l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


On est et on demeure esclave aussi longtemps que l'on n'est pas guéri de la manie d'espérer - Emil Cioran
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> qui sont les Brav-M, ces policiers à moto présents dans les manifestations ?

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          Créées en 2019 pendant le mouvement des Gilets jaunes, les Brigades de répression de l’action violente motorisées (Brav-M) détonnent dans les manifestations. Pointées du doigt pour des cas de violences policières, on fait le point sur ces brigades à moto, qui font craindre un retour des « voltigeurs ».

          C’est le paradoxe de l’œuf ou la poule : qui allume l’étincelle qui déclenche les violences en manifestation ? Les policiers ou les manifestants ? Alors que des manifestations se tiennent partout en France pour contester l’adoption de la réforme des retraites via le 49.3, des manifestants témoignent de violences policières, images à l’appui circulant sur les réseaux sociaux, tandis que les forces de l’ordre affirment répondre à la violence urbaine des opposants. Au cœur des accusations de violences policières, les Brav-M, pour Brigades de répression des actions violentes – motoportées. De quoi s’agit-il ? On fait le point.

         Ils sont casqués, souvent cagoulés, vêtus de noir avec un gilet par balles, parés de matraque et de LBD (lanceur de balles de défense), et circulent à deux sur des grosses cylindrées. Les Brav-M sont des unités de maintien de l’ordre à moto créées en mars 2019 par le préfet de police Didier Lallement dans le cadre des manifestations de Gilets jaunes. Il ne s’agit pas d’unités permanentes, mais elles sont chargées d’intervenir lors des manifestations pour empêcher les débordements. (...) Les Brav-M sont essentiellement déployées à Paris et comprennent au total 180 motos et 360 policiers spécialisés. Une unité comprend 18 motos et 36 policiers. (...)

          Maintien de l’ordre ou répression ? Les Brav-M sont au cœur des accusations de violences policières, des vidéos montrant certains policiers frapper ou matraquer des manifestants. (...)

          La Ligue des Droits de l’Homme dénonce une situation alarmante : face à la stratégie du maintien de l’ordre défendue par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, l’avocat et président de la Ligue des Droits de l’Homme, Patrick Baudouin, évoque « l’impression d’un pyromane qui a du mal à éteindre l’incendie », ce mercredi sur France Info. Il alerte sur « les violences policières qui ne peuvent que faire dégénérer la situation ». « Ces rassemblements se tiennent en général à peu près paisiblement jusqu’à l’intervention des forces de l’ordre ». Patrick Baudouin dénonce des interventions « disproportionnées » et des « interpellations abusives préventives ». (...)

Il évoque les « comportements excessivement violents » de la part des forces de l’ordre. « Je ne conteste pas la difficulté du métier de la police, ni le fait qu’il n’est pas normal que des policiers puissent être blessés », souligne Patrick Baudouin. « Le problème, c’est que la technique du maintien de l’ordre aujourd’hui est une technique de provocation et de violence qui va générer inévitablement une réaction qui va se reporter sur les policiers. »

La Ligue des Droits de l’Homme dénonce le fait que le numéro d’identification des policiers, le numéro RIO, ne se voit pas toujours sur les policiers, alors que c’est obligatoire, et dénonce également le recours au matraquage « systématique ». (...)  source -

les policiers voltigeurs du facho Pasqua chargés de matraquer le manifestant isolé
en toute impunité comme le montre clairement cette photo d'époque,...

Comme pour les gilets jaunes, Macron veut installer la peur chez ceux qui manifestent ( des "gueux" n'ont pas encore compris ) = les mises en garde-à-vue sans aucune justification et le recours au matraquage systématique qui découlent obligatoirement de ses ordres. Ça pue en macronie et pas un seul député ou sénateur macroniste dénonce évidemment ces violences !

Depuis 2017, la France s'enfonce lentement mais sûrement dans la dictature tandis que la rue représente de plus en plus la démocratie...

 

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> le banquier est finalement qu'un petit dictateur pervers

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Les violences sexuelles de la police sur les manifestant·es sont une arme de guerre

          Les violences sexuelles commises par les forces de l'ordre sont loin d’être de simples « dérapages ». S’il est aujourd’hui admis par le Conseil de sécurité de l’ONU que le viol et les agressions sexuelles sont des armes de guerre, ces méthodes sont aussi déployées par les forces de l’ordre pour museler les mouvements contestataires.

