Les assureurs, représentés par la fédération Insurance Europe, « regrettent que la proposition de règlement établissant un Espace européen de données de santé (European Health Data Space, EHDS) leur interdise d'accéder aux données de santé », relève L'Usine digitale : « ils appellent la Commission européenne à revoir sa copie ».
Dans une lettre envoyée début octobre à Stélla Kyriakídou, la commissaire européenne à la santé et à la politique des consommateurs, elle souligne qu' « une grande disponibilité des données anonymes peut permettre aux assureurs de proposer des tarifs plus abordables, de nouveaux services innovants axés sur la prévention et l'atténuation des risques et d'offrir une assurance pour des risques qui n'étaient pas assurables auparavant ».
Or, l'article 35 de la proposition de règlement du 3 mai 2022 relatif à l'espace européen des données de santé interdit de demander l'accès aux données de santé pour « la prise de décision à l'égard d'une personne physique ou d'un groupe de personnes physiques, les excluant du bénéfice d'un contrat d'assurance ou modifiant leurs cotisations et leurs primes d'assurance ».
Une interdiction en contradiction avec l'objectif de l'EHDS qui « vise à libérer le potentiel des données de santé inutilisées afin d'ouvrir de nouvelles opportunités pour des services de santé et d'améliorer les résultats pour les patients », d'après le président d'Insurance Europe.
Les personnes malades et âgées « payeraient ainsi plus chers voire ne pourraient pas souscrire à certaines garanties », déplore Insurance Europe, d'autant que les assureurs seraient dès lors perçus « uniquement comme un risque ».
Le lobby appelle la Commission à établir « une politique [inclusive] dans la mesure où toutes les parties concernées ont une chance égale d'exprimer leurs préoccupations ». - source -
Bé bien sûr ! 1% des clients auront un tarif "modéré" et tout le reste verra ses tarifs augmenter de 20 à 50 % et les plus de 64 ans de 100 à 300%... Ne nous leurrons pas, c'est déjà le cas aux États-Unis et, à moyen terme, l'union européenne de merde les satisferont.
Manquait plus que ça. La balance commerciale française plombée de 1 milliard d'euros par un moucheron. Avec ses antennes couvertes de poils bruns, ses ailes larges et tachetées et sa taille n'excédant pas 3 mm, la bestiole menace les exportations de broutards vers l'Italie, un juteux débouché de la filière bovine tricolore. Le moucheron piqueur vient en effet, pour la première fois, de refiler le virus de la maladie hémorragique épizootique à des bovins français. Une cochonnerie qui provoque chez les pauvres bêtes fièvre, anorexie, boiteries et détresse respiratoire. Et, comme il n'existe ni remède ni vaccin, les éleveurs du Sud-Ouest, où ont été déclarés les premiers foyers, n'ont plus le droit d'exporter leurs bestiaux. Merci à la mondialisation et au réchauffement climatique.
Originaire d Amérique, le virus s'est répandu au gré des voyages en bateau du moucheron, en Asie, en Australie, en Afrique. Et, l'année dernière, après avoir traversé la Méditerranée, il s'est installé en Sardaigne, profitant de la hausse des températures. Seule bonne nouvelle, la maladie n'est pour le moment pas transmissible à l'homme.
L'occasion de mettre le doigt sur un particularisme gaulois : la transhumance transalpine de nos broutards. Chaque année, plus de 800 000 jeunes bovins tout juste sevrés prennent la direction de la plaine du Pô, où ils sont engraissés dans des étables géantes en mode accéléré, avec des rations de maïs. Vers 16 mois, ils partent à l'abattoir, pour finir sur les étals comme viande de taurillon, dont raffolent les Italiens. Alors qu'en France on a pris l'habitude de consommer de la vieille vache plutôt que du jeune bovin engraissé.
Pourquoi ce goût prononcé pour la carne ? Pour satisfaire ses besoins, l'industrie laitière entretient un troupeau démesuré de 3,7 millions de vaches, qu'il faut bien recycler dans nos assiettes quand elles ne donnent plus assez de lait, passé dix ans de service. Résultat des courses : une grosse partie du bœuf consommé par les Français est en fait de la laitière de réforme. Un tiers desdites vaches sont expédiées telles quelles à l'abattoir, pour être transformées en « minerai de viande » à destination de l'industrie agroalimentaire. Le reste est requinqué plusieurs semaines, afin de rendre la carcasse plus présentable. De là à dire que les géants du lait nous font une vacherie...
