Le discours de politique générale du nouveau premier ministre Michel Barnier a duré 1h23. Une tentative de diversion, sans doute, pour faire oublier la situation inédite à travers laquelle cette équipe gouvernementale est arrivée aux responsabilités. Mais Blast ne s'est pas fait avoir : à travers cet édito collectif, la rédaction vous propose un tour d'horizon des profils des nouveaux ministres. Entre casseroles, procès ou conflits d'intérêts, un voyage en absurdie. - source -
On va en prendre plein la gueule ! Avez-vous noté qu'on n'aperçoit plus LFI dans tous les médias des milliardaires, à la place ils nous assènent les boniments des traîtres à leurs électeurs Hollande, Cazeneuve, Glucksmann, Hidalgo, Le Foll ou Delga, qui disent, bien évidemment, représenter la gauche et le NPF !
Les experts sont formels : les prix des assurances habitation, auto et santé vont fortement augmenter dès le début 2025. Surveillez les mises à jour de vos cotisations pour préparer votre budget.
Mauvaise nouvelle pour votre portefeuille ! Vous pensiez que l'inflation s'était finalement calmée ? Que vos finances allaient pouvoir souffler ? Détrompez-vous ! À partir du 1er janvier 2025, faire assurer votre voiture ou votre logement, ou tout simplement prendre soin de votre santé avec une commentaire vous coûtera beaucoup plus cher. En effet, d'après les cabinets Addactis et Facts & Figures, les primes d'assurance auto, habitation et santé devraient grimper entre 6 et 12 %. La faute à plusieurs facteurs.
La plus grande hausse devrait concerner les assurances habitation, qui devraient grimper de 10 à 12 %. C'est en partie dû à l'envolée des coûts dans le secteur du bâtiment, mais aussi à l'évolution en janvier 2025 du taux de cotisation lié aux catastrophes naturelles que chaque assuré paie, qui va passer de 12 à 20 %. Celui-là, vous allez le sentir passer !
Paris, Hauts-de-Seine et Haute-Savoie, ces départements comptent les 10 % les plus riches qui sont les plus riches à l’échelle de la France. Il faut compter 6 000 euros mensuels pour faire partie de ces 10 % de la population à Paris, quand il faut « seulement » 2 800 à 3 300 euros pour la majorité des autres départements.
La région parisienne concentre les départements où les 10 % les plus riches affichent le niveau de vie le plus élevé. Paris arrive en tête avec au minimum 6 000 euros par mois pour ces ménages aisés, après impôts pour une personne seule. Le département des Hauts de Seine suit avec au moins 5 200 euros mensuels, puis les Yvelines (4 400 euros) et le Val-de-Marne où pour appartenir aux 10 % les plus riches, il faut avoir un niveau de vie minimum de 3 900 euros. L’Essonne se situe en dixième position, avec 3 600 euros.
Le ministère de l'Intérieur assurait jusqu'ici que l'expérimentation n'irait pas au-delà de la période des Jeux olympiques, même si le texte de la loi prévoyait déjà une prolongation jusqu'au 31 mars 2025.
La vidéosurveillance algorithmique, basée sur l'usage de caméras "intelligentes" qui repèrent seules les situations à risque, expérimentée pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris, va être généralisée par le gouvernement de Michel Barnier, selon les informations de franceinfo mercredi 2 octobre.
Ce mardi après-midi, dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Michel Barnier a dit souhaiter, au moment d'évoquer les enjeux sécuritaires, une "généralisation de la méthode expérimentée pendant les Jeux olympiques". Selon les informations de franceinfo, il s'agit de développer l'utilisation de la vidéosurveillance algorithmique.
Cette vidéosurveillance algorithmique a été testée en France dans la cadre de la loi JOP adoptée en avril 2023, pendant les Jeux mais également pour des concerts (Dépêche Mode, Black Eyed Peas, Taylor Swift) ou encore pour Roland-Garros. Elle consiste en des logiciels associés à des caméras de surveillance pour repérer des événements jugés suspects ou à risque, avant d'alerter en temps réel un opérateur. Pendant les Jeux olympiques, la préfecture de police de Paris avait parlé de 185 caméras fixes mobilisées en région parisienne dans le cadre de ce dispositif pendant les JO.
