l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


> les oiseaux, victimes collatérales de l’intensification agricole en Europe

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          Les alarmes de la communauté scientifique sur les effets de l’emploi des pesticides sur la santé humaine et la disparition de nombreuses espèces dans les milieux agricoles s’accumulent depuis un demi-siècle. Le travail pionnier de Rachel Carson annonçait dès 1962, des « printemps silencieux » provoqués par le déclin des oiseaux, victimes collatérales des pesticides via l’empoisonnement des milieux et la disparition des insectes.

           En cause, un modèle agricole reposant sur une industrialisation toujours plus poussée pour rester compétitif sur le plan international ayant massivement recours aux pesticides. Un modèle toujours plus dominant en France, où les exploitations sont de moins en moins nombreuses (-40 % depuis 2000) et de plus en plus grandes (leur surface moyenne a été multipliée par quatre depuis les années 1960).

          Conséquence : la surface agricole couverte par des fermes à forte utilisation de pesticides et d’engrais n’a cessé d’augmenter. Si bien que seuls 17 % des sols en Europe ne sont pas contaminés par des pesticides. Depuis 2009, plus de 300 000 ha de terres agricoles, souvent fertiles, ont disparu sous le bitume.

          Au-delà des constats inquiétants et des prophéties, dispose-t-on de preuves scientifiques tangibles et sans équivoque de la dangerosité de ce modèle de production agricole pour le vivant à l’échelle européenne ?

( suite assez longue mais très intéressante... )

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> le cannabis vient d'être légalisé en Allemangne

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          Après un long différend politique, le Bundestag a, vendredi 23 février 2024, adopté le projet de loi du Gouvernement fédéral " pour manipuler le cannabis de manière contrôlée" (20/8704 ,20/8763 ). La loi vise à permettre aux adultes de posséder jusqu'à 50 grammes de cannabis pour leur propre culture dans l'espace privé. Dans les espaces publics, la limite maximale est de 25 grammes. Lors d'un vote par appel nominal, 407 membres ont voté en faveur de la loi, 226 ont voté contre et quatre se sont abstenus.

          La commission de l'hygiène a reçu une recommandation de vote (20/10426 ) et la commission des budgets un rapport conforme au paragraphe 96 du règlement intérieur (20/10427 ) présentée. Le Comité de la santé a été membre du Comité de la santé lors d'une réunion parfois turbulente et affective, le mercredi 21 février, un certain nombre de modifications à la version initiale ont été décidées.

          Demandes CDU/CSU (20/8735 ) et l'AfD (20/8869 ), qui ont tous deux demandé l'arrêt de la légalisation prévue, les deux n'ont pas trouvé la majorité. Tous les autres groupes de l'Assemblée ont voté contre la demande de l'AfD, et l'AfD a également voté en faveur de la demande de l'Union. La Commission de la santé avait également formulé des recommandations à l'intention de ces propositions (20/10426 ).

Projet de loi du Gouvernement fédéral

          La loi prévoit la possession et la consommation légales de cannabis pour les adultes. La culture privée, l'auto-culture mixte non commerciale et la transmission contrôlée du cannabis par l'intermédiaire d'associations de culture sont désormais possibles. La loi facilite la manipulation responsable du cannabis, selon la justification du Gouvernement fédéral.

          La loi vise à améliorer la protection de la santé, à renforcer l'éducation et la prévention, à réduire le marché illégal du cannabis et à améliorer la protection des enfants et des mineurs. L'évolution actuelle montre que l'usage du cannabis continue d'augmenter en dépit des règlements d'interdiction. Le cannabis, qui est couvert par le marché noir, est souvent associé à un risque accru pour la santé, car la teneur en substance active du tétrahydrocannabinol (THC) est inconnue et peut contenir des produits toxiques, des impuretés et des cannabinoïdes synthétiques.

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> tentative de passage en force des nouveaux OGM

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          Tout transformer génétiquement, les fruits, les légumes, les céréales, les arbres, mais sans en avertir le consommateur et sans étiquetage comme c’est le cas pour les OGM : voilà la mesure que la Commission européenne voulait faire adopter par le Parlement de Strasbourg. Lequel a voté mercredi 7 février.

