l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées... « Les opportunités qui se présentent à nous n’ont jamais été aussi grandes » Larry Fink
( octobre 2024 ) patron de BlackRock, gestionnaire américain d'actifs aux 11 500 milliards de dollars…
La société est poursuivie pour avoir abandonné illégalement notamment 346 000 mètres cubes de déchets à Contrexéville, et 27 000 mètres cubes à Saint-Ouen-lès-Parey, « provoquant une dégradation substantielle de l’environnement ».
La société Nestlé Waters, qui exploite plusieurs sources d’eau minérale dans les Vosges, sera jugée du 26 au 28 mai devant le tribunal correctionnel de Nancy pour avoir « abandonné illégalement » des déchets et conservé des décharges sauvages, a appris l’Agence France-Presse jeudi 30 janvier auprès de l’association AC Anti-corruption.
Nestlé est poursuivie pour avoir « abandonné illégalement » entre 2021 et 2024 des déchets sous forme de « bouteilles d’eau, de verre, de polymères » pour un volume total de 346 000 mètres cubes (m³) à Contrexéville (soit le volume de 92 piscines olympiques) et de 27 000 m³ à Saint-Ouen-lès-Parey (soit sept piscines olympiques), constituant chaque fois « une décharge sauvage sans autorisation légale provoquant une dégradation substantielle de l’environnement », note le tribunal dans son avis d’audience consulté par l’Agence France-Presse (AFP). Il est aussi reproché à Nestlé d’avoir abandonné illégalement des déchets et conservé une décharge à Crainvilliers (Vosges), d’un volume total de 600 m³ de « carcasses de véhicules, encombrants, bouteilles en plastique, en verre, capsules en plastique ».
En moyenne, en France, le prix d'un comprime de médicament générique est 41 % plus bas que dans les quatre grands pays voisins que sont l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et le Royaume-Uni. Soit, en 2023, 0,16 euro par comprimé en France contre 0,27 euro en moyenne dans les 4 autres pays étudiés.
Le constat ressort de l'étude de 4.600 références de médicaments génériques réalisée par l'association française des génériqueurs, le Gemme, avec les données internationales du cabinet d'études Iqvia. « Les prix sont pondérés par les volumes français afin de tenir compte de l'importance des médicaments en termes de volumes. Sans cette pondération, le prix d’un médicament avec peu ou pas de volume influencerait le prix moyen au même titre que le prix d'un produit avec un fort volume ", précise le Gemme.
Les génériqueurs dénoncent depuis des années les baisses de prix annuelles imposées par la Sécurité sociale aux médicaments génériques, déjà très peu chers. Cette étude vient en renfort de leurs demandes dans le bras de fer qui les oppose tous les ans au gouvernement quand s’élabore le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025.
C’est un jour sombre pour la transition agroécologique qui s’est déroulé ce 27 janvier. La proposition de loi (PPL) Duplomb a été adoptée hier soir au Sénat ainsi que celle du député Fugit à l’Assemblée en fin d’après-midi.
Réintroduction des néonicotinoïdes
Alors que le Gouvernement avait déposé un amendement de suppression de la ré-introduction des néonicotinoïdes, amendement de dupe visiblement, Annie Genevard a donné tous les arguments aux sénateurs de sa famille politique (LR), à laquelle appartient également le rapporteur Cuypers, pour leur permettre de rédiger un nouvel amendement conforme à la jurisprudence du Conseil d’Etat pendant la pause entre les deux séances publiques.
A la reprise de la séance à 21h30, le nouvel amendement du rapporteur, également ancien président de FDSEA, a reçu un avis de sagesse du Gouvernement et a été sans grande surprise adopté. Ainsi, cet amendement revient sur les acquis des lois de 2016 et de 2018 (article 125 de la loi de 2016 sur la reconquête de la biodiversité et l’article 83 de la loi Egalim) qui interdisait en France l’usage des néonicotinoïdes et permet de ce fait la réintroduction de ces insecticides sur notre territoire. Ces utilisations seront conditionnées à l’autorisation de la substance et du produit conformément au règlement 1107/2009, l’absence d’alternative suffisante et l’existence d’un plan de recherche sur les alternatives.
Plutôt que d’assumer la faiblesse de sa position, le Gouvernement a préféré essayer de faire porter le coût politique de cette mesure désastreuse pour l’environnement et la santé à la droite sénatoriale. Le Gouvernement, en facilitant l’adoption du nouvel amendement, s’est rendu complice de cette décision et devra désormais assumer pleinement la responsabilité et les conséquences de ses choix politiques.
