À moins d'être passionné d'automobile, il est fort probable que vous ne connaissiez pas les caractéristiques des pneus de votre voiture et peut-être pas même leur marque ! Et c'est assez logique : tant qu'ils sont bon état, tout va bien. Toutefois, si vous circulez dans certains régions de France, vous devriez vous intéresser davantage, en vérifiant notamment leur type. Car dans quelques semaines, certains modèles seront purement et simplement interdits !
Depuis quelques années, la Loi Montagne impose à tous les véhicules circulant dans certaines zones montagneuses de France d'être équipés de pneus hiver ou de dispositifs antidérapants, comme des chaînes ou des chaussettes à neige. Cette réglementation s'applique dans 48 départements entre le 1er novembre et le 31 mars, même si vous n'êtes que de passage dans ces régions. Jusqu'à présent, une certaine souplesse permettait d'utiliser des pneus Toutes saisons, marqués M+S (Mud and Snow). Mais cela va changer à partir de l'hiver prochain. Si vous êtes habitué à rouler avec ces pneus, il est grand temps de jeter un coup d'œil à votre équipement.
En effet, à compter du 1er novembre 2024, les pneus uniquement estampillés M+S ne seront plus acceptés pour circuler sur les routes de montagne où les équipements hivernaux sont obligatoires. La tolérance qui prévalait jusqu'-là prendra fin, et seuls les pneus arborant le logo 3PMSF (Three Peak Mountain Snowflake), reconnaissables à leur symbole représentant une montagne à trois pics et un flocon de neige, seront autorisés.
Pourquoi ce changement ? La raison est simple : les pneus marqués 3PMSF offrent une bien meilleure adhérence sur la neige, le verglas et autres surfaces glissantes, car ils sont soumis à des tests rigoureux en laboratoire. Contrairement aux pneus M+S, qui ne répondent pas à une norme précise de performance hivernale, les pneus 3PMSF garantissent une sécurité accrue en conditions extrêmes. Ils sont donc plus adaptés aux exigences de la Loi Montagne, qui vise à réduire le nombre d'accidents sur les routes en hiver.
De fait si vos pneus actuels ne portent que le marquage M+S, vous devrez les changer avant novembre 2024. Rouler avec des pneus non conformes après cette date pourrait vous exposer à une amende de 135 euros et même à l'immobilisation de votre véhicule. Mieux vaut anticiper ce changement dès maintenant pour éviter les mauvaises surprises !
Et, surtout, soyez très attentif et méfiez-vous des bonnes affaires qui pourraient ne pas en être. Car si de nombreux pneus toutes saisons sont déjà disponibles avec le marquage 3PMSF, certains vendeurs continuent de proposer des pneus marqués M+S, souvent à des prix attractifs, sans mentionner qu'ils seront bientôt interdits. Il serait dommage de dépenser pour des pneus qui ne vous serviront plus dans quelques mois ! - source -
Et voilà, des pneus dits toutes saisons qui ne le sont pas ! Belle arnaque ! Cela rappelle les beaux jours du téléphone à usage dit "illimité"...
Depuis le 15 février, le nombre de bagages est limité dans les TGV inOui et Intercités. La SNCF se montrera tolérante jusqu'à dimanche. Après cette date, les voyageurs ne respectant pas ces nouvelles règles risquent une amende de 50, voire 150 euros.
Combien de bagages a-t-on le droit de transporter dans les trains de la SNCF ? De quelles dimensions ? La réglementation a évolué : depuis le 15 février, le nombre de bagages est limité dans les TGV inOui et Intercités. « Un passager doit pouvoir transporter seul ses bagages », avance la SNCF. En réalité, c’est un peu plus complexe que ça. On fait le point.
Quels bagages dans les TGV inOui et Intercités ?
Depuis le 15 février, chaque passager d’un TGV inOui ou d’un Intercités est limité à « deux bagages aux dimensions maximales de 70 x 90 x 50 cm (valises, gros sac à dos, sac de randonnée, sac de sport) et un bagage à main étiqueté aux dimensions maximales de 40 x 30 x 15 cm (sac à dos, cabas, sacoche d'ordinateur) », détaille le site de SNCF Voyageurs.
Un bagage spécial par personne (poussette, trottinette pliée, instrument de musique dans un étui étiqueté, paire de skis sous housse étiquetée, planche nautique ou snowboard sous housse étiquetée) est autorisé mais les dimensions ne doivent dépasser 90 x 130 cm.
Quid des trains Ouigo ?
Les voyageurs Ouigo, eux, ne sont pas soumis aux mêmes règles. L'achat d'un billet Ouigo ne comprend que le transport d'un bagage cabine (55 x35 x 25 cm max) en plus d'un bagage à main (36 x 27x1 5 cm max). Si vous souhaitez voyager avec un bagage spécial, il vous faudra souscrire à une option en ligne à 5 euros (ou 20 euros à l'entrée du train) et respecter là encore quelques conditions :
- Vos équipements sportifs (trottinette, planche nautique, etc.) ne devront mesurer plus de 1,30m x 0,90m et être rangés en housse.
