Blocs opératoires fermés, salles de réveil saturées de patients faute de place en réanimation, manque de personnel... L’hôpital parisien Necker, l’un des fleurons de la pédiatrie française, est en surchauffe. Les chirurgiens passent leur temps à annuler des interventions et cherchent désespérément des places pour hospitaliser les enfants malades.
Le problème le plus crucial concerne la réanimation et les unités de soins continus : elles souffrent d’un manque cruel d’infirmières. « Nous sommes arrivés à un point où nous devons choisir les malades, confie Sabine Sarnacki, présidente de la Société française de chirurgie pédiatrique et cheffe du service de chirurgie viscérale et d’urologie pédiatrique de Necker. Il y a deux semaines, nous avons dû choisir entre deux gamins avec une tumeur cérébrale. » Finalement, une infirmière a pu être trouvée au dernier moment, et les deux patients ont été pris en charge. « Mais une petite fille a attendu deux jours pour être opérée de l’appendicite, alors elle a fait une péritonite, ajoute le professeur Sarnacki. Là, je dois programmer des tumeurs, et je ne sais pas où les mettre. Nous ne faisons que décaler, mais ce n’est pas possible de reporter cinq fois une intervention ! Si les autorités ne font rien, elles vont se prendre un scandale sanitaire terrible. »
Circuit congestionné
Un soignant de Béclère, à Clamart, constate, lui aussi : « Contrairement à l’an dernier, nous avons une unité (soit 10 lits) fermée. » A l’hiver 2021, il y avait 14 lits de plus. Il en faudrait une trentaine. Conséquence ? Les petits Franciliens sont hospitalisés à Orléans, Rouen ou Reims - un phénomène déjà décrit par « Le Canard »... en novembre 2019.
Fin septembre, trouver une place pour un jeune malade souffrant d’asthme sévère a tenu du parcours du combattant, comme en témoigne un document hospitalier : « Bicêtre : 0, Necker : 0, on me dit pas de place en Ile-de-France, Raymond-Poincaré : 0 », puis, enfin : « Orléans : 1 place !!! » Pareil pour ce cas de pneumopathie avec crises convulsives : « Transfert en hospitalisation en pédiatrie à Fontainebleau par manque de place à Béclère. »
Un toubib résume : « Les parents d’enfants hospitalisés doivent savoir que l’hiver va être rude, et, faute de place en Ile-de-France, ils vont devoir faire de gros trajets pour [qu’ils soient] soignés. » En espérant qu’ils aient les moyens de faire le plein.
Priorité aux dividendes et aux cliniques privées ! Vive l'union européenne de merde qui a tué - entre autres - le système de santé de la France ! Des statistiques montrent qu'il y a de plus en plus de décès d'enfants de - de 5 ans en Europe ! Et après, "on" va vous demander de faire des gosses ! Et surtout, faites-en beaucoup, car "on" aura de gros besoins d'esclaves...
Conservateurs : - E210 à E213 (acide benzoïque et ses dérivés), susceptible de déclencher des crises d’asthme caractérisées par des difficultés à respirer, un manque de souffle, une respiration sifflante et de la toux chez les individus sensibles (par ex. les asthmatiques) (EFSA) - E211(benzoate de Sodium). Répandu dans les boissons gazeuses, mais aussi, le benzoate de sodium est un allergène également responsable de cas du syndrome d'hyperactivité chez les enfants. De plus, il peut former des composés toxiques ou cancérigènes selon l'Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse (ARTAC, France). - E214 à E219. Méthylparabène ou 4-hydroxybenzoate de méthyle (E218) et son sel de sodium (E219) ; éthylparabène ou 4-hydroxybenzoate d'éthyle (E214) et son sel de sodium (E215) ; propylparabène ou 4-hydroxybenzoate de propyle (E216) et son sel de sodium (E217). Il s'agit des tristement célèbres composés de la famille des parabènes, suspectés d'être cancérigènes. - E220 à E228 (sulfites inorganiques), susceptible de déclencher des crises d’asthme caractérisées par des difficultés à respirer, un manque de souffle, une respiration sifflante et de la toux chez les individus sensibles (par ex. les asthmatiques) (EFSA) - E249ou nitrite de potassium. Ce conservateur a de nombreux effets pervers : entrave le transport de l'oxygène par le sang, peut entrainer des difficultés respiratoires, favorise les allergies, détruit les vitamines A, B1 et B2.... (Manger Sain). Attention ! Il est autorisé dans les produits BIO. - E250ou nitrite de sodium. Ce conservateur et colorant est utilisé pour donner une couleur rose aux produits de charcuterie, donnant le sentiment au consommateur que le produit est frais. Il est présent dans pratiquement toutes les charcuteries où il se combine avec les protéines de la viande pour donner des nitrosamines, hautement cancérigènes. A ce titre, il est interdit dans plusieurs pays et déconseillé (Manger Sain). Attention ! Il est autorisé dans les produits BIO. - E251ou nitrate de Sodium. Comme pour les nitrites, voir ci-dessus. Cancérigéne. Les sels de l'acide nitriques (nitrates) se transforment en nitrites dans l'organisme. - E252ou nitrate de potassium (salpêtre) : voir E251 - E280ou acide propionique, induit des changements comportementaux chez les rats de laboratoire : hyperactivité et perte de la sociabilité. Cet acide est soupçonné de contribuer à la régression autistique. Autorisé en France.
