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> les hommes battus, dossier tabou

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(extrait d'un article de Marianne n° 1341 du 24 novembre 2022)

          Grands oubliés des violences conjugales, les hommes concernés font souvent face aux moqueries et à l’incrédulité lorsqu’ils parlent de ce qu’ils subissent. Ils représentent pourtant une victime sur quatre.

          Visage tuméfié, ecchymoses, mains lardées de coups de couteau... Pendant cinq ans, Éric Ponchard a encaissé sans broncher les accès de violence de Natacha. « Elle s’énervait pour un rien, cassait tout, se jetait sur moi », tremble encore l’agriculteur de 45 ans. Entre 2016 et 2021, les crises de sa compagne ont empoisonné leur quotidien. Souvent pour des broutilles: un jour qu’il rentrait du supermarché dans leur exploitation agricole des Bouches-du-Rhône, elle lui reproche d’avoir oublié le beurre et l’agonit d'insultes avant de le tabasser à coups de poing et de pied. Lui ne riposte pas : « Je suis croyant, je tape pas une femme. » Pas plus qu’il ne décampe. Il n’y parvient pas. « Elle m’a démoli et rabaissé. Elle a fait en sorte de m'éloigner de tous mes amis pour mieux me contrôler. Je me suis coupé du monde et réfugié dans mon travail » Ce n’est qu’en mai 2021, après qu’elle s’en est prise à sa fille aînée, un couteau à la main, que l’agriculteur s’interpose et fonce à la gendarmerie d’Orgnon. Mais il ne se remet toujours pas de l’accueil qui lui a été réservé. Tout en prenant sa plainte, le militaire se permet ce reproche : « Vous avez pas de couilles. »

(...)

          Sans être aussi affolant que les cas de violences faites aux femmes, le phénomène est assez répandu. Surtout à en croire la nouvelle enquête « Genese », du ministère de l’Intérieur, sortie ce 21 novembre, qui dresse un panorama des « violences par partenaire ». En 2021, ce sont 1,2 million d’hommes âgés de 18 à 74 ans (5,6 % de cette catégorie de la population) qui disent avoir été une fois dans leur vie victimes de violences (« coups, bousculades ou étranglements ») par leur compagne ou leur ex. L’équivalent de un homme sur 18. Pour les femmes, c’est 3,6 millions (15,9 %, une sur six).
          Autres différences, d’après « Genese » : les hommes subissent, en général, des violences moins diverses que les femmes, à des fréquences moins élevées et sur des durées moins longues. L’enquête « Cadre de vie et sécurité » (CVS), du même ministère, démontre la constance, voire une légère hausse, de ces faits. Chaque année, sur la période 2011-2019, entre 80 000 et 118 000 messieurs disent ainsi avoir été frappés (30 % du total des victimes). En revanche, au niveau judiciaire, les chiffres divergent : les hommes ne représentent qu’une plainte pour violences conjugales sur dix.

(...)

         « Ce sont des hommes dominés dans leur quotidien, explique-t-il. Leur compagne, comme n’importe quelle personne brutale, utilise la violence pour leur montrer que c'est elle le chef. Et leur expliquer, par les coups s ’il le faut, qu elle a raison. Et obtenir leur soumission. » Ces hommes, qui auraient pour « point commun » de « refuser l’injonction à la virilité », deviennent la cible de violences psychologiques : ils sont critiqués sur leur manière de s’habiller ou de gérer leur linge sale, soupçonnés d’infidélité, insultés lorsqu’ils passent des heures apathiques devant la télévision...

(...)

          « La violence conjugale est d’abord et surtout le moyen d’affirmer son pouvoir sur l’autre. Dans la mesure où de plus en plus de femmes s affirment, il est normal que le nombre d’hommes battus augmente lui aussi »

" Elle a fait en sorte de m'éloigner de tous mes amis pour mieux me contrôler. ", l'on pourrait ajouter aussi de ma famille. C'est le signe qu'il n'y a plus du tout d'équilibre dans le couple. Souvent la femme à des problèmes récurrents d'alcool, de schizophrénie ou autre maladie relevant de la psychiatrie mais elle sait parfaitement utiliser la moindre faiblesse/défaillance pour "enfoncer" petit à petit leur partenaire, qui plus est si cette faiblesse provient d'une maladie comme une leucémie par exemple. Seule solution pour retrouver sa liberté totale en entière : le divorce car rien d'autre ne le permettra...