l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées... « Les opportunités qui se présentent à nous n’ont jamais été aussi grandes » Larry Fink
( octobre 2024 ) patron de BlackRock, gestionnaire américain d'actifs aux 11 500 milliards de dollars…
Dans le 19ᵉ, la répression « disproportionnée des mamans qui vendent de la nourriture » sur la place des fêtes
Depuis l’été 2023, les vendeuses de pastels et de bissap sont réprimandées par les forces de l’ordre qui jettent leur nourriture et les verbalisent. Certaines dénoncent des agressions, dont un croche-pied. Ces vendeuses comme les habitants mobilisés autour d'elles s’insurgent contre le traitement « complètement disproportionné » qu’elles subissent et organisent une manifestation ce samedi 12 octobre à 10 heures sur la Place des fêtes.
Près de la bouche du métro Place des fêtes (Paris, 19ᵉ), Aïssa a le regard dans le vague. Comme sa mère, la jeune femme vend des beignets accompagnés d’une sauce piquante ou non, selon les goûts, après ses heures de ménage. « Ça n’a pas trop changé ici, enfin si… », observe celle qui a grandi dans le quartier. La pyramide de la place a été démolie et certains commerces sont apparus comme ce Naturalia ou l’épicerie anti-gaspi ouverte à la place d’une yeshiva (centre d’études confessionnelles juif) un peu plus loin. Des indicateurs de l’embourgeoisement de ce quartier qui comptent encore suffisamment de logements sociaux pour rester populaire.
« À Place des fêtes, il y a une histoire et on en fait partie. On fait plaisir aux gens, aux enfants. Quand, on était petits, il y avait déjà des mamans qui vendaient ici », rappelle Aïssa. En effet, depuis plus de 20 ans, des femmes vendent du bissap (boisson à base d’hibiscus), des sangoumé (sorbet aux fruits) ou encore des beignets les jours de beaux temps. Un travail de subsistance non déclaré qui a été toléré jusque-là, selon elles. Mais depuis l’été 2023, ces femmes sont dans le viseur de la police nationale et municipale.
Quand on parle des pays européens qui utilisent le plus de produits phytosanitaires, on pense généralement à l'Espagne. En fait, la réalité est à la fois plus complexe et plus surprenante.
Depuis des années, la question des pesticides préoccupe les citoyens dans de nombreux pays du monde. Car si ces produits phytosanitaires sont utiles pour protéger les cultures des insectes et des maladies, leur usage intensif et excessif a des conséquences néfastes sur l'environnement et la santé des agriculteurs et des consommateurs.
L'Union européenne étudie de près ce sujet épineux, qui oppose souvent agriculteurs et consommateurs. Pour tenter de réduire leur usage, certains pays ont mis en place des plans ambitieux. En France, le plan Écophyto, lancé en 2008, visait à diminuer de moitié l'utilisation des pesticides d'ici à 2018. Malheureusement, cet objectif est loin d'avoir été atteint. Et en 2020, les ventes de pesticides en France étaient quasiment identiques à celles de 2010, avec environ 65 000 tonnes de produits écoulés, contre 56 000 en Italie et 48 000 tonnes en Allemagne par exemple.
Le labo danois mène un intense lobbying en France pour obtenir le remboursement par la Sécu de son remède " miracle " contre l'obésité.
Tout NOVO, tout beau, le nouveau médoc « anti-obésité » de Novo Nordisk qui débarque en France ? Pas tout à fait, car le principe actif du Wegovy, c’est son nom, est identique à celui de l’Ozempic, l’antidiabétique de la même firme, commercialisé depuis 2019. La différence, c’est que le Wegovy, qui régule lui aussi l’appétit (donc l’apport calorique), est deux fois plus dosé. Et, surtout, quatre fois plus cher : 300 euros par mois environ, non pris en charge par la Sécu. L’Ozempic, lui, est remboursé à hauteur de 30 %, ce qui change tout pour le patient... et pour les profits du labo.
Ce dernier met donc les bouchées doubles pour transmuer son Wegovy en véritable poule aux œufs d’or. La promesse d’un médicament qui mettrait fin à l’« épidémie mondiale d’obésité », comme le pronostique avec hardiesse le chroniqueur économique François Lenglet (RTL, 9/10), a déjà séduit les boursicoteurs : l’entreprise se targue désormais d’une capitalisation supérieure au PIB du Danemark. Enorme !
Parvenir à ses faims
Sur la quinzaine de pays dans lesquels l’injection est déjà commercialisée, seuls deux la remboursent - en partie, seulement. L’enjeu est donc de taille, et, pour atteindre l’objectif, tous les coups sont permis. Début octobre, contournant l’interdiction de faire de la pub pour les médicaments soumis à prescription médicale, l’entreprise a financé une campagne sur l’obésité dans la presse et dans les gares... sans mentionner son remède miracle. « J’ai décidé d’agir, pour moi & pour ma santé », clamaient sur les affiches des femmes en surpoids. Parmi elles, l’influenceuse Mademoiselle Modeuse, suivie par plus de 76 000 personnes sur Instagram. Miam, autant de futures clientes !
