l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...
« Les opportunités qui se présentent à nous n’ont jamais été aussi grandes » Larry Fink ( octobre 2024 ) patron de BlackRock, gestionnaire américain d'actifs aux 11 500 milliards de dollars…


Au fond, les financiers ne sont que des voleurs qui ont acheté près du gouvernement le droit de voler - Goncourt

> pesticides : le « tour de passe-passe » pour rendre l’eau potable

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : santé Mots clés : aucun

          Fin septembre, l’eau potable de plusieurs millions de Français contaminée par l’ESA-métolachlore, un résidu d’herbicide, est… redevenue conforme. Un « tour de passe-passe » de l’État, dénonce une ONG.

          C’est l’histoire d’un polluant, l’ESA-métolachlore, qui disparaît subitement des eaux. Depuis le 1er avril 2021, ce métabolite issu de la dégradation du S-métolachlore – herbicide très largement épandu dans les cultures – est recherché systématiquement dans les analyses de qualité de l’eau. Et quand on cherche, on trouve. Sur les 16 845 prélèvements d’eau potable réalisés en France entre le 1er janvier 2022 et le 31 août 2022, 2 791 – soit près de 17 % – affichaient un taux d’ESA-métolachlore supérieur à 0,1 microgramme/litre (µg/L), la limite de qualité. Des taux fâcheux pour les industriels des pesticides — et pour l’État. L’un d’eux a donc livré de nouvelles études menant à ce que les agences gouvernementales revoient à la baisse la dangerosité de la molécule. « Un remarquable tour de passe-passe », selon Générations futures, qui dénonce « une méthode d’évaluation qui ignore le principe de précaution ».

          Dès fin 2021, Syngenta, l’un des fabricants du S-métolachlore, a soumis de nouvelles études à l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). « La réglementation prévoit que c’est aux industriels d’apporter les preuves de l’innocuité de leurs produits », précise Éléonore Ney, cheffe de l’unité d’évaluation des risques liés à l’eau à l’Anses. « Jusque là, nous n’avions pas suffisamment de données sur le potentiel génotoxique de ce métabolite, les études fournies étaient anciennes et n’avaient pas été réalisées selon les normes actuelles. Nos experts ne pouvaient pas se prononcer. Dès lors l’ESA-métolachlore était classé comme molécule pertinente. » Concrètement, cela signifiait qu’au-dessus de 0,1 µg/L, l’eau était considérée comme non potable.

► pour lire la suite...

> tiens ! on reparle du covid et d'une 9ème vague...

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : santé Mots clés : aucun

Les chiffres et cartes du Covid-19 en France au 26 novembre 2022

          Pendant que l’Assemblée nationale débat bruyamment de la réintégration des soignants non-vaccinés, une neuvième vague de coronavirus pointe son nez.

          L’accalmie aura été de courte durée et elle ne va pas arranger la situation déjà tendue dans les hôpitaux à cause de l’épidémie de bronchiolite et de l’arrivée de celle de la grippe. Mais Santé Publique France l’a bien confirmé ce vendredi 25 novembre. Une neuvième vague de Covid-19 est en train d’arriver dans le pays faisant planer ainsi le spectre d’une « triplédémie ».

          Le bilan hebdomadaire de SPF note ainsi une « reprise de la circulation » du coronavirus ainsi qu’une hausse des hospitalisations (et même des admissions en soins critiques) au moment même où la classe politique débat bruyamment de la réintégration des soignants non-vaccinés.

          Avoir une indication précise du nombre de cas est chose compliquée depuis que mi-novembre, un mouvement social des laboratoires de biologie empêche la remontée des informations. Il reste cependant les données transmises par les pharmaciens qui pratiquent notamment les tests antigéniques ; ceux-ci témoignent largement de cette reprise qui a pris corps il y a une dizaine de jours.

          C’est donc très logiquement qu’après un décalage toujours observé depuis le début de l’épidémie, la situation s’est aussi inversée dans les hôpitaux. Cela incite donc les autorités sanitaires à redoubler les appels à la vaccination des publics les plus fragiles, même si on a vu lors de la huitième vague à la rentrée que les conséquences sanitaires avaient été limitées.

          Vendredi 25 novembre, la Direction générale de la Santé recensait 48 629 nouveaux cas. Certes, c’est moins que la veille mais environ 10 000 de plus que le vendredi précédent, ce qui se vérifie que la carte bleue qui donne une moyenne des cas sur une semaine. On la voit très nettement augmenter depuis une grosse dizaine de jours. (...) - source -

 

A une certaine époque, un tel taux était, soi-disant, une catastrophe. Aujourd'hui, "ils" s'en fichent car "ils" ont décidé de ne rien faire pour que la population s'auto-immunise en l'attrapant, peu importe le nombre de morts et autres effets collatéraux... sans oublier que c'est très bon pour le business de l'industrie pharmaceutique et associés,...

