l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...
« Les opportunités qui se présentent à nous n’ont jamais été aussi grandes » Larry Fink ( octobre 2024 ) patron de BlackRock, gestionnaire américain d'actifs aux 11 500 milliards de dollars…


Le terrorisme, la guerre et la faillite sont causés par la privatisation de l'argent, émis sous forme de dette et aggravé par les intérêts - Napoléon Bonaparte

> tentative de passage en force des nouveaux OGM

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          Tout transformer génétiquement, les fruits, les légumes, les céréales, les arbres, mais sans en avertir le consommateur et sans étiquetage comme c’est le cas pour les OGM : voilà la mesure que la Commission européenne voulait faire adopter par le Parlement de Strasbourg. Lequel a voté mercredi 7 février.

          Peu auparavant, une partie des chercheurs du CNRS lui avait apporté son tonitruant soutien. A l’initiative de WePlanet, une organisation basée à Bruxelles, dont la représentante en France est une ex-cadre d’Areva, notre champion national du nucléaire, ils ont signé une lettre ouverte qui réclame haut et fort cet « assouplissement de la réglementation des OGM sur les NGT ». Les « nouvelles techniques génomiques » ont pour seule différence avec les OGM qu’il ne s’agit plus d’aller chercher un bout d’ADN d’une espèce pour le transvaser dans une autre mais de bidouiller à l’intérieur de l’équipement génétique d’une espèce.

          Imaginez une tomate lambda. On farfouille dans ses gènes, on coupe ici, on ajoute un bout là, on déplace un autre morceau, on remplace un nucléotide par un autre, on « renverse » une partie du chromosome, et hop ! on brevète le résultat obtenu. Le Parlement européen propose qu’au-dessous de 20 modifications génétiques aucun étiquetage ne soit exigé. Ni vu ni connu je t’« améliore » ! Et qu’importent les réserves de l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire française, pour laquelle cette proposition est « insuffisamment fondée scientifiquement » et qui a pondu un rapport sur le sujet, rapport qui depuis la mi-janvier « est bloqué sur pression politique » (« Le Monde », 18/2). Chuuut ! Il ne faut surtout pas alarmer la population, qui risquerait de se mobiliser comme elle l’a fait voilà vingt ans contre les OGM.

          Heureusement, les eurodéputés ne se sont pas laissé faire. Ils ont mis un bémol au texte de la Commission, votant l’étiquetage des NGT, leur interdiction dans l’agriculture bio et le non-brevetage. La balle est maintenant entre les mains du Conseil. Tranchera-t-il avant les prochaines européennes ? Les «écolo-modernistes» de WePlanet mitonneront-ils de nouvelles campagnes de lobbying main dans la main avec le CNRS ? Le gouvernement macroniste rendra-t-il enfin public le rapport de l’Anses ? (Professeur Canardeau)

Tiens ? Le parlement de l'union européenne - considérée comme une institution d'entérinement des décisions de la Commission - aurait quelques pouvoirs ? De toute façon ce que veut la Commission européenne de merde passera d'un côté ou d'un autre pour les plus grands profits des multinationales ( surtout allemandes ) au détriment évident de la santé de leurs populations...

 

> Royaume-Uni : le retour de maladies de l'ère victorienne en dit long sur la crise sociale dans le pays

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          Le Royaume-Uni connaît une recrudescence des cas de scorbut, de gale ou encore de rachitisme : des maladies de l'ère victorienne associées à la misère sont de retour et ça en dit long sur la crise sociale dans le pays, dirigé depuis près de 15 ans par les conservateurs, estime le "Guardian".

          Le Royaume-Uni connaît une recrudescence des cas de scorbut, de gale ou encore de rachitisme, maladies associées à la malnutrition et à la pauvreté : ces maladies de l'ère victorienne sont de retour et ça en dit long sur la crise sociale, au Royaume-Uni, souligne le Guardian. Pour le journal de gauche, les conservateurs au pouvoir depuis près de quinze ans sont en partie responsables de la situation, après avoir mené des coupes budgétaires dans les aides sociales et la santé, alors que le coût de la vie a augmenté. Penchons-nous tout d'abord sur les cas de rachitisme : 423 patients hospitalisés en 2022, au Royaume-Uni, alors que cette maladie a pratiquement disparu en Occident, rappelle le Guardian. Le rachitisme, que l'on retrouve dans Un Conte de Noël de Dickens, est provoquée par un manque de vitamine D ou de calcium, explique le Times. Elle ralentit la croissance et peut entraîner des déformations osseuses. 188 Britanniques ont par ailleurs été soignés en un an pour le scorbut, signe d'une carence en vitamine C que l'on trouve dans les fruits et légumes frais.

