(...) Il faut dire que Macron et son gouvernement ont joué de malchance. Après avoir distribué de l’argent comme jamais, une inflation galopante est malencontreusement apparue. Pas de bol.
Avec cette inflation et les ruptures massives de chaînes logistiques déclenchées par les intelligentes décisions de confinements partout dans le monde, les prix des énergies fossiles ont explosé à la hausse. Pas de bol.
Pour aider à lutter contre le vilain méchant dioxyde de carbone, la France a choisi, comme l’Allemagne, de se départir de ses centrales nucléaires qui marchaient pourtant fort bien. Pas de bol.
Depuis plusieurs années, l’Union européenne a choisi la dépendance énergétique quasi-complète envers l’étranger, à commencer par la Russie. Malheureusement, le conflit qui a éclaté en Ukraine rend la situation complexe. Pas de bol. Suite à ce conflit, l’Union européenne, France en tête, décide d’interdire les importations d’hydrocarbures russes. Pas de bol. (...)
Tout juste suffira-t-il d’expliquer qu’il n’y aura aucune pénurie ni coupures : on parlera de distribution calibrée, de transition douce et de sobriété énergétique. Grâce à une habile distribution de tickets de rationnements chèques carburant et autres facilités de caisse, grâce à des idées aussi nombreuses que clairement définies, on va habituer le Français à sa nouvelle misère frugalité. (...) - source -
L'Europe de merde ( et l'Allemagne ) pensait en terminer avec la France en la forçant à perdre son autonomie énergétique en l'obligeant de supprimer ses centrales nucléaires. Pas de bol...
Les citoyens montrent des signes clairs d’agacement surtout lorsque se multiplient les agendas délirants qu’elle fait passer avant les besoins de ces populations. Il est certes évident que les idées sont encore confuses chez l’électeur occidental moyen qui découvre, très progressivement, que les avanies qu’il a subies ces dernières années ont été entièrement architecturées et sinon voulues, au moins empirées ou déclenchées par les conduites imbéciles et obstinées de ces élites et de leurs grands objectifs mondialistes.
Il faut dire qu’est subitement devenu très visible le lien entre les décisions politiques calamiteuses prises ces 10 dernières années – favorisant les énergies renouvelables ingérables et donc le gaz – ainsi que ces dernières semaines – boycott et sanctions multiples – et l’explosion des prix de l’énergie, à la pompe ou au compteur, et qui promet un hiver particulièrement désagréable pour tous.
En outre, maintenant que l’inflation explose, il devient difficile de nier le lien entre ces choix calamiteux, les disruptions logistiques décidées pour des raisons sanitaires fumeuses, les choix de société imposés à commencer par ces choix écologiques ou cette fiscalité délirante afin d’imposer une décroissance et une désindustrialisation jugées polluantes, entrainant des délocalisations massives et un abandon de la valeur ajoutée au reste du monde…
Indéniablement, cet agacement déjà palpable se muera en détestation à mesure que les dirigeants continueront de pousser leurs agendas débiles à base d’électricité rationnée (merci Linky !), de viande remplacée par des insectes, d’abolition de propriété privée et de Pass Carbone qui ne dit pas encore son nom mais dont on chuchote de plus en plus l’existence dans les médias de révérence.
Décidément, si vous aviez apprécié les confinements en 2020 et 2021, vous adorerez leur version « ultra-sobre » cet hiver. Tout en prévoyant un pull, attendez-vous cependant à ce que la grogne monte. - source -
Le gouvernement autrichien appelle à découpler la tarification du gaz de celle de l’électricité, affirmant que le mode de fonctionnement du marché européen de l’électricité entraîne une hausse continue des prix en raison des coûts records du gaz.
La conception du marché européen de l’électricité entraîne une hausse et une baisse parallèles des prix des produits de base. Le prix de l’électricité est déterminé toutes les 30 minutes par le coût marginal de la dernière unité de production à être mise en fonctionnement pour répondre à la demande.