- Vos skis, eux aussi dans une housse, ne devront dépasser les 2 mètres.
- Vos instruments de musique devront être rangés dans un étui spécial dont la taille n’excède pas les 1,30m x 0,90m.
Si vous voyagez avec des enfants en bas âge, vous pourrez emmener tous les équipements de bébé (poussette, nacelles, siège-coque) gratuitement. Si vous transportez une poussette mais que vous voyagez sans enfant, il vous faudra souscrire à l’option à 5 euros.
Seuls les voyageurs sur ''Ouigo Plus'' peuvent avoir un bagage supplémentaire ou de taille supérieure dans le prix de leur billet.
Que risque-t-on en cas de non-respect de ces règles ?
En ce qui concerne les TGV inOui et Intercités, c'est la fin de la période de tolérance de la SNCF, qui commencera à verbaliser à partir de lundi. Les voyageurs ne respectant pas les nouvelles règles risqueront de devoir s’acquitter d’une amende de 50 euros, voire 150 euros, « en cas d’entrave à la circulation dans les couloirs ou d’occupation indue d’une place ou d’un espace bagages ». -source -
Le big foot pour une entreprise : augmenter ses recettes en donnant des amendes comme elle veut en modifiant comme elle le veut ses réglements pour rendre ces amendes plus nombreuses et faciles à donner ! Il est anormal qu'une entreprise privée puisse donner des amendes à ses clients ou ait sa propre police ! Qui plus est, lorsque son personnel en touche un pourcentage !!!
Les patrons attendent avec espoir la possibilité, comme aux siècles derniers, de donner des amendes à leurs employés, sous n'importe quel prétexte, amendes évidemment défalquées de leurs salaires. "On" en prend le chemin...
Dans les années 1980, les «jeunes» (dont je faisais partie) savaient qu’au pieu c’était la capote ou la mort. Entre l’ivresse d’un coup d’un soir et le risque de finir ses jours à l’hosto dans d’atroces souffrances, il fallait être inconscient pour faire le mauvais choix. Mais ce temps-là est révolu. C’est ce qui ressort d’un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), publié fin août. Les données ont été recueillies sur 242.000 adolescents de 15 ans, dans 42 pays d’Europe et d’Asie centrale, ainsi qu’au Canada. Partout, la tendance est la même : de moins en moins de latex dans le sexe. Entre 2014 et 2022, le pourcentage d’adolescents qui ont utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport est passé de 70 % à 61 % chez les garçons et de 63 % à 57 % chez les filles.
Certes, 15 ans reste un âge où le sexe est beaucoup plus fantasmé que pratiqué. Que les parents se rassurent, la majorité de leurs têtes blondes n’a pas encore vu le loup en sortant du collège (depuis les années 1980. l’âge moyen du premier rapport sexuel est stabilisé autour de 17 ans). Dans l’échantillon de population étudié, seulement 20 % des garçons et 15 % des filles avaient perdu leur pucelage. Cette sexualité précoce aurait même tendance à légèrement décliner (en France, en 2018, 24 % des garçons avaient des relations sexuelles à 15 ans, contre 20 % en 2022). Pour Emmanuelle Godeau, enseignante-chercheuse à l’École des hautes études en santé publique (EHESP) de Rennes et responsable de l’enquête OMS pour la France, « cela pourrait être dû au fait qu'à cet âge la relation amoureuse passe beaucoup par les écrans, et cela décale l'activité sexuelle réelle ».
En tout cas, depuis une dizaine d’années, ceux qui passent à l’acte négligent de plus en plus la capote. Il n’y a pas encore d’étude pour en établir scientifiquement les raisons, mais les experts avancent quelques pistes. Pour commencer, l’affaiblissement des campagnes de prévention. On sait qu’il y a des mouvements religieux qui s’opposent frontalement à tout ce qui touche au sexe, mais même en dehors de ces hurluberlus (qu’il soient cathos, juifs ou musulmans), des réticences se manifestent plus ou moins sournoisement. C’est ce que déplore Emmanuelle Godeau : « On observe de nouvelles frilosités à propos de l’éducation sexuelle. C’est encore pire dans certains pays, comme le Kazakhstanou l’Arménie, mais c’est vrai aussi en France. »
Paradoxalement, la capote souffre aussi de l’amélioration des traitements contre le sida. Si bien que « l'idée qu’on peut mourir de cette maladie est beaucoup moins présente aujourd’hui, et les institutions ont baissé la garde en matière de prévention ». Certains spécialistes estiment également que la PrEP, traitement préventif qui permet de baiser sans attraper le sida, incite à l’abandon du condom. La population de 15 ans n’est peut-être pas directement concernée, mais cela contribue au déclin général de la promotion du latex.