          Peu auparavant, une partie des chercheurs du CNRS lui avait apporté son tonitruant soutien. A l’initiative de WePlanet, une organisation basée à Bruxelles, dont la représentante en France est une ex-cadre d’Areva, notre champion national du nucléaire, ils ont signé une lettre ouverte qui réclame haut et fort cet « assouplissement de la réglementation des OGM sur les NGT ». Les « nouvelles techniques génomiques » ont pour seule différence avec les OGM qu’il ne s’agit plus d’aller chercher un bout d’ADN d’une espèce pour le transvaser dans une autre mais de bidouiller à l’intérieur de l’équipement génétique d’une espèce.

          Imaginez une tomate lambda. On farfouille dans ses gènes, on coupe ici, on ajoute un bout là, on déplace un autre morceau, on remplace un nucléotide par un autre, on « renverse » une partie du chromosome, et hop ! on brevète le résultat obtenu. Le Parlement européen propose qu’au-dessous de 20 modifications génétiques aucun étiquetage ne soit exigé. Ni vu ni connu je t’« améliore » ! Et qu’importent les réserves de l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire française, pour laquelle cette proposition est « insuffisamment fondée scientifiquement » et qui a pondu un rapport sur le sujet, rapport qui depuis la mi-janvier « est bloqué sur pression politique » (« Le Monde », 18/2). Chuuut ! Il ne faut surtout pas alarmer la population, qui risquerait de se mobiliser comme elle l’a fait voilà vingt ans contre les OGM.

          Heureusement, les eurodéputés ne se sont pas laissé faire. Ils ont mis un bémol au texte de la Commission, votant l’étiquetage des NGT, leur interdiction dans l’agriculture bio et le non-brevetage. La balle est maintenant entre les mains du Conseil. Tranchera-t-il avant les prochaines européennes ? Les «écolo-modernistes» de WePlanet mitonneront-ils de nouvelles campagnes de lobbying main dans la main avec le CNRS ? Le gouvernement macroniste rendra-t-il enfin public le rapport de l’Anses ? (Professeur Canardeau)

Tiens ? Le parlement de l'union européenne - considérée comme une institution d'entérinement des décisions de la Commission - aurait quelques pouvoirs ? De toute façon ce que veut la Commission européenne de merde passera d'un côté ou d'un autre pour les plus grands profits des multinationales ( surtout allemandes ) au détriment évident de la santé de leurs populations...

 

> Royaume-Uni : le retour de maladies de l'ère victorienne en dit long sur la crise sociale dans le pays

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          Le Royaume-Uni connaît une recrudescence des cas de scorbut, de gale ou encore de rachitisme : des maladies de l'ère victorienne associées à la misère sont de retour et ça en dit long sur la crise sociale dans le pays, dirigé depuis près de 15 ans par les conservateurs, estime le "Guardian".

          Le Royaume-Uni connaît une recrudescence des cas de scorbut, de gale ou encore de rachitisme, maladies associées à la malnutrition et à la pauvreté : ces maladies de l'ère victorienne sont de retour et ça en dit long sur la crise sociale, au Royaume-Uni, souligne le Guardian. Pour le journal de gauche, les conservateurs au pouvoir depuis près de quinze ans sont en partie responsables de la situation, après avoir mené des coupes budgétaires dans les aides sociales et la santé, alors que le coût de la vie a augmenté. Penchons-nous tout d'abord sur les cas de rachitisme : 423 patients hospitalisés en 2022, au Royaume-Uni, alors que cette maladie a pratiquement disparu en Occident, rappelle le Guardian. Le rachitisme, que l'on retrouve dans Un Conte de Noël de Dickens, est provoquée par un manque de vitamine D ou de calcium, explique le Times. Elle ralentit la croissance et peut entraîner des déformations osseuses. 188 Britanniques ont par ailleurs été soignés en un an pour le scorbut, signe d'une carence en vitamine C que l'on trouve dans les fruits et légumes frais.