C'est quoi la CDU ( Commission Des Usagers ) d'un hôpital et quelles sont ses missions ?
La commission des usagers ou CDU est un élément essentiel du système de santé français. Elle a été créée pour aider les patients à résoudre leurs problèmes à l'amiable avec les cliniques et les hôpitaux (Articles L1112-1 et suivants du Code de la santé publique).
Elle intervient notamment lors de litiges en lien avec la politique d'accueil, le parcours de soins et la prise en charge des malades dans la structure de santé. Son rôle est de faire respecter les droits des usagers, de faciliter leurs démarches et d'émettre des recommandations visant à améliorer la politique d'accueil et de prise en charge globale des patients et de leurs familles. Mais elle n'est pas compétente pour intervenir dans des affaires d'expertise médicale ou d'erreur médicale par exemple.
Au moins une fois par trimestre ou lorsque c'est nécessaire, la commission se réunie pour informer les usagers sur les différentes voies de recours et de conciliation dont ils disposent. Par la même occasion, elle informera l'établissement de ses propositions d'amélioration.
Qui compose la commission des usagers ?
La commission des usagers existe dans tous les établissements publics ou privés, et comme le précise l'Article R1112-81 du CSP, elle est composée : du représentant légal de l'établissement de santé (ou d'un fondé de pouvoir), de deux médiateurs et de leurs suppléants choisis par l'établissement, de deux représentants des usagers et de leurs suppléants choisis par le directeur de l'ARS. Dans le secteur privé, il est possible de désigner des personnes supplémentaires pour intégrer la CDU.
Comment saisir la commission des usagers ?
Dans un premier temps, le patient peut faire part de ses remarques verbalement au chef de service ou au cadre de santé concerné. Si aucune solution ou réponse satisfaisante n'est apportée, il doit être informé qu'il a la possibilité d'adresser une plainte ou une réclamation écrite à la direction de l'établissement. Les modalités de recours sont également présentent dans le livret d'accueil.
La CDU peut être saisie sur simple courrier par les patients hospitalisés, les usagers de l'hôpital et leurs proches, mais aussi par la direction de l'établissement. Une fois saisie, le patient sera informé du traitement de sa demande, de son éventuellement classement sans suite et de son droit d'être accompagné par un représentant ou encore de la possibilité de recourir gratuitement à une médiation (Articles R1112-91 et suivants du CSP).
A la fin de cet article, nous vous proposons un modèle de lettre pour saisir la commission des usagers (CDU) d'un hôpital qu'il vous sera facile d'adapter à votre situation. Dans votre courrier de réclamation, veillez à rester courtois à expliquer les faites avec objectivité et le recul nécessaires. Vous pouvez y joindre des photos ou des témoignages venant corroborer vos dires. - source -
Avantage à l'hôpital ou la clinique qui nomme 3 des 5 membres de cette commission, elle est peu efficace ou bidon ? Pas trouvé de commentaires sur plainte et son suivi sur internet...
La Sécu va lancer une campagne de contrôle des radiologues. Le remboursement de leurs actes ne cesse de grimper. Un symptôme de la financiarisation de la médecine.
Vous avez dit financiarisation de l’hôpital ? Pascale souffre de crampes dans les pieds et les jambes - des douleurs qui la réveillent plusieurs fois par nuit et l’obligent parfois à s’arrêter lorsqu’elle conduit. Après consultation d’un médecin généraliste, le 19 septembre, elle ressort avec une ordonnance à en-tête « urgent » pour procéder à une échographie. C’est donc dans l’urgence qu’elle appelle le service d’imagerie médicale du centre hospitalier (CH) de Mâcon (Saône-et-Loire). Là, la secrétaire lui enjoint de patienter urgemment quatre bonnes semaines, jusqu’au 28 octobre, avant de consulter l’angiologue. A moins que Pascale ne soit prête à débourser 30 euros de dépassement d’honoraires : dans ce cas, le toubib serait disponible l’après-midi même, sur son activité libérale à l’hôpital public. Urgence n’est donc pas synonyme d’égalité d’accès aux soins ?
L’hôpital de Maçon assure que « moins de 10 % des médecins du CH de Mâcon réalisent une activité libérale » et que seulement 20 % du service hospitalier d’un médecin peut être exercé en libéral, soit environ deux demi-journées par semaine. Ça fait une belle jambe à Pascale...
Nina aussi en a plein les pattes ! Munie d’une ordonnance pour réaliser une IRM des deux genoux, elle appelle, le 1er octobre, tous les hôpitaux de l’Yonne et de la Nièvre. Structures privées comme publiques lui indiquent qu’elle devra se déplacer deux fois pour passer une IRM de chaque membre. Pas question de radiographier les deux genoux le même jour, c’est si éloigné !
Une politique rayonnante
Explication : depuis 2009, en cas d’association d’actes de radiologie, celui dont le prix est le plus élevé est facturé plein pot... et les autres à 50 % de leur valeur. Conséquence ? Les toubibs dédoublent les actes. La Caisse nationale de l’assurance maladie considère ce dédoublement comme une « volonté de contourner la règle de l’abattement ». Où va-t-elle chercher ça ?
