l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


🎨 Arthur Berzinsh, vous connaissez ?

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          Arthur Berzinsh est né le 20 avril 1983 à Riga, en Lettonie. En 2005, il est entré à l'Académie des arts de Lettonie, au département de communication visuelle, où il a obtenu une licence en 2009 et une maîtrise en 2012. En 2010, le site Weirdworm.com l'a inclus dans son Top 10 de l'art le plus étrange des 100 dernières années.

 

 

 

 

 

 

💩 Europe : l'étrange suicide de l'Europe

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          Ce livre est le récit d'une longue enquête. Depuis la fin des années soixante, des vagues migratoires successives touchent de façon continue les pays d'Europe occidentale. Pour en mesurer l'impact, tant démographique que culturel, Douglas Murray a voyagé pendant deux ans dans la quasi-totalité des pays de l'Union. De Malmö à Lampedusa et de Londres aux îles grecques, il a rencontré et interrogé migrants, policiers, juges, médecins, responsables politiques et humanitaires.

          Non seulement le continent change à grande vitesse mais Murray constate partout le même phénomène : en matière migratoire, les responsables européens préfèrent toujours les positions généreuses, compatissantes et ouvertes car elles leur rapportent des bénéfices médiatiques immédiats. Ils savent bien pourtant qu'elles conduisent, partout, à des problèmes nationaux à long terme. Et comme Murray a pu le constater, ces problèmes commencent à se voir dangereusement.

          D'ici la moitié de ce siècle, il est plus que probable que la Chine ressemblera encore à la Chine, l'Inde à l'Inde... Mais, au rythme auquel elle change, l'Europe ne pourra plus ressembler à ce qu'elle était il y a juste quelques décennies. Douglas Murray pose donc la question : faut-il faire de l'Europe le seul endroit au monde qui appartienne à tout le monde ? Est-ce la volonté des Peuples et est-ce raisonnable du point de vue du "bien commun" ? Le compte à rebours a commencé.

 

 

🗡️ nos "amis" américains : L’UE est en train de s’autodétruire en suivant les injonctions des Etats-Unis

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          L'objectif stratégique des États-Unis mais aussi du Royaume-Uni est la destruction économique de l'Europe. Ces jours-ci, l'Europe est préoccupée par la canicule, mais déjà dans, seulement, quatre mois l'hiver va revenir sur l'Europe.

          Les chauffages vont, alors, remplacer les ventilateurs. Mais, cet hiver, en raison de la crise énergétique, le prix pour se chauffer deviendra si insupportable qu'il sera impossible de le faire. Et, la locomotive de l'intégration européenne - l'Allemagne - risque de dérailler précipitant ses wagons de l'UE dans le précipice.

          D'Allemagne viennent les avertissements les plus forts. « Les installations de stockage de gaz dans ce pays se sont remplies « mieux que les années précédentes et sont plus remplies qu'au début du mois de mai », a déclaré Klaus Müller, le président de l'Agence fédérale des réseaux, à Deutschlandfunk, rajoutant : « Cependant, ils ne sont « pas encore assez bien remplis si nous devions recevoir moins de gaz russe à court terme ». « Si les installations de stockage de gaz de l'Allemagne étaient effectivement remplies à 90% plus X, comme prévu, le pays aurait "un tampon pendant au moins deux mois et demi, dans des conditions stables, avec un hiver normal" », a-t-il fait savoir. De son point de vue, ce serait « un très bon préalable » pour l'industrie et les consommateurs », tout en soulignant que cela ne suffit pas.

          L'Allemagne est actuellement encore dépendante à environ 35% de l'approvisionnement en gaz naturel de la Russie. Pire encore, Klaus Müller avertit que « l'objectif d'un niveau de remplissage des réservoirs de stockage de gaz de 90 ou 95% d'ici le 1er novembre est, finalement, « irréaliste ».

          L'hiver du mécontentement arrive. Les avertissements de Klaus Müller se déclinent déjà à travers la réalité conjoncturelle de l'Allemagne. Die Welt vient d'indiquer qu'en vue de l'hiver, l'Allemagne souhaite remplir au plus vite ses stockages de gaz, mais les installations de stockage ne seront pas complètement remplies. Pendant ce temps, la Chambre de commerce et d'industrie de Berlin considère les piscines extérieures comme un luxe non nécessaire. Les pouvoirs politiques décident déjà de couper le gaz. Le pipeline Nord Stream 1 a été rouvert le 21 juillet dernier.

