l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

> tentative de passage en force des nouveaux OGM

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          Tout transformer génétiquement, les fruits, les légumes, les céréales, les arbres, mais sans en avertir le consommateur et sans étiquetage comme c’est le cas pour les OGM : voilà la mesure que la Commission européenne voulait faire adopter par le Parlement de Strasbourg. Lequel a voté mercredi 7 février.

          Peu auparavant, une partie des chercheurs du CNRS lui avait apporté son tonitruant soutien. A l’initiative de WePlanet, une organisation basée à Bruxelles, dont la représentante en France est une ex-cadre d’Areva, notre champion national du nucléaire, ils ont signé une lettre ouverte qui réclame haut et fort cet « assouplissement de la réglementation des OGM sur les NGT ». Les « nouvelles techniques génomiques » ont pour seule différence avec les OGM qu’il ne s’agit plus d’aller chercher un bout d’ADN d’une espèce pour le transvaser dans une autre mais de bidouiller à l’intérieur de l’équipement génétique d’une espèce.

          Imaginez une tomate lambda. On farfouille dans ses gènes, on coupe ici, on ajoute un bout là, on déplace un autre morceau, on remplace un nucléotide par un autre, on « renverse » une partie du chromosome, et hop ! on brevète le résultat obtenu. Le Parlement européen propose qu’au-dessous de 20 modifications génétiques aucun étiquetage ne soit exigé. Ni vu ni connu je t’« améliore » ! Et qu’importent les réserves de l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire française, pour laquelle cette proposition est « insuffisamment fondée scientifiquement » et qui a pondu un rapport sur le sujet, rapport qui depuis la mi-janvier « est bloqué sur pression politique » (« Le Monde », 18/2). Chuuut ! Il ne faut surtout pas alarmer la population, qui risquerait de se mobiliser comme elle l’a fait voilà vingt ans contre les OGM.

          Heureusement, les eurodéputés ne se sont pas laissé faire. Ils ont mis un bémol au texte de la Commission, votant l’étiquetage des NGT, leur interdiction dans l’agriculture bio et le non-brevetage. La balle est maintenant entre les mains du Conseil. Tranchera-t-il avant les prochaines européennes ? Les «écolo-modernistes» de WePlanet mitonneront-ils de nouvelles campagnes de lobbying main dans la main avec le CNRS ? Le gouvernement macroniste rendra-t-il enfin public le rapport de l’Anses ? (Professeur Canardeau)

Tiens ? Le parlement de l'union européenne - considérée comme une institution d'entérinement des décisions de la Commission - aurait quelques pouvoirs ? De toute façon ce que veut la Commission européenne de merde passera d'un côté ou d'un autre pour les plus grands profits des multinationales ( surtout allemandes ) au détriment évident de la santé de leurs populations...