Le préfet de police de Paris favorable à une généralisation
Jusqu'ici, le ministère de l'Intérieur assurait que l'expérimentation n'irait pas au-delà de la période des Jeux olympiques, même si dans les faits, le texte de la loi prévoyait déjà une prolongation jusqu'au 31 mars 2025. Pourtant, l'idée désormais à l'étude est de faire rentrer de manière permanente cet usage dans le droit. Une généralisation à laquelle est notamment favorable Laurent Nunez, le préfet de police de Paris.
Selon les autorités, le bilan de cette expérimentation est positif, même si le dispositif est à améliorer sur la détection d'armes, les départs de feu ou la détection d'objets abandonnés. Le comité d'évaluation des caméras algorithmiques doit remettre un rapport d'ici la fin de l'année. Les associations de défense des libertés, quant à elles, redoutent une surveillance généralisée malgré la ligne rouge jusque-là fixée par le gouvernement : l'utilisation de la reconnaissance faciale.- source -
Tout le monde se doutait bien que cette "expérimentation" pendant les JO serait appliquée partout en France dès la fin de ces JO... Pourquoi Macron, sur la pente d'une dictature pure et dure, se priverait-il d'un outil de contrôle automatique des populations ? Puis ce sera ensuite l'"expérimentation" du crédit social à la chinoise qui sera ensuite appliqué dans toute sa rigueur... Les " événements jugés suspects ou à risque " : manifestants, grévistes, éco-terroristes,...
Le nouveau Premier ministre, 73 ans, est un merveilleux papa poule. En janvier 2023, il crée une boîte, sobrement baptisée « MB Conseil », destinée à prodiguer des « conseils de gestion ». Une SAS au capital de 1000 euros et constituée de quatre actionnaires: papa et ses trois rejetons. Un an d’exercice plus tard, les quatre se partagent un résultat net de 142000 euros. Un joli début…
Môme à tout faire
Comme dans toutes les bonnes familles, les enfants marchent dans les pas du daron. Laetitia a intégré, en tant que psychologue, le Quai d’Orsay, où son paternel a effectué deux séjours comme ministre (1995-1997 puis 2004-2005). Benjamin, son jumeau, est entré chez Gallimard en 2015. Un an plus tôt, l’auguste maison avait publié le programme européen de papa : « Se reposer ou être libre ». Les deux, c’est trop fatigant ?
Dette française : l’épineux problème des retraites
Michel Barnier vient d’arriver et avec tout le brio d’un teckel neurasthénique, forme son nouveau gouvernement qui saura, on n’en doute pas, relever les défis qui l’attendent. Parmi ceux-là, l’établissement d’un budget vaguement crédible.
Eh oui, il va falloir trouver “un pognon de fou”.
Bien sûr, la voie choisie consistera à augmenter les impôts (parce que pourquoi pas, après tout, ces cochons de riches – lire “classes moyennes” – pourront bien payer et l’intendance suivra, hein). L’alternative, bien trop libérale au goût d’un Barnier résolument socialoïde, consisterait pourtant à couper dans les dépenses les plus lourdes de l’État.
Une idée évidente consisterait en l’arrêt de la distribution de pognon gratuit des autres sous forme de subventions (à toutes les associations, à toutes les entreprises, tous les bidules que l’État encourage en pure perte), en accompagnant cet arrêt de saupoudrage par l’arrêt des ponctions correspondantes : l’argent distribué n’ayant jamais été que prélevé ailleurs auparavant, la disparition complète du prélèvement et de la distribution ferait économiser des sommes folles à l’État rien qu’en frais de fonctionnement, et ferait réapparaître des dizaines de milliards dans les poches des Français et des entreprises précédemment ponctionnées.
Pour donner un ordre d’idée, les subventions aux entreprises se montent (selon différents calculs) entre 92 et 260 milliards d’euros, le chiffre de 140 milliards étant généralement utilisé. Pour les associations de tout crin, on parle d’un montant oscillant autour de 23 milliards d’euros. Au total, ce serait donc au moins 160 milliards qui resteraient dans les poches des Français. Le coup de fouet économique engendré serait biblique, mais il est absolument garanti que cette solution est politiquement impraticable dans la France actuelle.
Willy, agent RATP a été révoqué après 22 ans de service pour avoir dénoncé à la télévision des dérives causées par les primes au chiffre des contrôleurs à la RATP.