          Klaus Müller a déclaré, lors d'un sommet de crise du gouvernement du Land de Bade-Wurtemberg, que s'il ne reste qu'à seulement 40% de la capacité de sa livraison de gaz russe, un maximum de 80 à 85% peut être atteint au mieux. Il donne pour information que l'objectif du gouvernement fédéral et de l'agence du réseau est d'économiser 20% du gaz pour se préparer à l'hiver, mais que « nous sommes actuellement à environ 14% d'économies » et que « nous ne pourrons pas affronter l'hiver sans un effort supplémentaire ».

          Lors de l'arrêt temporaire de l'approvisionnement en gaz russe via le gazoduc Nord Stream 1 de la mer Baltique en raison de travaux de maintenance, du gaz a été stocké en Allemagne, mais à un niveau très bas. Uniper - le principal importateur et stockeur de gaz outre-Rhin qui vient de recevoir une aide de l’État allemand pour éviter sa faillite à cause des sanctions occidentales - avait même commencé à retirer du gaz des installations de stockage, rapporte Die Welt. Il s'agit de la crise énergétique la plus extrême jamais survenue en Europe. L'Europe est vraiment menacée par une pénurie de gaz au moment où elle en a le plus besoin, c'est-à-dire à la période la plus froide de l'année.

          La fermeture du gaz russe enverrait certains pays de l'UE en récession, a prévenu le FMI qui met en garde sur le fait que « le PIB de la Hongrie, de la Slovaquie et de la République tchèque chuterait jusqu'à 6% », et que « l'Italie, l'Allemagne et l'Autriche seront également durement touchés ». Le FMI a déclaré : « Nos travaux montrent que dans certains des pays les plus touchés d'Europe centrale et orientale, il existe un risque de pénurie pouvant atteindre 40% de la consommation de gaz et de réduction du produit intérieur brut pouvant atteindre 6% ». The Guardian d’aujourd’hui écrit : « L'Allemagne est "au bord de la récession" alors que la crise énergétique ébranle la confiance ».

          Alors que l’Allemagne est « au bord de la récession », Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, reste optimiste pour l’économie américaine. Même si elle vient d'annoncer que l'économie américaine ralentit et que, pour l'instant, contrairement à ce que l'UE devrait vivre, la récession aux États-Unis est évitée. « Une récession est une contraction généralisée qui affecte de nombreux secteurs de l'économie. Nous n'avons tout simplement pas ça », a lancé dimanche, dans un entretien à la chaîne NBC, la ministre de l’Économie et des Finances de Joe Biden, affirmant que « le marché du travail (qui) est maintenant extrêmement solide ».

          Les prévisionnistes de la Bundesbank prévoient un effet domino en l'absence de sources d'énergie russes en expliquant que dans ce scénario il y aura une défaillance systémique dans les chaînes de production et d'approvisionnement qui à son tour amplifiera l'effet de choc initial de deux fois et demie. Dans ce contexte, le chancelier Olaf Scholz annonce son intention de redémarrer 16 centrales thermiques au charbon et au mazout qui avait été fermées et de prolonger la durée de vie de 11 autres polluants atmosphériques de ce type.

          En conséquence, les Européens vont connaître un hiver difficile qui devrait provoquer des mécontentements au sein de la société. C'est qu'il est impossible d'éviter le rationnement de l'approvisionnement en électricité tant pour les ménages que pour les entreprises. Lorsque les gens vont être confrontés à devoir réaliser un choix en hiver entre manger ou se chauffer l'ampleur des manifestations de rue pourrait dépasser la récente révolte paysanne des agriculteurs néerlandais et celle des Gilets jaunes. L'explosion sociale est presque inéluctable. Surtout que les fournisseurs d'énergie de secours tels que la Norvège et l'Afrique du Nord ne parviennent pas à se mobiliser.

          L'arrivée du septième paquet de sanctions contre la Russie est un pari risqué. Les responsables politiques en UE ne sont pas conscients que c'est le faible prix des énergies russes qui a permis l'enrichissement des pays européens et, en particulier, cette locomotive de l'économie européenne qu'est l'Allemagne qui est en passe de connaître sa plus grande crise d'après guerre en entraînant les économies des autres pays de l'UE dont la France en tête dans le précipice. En outre, le dernier voyage du président des États-Unis en Arabie saoudite n'a pas apporté le résultat escompté. Lors de sa visite, il lui a été promis que la production de pétrole passerait de 10 à 13 millions de barils par jour. Cependant, cette production ne peut croître que d'ici 2027 et, deuxièmement, seulement après l'obtention d'un accord avec les pays de l'alliance des producteurs de pétrole OPEP +, qui, par ailleurs, comprend la Russie.