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🎨 John Howe, vous connaissez ?

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          John Howe, canadien né à Vancouver en 1957, John Howe semble venu au monde avec un crayon dans les mains. Influencé par les travaux de jeunesse de sa grand-mère, il a très vite pris conscience qu’il aimait dessiner. John Howe termine ses études en France afin d’intégrer l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg. travaille dès lors sur ses premières versions visuelles du monde de Tolkien.

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> Danone, Nestlé... « Mettons fin à l’embouteillage de l’eau »

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          Les multinationales qui vendent des bouteilles d’eau privatisent un bien commun, siphonnent les nappes et inondent la Terre de plastique. Cette tribune appelle à « précipiter dans sa chute inéluctable » cette industrie mortifère. Cet appel de la coalition Stop embouteillage vise à la mise à l’arrêt définitif de la filière de l’embouteillage industriel de l’eau.

          Tandis que le dérèglement du cycle de l’eau s’aggrave d’année en année, la consommation de l’eau en bouteille est, plus que jamais en Occident, un luxe inutile. Surtout quand on connaît la bonne qualité générale de l’eau potable proposée aux populations malgré les pollutions, la privatisation des régies municipales et les campagnes de dénigrement de l’eau du robinet. Face à cette situation, il ne nous paraît plus supportable de poursuivre l’activité d’embouteillage de l’eau qui conduit directement à :

  • développer un modèle industriel extractiviste, surcarboné et ultracapitaliste. Il est basé sur le pillage des ressources ainsi que des chaînes d’approvisionnement logistique qui impliquent le transport par camion ou par bateau sur des milliers de kilomètres ;
  • continuer le déploiement néocolonial du modèle agroalimentaire des multinationales comme Danone ou Nestlé, qui exploitent des nappes partout sur la planète pour rendre dépendantes les populations des Sud. Elles sont et seront pourtant extrêmement exposées aux tensions géopolitiques liées aux accaparements de l’eau. Ainsi Nestlé a créé avec Coca Cola (qui ne produit pas que des sodas et embouteille aussi de l’eau ailleurs dans le monde) le 2030 Water Ressource Group, un outil de coopération internationale public-privé au sein duquel multinationales et gouvernements œuvrent à la privatisation de l’eau ;
  • perturber le cycle de l’eau et réduire l’eau disponible en puisant localement dans les nappes phréatiques. Plusieurs usines d’embouteillage sont ainsi en difficulté de prélèvements à Vittel, Volvic, Salvetat, Perrier…
  • produire à elle seule 600 milliards de bouteilles chaque année, représentant 25 millions de tonnes de plastiques qui polluent l’air, la terre, les rivières et les océans ;
  • mettre sur le marché une eau en bouteille massivement polluée par des nanoparticules de plastique ainsi que par des bactéries potentiellement pathogènes.

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🔨 BLOB du jour

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          " La créativité et les imaginaires, ce que l'on appelle la « culture », sont si marchandisés qu'il n'est pas rare de parler aujourd'hui d'« industries culturelles. Un marché dopé par le digital, marqué par la concentration des acteurs et la standardisation des produits, dominé par une poignée de multinationales le plus souvent américaines qui menacent aujourd'hui la diversité des expressions culturelles et la survie de l'identité des imaginaires. " Stéphane Simon

> comment faire disparaître les malades

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          Voyez-vous, ils sont paumés. Ils paniquent. Cela ne date pas d’hier et de Macron, mais ça continue. Voilà qu’ils veulent s’attaquer aux affections de longue durée (ALD). Toutes les idées sont bonnes, désormais, car le désastre est là, comme dans le nucléaire. En 2023, le déficit de la Sécu a atteint 8,8 milliards d’euros, et l’on attend 11,2 milliards en 2024,15,8 milliards en 2025, puis 17,5 milliards en 2026.

