, et que ces technologies n’apportent rien de tout cela. Que sous prétexte d’efficacité, elles perpétuent des logiques coloniales et déshumanisent encore davantage les rapports qu’entretiennent les bureaucraties policières à la population. »
….
« Le glissement de l’urbanisme cybernétique vers des applications techno-sécuritaires semble irrésistible. Début 1967, aux États-Unis, une autre commission lancée par le président Johnson et dirigée par l’ancien ministre de la Justice de Kennedy, Nicholas Katzenbach – qui rejoindra d’ailleurs IBM en 1969 et y fera une bonne partie de sa carrière – a, elle aussi, rendu un rapport sur la montée des «troubles à l’ordre public» (…). C’est un programme d’ampleur qui est proposé : édiction d’un plan national de R&D qui devra notamment se pencher sur l’approche des politiques pénales en termes de «système», relevés statistiques couplés au déploiement d’ordinateurs et à la géolocalisation des véhicules de police pour optimiser voire automatiser l’allocation des patrouilles et s’adapter en temps réel à la délinquance, automatisation de l’identification biométrique par empreintes digitales, technologies d’aide à la décision dans le suivi des personnes condamnées, etc. La pensée techno-sécuritaire infuse l’ensemble des recommandations. Et l’on remarquera au passage combien la police du futur des années 1960 ressemble à la nôtre. Comme si le futur, lui non plus, ne passait pas. »
…
« Lorsque la technologie échoue à rendre la police plus précise ou efficace dans la lutte contre la délinquance, cela ne signifie pas qu’elle ne produit pas d’effets. Constater un tel échec doit plutôt inviter à déplacer le regard : l’une des principales fonctions politiques dévolues aux technologies ne consiste pas tant à produire de la «sécurité publique» qu’à relégitimer l’action de la police, à redorer le blason de l’institution en faisant croire à un progrès en termes d’efficience, d’allocation des ressources, de bonne gestion, de transparence, de contrôle hiérarchique. Il en va ainsi depuis la fin du XIXe siècle et le début de la modernisation de la police, lorsque le préfet Lépine mettait en scène l’introduction de nouveaux équipements, les bicyclettes ou les chiens de police. C’est aussi une dimension centrale des premiers chantiers informatiques des années 1960 que de rationaliser une administration perçue comme archaïque. Reste que cette promesse d’une police rendue plus acceptable, transparente ou légitime grâce à la technologie est toujours trahie dans les faits. »
…
« Tandis que l’extrême droite s’affirme de manière toujours plus décomplexée partout dans le champ du pouvoir, ces processus grâce auxquels les élites libérales gèrent la dissonance cognitive induite par leur complicité objective avec la spirale autoritaire en cours forment l’un des rouages les plus efficaces du fascisme qui vient. » - source -
Inutile de tourner autour du pot macroniste, nous subissons une dictature en France, dictature qui deviendra de plus en plus féroce !