         La cible des sanctions américaines est l'économie allemande. Il n'y a pas de gagnants en UE dans la guerre des sanctions voulues par les États-Unis. Le grand perdant aujourd'hui est la première puissance de l'UE qui est la locomotive de l'intégration européenne : l'Allemagne. Le Royaume-Uni avec son Brexit semble se porter mieux. « Les usines britanniques ont signalé un ralentissement de la croissance et des nouvelles commandes, alors que la demande s'affaiblissait – tandis que les pressions sur les prix pourraient également diminuer à mesure que les prix des matières premières baissent », signale The Guardian, évitant le ton catastrophique pour l’Allemagne. - source -

Les États-Unis sont les grands bénéficiaires de la guerre en Ukraine, les perdants, les pays européens. Sans oublier que le Covid met à genoux la Chine, là encore les États-Unis sont les grands gagnants... De là à additionner 2 et 2 et estimer que les États-Unis sont derrière tout cela, c'est un pas logiquement à faire, non ?

 

👀 webcam en direct : Long Island Aquarium de New-York ( USA )

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          Webcam de requins avec une musique relaxante, un flux en direct qui vous est proposé par le Long Island Aquarium et Hamptons.com aux États-Unis d'Amérique. Depuis cette webcam, vous pourrez voir des requins tigres de sable et d'autres poissons des eaux entourant Long Island. L'aquarium a ouvert en 2000 à Riverhead, une ville riveraine de Long Island, à New York.

 

💩 Europe : quand la république tchèque achète des F-35 américains

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          Dans ce qui représenterait le plus gros achat militaire de son histoire, le gouvernement tchèque a annoncé son intention de presque doubler la flotte d’avions de chasse du pays en achetant des avions de fabrication américaine.

          Cette décision a toutefois contrarié les partenaires suédois de Prague, qui sont derrière les technologies utilisées actuellement par la République tchèque, ainsi que l’opposition, qui déplore l’augmentation des coûts.

          « Des négociations seront entamées avec les partenaires américains pour acquérir des avions polyvalents supersoniques F-35 de cinquième génération. Nous allons également négocier avec la Suède pour acquérir de nouveaux véhicules de combat d’infanterie », a déclaré le Premier ministre tchèque Petr Fiala.

          Le gouvernement souhaite acheter 24 avions de combat F-35. À l’heure actuelle, l’armée du pays ne dispose que de 14 Gripen, mais ces avions ne sont pas la propriété de l’État tchèque et sont loués à la Suède. Le contrat de location devrait se terminer en 2027 avec la possibilité d’une prolongation de 2 ans.

          Comme le rapporte Hospodářské noviny, l’acquisition envisagée est le plus gros achat militaire de l’histoire tchèque. La raison de cette accélération du processus est l’agression russe en Ukraine et la « course aux armements » qui, avec l’inflation, fait grimper les prix des nouveaux équipements militaires.

          La République tchèque peut s’attendre à recevoir les premières livraisons en 2027 au plus tôt. Le prix d’un avion de combat F-35 est d’environ 70 millions de dollars, et varie en fonction de l’équipement demandé.

         « Nous renforçons notre capacité de défense pour les décennies à venir et respectons nos engagements d’adhésion à l’OTAN. Le pays étant confronté à de nouveaux défis en matière de sécurité, nous avons décidé de moderniser l’armée tchèque », a ajouté M. Fiala.

          Le ministère tchèque de la Défense lancera bientôt des négociations avec la Suède et les États-Unis.

          Les partis d’opposition du pays critiquent le gouvernement en raison du prix élevé des avions F-35. De plus, le pays devrait investir dans une nouvelle infrastructure, car celle-ci est adaptée aux technologies suédoises uniquement pour l’instant ; le fabricant suédois d’avions Saab a également exprimé sa déception ;

          « Nous nous attendions à ce qu’en tant que partenaire à long terme de la République tchèque, avec laquelle nous travaillons en étroite collaboration sur le programme Gripen, la Suède ait également l’occasion de présenter ses capacités actuelles et futures pour ce qui est de Gripen et que le gouvernement suédois ait la possibilité de présenter son offre en toute transparence », a déclaré le PDG de Saab, Micael Johansson.