Dans une tribune publiée dans « Le Monde », 1 200 soignants dénoncent le manque de lits et de personnel. « Nous vous écrivons, aujourd’hui, pour vous alerter du danger auquel vous êtes exposés », écrivent-ils. Un cri d’alarme. Dans une tribune publiée dans Le Monde , 1 200 aides-soignants, infirmiers, sages-femmes ou médecins hospitaliers alertent sur leurs conditions de travail et les conséquences sur les patients. « Nous vous écrivons, aujourd’hui, pour vous alerter du danger auquel vous êtes exposés », écrivent les soignants qui retracent le parcours d’un patient.
Ils déplorent tout d’abord que le numéro 15, soit devenu « l’outil de triage pour accéder aux urgences », ce qui a « dramatiquement » fait augmenter le temps d’attente.
Ils pointent ensuite les fermetures des services d’urgence et les conditions dans lesquels sont accueillis les patients. « Nous ne sommes plus en nombre pour prendre correctement en charge votre problème médical et répondre à vos questions. »
Ils évoquent la fermeture de 80 000 lits d’hôpitaux entre 2003 et 2019 « par volonté politique de promouvoir les soins de moins de vingt-quatre heures ». « Actuellement, en raison de la démission du personnel, il y a dans certains hôpitaux de France jusqu’à 30 % de lits fermés, parfois des services entiers », poursuivent-ils.
« Pour éviter que vous finissiez sur un brancard dans un couloir, nous allons être obnubilés par l’idée de vous faire retourner chez vous », disent ces soignants qui pointent des « dilemmes éthiques intenables ».
« Nous vous trions aussi quand vous attendez une intervention chirurgicale », à cause du manque de blocs opératoires ouverts par manque de personnel. Ils dénoncent enfin la « logique de l’hôpital-entreprise ». « On nous explique que, pour faire des recettes, il faut faire de l’activité, c’est-à-dire qu’il faut vous faire sortir le plus vite possible », disent les soignants.
Face à cette situation, ils demandent aux députés de voter la proposition de loi, déjà adoptée par le Sénat, qui prévoit des ratios de soignants par nombre de patients à l’hôpital.
« Pour pouvoir vous soigner dans des conditions dignes, avec une qualité et une sécurité des soins que vous êtes en droit d’attendre, et pour que nous n’ayons plus à vous trier », concluent-ils. - source -
demander aux députés ??? Ce sont les députés qui ont accepté et voté les coupes médicales drastiques proposées par les gouvernements successifs ! Aujourd’hui, l'assemblée nationale n'est plus qu'une chambre d'enregistrement des désidérata des gouvernements, ses élus ne représentent plus les citoyens mais leur seul parti, c'est pour cela d'ailleurs ( et autres ) que depuis 2005 que la démocratie est morte en France...
Aujourd'hui, on en est arrivé, suivant votre âge et votre santé, à ne plus être pris en charge dans un hôpital, sauf, évidemment, si vous avez du fric...
Il faut de l’argent. Pas pour mener les sempiternelles études qui servent à masquer les causes réelles des maladies. Non, du fric pour les cancéreux du travail, les oubliés, les invisibles. Un petit groupe autour de la chercheuse Annie Thébaud-Mony ( voir Charlie n° 1477 du 11 novembre 2020) veut créer, va créer un « fonds de dotation pour la recherche sur les cancers professionnels ». Cela prendra un peu de temps, mais le but est limpide : soutenir « la recherche-action sur les cancers d'origine professionnelle » par « des financements citoyens participatifs ».
La situation française est d'une rare cruauté, car l’assurance-maladie ne reconnaît en maladie professionnelle que 1800 cas de cancers par an, dont 80 % liés à l'amiante. Ce qui représente moins de 0.5 % des 433.136 cas de cancers attendus en 2023. Contre 216.000 en 1990, soit le double. Dans le même temps, la population a augmenté de quelque 20 % seulement, ce qui énonce une évidence : il y a épidémie. Comme dans La Ferme des animaux du grand Orwell, si les Français sont tous égaux, certains sont nettement plus égaux que d’autres. En 2008, la Cour des comptes notait que les morts par cancer étaient dix fois plus nombreuses chez les ouvriers et les employés que chez nos amis les cadres. En 2017, l’étude dite Sumer du ministère du Travail montrait que près de 1 ouvrier sur 2 avait été exposé, au cours de sa dernière semaine au travail, à l’un des 25 produits cancérogènes considérés par l'enquête. Et seulement 2 % des cadres, ceci expliquant cela à la perfection. Ajoutons qu'il existe en fait des centaines de produits cancérogènes qui ne sont jamais analysés par personne.
