l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


Redouter l'ironie, c'est craindre la raison. - Sacha Guitry

> des ( olives ) vertes et des pas mûres

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          Chouette, la cueillette des olives va démarrer ! Le pépin, c'est que, cette année, il y en aura très peu dans les paniers. En Espagne, le premier producteur mondial, la récolte sera divisée par deux, tout comme chez les quatre autres champions oléicoles que sont la Tunisie, l'Italie, la Grèce et la Turquie. Encore un joyeux effet du réchauffement climatique.

          Rappelons que 1 hectare d'oliviers sirote peu ou prou 800 000 litres d'eau par an. Résultat : l'huile d'olive va coûter plus cher, de même que l'apéro ! En effet, si 90 % des olives finissent pressées, le reste sert à fabriquer de la tapenade, à décorer des pizzas et, surtout, d'amuse-gueule pour l'apéritif. Le plus dur à avaler, c'est que, en raison de cette pénurie, on risque d'ingurgiter encore plus… d'additifs.

           Explication : avec une moindre quantité d'olives à écouler, les producteurs vont être tentés de fourguer un maximum d'olives noires, achetées un peu plus cher que les vertes par l'agroalimentaire. Or, pour obtenir une olive noire, on peut procéder de deux façons : soit à l'ancienne - on patiente jusqu'à ce qu'elle vire au noir sur l'olivier -, soit en la maquillant chimiquement.

          D'abord, on l'oxyde dans des cuves saturées d'air sous haute pression pour l'assombrir. Ensuite, on fixe cette couleur artificielle avec du gluconate ferreux (E579) ou du lactate ferreux (E585), des additifs qui dézinguent les antioxydants, lesquels protègent nos cellules du vieillissement accéléré («Conflit», 30/5/18). Juste avant le coloriage, il a fallu « désamériser » l'olive cueillie avant l'heure.

            Comment ? En la plongeant, une fois dénoyautée, dans un bain de soude. Une baignade qui peut durer jusqu'à soixante-douze heures, le temps que l'hydroxyde de sodium infiltre les deux tiers de la chair et ramollisse l'olive. Non seulement l'agroalimentaire gagne ainsi un mois, comparé à un mûrissement naturel, mais, en plus, l'olive verte a l'avantage de se dénoyauter plus facilement sur la chaîne de production. Avec, en prime, un côté tape-à-l'œil : ainsi repeinte, l'olive est toute lisse et brillante comme un soulier ciré, alors que la tradi, qui a mûri naturellement sur l'arbre, est, elle, toute fripée et irrégulièrement colorée. Et tant pis si l'olive maquillée en noir est caoutchouteuse et insipide.

          Il y a vraiment de quoi broyer du noir !

C'est connu ce ripolin chimique des olives vertes mais cela va être encore pire ! Cet article utile vous permet de reconnaitre les olives noires naturelles des olives repeintes à la chimie,...

 

> l’industrie agrochimique fiche les personnalités critiques des pesticides et des OGM

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           Selon des révélations du «Monde» et du média d’investigation Lighthouse Reports, une plateforme baptisée «Bonus Eventus» recense des informations sur la vie privée des scientifiques qui documentent les ravages des pesticides.

           C’est un vaste scandale lié à l’industrie agrochimique que révèle le Monde ce vendredi 27 septembre : des centaines de détracteurs de l’agriculture intensive, des pesticides et des OGM sont fichées par les géants de la chimie à usage agricole. Par le biais d’une plate-forme en ligne privée baptisée «Bonus Eventus», les cadres des principaux fabricants de pesticides et des biotechnologies ont accès, depuis plusieurs années, à un vaste fichier de ces personnalités «critiques» du secteur. Et tout y passe : divulgation d’adresse personnelle, de l’identité du conjoint, du numéro de téléphone, du nom des enfants, informations sur le patrimoine et les revenus, sur les éventuels antécédents judiciaires, et parfois des opinions politiques. Il y a aussi des informations trompeuses et malveillantes.

           Un tel fichage, aussi vaste et précis, est inédit. « Cette base de données accumule les munitions, prêtes à être utilisées pour déstabiliser, décrédibiliser ou nuire », écrit le Monde, qui a collaboré avec le média d’investigation néerlandais Lighthouse Reports et plusieurs médias internationaux. Les documents internes de cette plate-forme indiquent que plus de 500 scientifiques, militants écologistes, journalistes ou encore experts des Nations unies figurent dans ce registre. Une affaire qui n’est pas sans rappeler celle des «fichiers Monsanto», révélée en mai 2019, où l’on avait appris que la firme agrochimique avait établi une liste de plus de 200 personnalités françaises classées en fonction de leurs opinions sur les produits de Monsanto et de leur crédibilité dans le débat public.