Et tout cela avec des subventions européennes ! Nos "amis" américains ont vraiment réussi leur coup avec la guerre en Ukraine, du "pain béni " pour les marchands états-uniens...

 

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> la qualité des eaux potables en France, commune pas commune

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La qualité microbiologique de l’eau du robinet

La présence de micro-organismes (bactéries, virus et parasites) dans les eaux de consommation est le plus souvent due à une dégradation de la qualité de la ressource en eau, à une mauvaise protection ou un manque d’entretien des ouvrages de captages, à une défaillance du traitement de désinfection ou à une contamination de l’eau lors de son transport ou stockage dans le réseau.

La présence de micro-organismes dans l’eau de consommation peut engendrer un risque à court terme pour le consommateur, le tableau clinique des pathologies engendrées est le plus souvent bénin pour la population générale (troubles gastro-intestinaux, diarrhées,…).

Les méthodes pour rechercher les germes pathogènes dans l’eau sont longues et complexes, c’est pourquoi la qualité bactériologie de l’eau est appréciée à partir de la recherche de germes témoins de contamination fécale (Escherichia coli et entérocoques). La mise en évidence de ces germes dans l’eau témoigne de la possibilité de présence de germes pathogènes.


Les nitrates dans l’eau du robinet

La présence des nitrates dans les eaux est due :
- à leur présence naturelle dans l’environnement,
- à une contamination de la ressource en eau par des activités humaines (rejets urbains ou industriels, pollution agricole due aux engrais minéraux et organiques).

Dans l’organisme humain, les nitrates se transforment en nitrites. Ces derniers peuvent présenter un risque pour la santé, par la modification des propriétés de l’hémoglobine du sang en empêchant un transport correct de l’oxygène par les globules rouges. Chez les très jeunes enfants de moins de 6 mois, cette maladie appelée méthémoglobinémie, provoque des cyanoses parfois sévères. Les femmes enceintes et les nourrissons sont les populations les plus sensibles.

Les nitrates sont recherchés au niveau des ressources en eau utilisées pour la production d’eau potable, à la sortie des installations de production d’eau potable ou sur le réseau de distribution publique.

 

👀 webcam en direct : balbuzards du Loch Arkaig Ospreys ( Ecosse )

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          Située dans la forêt de pins de Loch Arkaig, cette webcam diffuse des balbuzards depuis plusieurs années. Les oiseaux sont Aila (femelle, plumes du cou et de la poitrine légèrement prononcées) et Louis (poitrine plus pâle). Le mâle apporte toute la nourriture (poissons !) pendant la saison de nidification et la femelle s'occupe des œufs et des poussins la plupart du temps.

 

💩 Europe : la nationalisation d’EDF

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          Si le plein retour dans le giron public d’EDF est une bonne nouvelle pour ceux qui pensent qu’il s’agit d’un service public qui ne gagne rien à être privatisé, l’annonce surprise du gouvernement doit être remise en perspective pour plusieurs raisons. D’abord, l’État ayant conservé plus de 80% du capital, cela ne changera qu’à la marge son influence. Mais surtout, cela ouvre la voie à des opérations capitalistiques dangereuses, et surtout, cela passe à côté du problème du marché européen de l’énergie.

C'est le marché de l’électricité qu’il faut reprendre en main

          Bien sûr, EDF a sans doute sa part de responsabilité dans les difficultés qu’elle traverse actuellement, entre l’EPR, ou le fait les nombreux arrêts de centrales nucléaires pour des opérations d’entretien diverses. Mais, malgré tout, on ne peut pas rejeter toute la responsabilité de ses difficultés à l’entreprise. Elles sont largement les conséquences de décisions politiques qui ont affecté ce qui était un fleuron de notre pays, un service public admiré dans le monde, qui nous permettait de disposer d’une source d’électricité bon marché, largement décarbonée, qui était une source d’avantage compétitif pour notre économie, mais aussi d’exportation d’électricité. Et EDF affronte aussi la menace de démantèlement du projet Hercule et les injonctions contradictoires de son premier actionnaire, qui réclame de forts dividendes (45% du résultat net courant en 2021) tout en la saignant pour réduire l’envolée des tarifs.