Le 30 juin dernier, Willy, agent RATP depuis 22 ans, contrôleur depuis 11 ans, et syndicaliste, a témoigné dans l’émission 66 minutes sur M6 des dérives dans le secteur des contrôleurs liées aux primes à l’acte. L’entreprise n’a pas accepté cette dénonciation publique de son système de primes qui poussent les agents à « faire du chiffre au détriment des usagers », et a immédiatement convoqué l’agent (pourtant flouté à l’image) en entretien puis en conseil disciplinaire. Le refus de se plier devant la direction de l’entreprise lui a aujourd’hui coûté son poste puisqu’il vient de recevoir sa lettre de licenciement ce lundi 23 septembre.
Comme l’expliquait Willy dans le reportage, les primes mises en place par la RATP contribuent à accentuer la politique du chiffre. Bien que l’entreprise s’en cache médiatiquement, des primes à l’acte récompensent les contrôleurs lorsqu’ils ont verbalisé assez d’usagers, et donc apporté une certaine somme à l’entreprise. « Au RER et au métro, c’est 10 % de la quittance, c’est-à-dire de la somme lorsque l’usager paye tout de suite » nous explique Willy. Pour le secteur du bus, on propose aux agents une prime pouvant aller jusqu’à 2400 euros. Un objectif chiffré est fixé pour chaque dépôt « et si on l’atteint, on a la prime. »
Les économistes patentés les désignent par un terme barbare : « dépenses contraintes ». Ce sont les dépenses auxquelles aucun citoyen ou aucun ménage ne parvient à échapper. Pour les calculer, les statisticiens de l’Insee prennent en compte les impôts, le loyer, les charges locatives, les assurances, l’eau, le chauffage, les abonnements téléphoniques et à Internet, sans oublier la cantine des enfants. Le poids de ces dépenses n’a cessé d’augmenter au fil du temps : il est passé de 12 % au début des années 60 à 30 % aujourd’hui.
Cette augmentation explique en partie pourquoi les Français ont depuis longtemps le sentiment que leur pouvoir d’achat stagne ou, pire encore, s’érode. Et pourquoi ils ne ressentent pas ou peu la baisse de l’inflation, qui n’a atteint que 1,9 % en août. A la hausse globale des dépenses contraintes s’ajoute en effet un autre phénomène : le coût toujours en progression de certaines d’entre elles.
En 2024, les assurances habitation auront coûté, en moyenne, 7,3 % de plus que l’année précédente, les impôts locaux augmenté d’au moins 3,9 %, la taxe sur les ordures ménagères d’au moins 8 %, les charges locatives d’au minimum de 2,5 %. Quant à l’indice de référence des loyers, il a grimpé de 3,26 % par rapport au deuxième trimestre 2023.
Bien évidemment, la hausse des dépenses contraintes n’est pas la même selon le niveau de vie et le lieu de résidence. Pour les 20 % des Français ayant les salaires les plus bas, elles représentent plus du tiers de leurs revenus, contre moins d’un cinquième pour les 20 % les plus aisés.
Pour les plus pauvres, notamment ceux qui résident à Paris et en proche banlieue, où la facture du logement bat des records, la part du budget contraint est telle qu’à la fin du mois il ne leur reste presque rien, malgré l’aide apportée par les prestations sociales. Si ce n’est un découvert bancaire...
Ce qui explique clairement le fait que 50% des ménages sous contrat de surendettement sont en surendettement dit passif !...
Banque de France > (...) Vous n’arrivez plus à faire face à vos dettes, demandez à bénéficier de la procédure de surendettement : vous avez d’importants problèmes de dettes (dettes de crédit, dettes de loyer, etc.) et, malgré vos efforts, vous ne parvenez plus à faire face à vos échéances ? Vous pouvez demander l’ouverture d’une procédure de traitement de votre situation de surendettement auprès de la commission de surendettement de votre département. Cette procédure est gratuite. La Banque de France assure le secrétariat des commissions. C'est elle qui va étudier votre dossier et le présenter à la commission. Celle-ci s'attache ensuite à trouver une solution adaptée à votre situation.(...)
Ne pas hésitez à faire cette procédure, elle vous évitera que votre cupide banquier, tout sourire, vous enfonce de plus en plus, jour par jour, alors que vos dettes pourraient être réglées autrement et, ce, par un contrat officiel obligeant aussi votre banquier...