► pour lire la suite...

> l'A.M.E. Aide Médicale d'Etat

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AIDE MÉDICALE DE L’ÉTAT : UN DISPOSITIF ESSENTIEL DE SANTÉ PUBLIQUE

Médecins du Monde – Septembre 2024

          L’aide médicale de l’Etat (AME) subit de nouvelles attaques politiques et médiatiques. Médecins du Monde (MdM) alerte sur les conséquences désastreuses qu’entraîneraient de nouvelles limitations du dispositif, déconstruit les contre-vérités agitées par ses détracteurs et décrypte le contenu du dernier rapport des services d’inspection générale de l’Etat, dirigé par Claude Evin et Patrick Stefanini (décembre 2023).

 
 

source : https://www.medecinsdumonde.org/ame-laide-medicale-detat/

Supprimer cette aide reviendrait à créer et amplifier des foyers d'infections que subiraient alors toute la population ( coqueluche, covid, tuberculose, grippe, etc. ) !!! N'importe quoi ! Il en va de même pour les jours de carence, qui ont pour objectif de continuer à faire travailler les malades, qui, là encore, vont diffuser leurs miasmes au reste du personnel ! 
 
 

> la Sécu pousse les toubibs à l'arrêt de travail

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          « Demain, mon directeur pourra, au mépris de mon indépendance professionnelle et du malade, entrer dans mon bureau en disant qu’il faut remettre un patient au travail parce qu’il touche ses indemnités journalières depuis trop longtemps », s’inquiète le docteur Thomas Corrèze, élu SNFOCOS au sein de la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam).

           Jusqu’ici, les 1 500 praticiens-conseils - ces médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes chargés de s’assurer que les prestations versées par l’Assurance maladie sont médicalement justifiées - dépendaient des 16 directions régionales et jouissaient, de ce fait, d’une parfaite autonomie.

Réforme inhospitalière

          Ils n’étaient pas employés par les caisses primaires : impossible, donc, de les soumettre à une politique du chiffre visant à contenir les arrêts de travail et autres dépenses. Mais une réforme du service du contrôle médical, présentée aux élus du CSE central le 3 octobre, prévoit d’enterrer leur indépendance dès avril 2025. « Nous aurons comme supérieur hiérarchique le directeur de la caisse primaire. Il pourra faire pression sur nous pour refuser des prestations », se bile le docteur Yvan Martigny, élu CFE-CGC.

          Dans la présentation de son projet, tombée dans le bec du « Canard », la Sécu tente de faire passer la pilule : « L’indépendance technique des médecins-conseils, dans l’exercice de leurs fonctions, est d’ores et déjà garantie par les codes de déontologie. Par ailleurs, l’accès aux données médicales par les personnels s’opérera toujours sous l’autorité d’un praticien-conseil. »

         La Sécu peine à convaincre. La docteure Emmanuelle Soustre, élue CFDT, prévient : « Récemment, un directeur départemental a exigé d’un médecin-conseil qu’il lui communique un listing des patients en affection longue durée. C’est interdit. Le praticien a donc refusé. Avec cette réforme, il sera obligé de la donner ! » Les administratifs, non soumis au serment d’Hippocrate, auront, eux, accès aux dossiers médicaux des assurés. Bonjour la confidentialité !

          Cette prescription intervient alors que la Cnam a vu le coût total des arrêts de travail bondir de 8,5 % au cours des six premiers mois de l’année. Un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales, commandé par le ministre de la Santé, reproche au service du contrôle médical de présenter des « rendements modestes » sur l’examen des indemnités journalières.

          Pas étonnant, dans la mesure où le nombre de praticiens-conseils fond à vue d’œil - ils étaient 2100 en 2010, contre 1500 aujourd’hui. A la pénurie nationale de blouse blanches s’ajoutent des rémunérations peu attrayantes pour ces toubibs : entre 300 et 1 300 euros net de moins qu’un médecin hospitalier.

          De quoi les pousser à se mettre en arrêt maladie ? (Fanny Ruz-Guindos)

Pour tuer les hôpitaux, "ils" ont mis à leur tête des administratifs dotés de tous les pouvoirs financiers, on voit les résultats, un désastre sanitaire ! Sans oublier de réduire le nombre de personnels et les sous-payer ! Là, il faut réduire le nombre de fainéants en arrêt maladie et attaquer aussi, tant qu'à faire, les malades en ALD ( Affection Longue Durée ), le tout au mépris de la santé des patients qui, c'est clair, sont considérés par les administratifs comme de simple client ou produit à charge... Pauvre France !!!