          Et avec un État aussi capable d’imposer à EDF de racheter une autre entreprise (les turbines de centrales nucléaires d’Alstom, ou Areva) on peut aussi craindre que cette nationalisation facilite une éventuelle relance du projet Hercule qui avait été négocié avec la commission européenne. En effet, cette nationalisation complète lève des freins aux projets de poursuite de démantèlement d’EDF, ou à tout projet arbitraire du gouvernement et des régulateurs européens. On aussi peut estimer que l’État a une lourde part de responsabilité dans le manque d’investissement d’EDF pour les centrales, outre ses revirements sur la stratégie nucléaire. Et enfin, l’État a une part forte de responsabilité dans certains choix totalement aberrants, comme l’Autorité de Sûreté Nucléaire qui pointe qu’EDF a énormément recours à des prestataires extérieurs pour l’entretien des centrales, pour faire des économies…

          Pour couronner le tout, il faut rappeler que la prétendue libéralisation du marché de l’électricité en France a eu deux conséquences majeures. D’abord, la découpe d’EDF en deux, Enedis en étant séparé pour gérer le réseau. Et également la vente « à prix d’ami » d’une partie de l’électricité produite par EDF à ses « concurrents » pour créer une concurrence réglementée assurant suffisamment de profits à des nouveaux venus qui n’ont jamais eu à créer le réseau ou à produire le moindre Kwh. Et cette quantité a été revue à la hausse il y a quelques mois pour limiter les hausses de tarif des fournisseurs alternatifs… Bref, EDF est le pilier du « marché » de l’électricité, mais un pilier vampirisé par des concurrents qui vivent sur son dos, ainsi que par son actionnaire principal, qui se comporte comme un fond d’investissement privilégiant les dividendes aux investissements nécessaires dans un tel secteur…

          Pour finir, le mode de fonctionnement actuel fait reposer le prix de l’électricité en partie sur celui du gaz et aboutit à des prix assez extravagants, puisqu’avec l’envolée du prix des hydrocarbures, les prix s’envolent plus encore en France qu’en Allemagne alors que nous y avons beaucoup moins recours pour produire notre électricité. C’est ainsi que les règles fixées avec l’UE auraient produit une envolée de plus de 70% du prix de l’électricité en trois ans sans l’intervention du gouvernement, qui a laissé faire une hausse de plus de 20% déjà lourde pour bien des ménages. Dans le schéma d’il y a vingt ans, la France aurait dû traverser la crise énergétique actuelle bien moins touchée que ses voisins. Le schéma byzantin et technocratique actuel ne y produit les prix spots parmi les plus élevés du continent !

          Plus que la nationalisation complète d’EDF, ce qu’il fallait faire, c’était mettre fin à cette concurrence totalement artificielle, et reprendre notre destin énergétique totalement en main, loin des règles aberrantes issues de cette UE technocratique et très poreuse aux lobbys. D’ailleurs, ce serait sans doute bien plus efficace pour assurer une transition énergétique pleinement alignée à l’intérêt général. - source -

 

💩 Europe : voiture électrique, miroir aux alouettes et poule aux œufs d’or

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          C’est une des dernières décisions majeures de l’UE : l’interdiction prévue en 2035 de la commercialisation des voitures à moteur therrmique (à l’exception des modèles ultra-haut gamme). Une décision qui cache trois angle-morts majeurs : un angle-mort écologique, tant les voitures électriques sont loin d’être la panacée, un angle-mort pour notre souveraineté, notamment à l’égard de la Chine, et un angle-mort économique, tant cela favorise les multinationales sur les consommateurs.

Les paradoxes d’une transition économique

          Pour qui s’en tiendrait à une lecture superficielle de l’actualité économique, on pourrait croire que les constructeurs automobiles sont au bord du gouffre : entre les pénuries de composants, qui contraignent la production et les livraisons, les taxes et règles en tout genre (avec le récent message ajouté à toute publicité du secteur), une très coûteuse transition vers l’électrique, et des livraisons au plus bas (en Europe, il faut remonter aux années 1990 pour trouver des chiffres de vente aussi bas), on pourrait imaginer que la moitié des constructeurs sont au bord de la faillite. En réalité, c’est tout le contraire ! La profitabilité des constructeurs automobiles, plutôt basse par rapport à bien des secteurs économiques, va de record en record. Voilà un indicateur révélateur de ceux qui profitent de cette transition…