          La semaine dernière à Nantes, quatre étudiantes ont déposé plainte pour « violences sexuelles par dépositaire de l’autorité publique » après avoir subi une fouille au corps lors d’une nasse par la police. Cette affaire n'est pas un cas isolé, nombre de manifestant·e·s (vidéos à l’appui) alertent sur des coups de matraque ciblés ou de tirs de LBD en direction de leurs organes génitaux. Le 19 janvier, un ingénieur franco-espagnol qui manifestait contre la réforme des retraites à Paris a été plaqué au sol par un policier qui a ensuite visé « délibérément ses parties génitales » Il fut amputé d’un de ses testicules suite à cette attaque. Ces types de violences pourraient s’apparenter à des violences sexuelles dans la mesure où elles visent à humilier le sujet par un acte de domination physique et symbolique.

          Les violences sexuelles commises par les forces de l'ordre sont loin d’être de simples "dérapages". À l'échelle internationale, ce sont des méthodes de répression souvent employées sur les manifestant·e·s. Or s’il est aujourd’hui admis par le Conseil de sécurité de l’ONU que le viol et les agressions sexuelles sont des armes de guerre à part entière et qu’elles sont utilisées dans nombre de conflits armés, il faut également ajouter que ces méthodes sont déployées par les forces de l’ordre pour museler les mouvements contestataires.

          Nous, habitant·e·s du « pays des droits de l’homme » sommes prompts à nous indigner lorsque ces procédés sont exercés ailleurs. À juste titre, nous sommes horrifié·e·s lorsqu’en Iran les forces de l’ordre recourent aux agressions sexuelles et aux viols pour réfréner les protestations. Nous acquiesçons volontiers en 2021 quand Amnesty International expliquait que la police utilisait massivement les violences sexuelles pour enrayer la grève nationale colombienne.

          Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty précisait à ce sujet : « la violence fondée sur le genre a été un instrument de répression utilisé par la police nationale pour punir les personnes qui osaient faire entendre leur voix en manifestant ». Le rapport concluait : « Les violations ont eu lieu lorsque la police nationale a dispersé les manifestations et pendant les détentions. Dans ces deux contextes, protégés par leur statut, des membres de la police nationale ont commis des actes allant des injures sexistes à la menace de violences sexuelles. À travers ces violences, les policiers cherchaient à punir les personnes qui manifestaient. »

          Alors pourquoi cette difficulté à analyser la situation de notre propre pays en proie à la répression policière dans un climat contestataire ?

           Pourquoi ce déni sur les violences perpétrées par les forces de l’ordre françaises, y compris sexuelles ? Par exemple, bien que la France compte parmi les polices les plus violentes d’Europe, elle n’a pas participé au programme européen Godiac (2010/2013) pour la mise en commun des bonnes pratiques dans le maintien de l’ordre. La raison ? Selon le sociologue Olivier Fillieule, « elle ne se sentait pas concernée ». Circulez il n’y a rien à voir, nous dit-on et pourtant ces dynamiques de pouvoir sont clairement assumées par l’exécutif, et en premier lieu par le président.

             Au sein de mon essai : « Les hommes hétéros le sont-ils vraiment ? », il est rappelé qu’Emmanuel Macron surnomme les gendarmes et les policiers « les enfants de la République ». Il tend également à se présenter en « Père » symbolique, sous-entendant que « la République » a un statut d'épouse, de terre mère, qu’il convient de protéger et défendre.

          Par cette parabole, il considère ainsi les « forces de l’ordre » comme ses enfants légitimes, légitimés car obéissants et servant ses intérêts. Dans cette vision paternaliste, les français·e·s sont également les enfants du Père qu’il incarne. Ce paternalisme, Clara Degiovanni le soulignait déjà dans un article pour Philosophie Magazine en 2020. Elle prend pour exemple le 16 mars 2020, lorsqu’ « Emmanuel Macron a sommé les Français de profiter du confinement pour lire et « retrouver ce sens de l’essentiel ». Pour la journaliste, le président s’est alors « immiscé dans leur maison, devenant ce « locataire » imprévu. »