Il s’agit souvent d’une centrale à gaz, dont le coût marginal est plus élevé que celui d’unités telles que les énergies renouvelables, qui sont exploitées en premier.
Le prix de l’électricité défini par celui du gaz
Le prix de l’électricité est donc fixé en fonction du coût d’exploitation de la centrale à gaz, qui est actuellement cher et sujet à des incertitudes d’approvisionnement.
Les parties prenantes craignent que cet élément essentiel ne signifie que les prix et les flux de gaz déterminés par le président russe Vladimir Poutine aient un impact direct sur les coûts pour les consommateurs européens.
« Nous devons enfin mettre fin à cette folie qui sévit actuellement sur les marchés de l’énergie », a déclaré dimanche le chancelier autrichien Karl Nehammer, à l’issue d’une réunion d’urgence du gouvernement. Cela ne serait possible que par une « solution européenne », a-t-il ajouté. M. Nehammer a discuté de cette question avec le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre tchèque Petr Fiala, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de l’UE.
Les Tchèques ont annoncé vendredi (26 août) leur intention de convoquer une nouvelle réunion d’urgence des ministres européens de l’Énergie. « La question [du prix de l’énergie] sera à l’ordre du jour de la réunion spéciale prévue des ministres de l’Énergie de l’UE », a déclaré M. Nehammer.
Le gouvernement souhaite « découpler » le prix de l’énergie du prix du gaz et faire en sorte que le prix soit plus proche des coûts « réels » de la production d’électricité. Les centrales nucléaires et les installations d’énergie renouvelable produisent une grande partie de l’électricité consommée dans l’UE à un coût minime.
« Nous ne devons pas permettre à M. Poutine de décider chaque jour du prix de l’électricité en Europe ! Or, la gestion actuelle du merit order conduit exactement à cela », a déclaré M. Nehammer.
Le gouvernement grec a proposé au mois de juillet d’abolir entièrement le système actuel du marché de l’électricité. Le gouvernement allemand a pour sa part révélé vendredi son intention de réorienter les bénéfices excessifs vers les consommateurs. - source -
Ce sont les allemands qui ont imposé ce système qui leur est, d'une part, extrêmement favorable et permet, d'autre part, de couler l'électricité française bon marché qui provient du nucléaire ...
Cette même technique de " libre concurrence " est imposée par cette union européenne de merde dans tous les domaines pour les plus grands profits des actionnaires ; les populations, elles, paient...
Ursula Von der Leyen (Présidente de la Commission européenne), qui sans avoir été élue par quiconque, pilote la politique économique de l’UE, et s’est vue recevoir une augmentation de 2500 euros venant s’ajouter à son traitement mensuel de 29205 euros ; Soit 31705 euros net et non imposable car bénéficiant du statut diplomatique. Hé oui, Ben oui ! L’organisation européenne et ses 30.000 employés/membres/affidés ont eu droit, à cause de l’inflation (causée en partie par eux) à 8,50 % d’augmentation afin de compenser leur perte de pouvoir d’achat… Et lorsqu’on sait combien touche cette armée de bras cassés, ce sont des envies de lancers de tomates en pleine poire qui se perdent, se perdent !
Ursula Von der Leyen dite Cruella Von der Lahaine, gagne donc aujourd’hui plus de 30000 euros par mois mais ne cesse de demander l’austérité un peu partout en Europe et conseille une réduction de 15% de consommation d’énergie en prévision d’un hiver qui pourrait s’annoncer très rude, pour donner suite aux coupures d’alimentation du gaz en provenance de la Russie ; Coupures d’ailleurs dues à ses décisions de foldingue et sa clique de corrompus non élus ! Oserais-je mentionner sous peine de mauvais esprit ses courts voyages en jet, ses voitures avec chauffeurs, ses nuits dans des palaces, ses restaurants 5 étoiles et peut être même sa garde robe de chez LVMN, l’ami des multimilliardaires… Comme tous ses semblables, « faites ce que je dis, mais pas ce que je fais ».