Les remboursements d’actes de radiologie et d’imagerie ont bondi de 6,8 % entre 2022 et 2023. Ainsi, sur 12 milliards d’euros d’actes médicaux de classification commune réalisés en 2023, 41 % des montants relevaient de ces spécialités.
Dans son rapport sur la financiarisation de la santé paru le 25 septembre, la commission des Affaires sociales du Sénat diagnostique : « Le marché français de l’imagerie médicale, qui enregistre 3 milliards d’euros de recettes par an, est un secteur dans lequel la financiarisation progresse de façon sensible depuis quelques années. A l’heure actuelle, 20 % à 30 % du secteur seraient financiarisés », c’est-à-dire livré aux appétits d’investisseurs privés exigeant des rendements aux frais des patients et des cotisants. La Sécu, qui promet de lancer une campagne de contrôle des radiologues pour scanner ces filouteries au rayon X, a pris rendez-vous pour 2025.
Il n’y avait pas de créneau libre avant ? ( Fanny Ruz-Guindos )
Rien d'étonnant, bien au contraire, vous avez voir les dégâts dans pas si longtemps que cela quand la sécu sera entièrement privatisée ( rappel : objectif direct de Fillon et des LR ) puisque c'est rampant objectif des gouvernement depuis 25 ans ! En ce moment, on assiste d'une part, partout en France, aux rachats/fusions de cliniques privées, radiologies, laboratoires par les investisseurs privés d'une cupidité vorace sans limite, et d'autre part, le tout sous-tendu par la destruction voulue de l'hôpital public et autres services de santé.
Il en va de même pour beaucoup de médecins qui refusent de soigner les malades et que l'on commence à voir à la TV se plaindre qu'ils ont été engueulés ou insultés, là encore ce n'est que le début. Exemple d'un médecin qui refuse qu'on le consulte plus d'un seul ou 2 problèmes différents ! Ou, ce médecin thermal qui minimise une infection annexe en disant que c'était au médecin traitant de le faire ! Ou cet autre médecin curiste qui signale que la visite intermédiaire du cursus thermal n'est pas nécessaire et ne vous en donne pas ! Les réseaux sociaux débordent malheureusement de bien trop d'exemples...
Néonicotinoïdes interdits, herbicides : des substances préoccupantes retrouvées dans les cheveux et les urines d'enfants près de La Rochelle ( par Marie Dupin )
Ces molécules ont été découvertes lors d'analyses toxicologiques menées sur 70 enfants de la plaine agricole d'Aunis, où le nombre de cancers pédiatriques se multiplie. Selon les informations de france-info et du journal "Le Monde", de nouveaux cas de cancers chez les plus jeunes ont été recensés.
C'est en février que Mathilde a été diagnostiquée de son lymphome de Hodgkin. Un cancer des ganglions, à 17 ans. Depuis, la jeune fille, qui n'a pas pu passer son baccalauréat, a subi 65 séances de chimiothérapie, et une opération qui l'oblige à se déplacer en fauteuil roulant, avec interdiction stricte de se mettre debout. "Cancer, tumeur... Ce sont des mots qu'on n'imagine pas pouvoir entendre à propos de notre enfant, témoigne auprès de france-info Sonia, sa mère. On se dit que ça n'arrive qu'aux autres. Pas à nous. Mais maintenant que ma fille a été touchée, j'ai découvert que dans les villages autour de nous, il y avait beaucoup de cas de cancers chez les enfants. Mais on ne sait pas d'où ça vient."
Déterminer l'origine des cancers des enfants, c'est depuis des années le combat des habitants de la plaine d'Aunis, une vaste étendue agricole et céréalière de l'agglomération de la Rochelle, où un excès de risque de cancers pédiatriques a pu être constaté grâce à une étude menée par le Registre général des cancers de Poitou-Charentes, un laboratoire de l'Inserm du CHU de Poitiers, comme l'avait révélé en 2021 le journal Le Monde.
"On sait qu'il y a d'autres enfants malades"
" On a commencé à mener cette étude en 2018, au moment de l'annonce du cancer de Pauline, une adolescente emportée par la maladie à 15 ans ", explique Jean-Marie Piot, président de la Ligue contre le cancer en Charente-Maritime, qui finance intégralement les travaux de l'Inserm. " Cette étude est menée sur deux communes voisines : Saint-Rogatien et Périgny, poursuit Jean-Marie Piot. Elle est mise à jour annuellement, et tous les ans on arrive à la même conclusion, c'est-à-dire que le nombre de cas de cancers d'enfants pour la seule commune de Saint-Rogatien est plus de quatre fois supérieur à la moyenne attendue. C'est énorme ! " Cette commune compte seulement 2 000 habitants.
Selon nos informations, le nombre de cas est passé de six lors de la première publication de l'étude, qui couvrait la période 2008-2015, à dix cas pour la période 2008-2020. " On sait qu'il y a d'autres enfants malades, mais ils n'apparaissent pas encore dans nos statistiques, car il faut avoir au moins deux ans de recul pour pouvoir les prendre en compte ", précise le président de la Ligue contre le cancer en Charente-Maritime.