l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



Toute société qui prétend assurer aux hommes la liberté, doit commencer par leur garantir l'existence - Léon Blum

> les millards gelés de la Russie

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : presse Mots clés : aucun

Coûteuse générosité

          C'est bien joli, les principes, mais en matière de business il convient de ne pas en abuser. Les 350 milliards d'avoirs russes répertoriés par les Occidentaux et gelés depuis le déclenchement du conflit en Ukraine (300 milliards de réserves de change à la Banque centrale russe et 50 milliards provenant de biens appartenant à des oligarques proches de Poutine) doivent-ils être utilisés, et donc confisqués, pour la reconstruction de l'Ukraine ? Ça tombe bien, les montants sont quasi identiques, puisque les dégâts infligés par la Russie ont été évalués à 400 milliards d'euros, une paille.

          Les Américains ont montré le chemin, en mai, après avoir saisi plusieurs milliards à l’oligarque Konstantin Malofeïev. La somme a été intégralement envoyée à Kiev. Mais, aujourd'hui. la plus grosse partie du pactole russe se situe en Belgique, là où la Banque centrale russe a laissé son magot. Les Européens viennent de décider la création d'une taxe sur ces avoirs gelés. Il s'agirait tout simplement de confisquer les intérêts générés par ces pactoles.

          Tout serait parfait si cette taxe ne suscitait pas de grosses crispations. Les Allemands traînent les pieds, et la Banque centrale européenne appelle les pays membres à une certaine retenue. Chers amis, aider les pays en difficulté, c’est bien charitable, mais votre taxe pourrait affaiblir la réputation internationale de l’euro. En clair, les dictatures qui nous font confiance et nous filent leurs fonds pourraient prendre peur et les placer ailleurs.ce qui serait bien dommage, non ?

          Bon, pas de panique : pour l'instant, l'Europe s'est uniquement prononcée sur le principe d'une taxe. Le temps de se décider vraiment, la guerre pourrait être finie, et ce serait rudement pratique.

un petit calcul indique que cette guerre a coûté depuis l'invasion de l'Ukraine à ce jour ( 516 jours ) la bagatelle de 678 millions d'euros par jour... bien mieux que les bénéf. du covid pour les industries de la guerre !

 

🏛️Askos en forme de canard ( romain ou étrusque, -400 )

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : curiosité Mots clés : aucun

          Askos ( petit vase à versoir latéral muni d'une anse de panier, dont la forme dérive de la gourde et de l'outre ) en forme de canard en céramique : génie féminin ailé. Italie préromaine (période) - culture étrusque (12/11e siècle - 264 av J.‑C.) 4e siècle av J.‑C.. Musée du Louvre

> bateaux de croisières: Marseille et Le Havre parmi les ports les plus pollués d’Europe

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : europe de merde Mots clés : aucun

          En dépit des belles promesses, les bateaux de croisière ne sont pas plus verts qu’avant et continuent de polluer l’air des villes portuaires. La nouvelle étude de Transport & Environment (T&E) publiée ce jeudi montre qu’en 2022, les 218 navires de croisière situés en Europe ont émis autant d’oxydes de soufre (SOx) qu’un milliard de véhicules sur la même période. Entre 2019 et 2022, le nombre de navires en service a augmenté de près d’un quart. Parallèlement, les émissions de SOx liées à ces bateaux ont augmenté de 9%, celles d’oxydes d’azote (NOx) de 18% et celles de particules fines (PM 2.5) de 25%.

          Parmi les 30 ports les plus pollués par les bateaux de croisière en Europe, deux sont français: Marseille (12e) et Le Havre (18e). A Marseille, les 75 bateaux de croisière qui ont accosté en 2022 ont émis deux fois plus de SOx que l’ensemble des voitures immatriculées dans la ville. Quant au Havre, les 40 navires de croisière recensés l’année dernière ont relâché 7 fois plus de SOx que la totalité des voitures havraises.

          Fanny Pointet, responsable du Transport maritime à T&E France explique : « aujourd’hui, le seuil d’émission maximal de SOx imposé aux bateaux de croisière est 100 à 500 fois supérieur à celui imposé aux voitures [1], suivant l’endroit où le navire se trouve. En conséquence, ces navires continuent de polluer fortement l’air des ports, contribuant ainsi à accroître le risque de maladies respiratoires et cardiovasculaires ».

Les “scrubbers”, une solution en trompe l’œil

          A Marseille, les résultats semblent à première vue positifs, comparés à d’autres villes européennes. Entre 2019 et 2022, les émissions de SOx y ont baissé de 23%. Mais il s’agit d’un trompe l’œil. En effet, pour diminuer le rejet de polluants dans l’air et se conformer à la réglementation, de plus en plus de navires utilisent des « scrubbers ». Ce dispositif consiste à utiliser l’eau de mer pour filtrer les gaz d’échappement du navire.