Une tambouille entre amis (es)
Rappelons que la présidente de la Commission Européenne a été nommée par le parlement européen sur proposition du Conseil européen, institution qui réunit les chefs d’État ou chefs de gouvernement des 27 États membres de l’Union Européenne. Il en va de même pour les Commissaires qui sont intronisés (et donc non élus) à la Commission Européenne par les chefs d’État ou de gouvernement des États membres. Ces nomination relève en réalité du choix des actionnaires des multinationales et des banquiers qui ont financé les campagnes de ces chefs d’État ou de gouvernement, qui sont donc sous le contrôle de l’oligarchie, dans leurs pays respectifs. Ainsi, les « agents publics » sont choisis dès le départ, en fonction de leur aptitude à satisfaire la politique décidée par les principaux détenteurs de capitaux, soit les milliardaires finançant les cabinets de lobbyistes installés à Bruxelles.
Pour la France, 10 milliardaires qui dictent leurs 4 volontés à Macron & Co, ainsi qu’à tous les partis, oppositions incluses.
Ce qu’il faudrait savoir, mais dont tout le monde se contrebalance :
Les entreprises multinationales (et ses milliardaires) protégées par une « architecture d’impunité » se développent en toute légalité sous cette « architecture » bienveillante qui a été mise en place à travers la constitution européenne (rejetée par 55% des français en 2005, mais remis en selle par Nico/Sarko en 2008 avec l’aide des députés). Vient ensuite, la commission européenne/le parlement européen, les accords de libre-échange et d’investissement, l’organisation mondiale du commerce (OMC), les politiques d’ajustement structurel imposées par le fonds monétaire international (FMI), la banque mondiale, l’OMS, la banque européenne et à travers la promotion agressive des partenariats public-privé (PPP) et l’OTAN avec aujourd’hui Biden qui tire les ficelles.
Pour bien comprendre il faut aller au cœur de cette « architecture » bien huilée et son bras armé qu’est le tristement célèbre système du « règlement des différends entre investisseurs et États » (RDIE) : un mécanisme d’arbitrage totalement privé qui autorise les multinationales à poursuivre des gouvernements lorsqu’elles estiment que leurs profits futurs sont menacés par de nouvelles mesures ou politiques renforçant les protections sociales et environnementales. Ce mécanisme neutralise ainsi les fonctions même des états, dont la responsabilité première serait de défendre l’intérêt public et de protéger le bien-être des citoyens contre la voracité privée. D’où une asymétrie de pouvoir fondamentale : D’un côté, des multinationales imposant leurs volontés via un droit international « dur » et contraignant, sanctionné par des traités et par un système d’arbitrage à leur main ; Et de l’autre côté, soumises elles-mêmes qu’à un droit « mou » à travers leurs politiques de responsabilité sociale d’entreprise (RSE) et autres démarches similaires non pénalisantes.
A la suite de ce qui vient d’être dit et en ce qui concerne le continent européen, ce sont donc les multinationales qui par le biais d’avocats et de lobbyistes tiennent la main de ceux qui écrivent le texte des lois allant dans le sens de leurs intérêts, puis sous différentes manières (cadeaux, corruption, pressions) les remettent dans les mains des parlementaires de Strasbourg, pour que ces « propositions » soient votées. Et ainsi, ces multinationales peuvent avancer à découvert en respectant la loi… Fabriquée par et pour elles mêmes.