          Toujours est-il que le président octroie aux “enfants légitimes”, - ici les force de l'ordre - le pouvoir disciplinaire de « dresser » et de punir ses autres enfants désobéissants et belliqueux que sont les manifestant·e·s. Une dérive autoritaire qui transparaît donc pleinement dans “la philosophie” de son discours. Face aux offensives paternalistes et brutales du président, ne laissons plus rien passer. - source -

Première chose, les forces de l' "ordre" obéissent à leur hiérarchie qui a reçu les ordres de leur ministre qui les a reçu du premier ministre qui les a reçu directement du président. Il ne faut pas s'étonner, c'est effectivement une des techniques de répression de dictature car nous sommes en dictature. Il apparait clairement que Macron - d'une duplicité cynique - est en réalité le beau-père pervers de la République. Quant aux droits de l'homme, cela fait longtemps que la France ne représente plus rien dans ce domaine ( et dans beaucoup d'autres, à part la vente d'armes ). A quand le premier manifestant tué par balle qui inaugurera la suite prévisible d'une dictature pure et dure ?

 

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> le jeu de l'oie de la retraite

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          Découvrez votre nouveau jeu de plateau préféré ! Le jeu de l'oie des retraites ne vous amusera sûrement pas mais permettra à chacun de se rendre compte à quel point Macron et Borne se foutent de notre gueule.

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> l’Espagne va récolter 6 milliards d’euros via la taxe sur les superprofits de la finance et de l’énergie

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          En plus de ces taxes sur les superprofits, le gouvernement Espagnol a mis en place un impôt de solidarité sur les grandes fortunes pour faire progresser la « justice fiscale » et lutter contre les inégalités

          La ministre des Finances espagnole María Jesús Montero a présenté la première récolte des taxes exceptionnelles sur les superprofits des groupes financiers et énergétiques : 1,45 milliards d’euros pour la première moitié. Au total, l’Espagne prévoit de collecter 3 milliards d’euros cette année, et autant l’an prochain, qu’elle redistribuera à la population sous forme d’aides. Durant une conférence de presse mardi 21 février à Madrid, Mme Montero a dévoilé que le premier acompte de la taxe exceptionnelle pour les entreprises du secteur de l’énergie a permis de collecter 817,4 millions d’euros et 637,1 millions d’euros pour le secteur bancaire.

          Les deux taxes sont « tout à fait raisonnables » pour ces deux secteurs qui ont réalisé des bénéfices de 20,5 milliards d’euros pour les grandes banques, une hausse de 25 % par rapport à l’année précédente, et 12 milliards d’euros pour les entreprises énergétiques en 2022, une augmentation de 43% par rapport à 2021. Certains groupes énergétiques n’ayant révélé que leurs résultats jusqu’à septembre 2022, ces chiffres sont de surcroît en-dessous de la réalité.

          C’est pourquoi la collecte des deux taxes est « un montant assumable » pour toutes ces entreprises. La taxe « ne peut pas être considérée comme confiscatoire, elle est totalement proportionnée ». La ministre a rappelé que le gouvernement avait sauvé de nombreuses banques espagnoles lors de la crise financière de 2008.

          Le Premier ministre Pedro Sanchez avait surpris les marchés l’année dernière en lançant une taxe de 4,8% sur les bénéfices réalisés par les entreprises énergétiques et financières pendant deux ans, dans le cadre d’un ensemble de mesures politiques pour compenser l’aggravation de la crise du coût de la vie pour la population espagnole.

          Cette taxe, conçue pour compenser l’impact inégal de la flambée de l’inflation (qui a dépassé 10% en 2022), devrait durer deux ans et est perçue deux fois par an. Un deuxième versement devrait donc avoir lieu dans le courant de l’année 2023, et deux autres en 2024.

          Le gouvernement espagnol espère collecter au total plus de 6 milliards d’euros sur ces deux années.

          Une opération de redistribution des richesses qui n’est pas au goût du secteur bancaire. Les banques espagnoles ont décidé d’attaquer le gouvernement espagnol en justice en déposant deux recours auprès de la Haute cour d’Espagne pour contester l’arrêté ministériel approuvant le paiement anticipé de la nouvelle taxe bancaire. La même demande émise par l’énergéticien Repsol a pourtant déjà été refusée par la justice.

