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> comment faire disparaître les malades

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : presse, santé Mots clés : aucun

          Voyez-vous, ils sont paumés. Ils paniquent. Cela ne date pas d’hier et de Macron, mais ça continue. Voilà qu’ils veulent s’attaquer aux affections de longue durée (ALD). Toutes les idées sont bonnes, désormais, car le désastre est là, comme dans le nucléaire. En 2023, le déficit de la Sécu a atteint 8,8 milliards d’euros, et l’on attend 11,2 milliards en 2024,15,8 milliards en 2025, puis 17,5 milliards en 2026.

          Voyons de plus près. La Sécu paie à 100% les soins pour ceux dont la maladie est reconnue comme une ALD dite « exonérante». Il existe d’autres formes d’ALD, qui coûtent moins cher à la Sécu, mais ne nous perdons pas dans le détail. Selon les chiffres de la Sécu, en 2022,12.344.220 personnes étaient reconnues en ALD. Le coût atteignait en 2020 la somme phénoménale de «110,1 milliards d’euros sur un total de 166,8 milliards d’euros, soit 66 % des dépenses remboursées». Charlie a donc découvert avec ses petits bras musclés la cause du trou de la Sécu : 66 % des dépenses de la Sécu viennent des ALD.

          On pourrait presque s’arrêter là, mais ce serait dommage, car la suite n’est pas mal du tout. Les chiffres montrent en effet que la note globale explose. En 2016, la Cour des comptes pointait dans l’indifférence générale que les assurés bénéficiant du régime ALD sont passés de «5 millions en 1996 à 9,8 millions en 2014 tandis que la population augmentait de 10,7% sur la même période, soit un rythme de progression 10 fois plus rapide ». On a bien lu : 10 fois plus rapide.

          Et le rythme ne faiblit pas. Les assurés en ALD étaient 10,1 millions en 2015, et l’on approche désormais des 13 millions. Cela ne sent-il pas l’épidémie, purement et simplement ? Bien entendu, les structures officielles, à commencer par la Sécu, trouvent cela tout à fait normal, et prétendent que les chiffres s’expliqueraient par le vieillissement de la population et les progrès médicaux.

          Alors, munissons-nous d’une loupe binoculaire, et regardons de plus près. Parmi les 30 maladies couvertes par l’ALD, constatons au premier rang le diabète, les cancers, les maladies psychiatriques ou cardio-vasculaires. Bien que moins nombreuses, trois affections attirent l’œil. Alzheimer - 379.970 cas en ALD -, Parkinson - 148.720 - et l’insuffisance respiratoire chronique grave -340.440.

          Non, il ne s’agit pas d’affirmer, car bien des questions demeurent sans réponse. Mais en tout cas, sans l’ombre d’un doute, la santé publique se dégrade, malgré un discours officiel perpétuellement optimiste. Le cancer ? Son incidence était de 170.000 cas en 1980, et de 433.136 en 2023. Le diabète ne cesse d’augmenter, avec 3.500.000 personnes en soins, et un nombre x d’autres personnes - évalué en général de 700.000 à 1 million - qui ignorent leur maladie. Les chiffres précis manquent pour la France, mais l’OMS estime que le nombre de diabétiques est passé de 108 millions en 1980 dans le monde à 422 millions en 2014. La courbe est moins vive chez nous, mais c’est la même.

Faut-il insister sur Alzheimer et Parkinson, qui flambent elles aussi? Sur les pistes - aluminium et métaux lourds pour Alzheimer, pesticides pour Parkinson - qu’elles ouvrent en grand ? Sur les problèmes respiratoires, dont on sait qu’ils sont terriblement aggravés - voire créés - par la pollution de l’air, intérieur comme extérieur ? Faut-il évoquer le tsunami d’autisme - l’expression est de l’ancienne ministre de la Santé du Québec Véronique Hivon - ou le tremblement de terre des allergies ?

Rien n’est sûr et certain, c’est vrai. Mais la version officielle est grotesque, et chaque année plus coûteuse. Une hypothèse solide, capable de relier et d’expliquer l’envol des ALD, s’appelle l’empoisonnement universel par la chimie de synthèse, plastiques compris. Que fait la Sécu ? Semblant. Que fait le gouvernement ? Pareil. L’une des plus magnifiques conquêtes sociales est menacée de mort par une improbable coalition d’aveugles et de sourds-muets. Nous ne sommes pas obligés de rester immobiles.

Et l'agro-alimentaire, pour goinfrer encore plus ses actionnaires, ne veulent plus des normes censées préserver quelque peu la santé des gens !!!