 

> antibiotiques : l’antibiorésistance est une pandémie silencieuse

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : santé Mots clés : aucun

          Depuis leur découverte au début du XXe siècle, les antibiotiques ont transformé la médecine, humaine comme animale, en permettant de faire reculer de nombreuses maladies bactériennes. Mais leur utilisation s’est accompagnée de l’émergence de souches résistantes qui menacent leur efficacité.

          Pour freiner le grave risque que représente l’antibiorésistance pour la santé publique mondiale, certains pays ont pris des mesures drastiques, notamment en ce qui concerne les pratiques d’élevage. D’autres, au contraire, tardent à agir.

          Jean-Yves Madec, directeur scientifique antibiorésistance de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et Florent Parmentier, secrétaire général du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) font le point sur la situation et nous expliquent pourquoi il est si difficile de prendre des mesures à la hauteur de la menace.

► pour lire la suite...

> encéphalite à tiques : des transmission via le fromage de chèvre au lait cru

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : santé Mots clés : aucun

          Des cas de contaminations humaines par le virus de l'encéphalite à tiques via l'alimentation ont été observés pour la première fois en France en 2020. Plusieurs laboratoires de l'Anses se sont mobilisés afin d'en comprendre les circonstances, d'améliorer la détection du virus dans les produits au lait cru et de prévenir ainsi les risques de contamination similaires. Les premiers résultats de leurs travaux sont parus récemment.

          Au printemps 2020, 43 personnes habitant l’Ain ont souffert de méningites, de méningo-encéphalites ou de symptômes grippaux causés par une contamination par le virus de l’encéphalite à tiques (TBEV). Elles avaient toutes consommé du fromage de chèvre au lait cru.

          Il s’agissait de la première infection par voie alimentaire connue en France, le TBEV se transmettant généralement par piqûres de tiques. « En avril 2020, le premier confinement a favorisé la consommation de produits locaux, rappelle Gaëlle Gonzalez, chargée de projet à l’unité de virologie du laboratoire de santé animale de l’Anses. Le fait que les cas soient groupés a facilité l’identification de l’origine de la contamination. ».

          Les laboratoires de santé animale, de sécurité des aliments et de la rage et de la faune sauvage de l’Anses ont participé aux investigations menées dans l’exploitation agricole où ont été produits les fromages suspectés d’être à l’origine de la contamination. Les résultats de ces travaux scientifiques, qui ont également impliqué d’autres équipes françaises d’infectiologie, ont été publiés dans la revue Frontiers in microbiology.

Tracer le virus des fromages jusqu’aux tiques

          Il est apparu que tous les fromages impliqués provenaient d’une même exploitation. Suite à l’alerte sanitaire, les fromages ont été retirés du marché afin d’éviter d’autres contaminations. En parallèle, les chèvres ont été confinées à l’intérieur.

          Un quart des chèvres présentaient des anticorps contre le virus de l’encéphalite à tiques, ce qui indique qu’elles avaient été exposées au virus et que celui-ci était assez fortement présent dans la zone. Le virus a été détecté dans le lait de trois d’entre elles. Sachant que le TBEV peut être excrété dans le lait jusqu’à 23 jours après l’infection, les chèvres avaient été contaminées récemment. Des tiques porteuses du virus ont été trouvées dans le sous-bois présent dans la pâture des chèvres, elles sont probablement à l’origine de leur infection.

          Ce premier cas d’infection par voie alimentaire en France a souligné l’importance de disposer de méthodes efficaces pour la détection du virus de l’encéphalite à tiques dans les produits laitiers. Les scientifiques de l’Anses ont donc participé à l’évaluation de la méthode utilisée pour s’assurer qu’elle était suffisamment sensible et spécifique au TBEV.

Des infections en dehors de l’aire géographique connue du virus

          Ces contaminations ont pour la première fois révélé la présence du virus de l’encéphalite à tiques dans l’Ain, alors que sa présence en France était jusque-là surtout connue en Alsace, en Lorraine, en Savoie et en Haute-Savoie. Ce n’est cependant pas étonnant pour les scientifiques, qui savent que l’aire de répartition du virus a tendance à s’étendre depuis l’est de l’Europe et que sa présence peut passer inaperçue. « L’encéphalite à tiques ne cause pas de symptômes chez les animaux. Chez les humains, seuls 10 à 30 % des cas provoquent une méningite ou une encéphalite. Le reste du temps, les symptômes sont de type pseudo-grippal et passent donc inaperçus. », explique Gaëlle Gonzalez, première auteure de l’article publié dans Frontiers in microbiology.

Étudier les facteurs pouvant influencer le risque de contamination

          Depuis les premiers cas du printemps 2020, quelques autres cas de contamination par voie alimentaire ont été signalés en France. Des études sont actuellement en cours au sein des laboratoires de l’Anses pour identifier les facteurs pouvant influencer ces risques de contamination.

          Une de ces études vise ainsi à comprendre l’effet du microbiote sur le risque de transmission. Elle va prendre en considération l’ensemble des microorganismes présents dans le système digestif des tiques, dans celui des animaux domestiques et dans le lait.