          De surcroît, cette mesure pourrait bien devenir permanente et être renforcée, suite à la décision de l’UE d’adopter un impôt minimal de 15% sur les multinationales. Censé entré en vigueur le 31 décembre 2023, cet impôt s’appliquera aux entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 750 millions d’euros par an.

          (...) En plus de ces taxes sur les superprofits, le gouvernement Espagnol a mis en place un impôt de solidarité sur les grandes fortunes pour faire progresser la « justice fiscale » et lutter contre les inégalités, a rappelé la ministre. Ce tribut sera prélevé auprès des 23 000 particuliers fortunés en Espagne, à partir de 3 millions d’euros de patrimoine net.

          (...) Une centaine d’eurodéputés viennent d’ailleurs d’abonder dans le sens de l’ISF en réclamant l’instauration d’un impôt international progressif sur l’extrême richesse. « En France, pays pourtant réputé pour son niveau élevé de taxation, les 370 plus riches familles ne sont effectivement taxées qu’autour de 2 % à 3 % » rappellent-ils.

          Enfin, le gouvernement espagnol vient de conclure un accord dans lequel il met à contribution les plus hauts revenus pour financer le système de retraites, face à une population vieillissante. L’âge légal de départ à la retraite est fixé à 66 ans et passera à 67 ans en 2027. Cependant, la durée de cotisation est très inférieure à celle fixée en France : en 2022, pour partir à 65 ans, il fallait cotiser 37,5 annuités contre 42 (et bientôt 43) en France pour une pension complète.

          En Espagne, le montant total de ces différents plans d’aide a été évalué à près de 30 milliards d’euros par M. Sánchez, soit l’équivalent de 2,3 % du produit intérieur brut (PIB) du pays. (...) - source -

Pendant ce temps-là en France : 

 

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💩 les réformes des retraites ont été activées par la Commission européenne dès 2019

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Neuf pays de l’UE auraient besoin de réformer leur système de retraite

          Neuf États membres de l’UE ne se sont pas explicitement engagés à réformer leur système de retraite dans leurs plans de relance et de résilience, et ce malgré les recommandations de la Commission en la matière formulées lors du Semestre européen de 2019, selon des documents et déclarations de la Commission transmis à EURACTIV.

          En 2019, au cours du Semestre européen, 17 États membres de l’UE ont reçu des recommandations sur la « viabilité à long terme des finances publiques ». Il a été recommandé aux 15 États membres de réformer spécifiquement leurs systèmes de retraite. Certains d’entre eux ont de nouveau été invités à mener les réformes de leur système de retraite en cadre du plan Next Generation EU et encore en 2022.

         Contactée par EURACTIV, la Commission estime que seuls six des 15 pays ont « explicitement » prévu de réformer leurs systèmes de retraite respectifs, tandis que les neuf autres sont en retard, ou plutôt ne se sont pas officiellement engagés. Il s’agit de la République tchèque, l’Allemagne, la France, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas et la Pologne.

          Pour ces États membres, les réformes permettraient « d’améliorer la viabilité budgétaire », même s’ils sont « identifiés comme présentant des risques pour la viabilité des finances publiques en raison du vieillissement des habitants », a déclaré récemment la Commission à EURACTIV. La Commission considère « qu’ils devraient assurer le suivi des recommandations spécifiques […] et des engagements pris dans leurs plans de relance et de résilience » pour « limiter l’impact budgétaire du vieillissement des habitants ».

L’Allemagne, bien qu’elle ait accepté de prendre des mesures pour augmenter progressivement l’âge légal de la retraite à 67 ans d’ici 2031, doit procéder à des « ajustements additionnels » pour préserver le système de retraite à long terme, selon la Commission. Actuellement, le pays discute de mesures visant à augmenter le montant des pensions et la stabilité de ce montant à l’avenir, car les mesures liées à l’âge n’ont pas fait partie de la campagne électorale du chancelier Olaf Scholz.