Tous les « responsables » de haut rang de la commission européenne ont été nommés pour leur bonne volonté à se plier aux désidératas de ces « architectures ». L’exemple type de ces « fréquentations » de consanguinité est cette Von der Leyen, amie pour la vie avec le PDG de Pfizer, Albert Bourla, dit Mister Covid, et aussi son mari, Heiko Von der Leyen directeur médical d’une société de biotechnologie américaine Orgenesis qui dispose d'une plate-forme de vaccins cellulaires ciblant le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2), le virus qui cause le COVID-19... Pas surprenant qu’elle soit autant fanatique des piquouses/piquouses et promeut le vaccin à tout crin au bénéfice des labos de ses potes et proches…Si de telles rapprochements prenaient place en Afrique ou ailleurs on hurlerait à la république bananière, mais, comme cela vient de « la communauté internationale », alors là, pas touche à tous ces copains coquins et à la Von der Leyen ! Et en avant ! (davaï ! en russe) pour la guerre en Ukraine !!! [ article de Georges Zeter/aout 2022 ] -source -
L'auteur semble avoir oublié que les évangélistes se cachent aussi derrière cette "sainte" de la finance de la haute bourgeoisie allemande bien sur tous rapports...
Et dans le canard enchaîné du 31 août 2022 : " Ursula Von Der Leyen, la Présidente de la Commission européenne, a passé trois jours dans la communauté œcuménique de Taizé (Saône-et-Loire), "fondée par des protestants et dirigée par le religieux français d'origine allemande Alois Löser", rapporte "Le Journal du dimanche" (28/8). Elle a expliqué être venue pour "trouver l'inspiration dans les heures difficiles que traverse l'Europe". Prochaine étape pour résoudre la crise énergétique : un pèlerinage à Lourde ? "
Étonnant, non ? ( la communauté de Taizé... ) Cela ne m'étonnerait pas qu'il s'agissait d'une réunion des chefs évangélistes, associés et affidés pour y prendre ses ordres...
(...) les scandales sanitaires ou sociaux ne sont pas nouveaux, mais ce début d’année a été entaché par trois scandales majeurs qui sont un rappel trop cruel de ce que peut générer très directement notre système économique. Retour sur trois taches rouge sang : Orpéa, Kinder et Buitoni.
Leurs profits valent plus que nos vies : c’est bien ce qui semble réunir ces trois affaires emblématiques, dont deux ont affecté des marques populaires de grande consommation. Bien sûr, les enquêtes sont seulement ouvertes, et nul ne sait si elles permettront de conclure de manière totalement irréfutable sur les raisons des contaminations des œufs Kinder et des pizzas Buitoni. Mais ce qui est frappant ici, c’est que des produits extrêmement populaires puissent avoir été les vecteurs de dizaines d’intoxications graves, ayant mené jusqu’à la mort de deux enfants dans le cas des pizzas Buitoni. En outre, dans les deux cas, les réactions des entreprises incriminées sont loin d’échapper à la critique, outre les défaillances sanitaires, entre retard à prendre en compte les premières alertes et mauvaise réaction des dirigeants une fois la crise devenue publique. (...)
La très grande lenteur dans la réaction des deux multinationales en dit sans doute long sur ces crises et les fondamentaux de notre système économique. La prétendue transparence n’est qu’un élément de langage et Nestlé et Ferrero savent sans doute que la pression mise sur les coûts a probablement joué un rôle dans les contaminations. Voilà deux décennies que les actionnaires réclament toujours plus de rémunérations et cela a eu des conséquences très concrètes dans bien des budgets des multinationales. Les éléments de langage finalement très vagues du patron de Nestlé peinent à cacher les probables coupes sombres qui ont eu lieu depuis des années dans les budgets des usines, qui doivent toujours produire pour moins cher. On peut aisément penser que cela n’est pas pour rien dans ces affaires.