          Les chiffres sont assez incroyables. En 2021, Stellantis a ainsi réussi à augmenter son chiffre d’affaires de 14% malgré une baisse de 20% de ses ventes ! Et le groupe a quasiment triplé ses profits, à 13,4 milliards d’euros, affichant pour la première fois une marge opérationnelle nette supérieure à 10%. Et au premier trimestre, le chiffre d’affaires de Stellantis a encore progressé de 12% avec des ventes en baisse de 12% ! Outre Rhin, c’est le groupe Volkswagen qui bat tous les records de rentabilité, avec un résultat opérationnel en hausse de 73% au premier trimestre, dépassant également le cap des 10% du CA, malgré un chiffre d’affaires stable, avec des ventes volume en haisse de 14,5% ! En clair, la hausse du prix moyen des véhicules vendus a dépassé, et plus que compensé, la perte de volume. La transition écologique, loin de peser sur la rentabilité des constructeurs, est une formidable aubaine, d’autant plus que les contraintes sur les composants permettent de jouer sur l’offre pour mieux orienter la demande…

          En effet, les différentes règles mises à l’œuvre par l’UE ont notamment permis une envolée du prix moyen des voitures, bien des constructeurs finissant par arrêter leurs plus petits modèles (finis les Peugeot 108, Citroën C1, Renault Twingo à terme) tant les règles qui leur sont imposées les renchérissent et les rendent moins intéressantes pour les consommateurs. C’est le paradoxe des règles de l’UE que de pousser à une envolée du poids des véhicules, comme le note Nicolas Meilhan depuis des années. Berlin a bien défendu les intérêts de ses producteurs de grosses berlines et gros SUV, en donnant une forme de bonus aux vendeurs des voitures les plus lourdes… Pourtant, la hausse du poids des véhicules contrebalance une grande partie de la baisse globale des émissions par véhicule, étant donné qu’un véhicule de 1500 kilos demande forcément plus d’énergie pour avancer qu’un véhicule de 1200 kilos...

          Pire, la transition vers l’électrique a aussi pour effet d’exclure du marché neuf un nombre grandissant de consommateurs, qui n’ont pas les moyens de s’acheter une citadine électrique neuve à plus de 20 000 euros ou une compacte neuve à plus de 35 000 euros… Et la baisse des volumes ralentit la transition... Et cette transition pose des problèmes pour l’Europe. En effet, la chaine de valeur des véhicules électriques est très différente de celle des véhicules thermiques, et repose, pour une grande partie, sur des ressources (métaux) ou des savoir-faire (batterie) où l’Europe est assez mal positionnée. Cette transition est aussi l’occasion pour les constructeurs chinois de remettre en cause la domination de l’Occident. Autant dire qu’en décidant d’aller plus vite que tout le monde, encore une fois, l’UE risque de sacrifier ses intérêts économiques, dans le premier secteur industriel, rendant l’écologie punitive pour nos économies.

           Pire encore, il y a débat sur la pertinence écologique de cette transition. On peut pointer d’abord le caractère encore moins écologique de la production d’une voiture électrique, qui nécessiterait deux fois plus de CO2 que les voitures thermiques, en faisant un coûteux investissement dans un premier temps. En outre, nous aimerions être sûr que sont bien pris en compte toutes les externalités environnementales négatives de la production de ses composants, jusqu’aux métaux dont beaucoup sont produits dans des conditions peu reluisantes. Et parce qu’une partie des composants viennent de l’Empire du milieu, cela signifie que l’énergie électrique utilisée pour les produire vient souvent du charbon…. Pour couronner le tout, se pose la question de l’origine de l’énergie électrique utilisée pour faire rouler ces véhicules : en Allemagne, une bonne partie vient du charbon, encore une fois un miroir aux alouettes environnemental.

          Bref, la transition accélérée vers la voiture électrique pourrait bien être une fausse bonne idée de dirigeants qui font porter arbitrairement les plus gros efforts de décarbonation sur l’automobile individuelle. Les industriels y voient surtout une occasion d’augmenter leurs profits sans se soucier du bilan environnemental pas si glorieux, ainsi que sur les risques majeurs que fait porter cette transition sur nos économies et la dépendance que cela risque d’établir avec une Chine moins naïve… - source -