            Par ailleurs, on sait que la pasteurisation du lait élimine le virus et que celui-ci ne survit pas dans les fromages ayant un temps d’affinage de plusieurs mois. Une thèse a débuté en 2021 pour déterminer l’incidence des étapes de fabrication du fromage au lait cru sur le virus : diminuent-elles la quantité de virus par rapport à celle présente dans le lait ? Celle-ci est-elle homogène dans tout le fromage ? Ces connaissances supplémentaires devraient permettre de mettre en place des mesures de surveillance et de prévention adaptées. - source -

> ma longue nuit aux urgences pédiatriques

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : santé Mots clés : aucun

          Ma fille a de la fièvre depuis 5 jours. Visite chez la pédiatre vendredi : "c'est probablement pas grand chose, il y a plein de virus qui circulent, mais si la fièvre continue, il faudra aller à l’hôpital faire une analyse au cas où ce soit une infection urinaire". Le lendemain, rebelote, fièvre à plus de 40 pendant toute la journée. On file aux urgences pédiatriques, une grande première pour ma compagne et moi, bientôt parents depuis un an.

À l'arrivée à 18h30, la salle d'attente est pleine. Au guichet, on annonce 5h d'attente. Génial.

          On attend, les heures passent. On observe tous les autres patients (mot qui n'aura jamais autant pris son sens que dans ces circonstances), il y a de tout. Un gamin avec un énorme pansement sur son nez le t-shirt plein de sang. Une fille avec un œil gonflé comme une patate, plein d'enfants qui toussent, des enfants qui vomissent toutes les 10mn.

5h... 6h...

          Soudain des parents qui attendaient depuis plusieurs heures eux aussi se mettent à crier. Dans leurs bras un enfant visiblement inconscient, yeux révulsés. Il est pris en charge et on commence à relativiser... À culpabiliser aussi parce que face à ces urgences vitales, on se sent con avec son gosse qui n'a "que" de la fièvre. Beaucoup d'autres enfants ne sont pas en urgence vitale, mais quelle alternative a-t-on ? Si on veut des résultats rapides pour les analyses on a pas d'autre endroit où aller...

          7h... Un autre parent se met à crier. Cette fois ci c'est sur le personnel au guichet d'accueil. C'est la 20eme fois que sa fille vomit, elle n'a plus de vêtements propres, sa mère est seule avec ses deux enfants, elle attend depuis 8h, elle n'en peut plus. On la comprend, on est tous à bout de nerfs. Mais on la recadre: "évidemment que c'est long, mais on est en sous effectif. On vous comprend mais on est sous l'eau. Actuellement les médecins de garde sont occupés avec des enfants qui ne respirent plus alors oui, votre fille qui vomit c'est pas prioritaire".

          8h, alors qu'on y croit plus, on nous appelle, à 2h40 du matin. Le médecin est extrêmement sympathique, pro, rassurant. Il ne précipite rien, prend le temps qu'il faut malgré tout le monde qui reste dans la salle d'attente. Alors qu'on a peur de se faire faire la morale parce qu’on est venus pour un "petit" truc, il nous dit qu'on a bien fait de venir, 6 jours de fièvre c'est inquiétant.

          On attend encore 45mn les infirmières qui viennent faire prise de sang et prélèvement urinaire, là aussi super pro, puis encore 1h45 d'attente pour les résultats, qui s'avèrent négatifs, pour enfin pouvoir rentrer à la maison à 6h du matin.

          Ce que je retire de cette nuit c'est que l'hôpital public est dans un état effarant. On en entend parler depuis un moment mais être plongé en plein dedans de cette manière, wow. Le fait qu'on doive aller aux urgences pour faire des analyses, qu'on doive engorger des urgences qui seraient déjà sous l'eau sans ça, il y a vraiment quelque chose qui cloche. (...) - source -

un des nombreux commentaires :  " On a les hommes politiques qu'on se choisit. On continue à fermer des lits. Macron voulait encore supprimer des hébergements d'urgence (il a renoncé... Pour l'instant). Ils vont aller où les SDF qui trainent dehors par -10° à votre avis ? On a eu 30% d'abstention à l'élection présidentielle récemment... 53% aux législatives. Parmi ceux là combien viennent chialer maintenant que les hôpitaux sont devenus pourris, que pôle emploi c'est nul et que la retraite sera bientôt a 70 ans. Ça fait 20 ans qu'on se paye des libéraux qui veulent faire des économies, ou ''limiter la dette ''. Voilà ce qu'on a."

ou celui-ci : " il y a aussi quelque chose de très insidieux derrière. Rendre un service public inapte via des coupes budgétaires ou un alourdissement administratif permet aussi d'ouvrir la porte à la privatisation. Quelque chose que certains gouvernements aiment beaucoup. Il y a une infiltration des cercles politiques par les intérêts privés qui va passer des petites mesures qui vont aboutir à ça. C'est fait de manière volontaire."