Une telle folie - très organisée, très cohérente - n’est évidemment pas payée par les entreprises, les pauvres. On estime que plus de 100.000 travailleurs meurent chaque année en Europe d’avoir été exposés à des toxiques. Pour un coût estimé à 300 milliards d’euros. Qui sont payés par les systèmes de sécurité sociale, mais aussi par les victimes elles-mêmes, et leurs familles. F. N.
Il me semble qu'il existait une commission médicale indépendante chargée d'évaluer les cancers au travail mais que celle-ci a été supprimée par Macron dans sa technique habituelle : on supprime les organismes de recherches indépendants qui fâchent, comme cela on est pas du tout au courant... En la matière, Macron devrait être redevable d'un tribunal populaire pour avoir causé, de cette matière de déni de prévention, le décès par cancer de dizaines de milliers de travailleurs,...
En Alsace, l’affaire StocaMine dure depuis plus de vingt ans et empoisonne la vie des habitants de Wittelsheim (Haut-Rhin). Mais, grâce à Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, tout s’accélère. Fini l’enfouissement temporaire de 42000 tonnes de déchets hautement toxiques, place à l’enterrement définitif de la question, selon une vision toute administrative du problème. La petite histoire retiendra peut-être que, le 19 septembre 2023, M. Béchu, grand apôtre du bien commun, a décidé, contre l’avis de 98 % des habitants du territoire, qu’il était urgent d’acter à jamais l’enfouissement de dizaines de milliers de tonnes d’arsenic, d’amiante, de cyanure, de plomb dans les entrailles de la terre, et de commencer « immédiatement » les travaux de confinement des déchets toxiques sous le béton, afin qu’ils soient « impérativement terminés en 2027».
Le ministre, fan des adverbes définitifs, considère qu’il s’agit de la « seule solution » permettant de s’assurer que des déchets ne pourront pas contaminer la nappe phréatique rhénane. Quand les associations estiment au contraire que les poisons, stockés dans les galeries des mines situées pile poil à la verticale de la nappe, sont une menace directe sur l’approvisionnement en eau potable de quelque 8 millions d’habitants. L’opposition citoyenne locale, rassemblée au sein du collectif Destocamine, a dénoncé « une provocation » du ministre et annoncé dans la foulée l’organisation d’une manifestation, samedi 23 septembre, rameutant, au-delà des associations locales, des collectifs comme Les Soulèvements de la Terre ou encore Extinction Rébellion. La précipitation ministérielle vient aussi heurter l’actualité judiciaire puisque le parquet de Strasbourg enquête actuellement sur la nature des déchets toxiques qui, prétendument non inflammables, sont pourtant à l’origine de l’incendie dramatique de 2002 sur le site de StocaMine. Preuve qu’en matière de déchets toxiques la décision politique devrait au moins laisser place au doute, et reconnaître que, s’il n’y a aucune bonne solution, celle d’enterrer le problème en pensant que ce qu’on ne voit plus n’existe pas est la pire de toutes. Et StocaMine n’est qu’un exemple parmi d’autres...
À Bure, dans la Meuse, c’est le projet d’enfouissement de déchets radioactifs qui pourrit la vie des habitants depuis des années. Là encore, en 2023, les choses se précipitent. Début janvier, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a déposé auprès du gouvernement sa demande d’autorisation de création du centre Cigéo. Les étapes administratives passées, Cigéo - « projet grandiose », selon les conclusions de l’enquête publique - devrait devenir la nouvelle poubelle nucléaire française, capable de contenir quelque 83000 m3 de poisons radioactifs. Ouverture prévue du mégacentre de stockage : année 2030, et ce malgré les incertitudes sur l’évolution des roches argileuses en sous-sol. « Il fut un temps où, pour cacher ces vilains déchets radioactifs, l'industrie nucléaire se contentait de les jeter à la mer », note Greenpeace. Aujourd’hui, elle les enterre, mais serine toujours l’air entêtant du « tout est sous contrôle »... Et prêt pour un requiem en sous-sol. ( Natacha Devanda )
sans oublier les milliers d'autres endroits où sont entreposés ( cachés ou pas ) des dizaines de milliers de tonnes de déchets industriels toxiques ! Après on s'étonnera du nombre exorbitant de cancers et autres maladies endémiques en France !
Le gouvernement espère notamment faire 1,25 milliard d'euros d'économies lié à la "responsabilisation" des professionnels et patients. Le gouvernement a annoncé, mercredi 27 septembre, avoir trouvé 3,5 milliards d'euros d'économies sur les dépenses d'assurance-maladie lors de la présentation de son projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2024. Dans le détail, le gouvernement vise 1,3 milliard d'économies sur les produits de santé (essentiellement des baisses de prix des médicaments), 240 millions sur les soins de ville (en particulier les labos d'analyse) et 1,25 milliard lié à la "responsabilisation" des professionnels et patients.