Agents anti-oxygène : - E320ou butylhydroxyanisole (BHA). Cet additif est utilisé pour éviter aux matières grasses de rancir. Le BHA est un cancérigène possible selon les données du CIRC et un perturbateur endocrinien. Le BHA est difficilement biodégradable et a un haut potentiel de bioaccumulation dans l'environnement. Il est notamment présent dans les chewing-gums. - E321ou butylhydroxytoluène (BHT). Comme le BHA, il s'agit d'un Antioxygène utilisé pour retarder l'oxydation des aliments, notamment des matières grasses, et éviter leur rancissement. Il se retrouve dans de nombreux plats cuisinés et chewing-gums... Comme le E320, le 321 a été classé "cancérogène possible pour les humains" (par le CIRC et l'OMS). De plus, il peut provoquer des allergies cutanées, digestives et serait suspecté de favoriser le dépôt des graisses dans les artères chez certaines personnes. - E324ou Ethoxyquine. Ce pesticide synthétisé par Monsanto en 1950 est un antioxydant utilisé pour conserver notamment le saumon mais aussi dans l'alimentation du bétail. Considéré comme toxique.
Agents de texture : - E441ou gélatine. Sous cette appellation se cache un composé d'origine alimentaire : « 80% de la production en Europe provient de couennes de porcs. 15% provient de peaux de bovins, et plus particulièrement de la fine couche située entre la peau et le tissu sous-cutané et contenant du collagène. Les 5% restants proviennent d'os de porcs et de bovins, de volailles et de poissons », détaille l'association Gelatine Manufacturers of Europe (GME), qui regroupe les principaux producteurs européens de gélatine. Son pouvoir gélifiant apporte de l'élasticité aux bonbons mous, de la consistance à la crème dans les gâteaux et de l'onctuosité aux desserts lactés. Elle est aussi utilisée pour donner du corps aux produits allégés contenant beaucoup d'eau. A bannir pour tous ceux qui sont végétariens ou qui évitent soigneusement les déchets alimentaires provenant des animaux.
Autres additifs : - E450diphosphates. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) notait en 2013 les risques pour la santé (principalement cardiovasculaires) d’une surconsommation de phosphates. En juin 2019, elle a durci la dose journalière acceptable de phosphate dans notre alimentation, en soulignant qu’il y avait un risque de dépassement de cette limite pour les adolescents et les enfants. - E551(dioxyde de silicium) nanoparticule pouvant être préjudiciable pour la santé. - E621(glutamate monosodique ou glutamate de sodium). Cet additif alimentaire qui donne du goût aux aliments est présent dans pratiquement tous les produits de viande transformés. Il serait lié à des troubles neurologiques tels que la migraine, la maladie d'Alzheimer, la perte de contrôle de l'appétit, l'obésité et d'autres maux. - E951(aspartame). Cet édulcorant remplace le sucre dans plus de 6000 produits dits "light". Certaines études ont mis en évidence l'apparition de cancers chez des rongeurs. De plus, des études ont alerté sur des risques neurologiques (épilepsie, maux de tête), la prise de poids (un comble) et des risques d'acidents vasculaires cérébraux et cardiaques (Science & Vie, juillet 2011). Cependant, l'EFSA, suite à son analyse des données scientifiques disponibles sur l'aspartame a conclu que "l'aspartame ne pose aucun problème de toxicité pour les consommateurs aux niveaux d'exposition observés. La Dose Journalière Admissible (DJA) actuelle est considérée comme sûre pour la population générale et le niveau d'exposition des consommateurs à l'aspartame est inférieur à la DJA." - E900ou dimethylpolysiloxane. C'est un agent anti-moussant utilisé dans les jus de fruits et les conserves de fruits et légumes. - source -
La suite de cet excellent article dans le magazine... qui recommande, à juste titre : " En pratique, quelles précautions prendre ? : même si la présence des Moah est désormais strictement limitée, il est fort probable que ces molécules ne disparaissent pas du jour au lendemain de nos assiettes. En attendant que les industriels aient tous amélioré leurs pratiques (choix de matériaux d'emballage non contaminés, adaptation de la chaîne de fabrication...), mieux vaut diminuer le temps de stockage des aliments en contact direct avec des packagings cartonnés. Cela ne supprimera pas totalement le risque, mais devrait tout de même le réduire un peu. De manière générale, pour éviter la migration de substances indésirables, il est toujours préférable de conserver ses produits dans des bocaux en verre."
