> soupe, à la grimace

Étonnantes, les soupes chez Leclerc. Prenez leur velouté de 10 légumes Régal Soupe. La promesse est tenue, on en compte bien dix, mais alors les proportions de chacun sont très diverses. On a 17 % de tomate reconstituée, 9 % de carotte et 8 % de pomme de terre. Ensuite ça devient rikiki, avec 2 % d’oignon, de poireau, 2 % de potiron et 1 % de céleri-rave. Dans cette soupe, y a même plus de sucre et de sel que de petits pois, de navet et de courgette (chacun ne dépassant pas à 0,2 %). Avec cette brique, vous avez donc royalement une feuille d’oignon, un petit pois, un filament de courgette et un cheveu de navet sur la soupe. Pas sûr qu'on les sente bien en bouche.
Et le plus rigolo, si vous savez compter les titis, c'est que ces dix légumes, eh bien ils ne sont pas majoritaires dans la brique. On a pratiquement 60 % d'eau ! De là à affirmer qu’on est en davantage en présence d'un bouillon de carotte, tomate, patate que d'un velouté de dix légumes, il n’y a qu’un pas que le marketing refuse que je franchisse... En effet, sur l’emballage, on aperçoit une douzaine de petits pois, un demi-oignon, deux tranches de potiron et presqu'un quart de poireau... Abusé !
Et du côté des grandes marques, c’est presque pire puisqu'on ne connaît pas les proportions. Dans le velouté Pur’Soup 10 légumes de Liebig, on a là encore que 42 % de légumes mais impossible de connaître la part de concentré de tomate, pomme de terre, carotte, oignon, poireau, potiron, céleri, petits pois, navet, chou-fleur.
Dans le même Leclerc. on trouve un velouté de tomate Regal'Soupe. qui contient un autre ingrédient, devinez lequel ? On y trouve bien 80 % de tomate, enfin plus précisément de la purée de tomate à base de concentré, mais il y a aussi de la carotte et de l’oignon. Et surtout 20 % de pomme de terre, qu’on ne voit évidemment pas sur la brique pleine d'images de tomates. Original aussi, le velouté Régal Soupe potiron châtaigne, avec deux fois plus de carotte que de châtaigne (7,3 % contre 4 %) et seulement 22 % de potiron.
Alors, je vous entends déjà me dire, mais pourquoi elle ne fait pas ses potages elle-même, la mère 60, au lieu de cracher dans la soupe ? Et je vous réponds, espèces de mal élevés, que si, je mouline, mais moins que lorsque les enfants vivaient encore avec moi. Une soupe maison, ce sont des litres et des litres, y’en a pour des semaines. Souvent seule désormais, je m’en lasse un peu. Donc j’achète de la soupe toute faite parce que je le reconnais, j’ai la flemme de tout préparer pour moi ou lorsqu’un enfant déboule à l’improviste en début de soirée. C'est mal, je le conçois, mais je vous partage les raisons pour lesquelles en effet rien ne remplace la soupe faite par sa maman. Léa. Alex, si vous pouviez me prévenir la veille de votre arrivée, vous n’auriez pas si peu de poireau dans votre velouté, mes chéris.
" Tout ce qui n'est pas interdit est autorisé ", principe antédiluvien car depuis le XXIème siècle ses éventuelles "régulations" morales ( s'il y en a eu ) n'existent plus...
> déclaration de la France insoumise après le vote de la motion de censure

" En refusant de censurer le gouvernement de François Bayrou, le Parti Socialiste et le Rassemblement National viennent d’accepter un budget pire que celui de Michel Barnier, le budget le plus anti-social et anti-écologique depuis 25 ans.
L’adoption de ce budget est un nouveau coup de force anti-démocratique. En effet, il est à l’inverse complet du programme du Nouveau Front Populaire placé en tête des dernières élections législatives par les français et n’a donné lieu à aucune concession réelle du gouvernement.
Ses conséquences seront dramatiques pour le pays : coupes massives dans les budgets de l’écologie, du logement, de la recherche, de la culture, de l’éducation nationale, du sport, de l’agriculture ; hausse des tarifs de l’électricité ; baisse de l’indemnisation maladie des fonctionnaires et de la prime d’activité ; taxe sur les micro-entrepreneurs. Voilà ce dont le Parti Socialiste et le Rassemblement National se sont donc rendus complices.
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> téléconsultation dans les magasins d'optique : des cabines controversées