Pour lutter contre l'explosion des dépenses liées aux arrêts-maladie, le gouvernement veut par exemple renforcer les pouvoirs de contrôle de l'Assurance-maladie et des entreprises. Le médecin contrôleur mandaté par l'employeur pourra suspendre le versement des indemnités aux patients lorsqu'il estime l'arrêt injustifié,(*) avec une possibilité de recours de l'assuré. Le texte limite aussi à trois jours la durée des arrêts prescrits par téléconsultation (sauf exceptions, notamment pour le médecin traitant).
Autre mesure pour faire des économies, les patients seront désormais incités à partager leur transport sanitaire. Les patients qui refuseront, sans raison médicale valable, devront faire l'avance de frais, et ne seront remboursés que sur la base du prix d'un transport partagé. De plus, en cas de ruptures d'approvisionnement sur un médicament, la délivrance à l'unité pourra désormais être rendue obligatoire par arrêté. Les pharmaciens devront alors délivrer "la quantité adaptée" plutôt qu'une boîte entière.
Côté nouvelles dépenses, les protections périodiques réutilisables, c'est-à-dire les culottes et coupes menstruelles, seront à présent remboursées pour les femmes de moins de 26 ans et toutes les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire. Le texte grave aussi dans la loi la gratuité des préservatifs pour tous les assurés de moins de 26 ans. - source -
Quoi ? le médecin mandaté par l'entreprise sera le contrôleur du médecin de famille ? le médecin de l’entreprise aura le pas sur le médecin de famille ? le médecin mandaté de l'entreprise, payé par l'entreprise ( ou le MEDEF ) donc à ses ordres, ne verra que les intérêts de l'entreprise au détriment certain du malade et ce, avec un recours qui prendra des mois ou des années !!! C'est quoi cette ignoble super-merde macroniste ??? D'un autre côté, cela ne tombe pas du ciel, tout est déjà prêt, des entreprises de contrôles médicaux sévissent déjà en France :
https://www.mediverif.fr/ : ... " Face à l'explosion des arrêts de travail (accidents du travail, maladies professionnelles, arrêts de travail de complaisance) et les pertes financières qui en résultent, la lutte contre l'absentéisme est plus que jamais devenu un enjeu majeur."...
https://www.controle-medical.com/ : ... " Découvrez les avantages de la contre visite médicale pour lutter contre les cas d'arrêt maladie abusif et commencez dès maintenant à réduire l'absentéisme au travail dans votre entreprise. "...
Et, pour tenter d'éviter aux médecins contrôleurs les accès de rage des patients dont le médecin de famille a été désavoué et dont l'arrêt maladie et les indemnités journalières de sécu ont été ainsi supprimés, la macronie va pondre une loi pour créer le délit d'outrage à personnel de santé !
(*) Une connaissance, fonctionnaire, a fait l'objet d'un contrôle médical suite à une cure thermale. Le médecin de l'administration ( qui a précisé lors de ce contrôle qu'il était là pour uniquement défendre les intérêts de l'administration ) a estimé ( évidemment ) que cette cure n'avait pas lieu d'être. Cette connaissance s'est donc vu retirer 18 jours de congés annuels. Sur son recours, un expert rhumatologue a été désigné, lequel, après consultation, s'est fortement étonné de la conclusion du médecin de l'administration car l'état de santé de cette connaissance ne prêtait à aucune confusion médicale. Les 18 jours de congés annuels ont été re-crédités à cette connaissance...
D'autre part, pour le reste, je ne suis pas le seul à le penser, loin de là :
commentaire 1 : " Donc 3,5 milliards de dépenses transférées aux mutuelles. Petit à petit la privatisation de la santé se met en place."
commentaire 2 : " Privatisation via les mutuelles (qui s'occupent aussi des animaux de compagnie), fraudes en tous genres, manque d'usines pour les médicaments et le matériel, pénurie (organisée de longue date) de médecins généralistes, spécialistes.... Bientôt la Carte Vitale "Gold" et "Platine" ?"
commentaire 3 : " Après avoir détruit nos fleurons industriels au bénéfice de la Chine et des États-Unis, Macron avec l'aide de l’Europe s'attaque à un des derniers piliers de notre unité nationale, la sécu. Il ne restera plus rien après son passage et notre pauvre nation ne sera plus qu'un territoire de désolation et de soumission. "