          Voyons de plus près. La Sécu paie à 100% les soins pour ceux dont la maladie est reconnue comme une ALD dite « exonérante». Il existe d’autres formes d’ALD, qui coûtent moins cher à la Sécu, mais ne nous perdons pas dans le détail. Selon les chiffres de la Sécu, en 2022,12.344.220 personnes étaient reconnues en ALD. Le coût atteignait en 2020 la somme phénoménale de «110,1 milliards d’euros sur un total de 166,8 milliards d’euros, soit 66 % des dépenses remboursées». Charlie a donc découvert avec ses petits bras musclés la cause du trou de la Sécu : 66 % des dépenses de la Sécu viennent des ALD.

          On pourrait presque s’arrêter là, mais ce serait dommage, car la suite n’est pas mal du tout. Les chiffres montrent en effet que la note globale explose. En 2016, la Cour des comptes pointait dans l’indifférence générale que les assurés bénéficiant du régime ALD sont passés de «5 millions en 1996 à 9,8 millions en 2014 tandis que la population augmentait de 10,7% sur la même période, soit un rythme de progression 10 fois plus rapide ». On a bien lu : 10 fois plus rapide.

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> est-ce qu'il y a 27 millions de consultations non honorées chaque année en France ?

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          La ministre de la Santé et du Travail, Catherine Vautrin, affirme que chaque année en France, "6 à 10% des consultations ne sont pas honorées" et cela représente "27 millions de consultations". Sauf qu'il n'existe aucune étude chiffrée exhaustive sur le sujet.

          Voilà plus d'un an qu'on entend parler d'une "taxe lapin" visant les patients qui, sans prévenir, ne se rendent pas à leur rendez-vous chez le médecin, leur posant ainsi "un lapin". Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre, Gabriel Attal, en a reparlé, affirmant que le gouvernement souhaite mettre en place cette taxe.

          Invitée de RTL, dimanche 18 février, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin, confirme qu'elle travaille sur la mise en place de cette "taxe lapin" face au constat et aux chiffres, car selon elle "il y a 6 à 10% des consultations qui ne sont pas honorées et c'est 27 millions qui ne sont pas honorés" au global. Même si ce chiffre existe, il ne repose pas sur une étude officielle avec des résultats robustes et exhaustifs.

"27 millions de consultations" de perdu ?

          Ces chiffres, avancés par Catherine Vautrin, viennent d'une étude réalisée en 2022 par l'union régionale des professionnels de santé (URPS) d'Île-de-France. Cette étude repose sur un questionnaire envoyé par e-mail à 16 000 médecins libéraux de la région. 2 000 ont répondu aux questions. Ce qui en ressort, c'est que 95% d'entre eux enregistrent au moins un rendez-vous non honoré chaque jour et 43% estiment que cela représente 5% de ses consultations.

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> vous vous étonnez des manques de votre médecin traitant ?

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          C'est qu'il est peut-être adhérent au ROSP ou Rémunération sur Objectifs de Santé Publique qui consiste à accorder une rémunération supplémentaire aux médecins acceptant de faire évoluer leur pratiques sur certains critères aussi bien médicaux qu'économiques : on parle de paiement à la performance. ( wikipedia )

          Cette rémunération pour les médecins généralistes représente, en moyenne, 5113 euros en 2022. Donc, les "manques" de votre médecin traitant ( médicaments, analyses, examens complémentaires,... ) permettent de réduire les coûts pour la sécurité sociale, évidemment au détriment du patient. Et cela, selon un médecin pour environ 1€ par consultation...

          J'ai vainement cherché où je pouvais savoir si mon médecin traitant avait accepté cette rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP)... RIEN ! secret des affaires ?

> si quelqu'un a plus d'infos sur le sujet... merci de bien vouloir m'envoyer un e-mail explicatif,...

Je suis prêt à donner 5 fois la ROPS par consultation à mon médecin traitant pour être soigné à l'heure comme un patient et non, deux heures après l'heure du RdV comme un vulgaire client... Certains médecins s'étonneront ensuite d'être traités comme des commerçants...