Des cabines de téléconsultation ont fait irruption dans les magasins d'optique. L'ordonnance en poche, le patient est incité à acheter dans l'enseigne où il a télé-consulté. Une pratique mise en cause par des professionnels.
Le 27 novembre, le groupe Afflelou annonçait s’être associé à la plateforme Doctolib pour « simplifier et élargir l’accès à son service de télé-consultation avec un ophtalmologue dans plus de 150 magasins partout en France ». Comme Afflelou. beaucoup d’opticiens, y compris indépendants, se sont dotés de cabines de téléconsultation ces quatre dernières années afin de faire le lien entre leurs clients et des ophtalmologistes.
Un "service" qui fait l'objet de critiques
Pour environ 120 000 € à l’achat et 2 000 € à la location, ces cabines sont supposées permettre un taux de « transformation » de plus de 90 %, si l’on en croit Tessan, l'une des entreprises qui les commercialise.
Un “service” critiqué, dès l’origine, par le Syndicat national des ophtalmologistes de France (Snof). « Le patient doit avoir le choix de son praticien et de son opticien. Lier les deux est interdit », rappelle le président, le Dr Vincent Dedes. Or même si rien n'oblige le patient à acheter l'équipement sur place, il y est incité.
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> aucune enquête ne pourra être ouverte dans l'affaire abbé Pierre

Aucune enquête pénale ne sera ouverte pour établir des responsabilités dans les multiples accusations d'agressions sexuelles visant depuis l'été 2024 l'abbé Pierre: le prêtre est décédé en 2007 et la non-dénonciation des faits est couverte par la prescription.
La Conférence des évêques de France (CEF), qui avait demandé au parquet de Paris d'étudier la possibilité d'une enquête, "regrette (sa)décision", "tout en la comprenant", a-t-elle déclaré à l'AFP. La CEF "exprime sa proximité aux personnes victimes et redit sa détermination à agir pour que toute la vérité possible soit faite sur les actes commis par l'abbé Pierre", a-t-elle ajouté.
Victime de l'abbé quand elle avait huit ans, Rachel, interrogée par RTL, s'est dite "atterrée" par l'absence de poursuites. "Je me sens salie une fois de plus", a-t-elle dit. Elle a expliqué avoir porté plainte dans le Val-de-Marne contre lui, ainsi que contre son beau-père qui la violait, pour des faits datant de 1973.
Longtemps figure iconique de la défense des démunis, l'abbé Pierre, de son vrai nom Henri Grouès, était visé fin janvier par 33 accusations de violences sexuelles. Ces agressions sexuelles et viols ont été révélés dans trois rapports différents publiés depuis juillet 2024 par le cabinet Egaé, mandaté par le mouvement Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre pour faire la lumière sur les agissements du prêtre.
Le premier rapportait des témoignages de harcèlement et d'agressions sexuelles contre le défenseur inlassable des plus démunis et des mal-logés, provoquant une onde de choc.
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> le tribunal administratif de Grenoble ordonne la fin de l’usage d'une vidéosurveillance avec reconnaissance faciale

Le tribunal administratif de Grenoble ordonne la fin de l’utilisation de «Briefcam»,
un logiciel de vidéosurveillance israélien, à Moirans dans l’Isère
La ville de Moirans (Isère) utilisait une technologie de vidéosurveillance algorithmique depuis 2018, en toute illégalité. Ce type de logiciels est exploité par de nombreuses communes, comme Brest ou Saint-Denis. La décision de ce vendredi 31 janvier pourrait faire jurisprudence.
C’est une première. La justice a ordonné ce vendredi 31 janvier à la commune de Moirans (Isère) de ne plus utiliser le logiciel de vidéosurveillance algorithmique (VSA) israélien «Briefcam», qui permet notamment la reconnaissance faciale. Dans sa décision, le tribunal administratif de Grenoble annonce : « il est enjoint à la commune de Moirans de cesser sans délai l’utilisation du logiciel Briefcam à compter de la notification du présent jugement ». La Quadrature du net, une association de défense et de promotion des droits et libertés sur Internet, avait déposé un recours auprès du tribunal en août 2021. Elle dénonçait alors un «excès de pouvoir». La mairie s’était défendue en expliquant ne pas faire usage de l’algorithme de reconnaissance faciale.
Dans leur décision, les magistrats ont considéré que « ce logiciel permettait de procéder à des traitements relevant du droit des données à caractère personnel » et que son utilisation par la ville de Moirans « n’avait été accompagnée de la détermination d’aucune finalité déterminée et explicite et d’aucune garantie de nature à sauvegarder le droit au respect de la vie privée des administrés ». Leur décision est par exemple motivée par le fait que «Briefcam» permet de visualiser des images de vidéos surveillance en y appliquant des « filtres par sexe, taille, type de vêtements, de couleurs, ou d’analyse des comportements de déplacement ». Le logiciel rend également possible le suivi de personnes aperçues sur plusieurs caméras et l’isolement d’«objets» présélectionnés.