Fort heureusement, le taux de contamination par le VIH n’augmente pas. En revanche, on constate une explosion d’autres infections sexuellement transmissibles, certes moins graves mais nettement plus contagieuses. Ces invitées surprises des parties de jambes en l'air, nommées chlamydia, gonorrhée ou syphilis, prospèrent sans relâche dans les culottes (une étude publiée en mars 2024 par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies montre des augmentations respectives de 16 %, 48 % et 34 % pour ces infections entre 2021 et 2022).
La prévention des risques dépend aussi du milieu social : le taux d’utilisation du préservatif est de 33 % chez les ados issus de milieux aisés, contre seulement 25 % chez les plus défavorisés. D’après Emmanuelle Godeau, c’est parce que « dans les milieux aisés, les messages de promotion de la santé sont plus suivis, et les adolescents sont plus à l'aise pour demander des préservatifs gratuits, et leurs parents peuvent aussi leur en acheter ». On savait déjà que, dans tous les autres domaines, les plus pauvres sont toujours les premiers à se faire baiser. Et même quand ils baisent, ils sont aussi les premiers à en subir les inconvénients.
"... On savait déjà que, dans tous les autres domaines, les plus pauvres sont toujours les premiers à se faire baiser ..."
Soyez vigilants et vérifiez bien vos relevés dans les prochains jours : une société domiciliée à l'étranger pratique actuellement des prélèvements sauvages... sur des comptes bancaires français !
Certaines sociétés peu scrupuleuses se sont fait une spécialité des prélèvements bancaires sauvages. En la matière, le groupe Indexia et ses différentes sociétés, notamment la Sfam, défraient la chronique depuis plusieurs années. Son président Sadri Fegaier sera d'ailleurs jugé prochainement, dans le cadre d'une enquête le visant lui et ses anciennes entreprises pour pratiques commerciales trompeuses. Anciennes, car heureusement la totalité du groupe Indexia a été placée en liquidation judiciaire fin avril dernier, l'empêchant de ponctionner frauduleusement ses ex-clients.
Cependant, comme le rapporte l'UFC-Que Choisir sous la plume de Cyril Brosset, plusieurs personnes ont eu la désagréable surprise de découvrir de nouveaux prélèvements abusifs sur leur compte bancaire ces derniers jours. Dans le témoignage cité, la victime explique avoir bloqué juste à temps un prélèvement de 44,99 € pour un obscur "Pack Premium", auquel elle n'avait bien entendu jamais souscrit. La méthode rappelle furieusement les pratiques douteuses des anciennes entreprises de la galaxie Indexia.
Mais cette fois-ci, c'est Equestrian Cup qui est en cause, une société de services de conciergerie et de coffrets cadeaux domiciliée en... Belgique. Quel rapport avec Indexia ? D'une part, toutes les personnes ayant eu un prélèvement non autorisé d'Equestrian Cup semblent être d'anciens clients des sociétés du groupe (Sfam, Hubside Store), et d'autre part, la société belge aurait pris la suite des opérations de Serena... l'une des entreprises d'Indexia liquidées en avril dernier !
Mais comment cette société immatriculée en Belgique, qui n'a jamais eu aucun contact avec les clients français de Serena, peut-elle mettre en place des prélèvements automatiques sur leurs comptes ? La méthode pourrait être la suivante : l'entreprise pioche dans les fichiers des ex-clients et ouvre "par erreur" un nouveau contrat à leur nom. Elle transmet ensuite un mandat de prélèvement SEPA "signé" à la banque de la victime, qui se retrouve alors débitée à son insu et n'a pas d'autre choix que de contester l'opération après coup.
En l'état actuel de la réglementation, il est malheureusement très difficile de se prémunir contre ce genre d'abus. Tant que les établissements bancaires ne proposeront d'authentification forte pour la mise en place des prélèvements automatiques, comme c'est le cas pour les achats en ligne avec l'envoi d'un code par SMS ou la confirmation sur une application, les consommateurs seront vulnérables à ce genre de pratiques.
En conclusion, si vous avez été client de l'une des sociétés du groupe Indexia (Sfam, Hubside Store, Serena, etc.), et même si vous avez résilié tout contrat avec ces entreprises il y a plusieurs années de cela, soyez sur vos gardes. Dès à présent et durant les prochaines semaines, consultez quotidiennement votre compte bancaire afin de repéré tout virement étrange, à l'intitulé douteux et à l'origine inconnue. Et en cas d'opération bizarre, contactez immédiatement votre banque pour y faire opposition et obtenir un remboursement. - source -
Effectivement, les banques - pour gagner plus de fric - ont permis/permettent les prélèvements automatiques sans le consentement de leur client !!! Une aberration bien connue et utilisée par des bandes d'escrocs ! Et que font les banques ? RIEN, car elles ont du calculer que cela leur reviendrait plus cher de mettre en place une simple autorisation électronique que rembourser les clients escroqués. Que fait l'U.E. de merde, évidemment RIEN non plus !