Virus de la rage, maladie de Lyme. paludisme... Autant de pathologies graves, voire mortelles, que les animaux peuvent nous transmettre, par contact, mais plus souvent via les denrées que nous consommons. Les zoonoses les plus fréquentes sont en effet d'origine alimentaire: la campylobactériose. la salmonellose, les infections à Escherichia coli producteurs de shigatoxines. la yersiniose et la listériose. À elles cinq, ces affections ont fait près de 250 000 malades en Europe en 2023, dont 22000 en France. Constat inquiétant de l'Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) : elles ont touché davantage de personnes qu'au cours des 10 années précédentes. Les cas de maladies, d'hospitalisations et de décès ont augmenté de respectivement 7,2. 4 et 1,6% par rapport à 2022. Le nombre de morts, en particulier, a été le plus élevé en une décennie.
Pic de contaminations
Faut-il y voir un effet du vieillissement de la population ? Les séniors, de plus en plus nombreux, font aussi partie des catégories de personnes immunodéprimées (avec les enfants en bas âge et les femmes enceintes), plus fragiles. C’est la bactérie Satmonella qui cause le plus d’hospitalisations. Elle est transmise principalement par les viandes et les œufs, ainsi que les fromages, les produits de la mer. les fruits et légumes. Mais la Listeria se distingue par sa gravité : elle provoque le plus de décès, avec un taux de mortalité de 11%. Or, l’Efsa souligne un pic de contaminations en 2023. avec une augmentation des cas « significative entre 2019 et 2023 ». Soyez donc vigilant avec les aliments vecteurs de cette bactérie. surtout les viandes et produits à base de viande (saucisses fraîches, saucissons). mais aussi les poissons frais ou fumés, les fromages frais ou à pâte molle et les fruits et légumes.
Quelques précautions
Conservez les denrées fragiles (viandes, œufs, produits laitiers) au réfrigérateur et respectez les durées de conservation indiquées ; faites cuire les viandes à cœur ; lavez-vous les mains avant la préparation des repas et nettoyez les fruits et légumes à l'eau potable. Les populations à risque (femmes enceintes, personnes immunodéprimées) doivent éviter divers aliments : certains fromages à pâte molle, d'autres à croûte fleurie, les viandes et œufs crus ou peu cuits...
Mouais ! Il y peut être d'autres explications ? Les affaires récentes d'intoxications alimentaires industrielles nous montrent surtout que les industriels ont économisé - pour gagner quelques emplois, produits désinfectants,... - les nécessités d'entretien de leurs usines pour plus de profits. D'autant plus qu'ils s'en foutent car les décideurs ne sont pas généralement mis en cause personnellement et peuvent toujours négocier avec le procureur... Perso, j'ai dû avoir trois problèmes alimentaires en 2024 dont celui des œufs vérolés début octobre : des semaines malades ! Enfoirés... Qui plus est que le système gouvernemental sensé y pallier [ Rappel Conso ] est tellement mal fait qu'il est d'usage quasi inutile.
Issue d’un travail inédit d’agrégation de données, cette carte permet de visualiser pour la première fois l’ampleur de la contamination de l’Europe par ces substances toxiques et persistantes.
La « carte de la pollution éternelle » a été construite par Le Monde et ses dix-sept partenaires de l’enquête collaborative internationale « Forever Pollution Project ». Elle montre pour la première fois l’étendue de la contamination de l’Europe par les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), une famille de composés ultratoxiques employés dans une multitude de produits et d’usages. Persistants dans l’environnement, ces « polluants éternels » accompagneront l’humanité pendant des centaines, voire des milliers d’années.
Le lourd contentieux de la dette algérienne vis-à-vis des hôpitaux français
Le litige empoisonne les relations franco-algériennes de longue date. Chaque année, la dette de l'Algérie vis-à-vis des hôpitaux publics français s'alourdit. Les factures laissées par ces patients étrangers pris en charge par PAP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), les Hospices civils de Lyon ou les Hôpitaux de Marseille ne sont pas payées. Elles s’accumulent au point d’atteindre 44,9 millions d’euros en 2023 pour la seule AP-HP, selon une source proche du dossier - l'AP-HP, qui accuse un déficit de 460 millions en 2024, se refusant à donner cette information à l'Opinion.
Le dossier, peu connu, prend un relief particulier dans la crise actuelle entre Paris et Alger. Plusieurs explications à cette ardoise conséquente. « Des patients algériens, titulaires d*un visa touristique, se présentent régulièrement dans nos hôpitaux, parfois pour des pathologies lourdes qui ne sont pas prises en charge par l’assurance exigée pour l’obtention de leur visa, celles-ci étant préexistantes à leur venue en France. Pour des raisons déontologiques, voire humanitaires, ces patients sont toutefois soignés en France en dépit du risque d’impayés », relevait en 2017 un rapport du Sénat. « Même si l’on sait qu’il existe des filières, des intermédiaires, comment renvoyer des parents qui demandent que leur enfant soit admis en oncologie pédiatrique ? », interroge un ancien haut fonctionnaire de l’AP-HP.