Mauvaise pub pour la banane plantain. Le mois dernier, les bananeraies martiniquaises étaient sous le feu des projecteurs car des margoulins avaient badigeonné sur des bananes plantains fraîchement récoltées un produit interdit. En l'occurrence, un régulateur de croissance végétale - l'éthéphon, de son petit nom - qui, entre autres, accéléré le mûrissement des fruits.
L'occasion de se pencher sur l'une des baguettes magiques de l'agriculture intensive. Si l'éthéphon, classé cancérogène à fortes doses, est indésirable dans les bananeraies, on a en revanche le droit d'en pulvériser dans les vergers, sur la vigne, les céréales, les aubergines, les poivrons ou les tomates. Malgré les inquiétudes sur sa toxicité, cette molécule est autorisée depuis quinze ans dans toute l'Europe. Vingt et un produits phytosanitaires en contiennent.
Il faut dire que l'éthéphon est épatant pour gonfler les rendements et faciliter la récolte. Prenez l'ananas, deuxième fruit exotique le plus consommé dans l'Hexagone derrière l'avocat. Les Français en avalent en moyenne 1,3 kilo par an. Aspergée quelques jours avant la cueillette, la substance pénètre dans l'écorce et la chair du fruit, qu'elle fait ainsi jaunir prématurément. L'objectif est de cueillir les ananas avant l'heure afin qu'ils durent plus longtemps en rayons, tout en laissant croire aux chalands qu'ils sont mûrs à souhait. Ce qui donne des fruits plombés de résidus.
Le Bénin, quatrième producteur d'ananas africain avec 450 000 tonnes par an, avait dû, en 2016, suspendre pendant plus d'un an ses exportations vers l'Europe car les quantités d'éthéphon retrouvées dans ses cargaisons dépassaient les limites maximales autorisées.
En mars dernier, pour la même raison, des ananas venus du Cameroun ont fait l'objet d'une alerte européenne. Idem en décembre, pour des poivrons espagnols « colorés » en jaune avec de l'éthéphon. Et que dire des tomates ? Les producteurs ibériques, champions de la culture intensive sous serre, vaporisent de l'éthéphon pour faire mûrir artificiellement les tomates encore vertes et intensifier ainsi la récolte.
Embêtant quand on sait que, chaque année, l'Espagne nous envoie plus de 100000 tonnes de tomates industrielles. Nos céréaliers de la Beauce ont, eux aussi, un faible pour l'éthéphon, qui empêche le blé ou l'orge de verser en rigidifiant les tiges.
L'Europe a prévu de revoir les autorisations accordées l'année prochaine à cette charmante substance. On espère que la décision de Bruxelles sera mûrement réfléchie !
Comme d'hab., pour goinfrer ses actionnaires, l'agro-alimentaire - avec la complicité des gouvernements et de l'Europe de merde - nous goinfrent de résidus de pesticides !!! Vous êtes souvent malade ( maux de têtes, ventre,... ) ou subissez des maladies "chroniques", ne cherchez pas trop loin, regardez ce que vous mangez ou respirez...
Un nombre sans précédent de cas de dengue a été identifié en France métropolitaine depuis le milieu de l’été. En effet, près d’une quarantaine de cas « autochtones » – autrement dit, des infections contractées sur le territoire national, sans que les malades n’aient voyagé à l’étranger – avaient déjà été rapportés à la mi-septembre, ce qui est plus que le total cumulé des 10 dernières années.
La maladie s’est par ailleurs déclarée dans des départements où elle n’avait jamais été détectée jusqu’à présent. Alors que le nombre d’infections continuera probablement à augmenter dans les jours et semaines à venir, quelles régions sont concernées ? Quelles sont les causes les plus plausibles de cette situation exceptionnelle ? Cette situation peut-elle s’avérer préoccupante ?
Dans les Alpes-Maritimes, le foyer le plus important jamais identifié en France métropolitaine. Actuellement, sur les cinq départements touchés par la maladie, trois sont situés en région Occitanie et deux en région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). (...) - source -
Il est un peu tard, mais on sait quels coins il faut éviter d'aller car l'été prochain, ce sera évidemment pire,...
Informations médicales sur leur site, et, si jamais cela, malheureusement, vous arrivait, une aide :
" Le LIEN est une association de défense des patients et des usagers de la santé. Son cœur de mission est de défendre les victimes d’accidents médicaux.
Son action s’exerce dans le cadre de la lutte contre les infections nosocomiales et les accidents médicaux, qu’il s’agisse d’erreurs, de fautes ou d’aléas.
Le LIEN n’a qu’un seul parti pris, celui des patients et de leur sécurité et sa mission première est d’apporter une aide personnalisée aux victimes d’accidents médicaux et plus particulièrement aux victimes d’infections nosocomiales. Sa seconde mission est une mission plus générale et plus politique, celle de défendre les intérêts des patients et de les représenter devant les différentes institutions de santé et autorités administratives pour promouvoir la sécurité des soins et la qualité de la prise en charge. (...)