En somme, c’est la même logique qui était à l’œuvre dans le révoltant scandale Orpéa, avec ces économies de bout de chandelle pourtant réalisées sur des éléments clés d’un accueil humain des pensionnaires, des économies sur les couches aux budgets alimentation misérables. Pourtant, Orpéa facture cher ses services et réalise près de 30% d’Excédent Brut d’Exploitation sur son chiffre d’affaires en France. Ces économies n’étaient pas destinées à sauver l’entreprise mais simplement à améliorer la rémunération des actionnaires, ce qui rend ces mesquineries d’autant plus inhumaines. Pour couronner le tout, le Canard Enchaîné a révélé il y a quelques semaines que certains directeurs d’Orpéa complétaient leurs salaires par des prestations, indirectement financées par toutes ces sinistres économies…
Ce que 2022 rappelle, pour tous ceux qui en douteraient encore, c’est que les profits des multinationales valent plus que nos vies à tous. Le système économique actuel est même prêt à faire porter plus de risques à ses propres consommateurs (au risque de sa ruine) dans sa quête sans fin d’augmentation des profits. Et il est clair qu’il est prêt à renoncer à toute humanité dans le processus. - source -
Le système économique actuel " est prêt à renoncer à toute humanité ". Exact ! Et à tel point que ce qui restent encore des démocraties est en train de d'effacer au profit de dictatures qui se mettent, comme en Europe de merde, lentement mais sûrement en place... Cela rappelle d'ailleurs les soutiens financiers des grands patrons à Hitler.
Les dividendes européens augmentent de 28,7 % au deuxième trimestre 2022
Tandis que l’inflation érode le pouvoir d’achat des travailleurs européens, les plus grandes entreprises européennes ont considérablement augmenté les sommes qu’elles ont versées à leurs actionnaires au deuxième trimestre 2022.
L’indice mondial des dividendes publié par la société d’investissement Janus Henderson Investors montre une forte hausse des dividendes versés par les 1 200 plus grandes entreprises en termes de capitalisation boursière. Les entreprises européennes sont celles qui ont versé le plus d’argent à leurs actionnaires par rapport à l’année dernière, augmentant les versements de 28,7 % (en euros).
Le rapport indique que cette hausse est due aux importants bénéfices réalisés par les entreprises en 2021, lorsque l’économie se remettait de la pandémie. Les versements de dividendes avaient déjà augmenté de 25,7 % après avoir reculé de 28,4 % au cours de l’année de pandémie de 2020.
Des entreprises stimulées par la reprise et les prix élevés
En France, par exemple, Airbus a largement contribué à cette hausse des dividendes, car il a repris le versement de ses dividendes après une interruption de deux ans. Dans d’autres États européens, comme les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne, l’Italie et la Suède, la hausse des dividendes a été principalement portée par le secteur bancaire. Toutefois, le rapport indique également que des entreprises ont profité de la hausse des prix.
Par exemple, les constructeurs automobiles allemands Mercedes-Benz et BMW ont plus que triplé leurs versements par rapport à l’année dernière.
« La hausse spectaculaire des prix des voitures et l’amélioration de la composition des ventes au profit de véhicules générant des marges plus élevées ont plus que compensé la baisse des volumes », peut-on lire dans le rapport.
L’indice ne porte que sur les plus grandes entreprises d’Europe et du monde et ne constitue donc qu’un résumé incomplet de la situation. Néanmoins, il anime le débat sur la question de savoir qui profite et qui souffre de la hausse des prix en cours.
Diminution des salaires réels avec 8,9% d’inflation en Europe
Sous l’effet de la hausse des prix de l’énergie résultant de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’inflation en glissement annuel a atteint 8,9 % en juillet en moyenne dans l’UE. Si le salaire nominal a lui aussi commencé à augmenter dans l’ensemble du bloc, sa croissance ne compense pas la perte de pouvoir d’achat causée par l’inflation.
Par conséquent, les salaires réels diminuent, tandis que les versements de dividendes augmentent plus vite que l’inflation. Au deuxième trimestre de cette année, les versements de dividendes étaient 15,5 % plus élevés qu’au même trimestre de l’année 2019, avant la pandémie.