          « Le problème, c’est que la plupart des “scrubbers” fonctionnent en circuit ouvert, poursuit Fanny Pointet. Les navires vont donc rejeter dans la mer de l’eau chargée en polluants, comme des métaux lourds ou des particules fines, qui vont perturber l’écosystème marin. Au final, la pollution est juste déplacée de l’air à l’eau. Face à ce problème, des pays comme l’Espagne, le Portugal et la Belgique ont déjà interdit ou limité l’utilisation de scrubbers en circuit ouvert ».

Toujours plus de méthane

          L’autre tendance préoccupante identifiée par T&E est le recours accru au gaz naturel liquéfié (GNL). Bien qu’il permette de réduire les émissions de CO2, ce carburant accroît les émissions de méthane, en raison des fuites de gaz qui se produisent lors de sa production, de son transport, et de son utilisation à bord. Entre 2019 et 2022, les émissions de méthane liées aux bateaux de croisière en Europe ont été multipliées par 5. Or, sur une période de 20 ans, le méthane est un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le CO2 et accélère donc le dérèglement climatique [2]. Il ne peut donc pas être considéré comme une solution viable pour baisser la pollution des bateaux de croisière.

          « Passer du pétrole au gaz, c’est comme décider d’arrêter de fumer pour se mettre à boire. Cela peut aider les navires de croisière à réduire la pollution atmosphérique, mais c’est terrible du point de vue du climat, conclut Fanny Pointet. Les compagnies de croisière doivent arrêter d’investir dans le GNL et donner la priorité aux technologies à zéro émission, telles que les piles à hydrogène, les batteries, l’installation de voiles et les carburants de synthèse. En parallèle, les pouvoirs publics doivent aider à développer plus rapidement les branchements des navires à quai, afin que ces derniers coupent leurs moteurs lorsqu’ils sont dans les ports ». - source -

D'où la nécessité pour l'union européenne de merde, pour permettre, entre autres, à ces bateaux de continuer leurs méga-pollutions, d'obliger le passage de tous les véhicules automobiles et autres en électrique...

 

> Ça baigne pour les cochons

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : santé Mots clés : aucun

          Sous la plage, Escherichia coli. Dans le dernier classement sur la qualité des eaux de baignade réalisé par l'Agence européenne pour l'environnement, publié le 13 juin, la France est 210 sur 27. C'est ce qui s'appelle boire la tasse ! Une contre-performance que la ministre du Tourisme s'est bien gardée d'ébruiter avant l'arrivée des estivants sur nos plages. Pas question de doucher l'enthousiasme des vacanciers. Surtout ceux qui ont opté pour la Bretagne, région dont le littoral est le plus cochonné par les épandages massifs de lisier de porc farci aux bactéries fécales comme Escherichia coli.

          Treize jours après que l'Agence européenne pour l'environnement a publié ce classement peu flatteur pour la France, le tribunal administratif de Rennes a accusé l'agence régionale de santé (ARS) de Bretagne d'avoir faussé les données fournies à l'Europe depuis 2016 pour établir ledit classement et l'a sommée de corriger sa copie d'ici à deux mois.

          Pour embellir le tableau, l'ARS s'est servie d'une faille dans la réglementation. En effet, Bruxelles permet aux Etats membres de ne pas comptabiliser les « pollutions à court terme », celles qui durent moins de soixante-douze heures. Or, en Bretagne, quand il pleut, ce qui est loin d'être exceptionnel, les déjections animales utilisées comme engrais ruissellent dans les rivières, qui vont charger l'abord des plages de bactéries fécales. Le tripatouillage de l'ARS consistait donc à considérer la pluie comme une « pollution à court terme » en fermant préventivement les plages concernées. Les analyses effectuées pendant les soixante-douze heures de fermeture n'étaient donc pas intégrées à la notation. Cette façon de calculer « permet de faire disparaître du classement une grande partie des pollutions », ont estimé les juges rennais. Le pot aux roses a été découvert il y a quatre ans par l'association Eau & Rivières de Bretagne, qui a saisi illico la Commission européenne puis le tribunal administratif (« Conflit », 26/8/20).

          Mi-août, quand l'ARS aura rectifié sa copie, la France dégringolera encore dans le classement. La Bretagne, dont 10 % des plages sont plombées par les pollutions bactériennes dues aux élevages intensifs, aligne 14 millions de porcs pour 3,5 millions d'habitants, sachant qu’un seul cochon relargue en déjections trente fois plus d'E. coli qu'un humain. La solution serait de réduire le nombre de cochons... mais le gouvernement ne veut pas se fâcher avec le lobby porcin. Alors E. coli est franco de porc.

Curieusement, je note qu'il y a de plus en plus de touristes immatriculés dans les départements bretons en Charente-maritime...