La France n’a pas formalisé ses projets de réforme des retraites dans les documents budgétaires transmis à la Commission, mais l’institution note la volonté du gouvernement français de mener une « réforme ambitieuse », qui devrait notamment augmenter l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ou 65 ans. Cependant, les recommandations de la Commission pour la France se concentrent principalement sur la nécessité de « normaliser progressivement les règles des différents systèmes de retraite afin de renforcer l’équité du système tout en soutenant sa viabilité ». Cela présente également un intérêt pour le gouvernement français. Ces systèmes spéciaux sont nombreux et permettent un départ à la retraite plus précoce ou un calcul plus avantageux du montant de la pension. Le sort de la réforme dépend toutefois du consensus qui pourrait se dégager au parlement, où la coalition du président Macron n’a pas la majorité absolue et doit obtenir les voix de la droite pour faire passer le texte.

En République tchèque, il existe une volonté politique de réformer le système de retraite en 2023 ou 2024 et de faire augmenter l’âge de départ à la retraite, qui est actuellement de 63 ans, conformément aux recommandations de la Commission, même si cela n’a pas encore été rendu officiel.

L’Italie a des « déséquilibres [fiscaux et macroéconomiques] excessifs », mais le Semestre européen ne propose pas de nouvelles réformes des retraites. Le pays pourrait se concentrer principalement sur des recommandations fiscales, qui pourraient avoir un meilleur effet. Certes, la réforme « Fornero », modifiée en 2019, a déjà établi l’âge de départ à la retraite à 67 ans. Certaines mesures qui visaient à établir des mécanismes de retraite précoce, mises en œuvre sous le gouvernement de Giuseppe Conte à la demande de Matteo Salvini, sont censées être temporaires. À présent, le gouvernement de Giorgia Meloni vise l’âge de départ à la retraite de 62 ou 63 ans, ou la garantie d’une pension à ceux qui ont cotisé pendant 41 années, quel que soit leur âge.

Toutefois, le rapport « Perspectives de l’OCDE sur les pensions 2022 » souligne que, d’une manière générale, les systèmes de retraite italiens devraient s’améliorer et que l’incertitude économique et financière actuelle et l’augmentation du coût de la vie pourraient avoir incité les responsables politiques et les autorités de réglementation à reporter les réformes.

          La retraite précoce est également préoccupante au Luxembourg et à Malte, selon la Commission.

          « Réformer les régimes de retraite préférentiels » est également nécessaire en Pologne, selon la Commission qui a réitéré sa recommandation de 2019 qui se poursuit, selon elle, sans être respectée.

En Pologne, il existe des régimes de retraite spéciaux en fonction de la profession. Par exemple, les policiers, les journalistes et les juges peuvent solliciter une retraite précoce à la suite de 25 années de cotisations, alors que la moyenne est de 33,6 années pour le reste des habitants.

          Pour les autres pays, l’UE n’a pas formulé de recommandations spécifiques sur le système de retraite. En effet, ces pays ont déjà un âge de départ à la retraite d’environ 65 ans, ou visent à l’atteindre dans les années suivantes. Ce sera le cas en Finlande et en Bulgarie d’ici 2027 et également en Autriche, alors qu’en Suède, l’âge moyen de départ à la retraite se situe déjà entre 64 et 65 ans.

          L’une des seules exceptions est la Slovénie, où l’âge de départ à la retraite est de 61 ans et six mois pour les femmes et de 62 ans et huit mois pour les hommes. Le pays ne prévoit pas de présenter de réformes liées à l’âge à ce stade et ne fait pas l’objet de recommandations spécifiques qui ont déjà été respectées en 2019.

          La réforme des retraites dans l’UE est toujours nécessaire, en particulier en raison de « l’augmentation rapide des coûts du vieillissement », mais également « d’autres défis urgents », a déclaré la Commission. Elle a expliqué à EURACTIV que « les marges budgétaires sont souvent insuffisantes pour les absorber de manière durable ». ( article de décembre 2022 :  source )

J'ai l'impression qu'on se trompe de cibles en France et dans l'union européenne, les abjects et infâmes responsables de ces réformes des retraites européennes et de l'augmentation forcée de son âge à 67 ans, sont les financiaro-capitalistes non-élus de cette merde de commission européenne... N'oubliez jamais que " L'union européenne et sa commission sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des populations qu'elles sont sensées protégées ". C'est étonnant que les manifestants se rendent pas par millions devant le bunker bruxellois où se réfugient ces soi-disantes "élites"...