 

> pesticides dans l’eau du robinet : un coûteux casse-tête pour les élus locaux

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          Usines de traitement, filtres spéciaux… rien n’y fait : les pesticides demeurent toujours trop présents dans l’eau potable. Dans le Grand Ouest, des élus locaux réfléchissent à de nouvelles stratégies pour supprimer ce polluant à la source.

           1, 7 million d’euros : c’est la dépense publique annuelle nécessaire pour distribuer de l’eau potable débarrassée du « R 47 1811 », auprès des 490 000 habitants de communes rurales ou semi-rurales en Loire-Atlantique. Ce métabolite – terme qui désigne un produit issu de la dégradation d’un pesticide – a été découvert en 2023 dans les eaux des captages gérées par Atlantic’eau, le syndicat mixte de gestion de l’eau en Loire-atlantique.

          « Nous avons été alertés par la présence de ce produit dans des captages d’eau potable en Suisse, et avons décidé de mener des recherches complémentaires sur notre territoire au-delà des contrôles imposés par la réglementation », précise le syndicat. La présence du « R 47 1811 » a été révélée presque partout dans le département.

          Ce produit au nom de robot provient du chlorothalonil, un pesticide utilisé depuis 1969 comme fongicide dans les champs de blé, seigle, orge, pommes de terre et tomates avant d’être interdit par l’Europe en 2019, car classé cancérogène possible. « Il est notamment associé à des tumeurs rénales sur les animaux de laboratoire qui y sont exposés », souligne le Collectif sans pesticide de Massérac, en Loire-Atlantique, très mobilisé autour de la qualité de l’eau.

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> tout est nickel !

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          Comme un goût de métal dans la bouche. L'agroalimentaire a du mal à digérer la décision de Bruxelles de limiter la quantité de nickel autorisée dans nos assiettes. Le 30 juillet, la Commission européenne a en effet fixé, pour ce métal lourd, des teneurs à ne pas dépasser dans une flopée d'aliments, comme les céréales, les légumes, le cacao, les pâtes à tartiner au chocolat, les arachides, les graines de tournesol, les pois, les herbes fraîches, les fèves de soja, les algues marines, les jus de fruit, les amandes, les noix, les noisettes ou les pistaches.

          Cela fait belle lurette que les toxicologues tirent la sonnette d'alarme sur les risques encourus lorsqu'on avale au nickel. En 2015, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) prévenait qu'ingérer en trop grande quantité du « Ni », de son petit nom, pouvait provoquer des éruptions eczémateuses chez les personnes allergiques, soit tout de même 15 % de la population, et, plus grave, des fausses couches.

           Cinq ans plus tard, l'agence sanitaire remettait le couvert en pointant le danger pour les bambins. L'Efsa venait de s'apercevoir que tous les enfants de 3 à 10 ans et, dans certains cas, les nourrissons ingurgitaient chaque jour plus de nickel que la « dose journalière tolérable », celle au-delà de laquelle on dézingue sa santé. Et de recommander illico à la Commission européenne de limiter les quantités maximales de nickel dans les aliments, surtout ceux qu'on retrouve dans les petits pots pour bébé, les jus de fruit ou les céréales du petit déjeuner, dont raffolent les gamins.

           Une grosse tuile pour l'industrie de la meunerie, qui a pesé de tout son poids pour décrocher un an de rab sur ses petits camarades. Jusqu'au 1er juillet 2026, Kellogg's et consorts ne seront donc pas limités en nickel dans leurs boîtes de corn flakes, muesli et autres flocons d'avoine. C'est nickel aussi pour les brasseurs : au motif que les enfants ne boivent pas de bière, ils ont obtenu une exemption pour leurs breuvages, pourtant à base de... céréales. Lesquelles, avec le cacao, font partie des plantes qui siphonnent le plus goulûment le nickel présent naturellement dans la croûte terrestre. Et, comme le Ni aide la plante à Fixer l'azote, ce qui favorise la pousse, certains fabricants d'engrais n'hésitent pas à en ajouter dans leurs produits. Pourquoi se gêner, puisqu'aucune réglementation n'interdit cet assaisonnement métallique ? Nickel chrome !

- source -

C'est incroyable avec quelle célérité, l'union européenne de merde, protège ( un petit peu ) la santé de ses populations ! Quant à l'agro-alimentaire, qui sait donc parfaitement que ces usages de Nickel est préjudiciable à la santé publique et plus particulièrement aux femmes enceintes et aux enfants, elle aussi en a strictement rien à foutre !!!