Cela ne plaît pas aux représentants syndicaux qui estiment que le poids de l’inflation est inégalement supporté par les travailleurs. Pour la Confédération européenne des syndicats (CES), l’écart entre l’augmentation des dividendes et celle des salaires montre que « les bénéfices excessifs des entreprises — et non les salaires — sont le moteur de l’inflation ».
Taxer les bénéfices additionnels ?
« Ces chiffres seront difficiles à accepter pour des millions de travailleurs aux prises avec la crise du coût de la vie », a déclaré Esther Lynch, secrétaire générale adjointe de la CES, appelant à taxer les profits excédentaires qui ont été réalisés grâce aux prix élevés.
Le projet de taxe sur les profits exceptionnels fait l’objet de discussions dans plusieurs États membres de l’UE, principalement pour les entreprises du secteur de l’énergie. En juillet, l’Espagne a annoncé qu’elle allait introduire une taxe sur les bénéfices excédentaires afin de générer des recettes fiscales supplémentaires de 7 milliards d’euros.
En juillet toujours, la vice-présidente de la Commission européenne, Věra Jourová, a déclaré que l’exécutif européen envisageait une « approche coordonnée et raisonnable au sein de l’UE concernant la taxe sur les bénéfices exceptionnels » lors d’un débat sur le sujet au Parlement européen.
Les détracteurs de l’impôt sur les bénéfices exceptionnels estiment que des bénéfices élevés constituent une bonne incitation pour les entreprises à investir, ce qui devrait ensuite se traduire par une augmentation de l’offre et une baisse des prix. - source -
Les super-profits des entreprises et l’appauvrissement des populations sont la marque de fabrique cette Union Européenne de merde,...
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a dénoncé « l’oligarchie de fait » imposée par la France et l’Allemagne à l’Union européenne, appelant à un « retour aux principes » de l’UE, dans une tribune consacrée à la guerre en Ukraine publiée mardi (16 août) dans Le Monde.
Le conflit en Ukraine a « révélé la vérité sur l’Europe », qui a « refusé d’écouter la voix de la vérité » venant de Pologne sur les ambitions « impérialistes » de Vladimir Poutine, « une illustration du problème plus large auquel l’UE est confrontée aujourd’hui », a-t-il estimé.
« En son sein, l’égalité des Etats individuels est de nature déclarative. La pratique politique montre que les voix allemande et française ont une importance prépondérante », a encore jugé le chef du gouvernement polonais. « Nous avons donc affaire à une démocratie formelle et à une oligarchie de fait au sein de laquelle le pouvoir est détenu par les plus forts ».
L’Union européenne a « de plus en plus de mal à respecter la liberté et l’égalité de tous les Etats membres », a-t-il insisté. « De plus en plus aussi, nous entendons dire que ce n’est plus l’unanimité, mais la majorité qui doit décider de l’avenir de l’ensemble de la communauté ».
Or « l’abandon du principe de l’unanimité dans davantage de domaines de compétence de l’UE nous rapproche d’un modèle où les plus forts et les plus grands dominent les plus faibles et les plus petits », a argumenté M. Morawiecki, pour qui l’Union « n’a pas été à la hauteur […] face à la guerre ». Et le Premier ministre polonais d’appeler à un « retour aux principes qui organisent la communauté européenne ».
« L’Europe a besoin d’espoir comme jamais auparavant. Et elle ne peut trouver cet espoir que dans un retour aux principes et non dans le renforcement de la superstructure institutionnelle ».
La Pologne, comme les pays baltes, figure parmi les soutiens les plus inconditionnels de l’Ukraine au sein de l’UE, mais également les plus grands critiques de la Russie, par opposition notamment à l’Allemagne et la France, dont les positions parfois plus timorées sont critiquées par Kiev. - source -
Que nenni ! C'est l'Allemagne qui gouverne réellement l'UE, la France est aux ordres,...