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> Danone, Nestlé... « Mettons fin à l’embouteillage de l’eau »

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          Les multinationales qui vendent des bouteilles d’eau privatisent un bien commun, siphonnent les nappes et inondent la Terre de plastique. Cette tribune appelle à « précipiter dans sa chute inéluctable » cette industrie mortifère. Cet appel de la coalition Stop embouteillage vise à la mise à l’arrêt définitif de la filière de l’embouteillage industriel de l’eau.

          Tandis que le dérèglement du cycle de l’eau s’aggrave d’année en année, la consommation de l’eau en bouteille est, plus que jamais en Occident, un luxe inutile. Surtout quand on connaît la bonne qualité générale de l’eau potable proposée aux populations malgré les pollutions, la privatisation des régies municipales et les campagnes de dénigrement de l’eau du robinet. Face à cette situation, il ne nous paraît plus supportable de poursuivre l’activité d’embouteillage de l’eau qui conduit directement à :

  • développer un modèle industriel extractiviste, surcarboné et ultracapitaliste. Il est basé sur le pillage des ressources ainsi que des chaînes d’approvisionnement logistique qui impliquent le transport par camion ou par bateau sur des milliers de kilomètres ;
  • continuer le déploiement néocolonial du modèle agroalimentaire des multinationales comme Danone ou Nestlé, qui exploitent des nappes partout sur la planète pour rendre dépendantes les populations des Sud. Elles sont et seront pourtant extrêmement exposées aux tensions géopolitiques liées aux accaparements de l’eau. Ainsi Nestlé a créé avec Coca Cola (qui ne produit pas que des sodas et embouteille aussi de l’eau ailleurs dans le monde) le 2030 Water Ressource Group, un outil de coopération internationale public-privé au sein duquel multinationales et gouvernements œuvrent à la privatisation de l’eau ;
  • perturber le cycle de l’eau et réduire l’eau disponible en puisant localement dans les nappes phréatiques. Plusieurs usines d’embouteillage sont ainsi en difficulté de prélèvements à Vittel, Volvic, Salvetat, Perrier…
  • produire à elle seule 600 milliards de bouteilles chaque année, représentant 25 millions de tonnes de plastiques qui polluent l’air, la terre, les rivières et les océans ;
  • mettre sur le marché une eau en bouteille massivement polluée par des nanoparticules de plastique ainsi que par des bactéries potentiellement pathogènes.

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> comment faire disparaître les malades

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          Voyez-vous, ils sont paumés. Ils paniquent. Cela ne date pas d’hier et de Macron, mais ça continue. Voilà qu’ils veulent s’attaquer aux affections de longue durée (ALD). Toutes les idées sont bonnes, désormais, car le désastre est là, comme dans le nucléaire. En 2023, le déficit de la Sécu a atteint 8,8 milliards d’euros, et l’on attend 11,2 milliards en 2024,15,8 milliards en 2025, puis 17,5 milliards en 2026.

          Voyons de plus près. La Sécu paie à 100% les soins pour ceux dont la maladie est reconnue comme une ALD dite « exonérante». Il existe d’autres formes d’ALD, qui coûtent moins cher à la Sécu, mais ne nous perdons pas dans le détail. Selon les chiffres de la Sécu, en 2022,12.344.220 personnes étaient reconnues en ALD. Le coût atteignait en 2020 la somme phénoménale de «110,1 milliards d’euros sur un total de 166,8 milliards d’euros, soit 66 % des dépenses remboursées». Charlie a donc découvert avec ses petits bras musclés la cause du trou de la Sécu : 66 % des dépenses de la Sécu viennent des ALD.

          On pourrait presque s’arrêter là, mais ce serait dommage, car la suite n’est pas mal du tout. Les chiffres montrent en effet que la note globale explose. En 2016, la Cour des comptes pointait dans l’indifférence générale que les assurés bénéficiant du régime ALD sont passés de «5 millions en 1996 à 9,8 millions en 2014 tandis que la population augmentait de 10,7% sur la même période, soit un rythme de progression 10 fois plus rapide ». On a bien lu : 10 fois plus rapide.

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